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2024
L’Agence internationale de l’énergie (AIE) publie ce jour son édition 2024 des « perspectives technologiques ». Le premier constat est à nouveau celui de l’accélération de la diffusion des énergies de flux – le solaire et l’éolien à titre principal – via deux canaux principaux : la production d’électricité et l’électrification des usages amorcée dans le secteur des transports et, à un moindre degré, de l’industrie.
Sur un chantier naval de la mer du Nord, des ouvriers s'affairent au pied de blocs de béton de la taille d'un immeuble. La Belgique se targue de construire la "première île artificielle au monde" d'énergies renouvelables, un projet pharaonique dont l'explosion des coûts fait grincer des dents.
Le black-out géant qui a affecté Cuba pendant plusieurs jours a mis en évidence la forte dépendance aux combustibles fossiles de l'île pour produire son électricité et sa difficile transition vers les énergies renouvelables, selon plusieurs experts.95% de l'électricité d'origine fossile. Malgré les objectifs maintes fois annoncés de transition vers les énergies renouvelables, gage d'indépendance énergétique de l'île communiste, les progrès ont été minimes.
En pleine nuit cet été, les boulons d'une éoliennes de Sardaigne ont été dévissés, une opération de sabotage reflétant le fort rejet suscité sur place par les énergies renouvelables.
Un complément de revenus "qui fait envie" au risque d'abîmer de somptueux paysages : les maires ruraux d'Auvergne, en France, dont les reliefs de carte postale font la renommée, font face aux intérêts contradictoires de leurs administrés concernant les énergies renouvelables, un an après une loi censée mieux les intégrer.
Le monde pourrait tripler ses capacités en énergies renouvelables d'ici à 2030, et atteindre l'objectif fixé lors de la COP28 en décembre 2023 à Dubaï, à condition notamment de soutenir leur développement en Afrique et en Asie du Sud-Est, a affirmé l'Agence internationale de l'énergie (AIE) mercredi."Les énergies renouvelables sont en passe de répondre à près de la moitié de la demande mondiale d'électricité d'ici à la fin de cette décennie", indique l'AIE dans son rapport annuel "Renouvelables 2024".
Malgré l’essor des renouvelables, le charbon continue de battre des records. Il reste l’énergie la plus utilisée pour produire de l’électricité. Si l’Europe et l’Amérique du Nord ferment progressivement leur centrales, la Chine tire la demande vers le haut.
Les énergies renouvelables ont permis de créer 2,5 millions d'emplois dans le monde en 2023, un nombre record soutenu notamment par le développement du secteur en Chine, a indiqué mardi l'agence internationale des énergies renouvelables (Irena).Le nombre total d'emplois liés aux énergies renouvelables (solaire, éolienne, hydroélectrique, biocarburants, géothermie..) est passé de 13,7 millions à 16,2 millions, selon un rapport réalisé par l'agence en collaboration avec l'Organisation internationale du travail (OIT).
Le bémol marqué par le Premier ministre, Michel Barnier, sur l'éolien dans sa déclaration de politique générale devant l'Assemblée nationale est "clairement le marqueur" de la "tutelle" du Rassemblement national (RN) sur son gouvernement, a estimé mardi France renouvelables."L'assertion sur l'éolien, c'est clairement le marqueur, un gage donné à la tutelle du Rassemblement national sur ce gouvernement", a déclaré Mattias Vandenbulcke, le directeur de la stratégie de l'association professionnelle des énergies renouvelables.
Pour la première fois dans l'histoire des Pays-Bas, la majorité de leur électricité a été produite au premier semestre par des énergies renouvelables, l'éolien en mer y apportant une contribution significative. Selon le Bureau central de statistique (CBS), 53% de la production d'électricité néerlandaise est provenue de sources renouvelables au cours du premier semestre, soit 32,3 milliards de kilowattheures (kWh) sur un total de 60,5 milliards de kWh.
Le gouvernement espagnol a adopté mardi une nouvelle feuille de route énergétique prévoyant de porter à 81% la part des énergies renouvelables dans sa production d'électricité d'ici 2030, et d'accroître sensiblement ses objectifs en matière d'hydrogène vert.
Pendant deux siècles, l'homme a cru pouvoir dominer la Nature. Aujourd'hui, nous savons que nous allons devoir vivre en fonction de ses propres lois. C'est une époque unique dans l'histoire de l'Humanité qui est en passe de se terminer d'ici… 25 ans. Nous ne pouvons plus tergiverser. Il faut agir.
Selon le groupe de réflexion britannique Ember, l’essor du solaire et la progression de l’éolien ont permis aux énergies renouvelables de dépasser les combustibles fossiles durant le premier semestre 2024 dans l’Union européenne.
Plus de 250 projets basés sur l’hydrogène produit à partir de sources d’énergie renouvelables ont déjà vu le jour en Europe. Mais un audit de la Cour des comptes européenne estime que la stratégie industrielle mise en œuvre jusqu’à présent doit être entièrement repensée.
La France, en contentieux avec la Commission européenne pour son retard sur les énergies renouvelables, a envoyé à Bruxelles une stratégie climatique actualisée qui ne rehausse pas l'ambition sur l'éolien et le solaire autant qu'exigé, invoquant l'origine majoritairement décarbonée de son énergie, grâce au nucléaire.La France persisteLa France mène depuis plusieurs années un bras de fer avec Bruxelles faute d'avoir atteint les objectifs fixés en 2009 de compter 23% d'énergies renouvelables dans sa consommation finale d'énergie en 2020.
Les conséquences du nucléaire et des énergies renouvelables sur l’environnement et la santé ne sont pas toujours maîtrisées, alerte l’Autorité environnementale dans son rapport annuel. Relance du nucléaire, déploiement des énergies renouvelables… Les installations liées à la production électrique ne sont pas neutres pour l’environnement. Tel est l’un des messages délivrés par le rapport annuel 2023 de l’Autorité environnementale (AE) et la synthèse annuelle 2023 de ses antennes régionales (missions (...)
Un collectif réunissant plus de 430 multinationales, dont 87 groupes nippons comme Sony, Panasonic et Rakuten, ont exhorté mardi le Japon à tripler ses capacités d'énergies renouvelables installées d'ici à 2035, alors que Tokyo doit bientôt réviser ses objectifs énergétiques.
À quelques jours du premier tour des élections législatives, France Renouvelables (association porte-parole des énergies renouvelables électriques en France) publie ce 24 juin les résultats d'une enquête(1) sur le rapport des Français à ces filières.
L'objectif de tripler les capacités renouvelables dans le monde d'ici à 2030 est « ambitieux mais réalisable – mais seulement si les gouvernements transforment rapidement leurs promesses en plans d’action », a insisté Fatih Birol, directeur exécutif de l’AIE, à l'occasion de la publication ce 4 juin d'un rapport dédié à cet objectif.
Les Etats doivent encore renforcer leurs plans en faveur des énergies renouvelables, et ils le peuvent, pour atteindre d'ici 2030 l'objectif mondial de triplement nécessaire pour endiguer le réchauffement de la planète, souligne mardi l'Agence internationale de l'énergie (AIE).
En l’état, les engagements des pays ne remplissent qu’à 70 % l’objectif qui vise à tripler les capacités d’énergie renouvelable dans le monde, un seuil fixé lors de la COP 28 de Dubaï, révèle un rapport de l’AIE ce mardi 4 juin.
Le géant des hydrocarbures TotalEnergies a annoncé jeudi avoir atteint cette semaine une capacité totale de 2 gigawatts (GW) dans la production d'électricité renouvelable, de quoi alimenter 1,8 million de personnes.
Le gouvernement australien a dévoilé mardi un budget tourné vers le développement des énergies renouvelables pour le prochain exercice 2024/2025 du pays, jusqu'ici très dépendant de son industrie minière."Ce budget investit dans nos ambitions de superpuissance en matière d'énergie renouvelable", a déclaré le ministre des Finances (travailliste) Jim Chalmers, en présentant une série d'investissements dans les panneaux solaires, les minéraux essentiels et les technologies de réduction des émissions.
Financement insuffisant, raccordement trop lent, infrastructures inadaptées: trop d'obstacles entravent la transition des énergies fossiles vers les énergies renouvelables, conduisant à aggraver la crise climatique, estime jeudi un rapport du réseau d'experts sur les énergies renouvelables REN21.
Financement insuffisant, raccordement trop lent, infrastructures inadaptées : trop d'obstacles entravent la transition des énergies fossiles vers les énergies renouvelables, conduisant à aggraver la crise climatique, estime jeudi un rapport du réseau d'experts sur les énergies renouvelables REN21.
L'année 2023 a établi un nouveau record de déploiement des énergies renouvelables, mais à un rythme "loin de l'objectif de tripler" cette production "d'ici 2030", cible fixée par la COP28 à Dubaï, selon un rapport de l'Agence pour les énergies renouvelables (Irena) publié mercredi.Représentant désormais "une capacité totale de 3.870 gigawatts (GW) dans le monde", les énergies renouvelables ont représenté "86% des ajouts de capacité" électrique dans le monde, selon l'Agence.
