Le 24 février 2022, l’Europe se réveille et apprend que la Russie agresse militairement l’Ukraine. C’est la guerre. Ci-dessous, des références concernant ce conflit et ses conséquences.
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Benjamin Quénelle
En Europe, Monetochka, artiste anti-Kremlin en exil, chante ses textes contre la guerre en Ukraine. A Saint-Pétersbourg, trois jeunes ont osé reprendre ses chansons. Depuis près d’un mois, ils sont en prison.
Depuis que Donald Trump et Vladimir Poutine se sont appelés, jeudi, pour convenir de se rencontrer prochainement à Budapest, l’impression générale en Russie est que la Maison Blanche est à nouveau bien disposée à l’égard du Kremlin.
Le chef du Kremlin, satisfait de sa réhabilitation diplomatique, ménage le président américain, Donald Trump. Pour l’heure, rien ne change dans ses positions maximalistes et l’armée russe intensifie son offensive.
Alors que Moscou a lancé 574 drones d’attaque de type Shahed contre l’Ukraine, Kiev est parvenu à toucher les raffineries russes au point que la Crimée est forcée de rationner l’accès aux stations-service.
Frappée par la baisse des revenus du pétrole et les sanctions occidentales, la croissance ralentit et le déficit budgétaire a explosé.
Six militants de cette organisation libérale et démocrate, opposée à l’invasion en Ukraine, sont jugés cet été à Saint-Pétersbourg. Ils ont entre 24 et 30 ans. Ils risquent jusqu’à quinze ans de prison.
La suspension des aides américaines, à Kiev, s’inscrit bien dans les plans militaires du chef du Kremlin : intensifier cet été son offensive en Ukraine et entretenir un conflit sans fin, synonyme de survie de son régime grâce à la nouvelle « stabilité » bâtie sur l’économie de guerre.
Au forum de Saint-Pétersbourg, qui s’est tenu du 18 au 21 juin, le chef du Kremlin a exclu toute entrée en récession, mais les chiffres indiquent bel et bien un ralentissement. Au gouvernement, les voix sont discordantes.
Deux heures d’entretien et aucun résultat concret. Pourtant, à Washington et à Moscou, la nouvelle conversation téléphonique entre Donald Trump et Vladimir Poutine, lundi 19 mai, a été présentée sous un jour favorable, servant un récit différent. Aucun des deux dirigeants ne veut acter une rupture et un échec dans leur rapprochement, alors que le président américain cherche en vain à obtenir un cessez-le-feu prolongé en Ukraine, voire un règlement du conflit.
Après deux jours de discussions en Arabie saoudite sous l’égide des Etats-Unis, l’Ukraine et la Russie ont accepté un cessez-le-feu maritime… que le Kremlin a aussitôt conditionné à la levée de certaines sanctions occidentales.
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