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ressources environnement
2025
Un rapport de l'ONG PAX met en lumière les effets catastrophiques de cette exploitation anarchique.
À l’échelle mondiale, nous venons d’épuiser notre quota de ressources planétaires pour l’année 2025, alerte ce mercredi l’ONG Global footprint network, qui actualise chaque année la date de ce «dépassement». Cette fois, le couperet est tombé un jour plus tôt que l’an dernier, soit la date la plus précoce jamais annoncée par l’ONG.
Voté par la majorité parlementaire soutenant le président Recep Tayyip Erdogan, le texte lève la plupart des contraintes environnementales sur l’exploitation des ressources du sous-sol. Il permettra la relance de certains projets bloqués.
Sans les terres rares, il n'y aurait ni voitures électriques, ni éoliennes, ni systèmes de stockage d'énergie. Le problème: leur extraction pollue gravement l'environnement. Reportage de SRF au Jiangxi, dans le sud-est de la Chine, l'une des régions minières les plus importantes au monde.
Neuf agriculteurs de Charente-Maritime utilisant des mégabassines illégales depuis 2010 ont été condamnés, le 8 juillet, pour délits environnementaux, avec de lourdes peines financières.
Bokum, membre d'une des dernières tribus de chasseurs-cueilleurs d'Indonésie, presque totalement isolée du monde moderne, se désespère: sa forêt vierge, stupéfiante de beauté sur une île des Moluques, est riche en nickel. Et abrite depuis six ans la plus grande mine de ce métal au monde, exploitée par des groupes chinois et français.Au milieu d'une nature à couper le souffle, les machines abattent et creusent, et la mine s'étend pour répondre à la demande phénoménale de nickel, principalement pour fabriquer de l'acier inoxydable, et indispensable à la plupart des batteries des véhicules électriques. Pas moins de 17% du nickel mondial vient de cette seule mine, selon son site en 2023. L'Indonésie en est de très loin le premier producteur.
Alors que l'Autorité internationale des fonds marins (AIFM) a pris du retard sur l'adoption d'un code minier, Donald Trump et le Canadien The Metals Company se sont engouffrés dans la brèche pour lancer la toute première exploitation commerciale minière en fonds marins, au détriment des impacts environnementaux.
Le président américain voit dans les fonds marins une opportunité de devancer son adversaire chinois ainsi qu’une mine d’or financière. Un coup de force juridique aux conséquences extrêmement graves pour la biodiversité marine.
Alors que l’Autorité internationale des fonds marins prépare un code minier pour les planchers océaniques est réunie en conseil, The Metals Company menace de se lancer dans l’exploitation de ces milieux fragiles et méconnus en s’en remettant au droit américain. En vertu de la Convention des Nations unies sur le droit de la mer, l’instance onusienne prépare depuis plus de dix ans le futur code minier qui devra, tout en préservant l’environnement, encadrer l’exploitation de « la zone », c’est-à-dire des fonds marins et océaniques et de leur sous-sol situés dans les eaux internationales. Une durée bien trop longue au goût de The Metals Company.
De plus en plus indispensable dans différents domaines, le cuivre est aujourd’hui très prisé. L’exploitation du célèbre métal rougeâtre doit toutefois évoluer sur le plan environnemental. En effet, les industriels devront absolument trouver un moyen de l’extraire en limitant les pollutions.
À cran géant. De nouveaux chiffres de l’Ademe mettent en lumière l’impact environnemental croissant du secteur numérique, en constante progression. Le poids des équipements, toujours majoritaires dans l'empreinte carbone du secteur, est peu à peu concurrencé par celui des usages, qui connaissent un essor grandissant. La vague de l’intelligence artificielle générative devrait contribuer à les faire encore grimper.
En constante progression, le secteur du numérique représente 4,4% de l’empreinte carbone française, révèle un avis publié par l’Agence de la transition écologique (Ademe) le 9 janvier 2025(1). Un chiffre d’ailleurs sous-estimé, puisqu’il repose sur des données antérieures à l’avènement de l’intelligence artificielle générative grand public, dont l’usage est appelé à faire exploser l’impact environnemental du numérique – bien que l’on peine à ce stade à mesurer à quel point.
Les méthodes actuelles d'extraction du lithium sont longues, coûteuses et extrêmement polluantes. Cette nouvelle méthode change la donne.
On parle beaucoup de la consommation énergétique liée au numérique. Mais l’épuisement des ressources minérales que le secteur induit pèse pour beaucoup dans son impact environnemental.
Alors que Donald Trump a annoncé le 7 janvier vouloir annexer le Groenland – s'il le faut, par la force – après son investiture à la tête des États-Unis, de nombreuses questions se posent. Le pays, qui regorge de ressources précieuses en eau, en sable, en fer, en or, en nickel, en pétrole… tente de freiner leur exploitation.
2024
La fin de mandat des présidents américains s’accompagne souvent d’une création accrue de monuments nationaux. Mais Joe Biden pourrait bien être le dernier à jouir de ce privilège.
L’exploitation artisanale et industrielle des minerais pour les technologies et la transition énergétique, le cobalt et le cuivre, expose des femmes à des risques pour leur santé reproductive en République Démocratique du Congo. Des cas de malformations congénitales des fœtus, des enfants morts avant la naissance ou juste après avoir vu le jour, ainsi que des infections génitales se multiplient.
L'Agence de la transition écologique a publié lundi deux études consacrées aux centres de données et aux besoins en métaux dans ce secteur en constante expansion.
Pendant deux siècles, l'homme a cru pouvoir dominer la Nature. Aujourd'hui, nous savons que nous allons devoir vivre en fonction de ses propres lois. C'est une époque unique dans l'histoire de l'Humanité qui est en passe de se terminer d'ici… 25 ans. Nous ne pouvons plus tergiverser. Il faut agir.
À compter de ce 1er août, l’humanité a consommé l’ensemble des ressources que la Terre peut générer en une année. Ce « jour du dépassement » illustre l’immense pression que les humains infligent continuellement à la planète. Calculée tous les ans par l’ONG Global Footprint Network, la date de ce jour symbolique signifie qu’environ 1,75 Terre serait nécessaire pour couvrir le mode de vie actuel de l’humanité. En d’autres termes, lors des 5 prochains mois, les ressources naturelles consommées par l’activité humaine ne pourront être régénérées par la planète bleue, créant des tensions qui s’accumulent année après année. « Bien que cela puisse sembler contre-intuitif, actuellement il est possible de consommer plus que ce que la nature régénère, dans la mesure où nous pouvons par exemple couper les arbres plus rapidement qu’ils ne repoussent, surexploiter les stocks existants de poissons, etc. De cette manière, comme en comptabilité financière, on peut dépenser plus que ce que l’on gagne », explique Mathis Wackern
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