Encore confidentielle il y a quelques années, la géothermie devient un axe majeur de la transition énergétique pour les Etats-Unis, qui tablent sur des avancées technologiques récentes.La ministre américaine de l'Energie, Jennifer Granholm, y voit "un énorme potentiel", et ses services évoquent une production qui pourrait dépasser, d'ici 2050, celle assurée aujourd'hui par l'hydroélectrique ou le solaire aux Etats-Unis.Cette méthode, qui consiste à trouver une source de chaleur souterraine naturelle, ne pesait que 1,6% de la consommation d'énergie aux Etats-Unis en 2022.
Le navire-laboratoire Energy Observer, premier navire capable de produire son propre hydrogène, fait escale cette semaine en Floride, dans le sud-est des États-Unis, dernier pays qu'il visitera avant de revenir en France pour achever un tour du monde entamé en 2020.
La province canadienne de l'Alberta, riche en pétrole et en gaz, a annoncé mercredi imposer des règles très strictes concernant les nouveaux projets d'énergies renouvelables, jugées "peu fiables". L'an passé, cette province dirigée par une Première ministre ultra-conservatrice avait déjà temporairement interrompu l'approbation de nouveaux projets majeurs le temps d'évaluer leur fiabilité et leur impact sur le paysage et le réseau électrique.
Les énergies marines renouvelables, en plein essor, offrent une alternative prometteuse aux énergies fossiles. Parmi elles, l'éolien en mer se distingue particulièrement.
La France a connu l'an dernier une nette accélération dans le déploiement des installations solaires mais reste malgré tout en retard et rate dans l'éolien les objectifs que le pays s'était lui-même fixés pour 2020-23, selon le Baromètre annuel Observ'ER publié jeudi.La France affichait à fin septembre 2023 plus de 70 gigawatts (GW) de capacités électriques renouvelables, issues à 37% des barrages, construits il y a des dizaines d'années. Les autres principales filières sont l'éolien (22,5 GW) et le solaire photovoltaïque (19 GW).
Les énergies renouvelables devraient détrôner en 2025 le charbon comme première source de production d'électricité mondiale, estime l'Agence internationale de l'énergie (AIE) mercredi.Ces énergies, notamment le solaire photovoltaïque, devraient à cette échéance générer plus du tiers de l'électricité, passant de 30% du total en 2023 à 37% en 2026, estime le rapport "Electricité 2024".Elles devraient notamment plus que compenser la forte croissance de la demande dans les économies avancées (Etats-Unis, Europe).
L’Agence internationale de l’énergie estime dans un rapport publié ce mercredi 24 janvier que les capacités électriques produites par les énergies renouvelables détrôneront le charbon en 2025.
Le monde a installé l’an dernier 50% de capacités électriques renouvelables en plus par rapport à 2022, selon un rapport publié ce jeudi par l’Agence internationale de l’énergie.
Le monde a installé l'an dernier 50% de capacités électriques renouvelables en plus par rapport à 2022, selon l'Agence internationale de l'énergie (AIE), qui anticipe un rythme inédit dans les années à venir, bien qu'insuffisant encore face au réchauffement climatique.Quelque 507 gigawatts (GW) ont été mis en service, soit 50% de plus qu'en 2022, selon le rapport Renouvelables 2023 publié jeudi par l'AIE.Les trois quarts de ces installations nouvelles de 2023 ont été dans le solaire photovoltaïque.
Dans son avant-projet de loi, le gouvernement compte supprimer les objectifs chiffrés de développement des énergies renouvelables électriques qui existaient jusqu’ici dans le code de l’énergie, pour mieux consacrer le tout-nucléaire.
L’éolien a représenté un quart de l’électricité consommée dans le pays, devant l’hydraulique, le photovoltaïque et la biomasse.
2023
L'année 2023 a été marquée par de sombres records côté climat et biodiversité. Sans renier ces mauvaises nouvelles, «Libération» revient sur six nouvelles environnementales enthousiasmantes.
Plus de la moitié de la consommation d'électricité de l'Allemagne sera neutre pour le climat pour la première fois en 2023, selon les principaux organismes de recherche sur les énergies renouvelables.
Christian Henderson | Le mirage de la transition des États pétroliers du Golfe entrave les mouvements sociaux et la justice écologique au Moyen-Orient.
On investit de plus en plus dans les énergies renouvelables. Mais ces chiffres masquent un soutien insuffisant et fort tardif. Les fossiles assurent toujours 81 % de l’énergie mondiale.
Les cinq premières journées à la COP28 ont été intenses avec le lancement de nombreuses coalitions sur la neutralité carbone, l'agriculture, les énergies renouvelables ou encore le charbon. En pleine polémique sur les données scientifiques et la sortie des énergies fossiles, Sultan Al Jaber tente de donner des gages de sa bonne foi, mais pour certains, cette avalanche d'annonces n'est qu'une diversion pour éviter de parler du sujet qui fâche : le sort réservé aux énergies fossiles.
Contre le charbon et le méthane, et pour le nucléaire et les renouvelables. Les pays réunis à la COP28 à Dubaï mettent les projecteurs samedi sur le monde énergétique de demain, parallèlement à de pénibles négociations sur comment parvenir à un monde sans énergies fossiles d'ici quelques décennies.- Tripler le nucléaire -
L’objectif est de porter les capacités mondiales d’énergies renouvelables à 11 000 gigawatts à cet horizon. Il s’agit d’un engagement non contraignant.
Un engagement non contraignant à tripler les capacités renouvelables dans le monde d'ici à 2030 a été signé par au moins 118 pays, soit plus de la moitié des États représentés à la COP28, a annoncé samedi son président Sultan Al Jaber.Un communiqué de la présidence avait auparavant annoncé 116 pays, et la liste s'allongeait encore peu après à 118... Quel que soit le nombre final, cette annonce vise à imposer l'inscription de cet objectif dans tout accord final à la COP28, cette fois dans le cadre onusien.
Plus de 110 pays veulent voir la COP28 adopter l'objectif de tripler les énergies renouvelables et de doubler l'efficacité énergétique d'ici 2030, a déclaré vendredi à Dubaï la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.L'Union européenne avait lancé un appel au printemps en ce sens, soutenu par la présidence émiratie de la COP28 puis successivement assumé par les pays du G7 et ceux du G20 (80% des émissions mondiales de gaz à effet de serre).
Sous l'égide de son nouveau PDG Flavio Cattaneo, le géant italien de l'énergie Enel compte ralentir ses investissements dans les énergies renouvelables dans les trois ans à venir, préférant se concentrer sur la rentabilité. "Les investissements dans les énergies renouvelables ne seront retenus que s'ils créent de la valeur", a fait valoir M. Cattaneo lors de la présentation de son plan stratégique 2024-2026 à Milan.
Doubler le rythme de déploiement de l'énergie solaire, déployer très largement l'éolien en mer, relancer le nucléaire: le gouvernement a rendu public mardi soir sa stratégie énergétique, destinée à "sortir la France de sa dépendance aux énergies fossiles".Cette "Stratégie française pour l'énergie et le climat" (SFEC), un document de 102 pages, sera soumise à partir de mercredi à la consultation publique, jusqu'au 15 décembre.Ses grands traits en étaient connus depuis le discours sur l'énergie prononcé en février 2022 à Belfort par Emmanuel Macron.
Les émissions de CO2 de la Chine devraient diminuer en 2024, grâce à la croissance record de sa capacité en énergies renouvelables, qui est désormais suffisante pour couvrir la demande croissante du pays, selon une nouvelle étude. La Chine est actuellement le plus grand émetteur de gaz à effet de serre au monde et compte parvenir à la neutralité carbone en 2060, rejetant des appels à un objectif plus ambitieux. L'Agence internationale de l'énergie (AIE) estime que le pays devrait compter pour 45% des émissions issues de combustibles fossiles entre 2023 et 2050.
En 2022, les énergies renouvelables ont compté en France pour 14% de la consommation d’énergie primaire (contre 8,8 % dix ans plus tôt) mais pour 20,7% de la consommation finale brute d’énergie selon les règles de calcul européennes(1) (
Les énergies renouvelables doivent progresser "plus rapidement dans les pays en développement" pour limiter le réchauffement mondial à 1,5°C par rapport à l'ère pré-industrielle, recommande l'Agence internationale pour les énergies renouvelables (Irena) dans un rapport publié lundi.
À quelques semaines de la COP28 (30 novembre - 12 décembre 2023), l'Irena appelle, dans un nouveau rapport (accessible en bas de cet article), à tripler les capacités électriques renouvelables installées dans le monde d'ici à 2030.
Les Vingt-Sept ont entériné lundi la législation doublant quasiment la part des renouvelables dans la consommation énergétique d'ici 2030 dans l'UE, où une exemption sur l'hydrogène produit à partir du nucléaire a été introduite pour satisfaire Paris.La législation avait été adoptée par les eurodéputés mi-septembre, et le feu vert du Conseil de l'UE (les Etats) ouvre la voie à son entrée en vigueur. Il intervient deux semaines avant l'annonce attendue d'un nouveau paquet réglementaire proposé par Bruxelles pour soutenir le secteur de l'éolien.
