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Audrey Garric
2024
Les émissions de gaz à effet de serre sont reparties à la hausse au troisième trimestre 2024. D’autres indicateurs sont dans le rouge, comme le rythme des rénovations énergétiques globales et l’électrification des véhicules.
Selon le bilan de Météo-France, 2024, marquée par de nombreuses inondations, figurera parmi les dix années les plus pluvieuses et l’une des cinq plus chaudes jamais enregistrées.
Si le lien entre le cyclone très destructeur à Mayotte et le réchauffement climatique est difficile à établir, la tendance à long terme est claire : les cyclones vont être plus intenses plus rapidement, et associés à plus de pluies, en raison de la hausse des émissions de gaz à effet de serre.
L’Arctique est entrée dans un « nouveau régime », radicalement différent de celui d’il y a à peine une ou deux décennies, alerte l’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique dans un rapport publié mardi 10 décembre.
Les émissions de gaz à effet de serre liées au tourisme représentent près de 9 % du total mondial, selon une étude publiée mardi dans « Nature Communications ». Ses auteurs mettent en garde contre cette croissance insoutenable pour le climat.
Les soixante-trois projets de terminaux d’exportation de GNL prévus d’ici à 2030 pourraient émettre plus de 10 milliards de tonnes de CO2 à cet horizon, quasiment l’équivalent des émissions annuelles des centrales à charbon, selon l’ONG Reclaim Finance.
Une étude, publiée dans « Science », attribue la forte hausse de la température en 2023 au fait que la Terre renverrait moins d’énergie solaire vers l’espace. D’autres scientifiques estiment qu’il s’agit d’un effet combiné des émissions de gaz à effet de serre et d’une forte variabilité naturelle du climat.
Face à des résultats toujours insuffisants, des propositions se font jour pour sélectionner les hôtes des conférences climat, exclure les lobbyistes des énergies fossiles et passer à la mise en œuvre pratique des accords.
Dans son rapport provisoire sur l’état du climat en 2024 publié lundi 11 novembre, l’Organisation météorologique mondiale sonne « l’alerte maximale face au rythme effréné du changement climatique ».
Le doute sur l’origine ou l’existence du réchauffement climatique ne découle pas d’un manque de connaissances ou d’une défiance des scientifiques, mais d’un rejet de ce qui menace certains modes de vie et valeurs, selon une enquête de l’ONG Parlons climat.
Le changement climatique se traduit par un renforcement des extrêmes secs et des extrêmes humides, comme lors de l’épisode de fortes pluies qui a eu lieu dans le centre-est et le sud-est de la France, explique le climatologue Aurélien Ribes dans un entretien au « Monde ».
Le dérèglement climatique augmente la proportion des cyclones les plus intenses dans l’Atlantique nord ainsi que la quantité de pluies générée par ces phénomènes.
Une étude analyse les aspects irréversibles d’un dépassement de la limite la plus ambitieuse fixée par l’accord de Paris. Et rappelle l’urgence de réduire les émissions carbones maintenant plutôt que de miser sur d’hypothétiques technologies d’élimination du CO2 atmosphérique.
La superficie occupée par les plantes, principalement des mousses, a été multipliée par quatorze depuis 1986, avec une accélération récente. Cette colonisation pourrait être liée à la hausse des températures et la réduction de la banquise.
L’installation permet d’expérimenter la vie sous un climat extrême. Une expérience, créée par l’explorateur et chercheur Christian Clot, qui entend ainsi pousser chacun à l’action.
Pendant la Climate Week des Nations unies, à New York, les pays ont tenté de progresser sur les financements et les plans « climat », deux épineux dossiers liés. La faiblesse de la présidence azerbaïdjanaise n’aide pas à faire avancer les discussions.
La concentration de ce gaz au fort pouvoir de réchauffement a atteint au cours des cinq dernières années un rythme de croissance record, bien que les solutions techniques pour le faire baisser soient au point.
Recul des glaciers, formation de lacs ou écroulement de roches : les montagnes du massif subissent une série de périls, qui se sont fortement aggravés depuis quelques années.
Si les gains de l’intelligence artificielle pour réduire les émissions restent hypothétiques, les coûts énergétiques, déjà importants, vont devenir, eux, colossaux.
Les forêts et les sols ont seulement absorbé entre 1,5 milliard et 2,6 milliards de tonnes de CO2 en 2023, loin derrière les 9,5 milliards de 2022, notamment en raison de la sécheresse en Amazonie et du fait des incendies au Canada et en Sibérie.