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Déforestation

2025

Le nombre d’espèces de champignons figurant sur la Liste rouge de l’UICN des espèces menacées™ a dépassé 1 000 taxons, confirmant que la déforestation, l’expansion agricole et le développement urbain entraînent un déclin de ces espèces dans le monde entier. La mise à jour d’aujourd’hui révèle également que les arbres à encens font face à un risque croissant d’extinction, et de nouvelles évaluations du Statut vert montrent l’impact positif de la conservation sur des espèces comme le lion.
Derrière cette ambiance de fin d’année, une décision inédite a été prise par l’Union européenne. Depuis novembre 2025, une réglementation visant à freiner la déforestation est entrée en vigueur, imposant des contrôles drastiques sur l’origine de certaines importations alimentaires. L’objectif affiché : couper court à la destruction massive des forêts tropicales, responsables d’émissions de gaz à effet de serre et de la disparition de nombreuses espèces animales.
L’Union européenne avait déjà reporté une première fois cette loi de 2024 à 2025, suscitant la colère des organisations environnementales.
Le directeur de recherche CNRS au Centre d’écologie fonctionnelle et évolutive de Montpellier tient une chronique écologique pour «Libération» : «l’Albatros hurleur». Aujourd’hui, les bienfaits de l’agroforesterie à Madagascar pour limiter les ravages de la déforestation.
Alors que la Cop 30 touche à sa fin, le pays du président Lula fait face à ses contradictions : comment défendre la protection du climat et de la forêt amazonienne, tout en soutenant le boom de l'exploitation minière dans cette région ?
Fait exceptionnel, le président brésilien est venu en personne, mercredi 19 novembre, au chevet de la grand-messe annuelle sur le climat. Il entend user de son poids politique sur la scène internationale pour obtenir une feuille de route sur la sortie du charbon, du pétrole et du gaz et une autre sur la lutte contre la déforestation.
Lula, président du pays hôte de la COP30, présente un bilan flatteur sur la déforestation. Mais son soutien à de nouveaux projets pétroliers brouille le message.
BNP Paribas, le groupe BPCE, le Crédit agricole et la Société générale auraient été impliqués dans des prêts à Cargill et Bunge, deux négociants de soja accusés de se fournir auprès de producteurs qui ravagent la forêt amazonienne.
Les Etats européens ont soutenu le report d'un an de l'entrée en vigueur de la loi contre la déforestation, de fin 2025 à fin 2026, ont indiqué des diplomates à l'AFP mercredi.
Plusieurs milliers de personnes, notamment des représentants des peuples autochtones, ont défilé afin de faire pression sur les négociateurs de la conférence mondiale climat. Ils appellent à sortir des énergies fossiles et à stopper la déforestation
À l’occasion de la COP21, le 12 décembre 2015, près de 200 pays s’engageaient pour la première fois à lutter collectivement contre le réchauffement climatique en votant l’Accord de Paris. Dix ans plus tard, alors que s’ouvre ce lundi le sommet mondial (COP30) sur le climat à Belém (Brésil), le monde est encore loin d’être tiré d’affaire, malgré des progrès significatifs. Le tour en cinq graphiques.
Le rapport annuel du Programme des Nations unies pour l’environnement vient de tomber avec une révélation que personne ne souhaite entendre : quand bien même l’intégralité des engagements climatiques seraient honorés à la lettre, l’objectif phare de l’accord de Paris sera pulvérisé avant 2035. Cette projection n’émane pas de militants écologistes alarmistes, mais d’une analyse rigoureuse menée par des dizaines de scientifiques mandatés par l’ONU. Les chiffres sont sans appel et redessinent brutalement notre avenir climatique.
Les émissions brutes dans le pays ont été réduites de 16,7 % en 2024 par rapport à 2023, selon les calculs du réseau brésilien d’ONG Observatoire du climat.
C'est un grand ouf de soulagement. Jeudi 23 octobre, après de longs mois de blocage, les pays de l'Union européenne se sont accordés sur un objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre de -90% d'ici 2040. Un compromis qui aura nécessité de nombreux assouplissements sur la loi déforestation, l'interdiction des véhicules thermiques neufs en 2035 ou encore l'extension du marché carbone européen en 2027.
L’entrée en vigueur de cette loi avait déjà été reportée d’un an, à la fin de 2025, et la Commission avait demandé, en septembre, un report supplémentaire d’un an.
La droite et l'extrême droite du Parlement européen ont enterré mardi une proposition de la Commission sur la surveillance des forêts, qui était destinée à mieux protéger ces écosystèmes contre les ravageurs, les sécheresses et les incendies, aggravés par le réchauffement climatique.
« L’avenir n’est pas un destin écrit, c’est une décision collective. » L’humanité a franchi toutes les frontières visibles. Du feu à la roue, de la poudre à canon à la bombe atomique, de la voile au saut vers la Lune. Nous avons ouvert la croûte terrestre pour en extraire des minéraux, construit des villes qui brillent comme des étoiles artificielles, connecté la planète entière en quelques secondes, et pourtant nous sommes toujours prisonniers des mêmes guerres tribales d’il y a 3 900 ans, aujourd’hui maquillées de drones, d’algorithmes et d’ogives nucléaires.
Plus de 8 millions d’hectares ont été détruits en 2024, notamment dans les régions tropicales, selon l’évaluation annuelle de suivi des engagements des pays en matière de déforestation publiée mardi.
Malgré son nom, le biocarburant reste d’abord un combustible polluant. Sa production mondiale émet 16 % de CO2 de plus que les carburants fossiles qu’il doit remplacer, selon un rapport commandé par la Fédération européenne pour le transport et l’environnement (T&E). Cette pollution est due aux effets indirects de l’agriculture et de la déforestation nécessaire pour le produire.
Sous la pression internationale et face à des défis techniques, l’Union européenne temporise encore avant d’appliquer sa loi phare contre la déforestation, attisant la colère des défenseurs de l’environnement.




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