Les taux élevés et l’inflation des coûts industriels font dérailler les plans des grands investissements « verts » aux Etats-Unis, en particulier dans l’éolien offshore. Les entreprises concernées – américaines mais aussi européennes – sont massacrées en Bourse.
Stéphane Bourgeois est responsable des politiques européennes à négaWatt, nous l'avons rencontré lors des conférences BeyondGrowth. Pour décarbonner l’Europe, la sobriété au centre d’un nouveau scénario de transition énergétique. L’association française négaWatt et plus d’une vingtaine de partenaires européens appellent à miser sur la baisse de la demande d’énergie, l’efficacité et les renouvelables. Depuis les années 2000, négaWatt travaille en faveur d’une transition énergétique réaliste et soutenable pour la France. Pourquoi ? Depuis déjà plusieurs décennies, de nombreux signaux ont permis de prendre conscience des enjeux énergétiques et climatiques auxquels nous devons faire face. Notre façon de consommer et de produire l’énergie est en cause et doit être repensée. négaWatt s’attache à agir en priorité sur la réduction de nos consommations d’énergie, pilier de sa démarche sobriété, efficacité et renouvelables. Rapport NÉGAWATT 2022 "La transition énergétique au cœur d’une transition sociétale" : https:
De son côté, le prince Abdulaziz bin Salman, ministre saoudien de l'énergie, a tenté de saper les dernières prévisions de l'Agence internationale de l'énergie selon lesquelles la demande mondiale de combustibles fossiles atteindrait le Pic Oil d’ici à 2030, alors que les énergies renouvelables, moins chères et plus propres, augmentent rapidement. Il est clair que si l’AIE annonce un pic oil, certains pays vont réfléchir à deux fois à continuer dans le pétrole et les investisseurs vont se gratter la tête.
L’Union européenne se trouve face à un dilemme écologique en matière d’énergies marines renouvelables, estime la Cour des comptes européenne dans un rapport publié lundi. Elle a en effet fixé des objectifs de croissance ambitieux pour ce secteur, qui pourraient toutefois bien s’avérer inatteignables, selon la Cour, alors que les impacts environnementaux et socio-économiques de l’essor rapide des installations en mer n’ont pas été convenablement évalués.
Face à la crise climatique, le G20 réuni à New Delhi a soutenu pour la première fois ce week-end un triplement d'ici à 2030 des capacités mondiales d'énergies renouvelables: un objectif ambitieux et indispensable mais qui nécessitera plus qu'une déclaration d'intention, soulignent des experts.
Les eurodéputés ont adopté mardi une législation doublant quasiment la part des renouvelables dans la consommation énergétique d'ici 2030 dans l'UE, que les 27 avaient déjà approuvée au prix d'une exemption sur l'hydrogène produit à partir du nucléaire pour satisfaire Paris.
Le continent africain s'impose de plus en plus sur la scène climatique internationale. Avec son premier sommet consacré au sujet, l'Afrique a envoyé un signal clair au reste du monde : elle veut devenir la championne de la transition énergétique. À condition que les ressources produites servent en priorité aux Africains et pas seulement à l'exportation.
Profondément divisé sur le pétrole, le G20 a échoué à appeler à une sortie des énergies fossiles samedi, mais soutient pour la première fois un triplement des renouvelables d'ici 2030: une "lueur d'espoir" pour les uns, un "strict minimum" pour les autres à trois mois de la COP28.
Profondément divisé sur le pétrole, le G20 a échoué à appeler à une sortie des énergies fossiles samedi, mais soutient pour la première fois un triplement des renouvelables d'ici 2030: une "lueur d'espoir" pour les uns, un "strict minimum" pour les autres à trois mois de la COP28.
Alors que le monde est aux prises avec la crise climatique, la flamme de l’injustice « brûle les espoirs et les possibilités » à travers l’Afrique, qui subit certains des pires effets du réchauffement climatique, a dénoncé mardi le chef de l’ONU au Sommet africain sur le climat à Nairobi, au Kenya.
En 2022, les LCOE des nouvelles installations solaires photovoltaïques, éoliennes terrestres ou encore géothermiques ont en moyenne baissé au niveau mondial malgré des hausses de coûts de matériaux et équipements, selon
La proportion d'électricité produite à partir d'énergies fossiles est tombée à 33% dans l'Union Européenne au premier semestre, son plus bas niveau historique, indique un rapport publié mercredi par le groupe de réflexion dédié au climat et à l'énergie Ember.
Les énergies renouvelables sont la première énergie à mobiliser pour lutter contre le dérèglement climatique, qui impose désormais d'agir très vite, a dit mardi le climatologue Jean Jouzel, devant un parterre d'entrepreneurs réunis par le Medef."C'est maintenant qu'il faut agir, c'est très clair, et malheureusement ce n'est pas ce que nous faisons puisque les émissions (de gaz à effet de serre) liées aux combustibles fossiles continuent à augmenter", a-t-il souligné lors d'un débat aux "Rencontres des entrepreneurs de France 2023".
La compétitivité des énergies renouvelables s'est encore accélérée l'an dernier, renforcée par la crise des prix des combustibles fossiles et ce malgré l'inflation des coûts, indique l'Agence internationale pour les énergies renouvelables (Irena).Selon un rapport publié mardi, environ 86% (187 gigawatts) de la capacité renouvelable mise en service en 2022 avait un coût inférieur à celui de l'électricité produite à partir de combustibles fossiles (charbon, gaz).
Solaire, éolien... les énergies renouvelables génèrent déjà près de 13 millions d'emplois dans le monde, a calculé le think tank REN21, qui déplore cependant que l'investissement dans ces énergies reste insuffisant en dépit de leurs bénéfices sociaux.
La Commission européenne souhaite que l'UE défende lors de la COP28 un triplement du déploiement des énergies renouvelables et un doublement de l'efficacité énergétique à l'échelle mondiale d'ici 2030, ainsi que des efforts renforcés pour réduire les émissions de méthane. La commissaire à l'Energie, Kadri Simson, a proposé ces objectifs aux Vingt-Sept lors d'une rencontre à Valladolid (Espagne) entre les ministres européens de l'Énergie et le président de la COP28 Sultan al-Jaber, estimant que leur adoption en décembre à Dubaï pourrait "créér un nouvel élan".
Texte-clef du plan climat de l'UE, la loi sur les énergies renouvelables prévoira une exemption permettant à la France de tenir compte de son hydrogène produit à partir de l'énergie nucléaire, selon le compromis des Vingt-Sept publié lundi.Cette loi, qui impose 42,5% d'énergies renouvelables dans la consommation européenne d'ici 2030, avait fait l'objet d'un accord fin mars entre les eurodéputés et la présidence suédoise de l'UE, qui négociait au nom de États membres. Mais l'incertitude régnait dans l'attente du feu vert formel des États et du Parlement européen.
Vert a vérifié les résultats de la multinationale qui se présente comme un «acteur majeur de la transition énergétique».
La consommation d’électricité en France va fortement augmenter, dit RTE. Une prévision à rebours de l’impératif de sobriété, estime l’ONG négaWatt, qui salue tout de même l’appel à intensifier le développement des renouvelables.
Les compagnies aériennes ont réclamé mardi leur "juste part" des carburants d'origine non-fossile, dont la production est vouée à bondir dans les cinq prochaines années et qui sont essentiels à l'aviation pour commencer à se décarboner. La capacité de production de ces carburants, issus notamment de la biomasse (bois, végétaux...) ou d'huiles usagées, devrait atteindre 69 milliards de litres à l'horizon 2028, une tendance "extrêmement encourageante" selon le directeur général de l'Association internationale du transport aérien (Iata), Willie Walsh.
Les énergies renouvelables vont connaître en 2023 une progression record, portée en grande partie par les capacités supplémentaires d'énergie photovoltaïque, selon un rapport de l'Agence internationale de l'énergie (AIE) publié jeudi."Les ajouts mondiaux de capacités d'énergie renouvelable devraient bondir d'un tiers cette année en raison du soutien politique croissant, de la hausse des prix des combustibles fossiles et des préoccupations en matière de sécurité énergétique" dues à l'invasion de l'Ukraine par la Russie, selon le rapport.
Comment TotalEnergies utilise les énergies renouvelables pour greenwasher ses projets climaticides
En amont de l’Assemblée générale de TotalEnergies, alors que citoyens et scientifiques dénoncent les investissements fossiles de l’entreprise et appellent ses actionnaires à voter contre sa prétendue « stratégie climat », BLOOM publie une enquête inédite « Le joker ENR » qui révèle l’instrumentalisation faite par TotalEnergies de ses investissements dans les énergies renouvelables pour masquer ses investissements fossiles et « verdir » ses plateformes pétrolières.
Cher Jean-Marc, J’ai terminé de lire « Le Monde sans fin », qui reflète finalement tes idées depuis au moins la dernière décennie. Je ne vais pas tourner autour du Pot, c’est un « brulot » anti-énergies renouvelables, et j’ai du mal à comprendre « pourquoi tant de haine », ou même pire « tant de condescendance ». Si j’essaye de condenser mon objection principale en quelques mots : tu nies totalement ou presque les progrès considérables effectués par les convertisseurs d’énergies renouvelables ces 20 dernières années, et tu ignores les progrès à venir, tant sur les énergies renouvelables que sur les procédés consommateurs d’énergie.
Le 24 avril dernier, le “Sommet de la Mer du Nord” a réuni à Ostende, en Belgique, les neuf pays européens (France, Grande-Bretagne, Allemagne, Pays-Bas, Belgique, Irlande, Danemark, Luxembourg, Norvège) qui souhaitent donner à l’éolien marin une impulsion nouvelle et contribuer ainsi à atteindre ...
Le président de la COP28 a appelé mardi à Berlin à "tripler" d'ici 2030 la capacité mondiale de production d'énergies renouvelables pour contribuer à limiter le réchauffement climatique."Nous allons accélérer le développement des énergies renouvelables, qui doivent tripler leur capacité d'ici à 2030 et la doubler à nouveau d'ici à 2040", a déclaré Sultan Ahmed al-Jaber, lors du Dialogue de Petersberg sur le climat.Cet objectif avait déjà été fixé par le patron de la COP28 mi-avril dans le huis clos du sommet du G7 réunis à Sapporo (Japon).
L'Australie, l'un des principaux exportateurs de charbon dans le monde et jusqu'ici lanterne rouge en matière de protection de l'environnement, a fermé vendredi sa plus vieille centrale à charbon et se prépare à un changement radical vers les énergies renouvelables.La centrale électrique de Liddell, située à environ trois heures de route au nord de Sydney, fait partie d'une série de centrales à charbon vieillissantes qui doivent fermer dans les années à venir.
Une présentation que j'ai récemment réalisée en conférence auprès d'une entreprise, et que je reproduis ici, sur les grands enseignements du rapport du Group...
Les énergies renouvelables, comme l’éolien et le solaire, ne sont pas toujours fiables. Le stockage de l’énergie est donc devenu un élément crucial de la transition énergétique, ont rapporté des conférenciers au congrès annuel de l’Association américaine pour l’avancement des sciences (AAAS), début mars à Washington.
L’éolien et le solaire ont fourni 12 % de la production mondiale d’électricité en 2022, d’après une étude du groupe de réflexion sur l’énergie Ember. Ses experts prévoient une première diminution de l’utilisation des énergies fossiles.
En s’appuyant sur l’expertise d’une centaine de spécialistes, le Baromètre de l’énergie décrypte les principales raisons du retard français en matière de renouvelables.
C'est un texte majeur qui vise à réduire les émissions de gaz à effet de serre du continent européen de 55 % d'ici à 2030 pour atteindre la neutralité carbone d'ici 2050. Le Green Deal, ou Pacte vert, composé d'une cinquantaine de lois, progresse. Energies renouvelables, fin des véhicules thermiques en 2035, parc immobilier zéro émission en 2050... Novethic fait le point sur l'avancée des derniers textes.
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Les États de l'Union européenne et eurodéputés se sont accordés jeudi pour quasiment doubler la part des renouvelables dans la consommation énergétique d'ici 2030, volet-clé de l'ambitieux plan climat européen.Le texte consacre comme "verte" la biomasse (bois brûlé pour produire de l'énergie), au grand dam d'ONG environnementales inquiètes de l'impact sur les forêts, et tient compte du rôle du nucléaire pour produire de l'hydrogène décarboné, pomme de discorde entre les Vingt-Sept.
Les États membres et le Parlement européen ont conclu un accord provisoire en ce sens, jeudi. De près de 22 % actuellement, la consommation de renouvelables passera à 42,5 % à l’orée de la prochaine décennie. Pour y parvenir, l’UE facilite l’obtention des permis pour construire les infrastructures et fixe des objectifs spécifiques à différents secteurs dont le bâtiment, les transports et l’industrie.
L'Amérique latine est en passe de devenir un producteur d'énergies renouvelables de premier plan, avec des projets d'installations équivalant à près d'un milliard de panneaux solaires au cours des sept prochaines années, selon un rapport publié jeudi.Le continent devrait lancer d'ici à 2030 des projets d'énergie solaire et éolienne fournissant plus de 319 gigawatts (GW) d'énergie renouvelable, soit près de 70% de sa capacité électrique actuelle toutes sources confondues, selon le Global Energy Monitor (GEM).
La Belgique a dû importer de l'énergie renouvelable qu'elle a consommé en 2022.
Dans le rapport ci-après publié ce 22 février, l'Agence internationale pour les énergies renouvelables (Irena) présente ses dernières données sur les investissements mondiaux en faveur de la transition énergétique.
Le gouvernement sud-africain a annoncé mercredi des avantages fiscaux pour rendre alléchants les investissements dans la production d'énergies propres alors que le pays est plongé dans une grave crise de l'électricité qui va par ailleurs inconsidérément alourdir la dette publique.À partir du 1er mars, "les entreprises pourront réduire leur revenu imposable de 125% du coût d'un investissement dans les énergies renouvelables", a déclaré le ministre des Finances Enoch Godongwana, lors de la présentation du budget annuel du gouvernement devant les parlementaires au Cap.
Pour rester sous une augmentation de 1.5 degrés, nous devons laisser entre 60 et 80 % des réserves des énergies fossiles dans le sol. Quelles énergies faut-...
Électricité: les renouvelables couvriront une large part de la croissance de la demande, selon l'AIE
- Afp
Les énergies bas-carbone, surtout les renouvelables, devraient couvrir pour ces trois années à venir "presque toute" la croissance attendue de la demande mondiale d'électricité, permettant de contenir les émissions de CO2 du secteur électrique, selon l'Agence internationale de l'énergie (AIE).
Pour accélérer l’implantation de parcs d’éoliennes et de panneaux solaires, l’Europe opte pour une simplification administrative et la suppression des études locales d’impact environnemental. Au grand dam des propriétaires terriens et des défenseurs de la nature.
Les énergies renouvelables représentaient en 2022, 20% du mix énergétique : un record.
2022
Les énergies renouvelables s’envolent à travers le monde. Selon un nouveau rapport de l’Agence internationale de l’énergie (AIE), paru le 6 décembre, la capacité de production d’énergie renouvelable devrait devenir la première source de production d’électricité d’ici 2025, devant les centrales à charbon.
La crise énergétique a créé "un élan sans précédent" en faveur du déploiement des énergies renouvelables, dont les capacités mondiales devraient quasiment doubler sur les cinq ans à venir, souligne mardi l'Agence internationale de l'énergie (AIE). Le monde devrait développer autant de capacités renouvelables ces cinq prochaines années qu'il l'a fait au cours des 20 dernières, selon le rapport 2022 de l'AIE sur les énergies renouvelables.
La guerre en Ukraine place l’Europe « à un tournant » de sa politique énergétique et climatique selon Climate Action Tracker : soit remplacer sa dépendance à la Russie par de nouvelles dépendances, soit « accélerer le développement des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique ». D’urgence et massivement.
Pour être à la hauteur des enjeux climatiques, le monde doit très rapidement développer l' « énorme potentiel inexploité en matière d'énergies renouvelables », alerte l'Agence internationale pour les énergies renouvelables (Irena) dans un nouveau rapport publié à l'occasion de la COP27 à Charm el-Cheikh. Un appel à doubler les objectifs d'installation de capacités renouvelables d'ici à 2030
Le secteur des énergies renouvelables, et notamment des éoliennes, va rapporter 30,9 milliards d'euros de recettes à l’État en 2022-23, a réévalué mardi la Commision de régulation de l'énergie (CRE). Le gendarme de l'énergie, qui en juillet estimait ce montant à 8,6 milliards d'euros, a revu ses prévisions à la hausse, à la faveur de la montée des prix de marchés de l'électricité.
Neuf pays, dont les États-Unis, le Japon et le Royaume-Uni, ont rejoint mardi une alliance internationale destinée à encourager le développement de l'éolien en mer. L'Alliance mondiale pour l'éolien en mer (GOWA) a été établie par l'Agence internationale des énergies renouvelables (IRENA), le Danemark et l'association regroupant les professionnels du secteur dans le monde.
Alléger les procédures administratives, installer des panneaux solaires en bord d'autoroutes et sur les parkings, développer massivement l'éolien en mer: le projet de loi d'accélération des énergies renouvelables, voté en première lecture au Sénat, doit permettre à la France de rattraper son retard. - Des objectifs ambitieux
Depuis un an, la fumée blanche ne s'échappe plus des deux tours de refroidissement de la dernière centrale à charbon du Portugal. Ce pays ibérique a renoncé à cette source d'énergie plus tôt que prévu et mise sur les renouvelables.
Le pays vient de franchir un cap historique : durant cinq heures, ses besoins en électricité ont été couverts par le solaire, l’éolien et l’hydraulique. Pendant ce temps, la France… rame.
Pour Francesco Contino (UCLouvain), la crise énergétique montre une nouvelle fois que le monde ne peut plus continuer comme avant. Même s’il faut renoncer à une part de notre confort.
Le gouvernement a diffusé lundi soir son projet de loi visant à simplifier les procédures pour accélérer l'installation de nouveaux réacteurs nucléaires, avec la volonté d'en poser la première pierre avant la fin du quinquennat présidentiel. Le président Emmanuel Macron s'est engagé à lancer la construction de six réacteurs nucléaires de nouvelle génération (EPR), avec une option pour huit autres, tout en accélérant le déploiement des énergies renouvelables avec une priorité au solaire et aux éoliennes en mer.
Volonté politique et efforts de sobriété de la population ne suffisent pas toujours: les îles bretonnes de Sein, Molène et Ouessant peinent à atteindre leur objectif de 100% d'énergies renouvelables, freinées par des contraintes administratives et les oppositions à l'éolien. "Tout le monde est pour la transition énergétique mais dès qu'il y a une action concrète à mettre en place, c'est jamais le bon endroit ni le bon moment", s'agace Denis Palluel, maire de l'île d'Ouessant (833 habitants), au large du Finistère. Comme ses collègues de Molène et de Sein, M. Palluel a engagé dès 2012 sa commune dans un objectif ambitieux: atteindre 100% d'énergies renouvelables en 2030.
Avec l'envolée des prix de l'énergie, les énergies renouvelables sont devenues une poule aux oeufs d'or pour l’État qui aura accès à une manne financière inédite pour financer la prolongation en 2023 du bouclier tarifaire destiné à atténuer la flambée des prix du gaz et de l'électricité sur la facture des usagers. Le gouvernement a annoncé le 14 septembre la prolongation du bouclier tarifaire en 2023, avec une hausse des prix de l'électricité et du gaz qui sera limitée à 15%.
Le développement des différentes formes d'énergies renouvelables dans le monde a permis la création de 700.000 emplois l'an dernier, malgré "les effets persistants du Covid-19 et la montée de la crise énergétique", a annoncé jeudi l'agence internationale des énergies renouvelables (IRENA). Au total, le nombre d'emplois dans le secteur mondial des énergies renouvelables (solaire, éolien, hydroélectrique, biocarburants, biogaz, géothermie) a atteint 12,7 millions en 2021 contre 7,28 millions il y a dix ans (2012) et 12 millions en 2020, les deux-tiers se trouvant en Asie.
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Dans un long article publié en juillet dans la revue scientifique IEEE Access, une équipe de chercheurs dirigée par Christian Breyer fait une revue de la littérature relative aux scénarios de transition reposant à 100 % sur les énergies renouvelables. Plus de 700 articles scientifiques ont déjà été publiés sur sujet. Le domaine de recherche est en pleine explosion depuis 2018 et de nombreux modèles démontrent la faisabilité technique du projet. Pourtant les autorités gouvernementales et les instances internationales tardent à reconnaître ces résultats, s’en tenant à des scénarios plutôt frileux.
La demande mondiale d'électricité ralentit, plus de renouvelables mais aussi de charbon, selon l'AIE
- Afp
La demande mondiale d'électricité a fortement ralenti en 2022, sous l'effet de la diminution de l'activité économique et de la flambée des prix, ce qui devrait permettre un léger recul des émissions de gaz à effet de serre du secteur en dépit d'un maintien du charbon, indique mercredi l'Agence internationale de l'énergie (AIE).
Un mélange d'eau douce et d'eau salée pour produire de l'électricité: la première centrale pilote d'électricité dite osmotique sera implantée en 2023 dans le delta du Rhône, en Camargue, a annoncé mardi la Compagnie nationale du Rhône (CNR).
Les énergies renouvelables, dont le coût baisse régulièrement, deviennent de plus en plus compétitives face aux énergies fossiles avec la flambée des prix du gaz et du pétrole, selon un rapport de l'Agence internationale de l'énergie renouvelable (IRENA) publié mercredi.
En Allemagne, les énergies renouvelables ont le vent en poupe. Elles ont fourni 49 % de la consommation d’électricité au premier semestre 2022, soit une hausse de six points par rapport à l’année précédente. Cette augmentation s’explique d’abord par des conditions météorologiques favorables, un plus grand rayonnement solaire et des vents plus forts, ont précisé dans un communiqué la Fédération allemande des industries de l’énergie et de l’eau (BDEW) et le Centre de recherche sur l’énergie solaire et l’hydrogène (ZSW).
La seule solution pour assurer la sécurité énergétique de tous passe par l’abandon des combustibles fossiles polluants et l’accélération de la transition énergétique, alerte le secrétaire général des Nations unies dans une tribune au « Monde ».
The world is experiencing unprecedented fuel price increases, energy blackmail between countries, up to 7 million air pollution deaths per year worldwide and one climate-related disaster after another. Critics contend that a switch to renewable energy to solve these problems will create unstable electricity grids and drive prices up further. However, a new study from my research group at Stanford University concludes that these problems can be solved in each of the 145 countries we examined — without blackouts and at low cost using almost all existing technologies.
Les Vingt-Sept se sont mis d'accord lundi sur des objectifs contraignants pour réduire leur consommation d'énergie et accélérer l'essor des renouvelables, mais ont reporté à plus tard les ajustements jugés nécessaires pour mettre fin à leur dépendance vis-à-vis de la Russie. Réunis au Luxembourg, les ministres de l’Énergie se sont prononcé sur deux volets du plan climatique dévoilé en juillet 2021 par la Commission européenne, qui vise à réduire de 55% les émissions de gaz à effet de serre de l'UE par rapport à 1990.
Les énergies renouvelables ont progressé en 2021 en France pour atteindre 19,3% de la consommation finale brute d'énergie, loin cependant de l'objectif de 33% visé d'ici 2030, selon des statistiques officielles publiées mardi. L'an dernier, le recours à ces énergies a crû de 9,3% en valeur absolue, selon des données provisoires publiées par le ministère de la Transition écologique.
Le géant pétrolier BP a annoncé mercredi qu'il prenait 40,5% de parts dans le projet australien présenté comme la plus grande centrale d'énergies renouvelables du monde. BP exploitera l'Asian Renewable Energy Hub (AREH), d'une valeur de 36 milliards de dollars, qui s'étendra sur 6.500 km³ dans la région de Pilbara, sur la côte ouest de l'Australie, l'une des plus grandes zones minières du monde. Le site doit générer 26 gigawatts d'énergies solaire et éolienne, approvisionnant toute la région de Pilbara. Il produira aussi 1,6 million de tonnes d'hydrogène vert chaque année.
Une "occasion historique perdue", et pas (encore) de transition en vue: la part des énergies renouvelables dans la consommation énergétique mondiale a stagné en 2021, dépassée par le rebond des combustibles fossiles après le Covid, souligne le rapport annuel du réseau d'experts REN21. Cette année de reprise post-Covid a pourtant vu un niveau record de construction dans le solaire comme l'éolien. Mais les renouvelables (ENR) ont été rattrapées par le rebond du pétrole, du gaz et du charbon, et une hausse de la demande générale en énergie. "La part des renouvelables dans la consommation mondiale d'énergie a stagné en 2021, malgré des installations records de capacités renouvelables", conclut le rapport.
Les fossiles continuent de dominer largement le secteur de l’énergie, en dépit de la hausse inédite des capacités de production de l’éolien et du solaire.
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Pour atténuer les effets du changement climatique, des sources d'énergies renouvelables doivent être mises en place. Mais pour le moment, nous ne savons pas le faire sans mettre en péril des espèces rares et des écosystèmes désertiques encore intacts.
La surexploitation intensive des ressources, renouvelables ou non, dégrade les capacités de la planète à répondre aux besoins toujours croissants en eau, en alimentation, en énergie, en matières premières. Les parts du gâteau à répartir dans une population mondiale toujours croissante se rétrécissent, ce qui est lourd de conséquences pour la stabilité des équilibres géopolitiques mondiaux.
Le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie, la province Sud, le gestionnaire du système électrique Enercal, ainsi que les métallurgistes SLN-Eramet et Prony Resources, ont signé mardi à Nouméa une feuille de route pour amener l'industrie du nickel vers la décarbonation. L'ambition consiste en une inversion des proportions dans le mix énergétique du territoire: la part des énergies renouvelables, versus celle des sources carbonées, doit passer respectivement de 20/80% aujourd'hui à 70/30% à l'horizon 2030, selon l'accord. Cet accord-cadre pour une "évolution du paradigme énergétique de la métallurgie du nickel: décarbonation" constitue une avancée "historique", a indiqué Christopher Gygès, membre de l'exécutif calédonien chargé notamment de la transition énergétique, lors d'une conférence de presse.
Pour l’ingénieur de formation et consultant Stéphane His, la bande dessinée à succès de Jean-Marc Jancovici, Le Monde sans fin, contient des erreurs importantes et un biais pronucléaire évident.
A Aberdeen, dans le nord-est de l'Ecosse, les éoliennes au large, les travaux d'extension du port et les bus à hydrogène témoignent de la transition climatique. Mais la capitale britannique de l'énergie vit et respire encore au rythme de l'industrie pétrolière. Ici, quand vous évoquez la transition énergétique, on vous répond "boom des renouvelables", mais en aucun cas on évoque une baisse du forage d'hydrocarbures. Du moins tant qu'il y en aura dans les champs vieillissants de la mer du Nord. Il y a seulement quelques mois, le Royaume-Uni, qui vise la neutralité carbone en 2050, accueillait à Glasgow la conférence internationale pour le climat COP 26 et le Premier ministre britannique Boris Johnson assurait vouloir faire du pays l'Arabie saoudite de l'éolien. Mais depuis, les prix de l'énergie se sont envolés, particulièrement avec l'offensive russe en Ukraine, et la flambée du coût de la vie est devenue la principale préoccupation des Britanniques.
Un nouveau rapport publié par Eurométaux, l’association européenne des producteurs de métaux, alerte sur le fait que l’Union européenne pourrait se retrouver en risque sur sa transition énergétique d’ici 2030. À cet horizon, plusieurs matériaux risquent de faire l’objet d’une pénurie mondiale en raison de l’essor mondial des énergies renouvelables et des véhicules électriques. L’UE doit rapidement organiser son approvisionnement afin d’atteindre ses objectifs climatiques.
À fin 2021, les capacités électriques renouvelables - toutes filières cumulées - dans le monde s'élevaient à près de 3 064 GW en 2020, soit 9,1% de plus qu'à fin 2020 selon l'Irena (Agence internationale pour les énergies renouvelables). Le rapport ci-après mis en ligne en avril 2022 par l'Irena rassemble de très nombreuses données sur l'évolution des capacités électriques renouvelables dans le monde entre 2011 et 2021, filière par filière (hydroélectricité avec statistiques séparées sur les STEP, éolien terrestre et offshore, solaire photovoltaïque et thermodynamique, géothermie, biomasse, etc.) et pays par pays.
Le plan « REPowerEU » présenté début mars 2022 par la Commission européenne(1) vise à « rendre l'Europe indépendante des combustibles fossiles russes bien avant 2030 ». Il suppose entre autres « de multiplier au moins par 3 les capacités installées d’énergie solaire photovoltaïque et par 2,5 les capacités éoliennes » au niveau européen, souligne Susanne Nies(2) dans le « briefing » en anglais ci-après, publié le 12 avril par le Centre Énergie & Climat de l'Ifri.
Dans le monde, le nucléaire est en déclin, largement supplanté par les énergies renouvelables. Pourtant, la France prévoit de relancer le nucléaire. Une relance qui se base sur des hypothèses fragiles et risque de nous coûter cher. [4/5]
Les crises climatiques et géopolitiques appellent à une accélération de la mise en œuvre du Pacte vert européen autour de deux chantiers prioritaires : la réduction des consommations énergétiques et l’investissement dans les solutions bas-carbone. Le déploiement rapide et massif des énergies renouvelables est un défi industriel sans précédent pour le système électrique européen.
En Allemagne, la coalition au pouvoir a présenté un vaste plan d’accélération du développement des renouvelables. Objectif : en finir avec l’énergie fossile dès 2035.
Les progrès techniques et économiques considérables des systèmes et des matériels solaires thermiques dans la dernière décennie renforcent leur intégration rapide et large dans différents systèmes énergétiques, grâce en particulier aux stockages thermiques dans les réseaux de chaleur/froid de 4 e et 5 e générations à l’échelle de la journée jusqu’à l’intersaison, permettant déjà d’accroître la capacité de ces installations à éliminer les énergies d’appoint fossiles, diminuer les émissions de GES, la consommation d’électricité, mais aussi le recours à la biomasse et aux pompes à chaleur.
Le Royaume-Uni mise sur le nucléaire, les énergies renouvelables, mais aussi sur les énergies fossiles en mer du Nord dans sa nouvelle stratégie énergétique dont la présentation est attendue jeudi, sur fond de guerre en Ukraine et de flambée de l'inflation. Grâce à ces projets, le gouvernement estime que 95% de l'électricité britannique sera "bas carbone" d'ici à 2030, selon un communiqué diffusé mercredi soir.
La Belgique doit prendre ses responsabilités en matière de réchauffement climatique en mettant en place un plan d'action qui permettra d'éviter le recours aux technologies polluantes tout en favorisant une réduction de la consommation d'énergie et une utilisation maximale des énergies renouvelables, demande mardi la Coalition Climat, en réaction au nouveau rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC). À cette fin, L'ASBL propose un plan en dix point pour aiguiller les décideurs belges.
La Belgique doit prendre ses responsabilités en matière de réchauffement climatique en mettant en place un plan d'action qui permettra d'éviter le recours aux technologies polluantes tout en favorisant une réduction de la consommation d'énergie et une utilisation maximale des énergies renouvelables, demande mardi la Coalition Climat, en réaction au nouveau rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec).
Qualifiant "d'accablant" le nouveau rapport du Giec, le secrétaire général de l'Onu, Antonio Guterres, a dénoncé lundi les mensonges de "certains gouvernements et responsables d'entreprises" en matière de lutte contre le changement climatique. "La science nous explique que ce sera le résultat de nos politiques énergétiques actuelles", a-t-il poursuivi, accusant " des pays et entreprises gros émetteurs (de gaz à effet de serre) de ne pas seulement détourner les yeux, mais de mettre de l'huile sur le feu". "Ils étouffent notre planète, au nom de leurs intérêts acquis et de leurs investissements historiques dans les énergies fossiles, alors que des solutions renouvelables moins chères offrent des emplois verts, la sécurité énergétique et une plus grande stabilité des prix."
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Le groupe de recherche et de réflexion sans but lucratif Ember, basé en Angleterre, vient de publier son rapport annuel sur la production électrique dans le monde en 2021. Son principal constat : pour la première fois, la contribution des énergies renouvelables intermittentes (photovoltaïque et éolien) vient de dépasser celle du nucléaire : 10,3 % du total, contre 9,9 %. Autre constat, plus alarmant : la très forte hausse de la demande en électricité dans le monde en 2021 (+7 %) a principalement été comblée avec du charbon, puis avec des renouvelables. Les autres formes d’énergie, dont le gaz, n’ont joué qu’un faible rôle.
Les gestionnaires de réseaux gaziers (GRDF, GRTgaz, Teréga), le syndicat des énergies renouvelables (SER) et le SPEGNN(1) ont publié ce 17 mars la 7e édition du « Panorama du Gaz Renouvelable »(2) en France. Les injections de bio-méthane en France en 2021
L'aide à la rénovation énergétique des logements MaPrimeRénov' va augmenter de 1.000 euros à partir du 15 avril pour les ménages passant d'une chaudière au gaz ou au fioul à une chaudière aux énergies renouvelables, a annoncé jeudi le ministère de la Transition écologique. Parallèlement, les aides à l'installation de chaudières au gaz seront supprimées au 1er janvier 2023, annonce le gouvernement, en pleine flambée des prix de l'énergie et du gaz, aggravée par la guerre en Ukraine.
Le choc énergétique causé par la guerre en Ukraine fera-t-il passer au second plan les ambitions climatiques? Si à court terme le retour du charbon n'est plus tabou, l'"efficacité" et les renouvelables, clés de la transition énergétique, sont plus que jamais d'actualité pour réduire la dépendance à l'égard de la Russie. - Le charbon plus tabou - Alors que les États-Unis ont imposé un embargo sur le pétrole russe, les Européens et d'autres pays veulent réduire leur dépendance aux hydrocarbures russes et notamment au gaz. Certains pays peuvent être tentés par le charbon - moyen le plus nocif pour le climat de produire de l'électricité.
L’experte du climat Lola Vallejo estime, dans une tribune au « Monde », que la crise gazière suscitée par l’invasion de l’Ukraine doit accélérer la substitution des énergies renouvelables aux énergies fossiles.
Les renouvelables sont essentielles, même avec une relance du nucléaire, indique l’Ademe dans deux rapports publiés le 24 février. Elles sont aussi moins gourmandes en métaux, et moins chères.
Dans le scénario négaWatt, les mesures de sobriété énergétique permettraient de « réduire de 28% nos consommations d’énergie en 2050 par rapport à 2015 »(1). Ces mesures constituent un des trois grands axes de la démarche négaWatt, avec l'efficacité énergétique et la promotion des énergies renouvelables. Dans la note ci-après publiée le 17 février, l'association négaWatt dénonce les caricatures « ciblant les hypothèses de sobriété de son scénario [...] pour effrayer et chercher un effet repoussoir ». Elle y explique ses mesures et les chiffres associés « pour tenter de mettre fin aux erreurs d’interprétation et aux procès d’intention récurrents qui en découlent ».
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La plus grande centrale thermique alimentée au charbon d'Australie va fermer en 2025, plusieurs années avant l'échéance prévue, ont annoncé ses opérateurs estimant qu'elle n'était plus rentable face à la baisse des coûts des énergies renouvelables.
Une sobriété électrique moins coûteuse, une réindustrialisation forte de la France nécessitant plus de renouvelables: RTE a complété mercredi ses scénarios pour la France à 2050, sans remettre en cause ses conclusions dévoilées à l'automne dernier. Le gestionnaire du réseau électrique avait publié en octobre un vaste rapport sur l'avenir du système électrique à cet horizon.
Emmanuel Macron a annoncé jeudi l'objectif de doter la France d'une cinquantaine de parcs éoliens en mer pour "viser 40 gigawatts en service en 2050", un seuil très ambitieux, et de multiplier par deux la capacité de l'éolien terrestre, une augmentation plus lente que prévu. Afin de doubler la production issue des énergies renouvelables électriques d'ici 2030, le chef de l'Etat a également appelé, depuis une usine de turbines nucléaires à Belfort, à multiplier "par près de 10 la puissance installée" de l'énergie solaire "pour dépasser 100 gigawatt".
Emmanuel Macron a annoncé jeudi, à deux mois de la présidentielle, un vaste plan de relance du nucléaire civil, avec la construction de 6 à 14 réacteurs pour 2050, et l'essor de l'éolien marin, mais un coup de frein sur les éoliennes terrestres.
La production mondiale d'énergie commercialisée était en 2020, selon BP, de 556,6 exajoules, en progression de 10,1 % depuis 2010. Elle se répartissait en 31,2 % de pétrole, 27,2 % de charbon, 24,7 % de gaz naturel, 4,3 % de nucléaire et 12,6 % d'énergies renouvelables (hydroélectricité 6,9 %, éolien 2,5 %, solaire 1,4 %, biomasse et géothermie 1,1 %, agrocarburants 0,7 %).
Sur les 194 Parties signataires de l'Accord de Paris ayant déposé auprès des Nations Unies leurs « contributions déterminées au niveau national »(1) (engagements pour lutter contre le réchauffement climatique, « INDC » ou « NDC » en anglais), 182 Parties avaient inclus des objectifs relatifs aux énergies renouvelables à mi-novembre 2021 après la COP26 (dont 144 avec des objectifs quantifiés et seulement 13 s'engageant avec un pourcentage d'énergies renouvelables dans leurs mix énergétiques respectifs).
Dans son dernier ouvrage L’énergie du déni (édition rue de l’échiquier), l’essayiste Vincent Mignerot questionne la pertinence de la transition énergétique. Il pointe les non-dits du recours aux énergies renouvelables et au nucléaire, qui, selon lui, entretiennent l’illusion de la croissance. Vincent Mignerot a répondu à nos questions sur le déni.
2021
Contraints de céder leurs terres pour laisser place à des panneaux solaires, certains battus ou emprisonnés: des paysans en Chine disent faire les frais de la frénésie d'énergies renouvelables à l'approche des JO d'hiver. La capitale chinoise Pékin et les montagnes de la province environnante du Hebei (nord) accueilleront du 4 au 20 février 2022 près de 2.900 sportifs.
le français EDF vient d'annoncer l’arrêt de quatre réacteurs nucléaires supplémentaires. Sur ses 56 réacteurs, au total 15 sont à l’arrêt, soit le 25% du parc. Alors que l'industrie se gaussait de l'intermittence des énergies renouvelables, le retour de balancier est cruel.
Principale cause du réchauffement climatique, les émissions de CO2 issues des énergies fossiles étaient dans le viseur de la COP26, organisée à Glasgow, en Écosse, du 31 octobre au 12 novembre. Pas sûr, néanmoins, que la ruée vers les énergies renouvelables suffise à contenir la hausse du mercure.
Eolien en mer ou terrestre, solaire... l'année 2021 a vu un déploiement inédit des capacités électriques renouvelables dans le monde, un rythme cependant insuffisant pour mettre la planète sur la voie de la neutralité carbone, selon le rapport annuel "Renouvelables" de l'Agence internationale de l'énergie (AIE).
Dans son dernier rapport, l’Agence internationale de l’énergie pointe les retards de la France en matière de transition. Elle appelle notamment à plus d’investissements dans les énergies renouvelables et à clarifier ses mesures sur l’après nucléaire.
Quelque 290 gigawatts de capacités nouvelles auront été installés en 2021, affirme l’Agence internationale de l’énergie. L’éolien et le solaire devraient fournir 95 % de la croissance de la production mondiale d’électricité d’ici à la fin 2026.
L'observatoire Climate Chance vient de publier son nouveau panorama de l'action climatique au niveau mondial. S'il y a quelques raisons de s'enthousiasmer avec l'envolée des ventes de voitures électriques ou le boom des énergies renouvelables, sur le fond, la transition n'est pas encore là. Les émissions de gaz à effet serre sont toujours en hausse et notre modèle de production et de consommation, basé sur les énergies fossiles, n'est pas remis en cause.
Atteindre le zéro carbone en 2050 est un virage de société qui ressemble à une épingle à cheveux au milieu d'une autoroute triple pistes à l'heure de pointe ! En reprenant simplement les grands chiffres de notre consommation d'énergie et les grands enjeux climatiques de notre époque, on prend conscience de la profondeur de l'ornière dans laquelle nous nous sommes enfoncés. Face à cela, a technologie seule ne va de loin pas nous sauver. Pour la simple et bonne raison que nous n'avons pas les potentiels énergétiques renouvelables pour maintenir nos modes de vie tels qu'ils sont.
Cela pourrait compromettre les énergies renouvelables, avertissent des scientifiques du gouvernement français
Le pétrole fournit 31% de notre consommation d’énergie, dont 90-95% de l’énergie des transports (voiture, camion, avion, bateau), la majorité de la pétrochimie (intrants agricoles, médicaments, plastiques…) loin devant le gaz. Au-delà des chiffres, qui ne rendent que partiellement compte de la réalité, le pétrole est le système sanguin de nos existences. Et par renforcement synergique des énergies, plus de pétrole = plus de consommation de charbon, de gaz, de nucléaire et d’énergies renouvelables (et moins de pétrole = moins de renouvelables ? hypothèse à suivre).
La part des énergies fossiles, première source du réchauffement climatique, est aussi élevée qu'il y a dix ans, quand celle des renouvelables n'a que légèrement progressé. Rana Adib, directrice du réseau d'experts Ren21, est venue à la COP26 pour doper le déploiement des énergies vertes. Eolien, solaire, géothermie, hydroélectricité... sont passés de 8,7% à 11% de la consommation énergétique mondiale de 2009 à 2019. Mais sur fond de demande accrue, pétrole, gaz et charbon sont toujours à plus de 80%, souligne ce réseau réunissant chercheurs, agences de l'énergie, ONG, industriels... Alors que faire?
Naomi Klein ne se contente plus de critiquer l’impact du capitalisme sur le climat. Son dernier livre, Vaincre l’injustice climatique et sociale (1), montre comment la crise environnementale constitue « une opportunité pour les progressistes de faire valoir leurs arguments ». Pour ce faire, elle s’appuie sur le « new deal vert » (GND, selon le sigle anglais), une proposition avancée par la gauche américaine lors de la campagne présidentielle de 2020, consistant à ramener le pays à zéro émission de carbone en n’utilisant plus que des énergies propres et renouvelables.
Très dépendante du charbon, l’Afrique du Sud va entamer sa transition énergétique. Le pays va recevoir, de l’Allemagne, les États-Unis, la Grande-Bretagne et la France, une grosse enveloppe : 8,5 milliards de dollars de prêts (à très faible taux d’intérêt et subventions) pour développer les énergies renouvelables. Dans le pays, elles ne comptent que pour 6% de la production d’énergie, contre plus de 80% pour le charbon.
La dépendance au charbon en Asie demeure très forte malgré des déclarations publiques des autorités assurant de leur volonté de développer les énergies renouvelables. Décryptage de Nikkei Asia.
Les trois poids lourds des énergies fossiles et nucléaire ont mis la main sur le principal syndicat des énergies renouvelables en France pour en réduire ses capacités d’actions. Enquête sur un noyautage organisé.
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On parle avec Jean-Marc Jancovici de transition énergétique d'énergie renouvelables, de nucléaire, de politique européenne, ...
Pas de nucléaire et que des énergies renouvelables, à condition de s'attaquer au gaspillage : l'association négaWatt présente sa vision de l'avenir énergétique de la France, qui s'annonce comme un sujet central de la campagne présidentielle.
La start-up expérimente au large de l'archipel écossais des Orcades son générateur d'énergie marémotrice, O2, le plus puissant au monde: une hélice immergée propulsée par le courant, capable de produire de l'électricité pour 2.000 maisons.
La Chine a commencé à construire un nouveau parc solaire et éolien de 100 GW dans le désert. C'est plus que la capacité installée de l'Inde toute entière dans le domaine des énergies renouvelables.
Le débat sur la politique énergétique se focalise en France sur une question secondaire : nucléaire ou renouvelables ? Car l’enjeu crucial est celui de la consommation énergétique. Et on ne pourra pas enrayer le changement climatique sans une politique déterminée pour économiser l’énergie et transformer nos modes de vie.
Le Japon envisage d'augmenter la part des énergies renouvelables à 36-38% de sa production d'électricité à horizon 2030, contre un objectif actuel de 22-24%, selon un rapport préliminaire publié mercredi par le ministère de l'Economie, du Commerce et de l'Industrie (Meti).
Sobriété et énergies vertes : deux sujets différents. Jusqu’à récemment, la transition énergétique passait principalement par le développement des énergies vertes. Mais les renouvelables ne font pas tout.
Les milliards d’euros mobilisés dans le cadre du Green Deal et des plans de relance nationaux vont permettre de changer d’échelle mais pas d’accélérer les calendriers. Le plan climat exige des transformations qui dépassent les capacités actuelles des industries des énergies renouvelables, de l’efficacité énergétique ou de la rénovation des bâtiments.
La demande mondiale d'électricité croît plus vite que le déploiement des énergies renouvelables, amplifiant le recours aux énergies fossiles et d'abord au charbon, premières sources du réchauffement planétaire, alerte jeudi l'Agence internationale de l'énergie (AIE).
Un nouveau rapport confirme la compétitivité des énergies renouvelables et invite à abandonner la filière charbon dans le monde. Les ENR pourraient permettre aux pays émergents de réaliser des économies de 131 milliards d’euros.
La part des énergies renouvelables dans la production mondiale d'électricité avoisinait 27% en 2020(1) et pourrait atteindre 33% en 2025 selon les projections de l'AIE. Les installations mondiales de nouvelles capacités électriques renouvelables ont atteint leur plus haut niveau annuel en 2020.
Les énergies renouvelables sont aujourd'hui la source d'électricité la moins chère, révèle un rapport de l'agence internationale Irena. Le coût de l'éolien et du solaire a spectaculairement baissé ces dix dernières années.
La part des énergies fossiles dans la consommation d'énergie mondiale est aussi élevée qu'il y a dix ans, quand celle des énergies renouvelables n'a que légèrement progressé, souligne le réseau REN21 dans un rapport publié mardi.
Les combustibles fossiles (charbon, pétrole, gaz), sources de l'essentiel du réchauffement climatique, représentaient toujours 80,2% de la consommation d'énergie finale en 2019, contre 80,3% en 2009, pointe ce réseau d'experts dédié aux renouvelables. Dans le même temps, la part des énergies renouvelables (qui ont crû d'environ 5% annuellement) est passée de 8,7% à 11,2% du total, sur fond de croissance de la demande énergétique mondiale, indique ce rapport mondial 2021.
Le Texas, connu pour être le berceau du forage pétrolier, est aussi le pionnier du développement des énergies renouvelables aux États-Unis. La vague de froid qui a frappé le sud du pays en février dernier a mis la question du changement climatique en exergue et révélé l'importante part d'éolien sur laquelle se repose le réseau électrique texan.
Ce vendredi 11 juin 2021, en Roumanie, plusieurs spécialistes du nucléaire ont expliqué pourquoi le pays avait choisi cette énergie, associée aux renouvelables, pour atteindre ses objectif climatiques. Le recours au nucléaire semble pour eux la seule voie possible pour décarbonner la production d’électricité en Roumanie, et fermer les centrales au gaz et au charbon. La Roumanie soutient d’ailleurs l’intégration du nucléaire dans la taxonomie verte.
Du 100% énergies renouvelables à une puissante relance du programme nucléaire français, le scénario le plus vraisemblable associe grandes fermes solaires et éoliennes à de nouveaux EPR.
L'Agenda 2030 de l'ONU comporte 17 Objectifs de développement durable (ODD ou SDG en anglais) à atteindre à cet horizon(1). Le 7e ODD vise entre autres à assurer « l’accès de tous à des services énergétiques fiables et modernes, à un coût abordable » en 2030(2) ainsi qu’à accroître « nettement » la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique mondial d'ici là.
si le soleil et le vent sont effectivement renouvelables à l’infini, les matériaux nécessaires pour convertir ces ressources en électricité – des minéraux comme le cobalt, le cuivre, le lithium, le nickel et les éléments de terres rares, ou ETR – sont tout sauf renouvelables. Certains d’entre eux, en fait, sont beaucoup plus rares que le pétrole, ce qui laisse penser que les conflits mondiaux autour de ressources vitales pourraient bien ne pas disparaître à l’ère des énergies renouvelables.
Approvisionner en électricité tous les Français requiert le respect de trois règles essentielles : sécuriser l’équilibre global entre production et consommation, assurer la stabilité du réseau en termes de puissance injectée et soutirée, maintenir le synchronisme du réseau. Un système électrique fondé sur des énergies renouvelables variables comme l’éolien et le solaire photovoltaïque, dans l’optique d’un mix électrique 100 % renouvelable en 2050, peut-il remplir ces conditions ?
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Captation vidéo d'une intervention donnée dans le cadre de la 9e édition de ce forum réservé aux professionnels de l'énergie. Entre trois stands et deux confs expliquant comment les nouvelles technos vont permettre de résoudre tous les problèmes du monde, je suis venu tenter de secouer les esprits avec un peu de systémique...
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La Belgique est un des pays européens où les énergies éoliennes et solaires ont progressé le plus l'an dernier. Les énergies renouvelables ont dépassé les énergies fossiles comme source de production d'électricité pour la première fois l'an dernier dans l'Union européenne (UE27), selon une étude annuelle réalisée par les groupes de réflexion Agora Energiewende et Ember.
Analyse du rapport de l'ADEME. Le raccordement au réseau, par des câbles électriques, des nouvelles installations de production n’est quant à lui pas toujours simple à réaliser (éoliennes en mer par exemple)..Au-delà de ce raccordement, il faut pouvoir transporter l’électricité de ces nouveaux lieux de production souvent situés en zone rurale vers les lieux de consommation, souvent situés dans les grandes métropoles, ce qui nécessite en général un renforcement du réseau actuel, voire la création de nouvelles lignes. »
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2020
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On nous les présente comme la solution contre le réchauffement climatique : les énergies renouvelables polluent moins notre air, ne craignent pas la pénurie contrairement au pétrole ou au gaz, sont plus sûres… Mais vont-elles vraiment sauver notre planète du réchauffement climatique. Pas vraiment. L’émission #Investigation vous explique pourquoi.
Les gens pensent généralement que lorsque les marchés sont à court d’une ressource ou, dans le cas des baleines, exterminent plusieurs espèces, la civilisation trouvera une nouvelle ressource qui remplacera l’ancienne. De la même manière, les énergies renouvelables sont censées mettre à la retraite les combustibles fossiles, n’est-ce pas ? Mais le massacre passé des baleines raconte une histoire beaucoup plus complexe et nuancée...
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l’hydrogène revient en force dans le débat énergétique. Représentant 75 % de la masse gazeuse du soleil, l’hydrogène est considéré comme l’élément le plus abondant de l’univers.Tant que l’hydrogène reste un sous-produit des énergies fossiles, rouler à l’hydrogène ou l’utiliser pour produire de la chaleur permet de réduire les pollutions locales, mais pas d’abattre les rejets de CO2.
La montée en puissance des technologies bas carbone et des énergies renouvelables ne pourra pas se faire sans une utilisation croissante de nombreux métaux, dont beaucoup sont rares ou produits en petites quantités. Dans ce contexte de tensions sur les ressources, il paraît important de « fabriquer l’innovation » avec peu de moyens. Le triptyque « décarbonisation, planification, relocalisation » post-crise sanitaire s’applique aussi à l’innovation dans le domaine de l’énergie.
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Les énergies renouvelables ne font que s’ajouter aux autres sources d’énergie, maintenant « les modes de vie polluants et le consumérisme », au lieu d’accompagner leur disparition, estiment, dans une tribune au « Monde », les historiens François Jarrige et Alexis Vrignon.
2019
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Philippe BIHOUIX, ingénieur centralien et spécialiste des ressources non renouvelables, balaye les promesses d’un monde technologique meilleur, d’abondance et de bonheur pour tous, du rêve d’énergies propres qui ne tiennent pas compte des limites de notre planète “fatiguée”. L’auteur du livre “Le bonheur était pour demain” esquisse des solutions moins naïves, que nous pouvons mettre en oeuvre dès maintenant.
Les technologies « vertes » peuvent-elles vraiment transformer nos sociétés grâce à une nouvelle révolution industrielle, celle des énergies renouvelables, du numérique, des réseaux intelligents, de l’économie circulaire, des voitures autonomes et des nano-bio-technologies ? N’est-il pas risqué de soutenir des innovations consommatrices de ressources minières limitées ? Et s’il fallait explorer une autre voie et s’orienter vers une civilisation techniquement soutenable ? Partez à la découverte des Low tech, ces technologies sobres, durables et résilientes.
2018
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bilan fait des flux planétaires toujours plus complexes, de productions intermédiaires et de produits finis, nos sociétés n’ont jamais été aussi matérielles – elles sont même devenues "hyper-industrielles". Nous découvrons avec un certain effarement que l’industrie numérique consomme des quantités de métaux rares et polluants à extraire, que les énergies renouvelables et la croissance verte ajoutent à l’"extractivisme" des énergies fossiles un "extractivisme" métallique qui n’a rien à lui envier.
2017
Les énergies renouvelables sont dangereuses pour l’environnement, c’est la Banque Mondiale qui le dit ! Son nouveau rapport, intitulé (en anglais) « Le rôle croissant des minéraux et des métaux pour un rapport sur le carbone », montre que les outils technologiques des énergies « propres », éolien, solaire, hydrogène et systèmes électriques, nécessitent beaucoup plus de ressources rares, que les systèmes d’alimentation en énergie traditionnelle.
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2016
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2014