Transition énergétique ?

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revenu universel

2025

Une meilleure qualité de vie et davantage d'argent sans renoncer à travailler : ce sont les conclusions, largement positives, d'une expérimentation du revenu universel en Allemagne supervisées par des économistes et présentées mercredi.
Une poignée d’Allemands, n’ayant aucun lien familial, ont fait le choix radical de mettre toutes leurs ressources financières en commun. À rebours du modèle dominant, ils entendent ainsi s’assurer une stabilité financière, à une époque où les crises s’enchaînent et où le droit à une retraite digne semble menacé. L’hebdomadaire “Der Spiegel” est allé à leur rencontre.

2024

Sam Altman, PDG d'OpenAI (à qui l'on doit ChatGPT) a financé une étude afin de connaître l'impact d'un revenu universel, à l'heure où l'intelligence artificielle menace toujours plus d'emplois. Après trois ans, les premiers résultats de l'étude ont été partagés. "Notre objectif est d'apprendre des expériences des participants et de mieux comprendre à la fois le potentiel et les limites des transferts d'un revenu de base", peut-on lire sur le site de l'étude. "L'exhaustivité de cette étude nous a permis de recueillir des données sur le revenu universel afin de mesurer et de comprendre plus rigoureusement son impact."

2023

Un revenu de base pour tout le monde peut, dans certains cas, aggraver la précarité au lieu de la résorber, ressort-il des conclusions tirées par des chercheurs du Centre de politique sociale de l'Université d'Anvers, citées mercredi dans De Standaard.
Promouvoir une transition démocratique et sereine vers des sociétés soutenables et souhaitables

2022

Les trois économistes Nezih Guner, Remzi Kaygusuz et Gustavo Ventura étudient, dans une tribune au « Monde », les scénarios permettant d’instaurer aux États-Unis un « revenu universel » versé à chaque Américain
A l'approche du 1er mai, le président du PS Paul Magnette réaffirme, samedi dans les colonnes de L'Avenir, les priorités de son parti pour le pouvoir d'achat et avance l'idée d'un revenu de base pour les jeunes.
Vincent Liegey, chercheur, écrivain indépendant et auteur du livre Décroissance, issu de la collection Fake or Not, aux éditions TANIA nous parle du revenu de base. Interview et montage vidéo réalisé par Emile Thiodet.

2021

Un comité a lancé mardi l’initiative populaire «Vivre avec dignité – Pour un revenu de base inconditionnel finançable». Son objectif est de garantir des moyens de subsistance pour toutes les personnes établies en Suisse.
Déterminer s’il est encore possible et souhaitable d’appuyer sur l’accélérateur de l’économie mondiale est aujourd’hui une question majeure.
Dans la famille du « revenu universel », les variantes sont nombreuses et parcourent tout l’échiquier politique et idéologique. On utilise souvent cette hétérogénéité pour – à base d’amalgames et d’objections pénibles – déconsidérer paresseusement n’importe quel variante. Mais pourquoi ne pas commencer par se demander quels pourraient être les éléments du plus petit dénominateur commun de toutes ces variantes.
Le revenu universel est-il un bon outil pour redistribuer la richesse et encourager la transition écologique en rémunérant des activités non réalisées dans l’emploi salarié ? Denis Bayon, journaliste à La Décroissance, n’est pas de cet avis. Dans son livre L’écologie contre le revenu de base (La Dispute, 2021), cet économiste de formation s’oppose à la fois aux écologistes défendant le revenu universel et à la gauche antilibérale qui s’y oppose,
Pour l’écrivain Pierre Ducrozet, le revenu de base permettrait à la jeunesse de se réaliser plus vite et dans de meilleures conditions. Mais ce revenu doit s’inspirer du modèle danois, c’est-à-dire un revenu conditionnel, lié à l’acceptation d’un emploi ou d’une formation, selon Martin Hirsch. A leurs côtés, la sociologue Anne Muxel considère que le manque de reconnaissance de la jeunesse est une énorme faille où peuvent s’engouffrer les extrêmes.
Son objectif n’est pas de réduire simultanément le chômage, la pauvreté, relancer la consommation et la production mais de se concentrer sur un enjeu dont en découleront d’autres : l’accélération de la transition. Une tribune de la philosophe et économiste Sophie Swaton.
Le revenu de base est d’évidence une réponse à l’urgence sociale qui nous frappe déjà et que le déconfinement ne va pas faire cesser.
Cette tribune est signée par les présidentes et les présidents des conseils départementaux : Valérie Beausert-Leick de la Meurthe-et-Moselle, Sophie Borderie du Lot-et-Garonne, Xavier Fortinon des Landes, Jean-Luc Gleyze de la Gironde, Philippe Grosvalet de la Loire-Atlantique, Alain Lassus de la Nièvre, Philippe Martin du Gers, Georges Méric de la Haute-Garonne, Kléber Mesquida de l’Hérault, Germinal Peiro de la Dordogne, Hélène Sandragné de l’Aude, Stéphane Troussel de la Seine-Saint-Denis et Laurent Ughetto de l’Ardèche.
Dans le cadre de la campagne Initiative Citoyenne Européenne pour un revenu de base, le MFRB demande à des organisations, mouvements ou personnes de réagir sur des thèmes mensuels liés au revenu de base. Le thème du mois de novembre étant la Démocratie, nous avons sollicité le collectif Un Projet de Décroissance afin qu’ils partagent leur point de vue.
Revenu universel, revenu de base, le retour, voire l’éternel retour ? Il serait compréhensible d’éprouver un sentiment de lassitude ou même d’acharnement devant un débat qui revient toujours et ne débouche jamais. Et pourtant ! Les travaux menés par Solutions solidaires et notamment l’enquête réalisée avec la Fondation Jean-Jaurès permettent de relancer ce débat à nouveaux frais et dans un nouveau contexte.
Pour le sociologue Denis Merklen, le revenu universel ignore la densité du social, c’est pourquoi l’utopie glisse irrémédiablement du côté de l’illusion.
Pour l’économiste Claudia Senik, le socle de sécurité financière offert par le revenu de base devrait simplement permettre aux gens d’échapper à l’urgence de la survie et de trouver un travail qui ait du sens pour eux.
Un (petit) salaire assuré pendant trois ans, sans aucune contrepartie ? En Allemagne, c’est possible ! Grâce à une expérience menée par l’Institut allemand pour la recherche économique (DIW) au sujet d’un revenu de base, aussi appelé revenu universel, 122 chanceux -enfin cela reste à prouver - recevront 1 200 euros par mois pendant trois ans.
Il y a une idée qui tourne de plus en plus dans l’air, qui permettrait aux étudiants, aux chômeurs et aux personnes malheureuses dans leur situation professionnelle de prendre le temps de travailler sur des projets aptes à leur donner envie de se lever le matin. Cette idée, c’est le revenu de base.
Recevoir 1.200 euros par mois, sans condition, pendant 3 ans: 122 personnes, tirées au sort parmi quelque deux millions de volontaires, vont bénéficier en Allemagne de cette expérimentation visant à promouvoir le revenu de base.
C‘est dans le travail et les relations qui se tissent autour de lui, le sens d’être utile et de participer, que l’on peut se construire au mieux comme personne et comme citoyen. Une tribune de la sociologue Monique Dagnaud.
La députée Modem Valérie Petit estime que la crise sanitaire est en train de se muer en crise sociale, l’occasion de renforcer tout en le réformant notre modèle social et républicain.
« 500 euros versés et 30 % de tous les revenus reversés en impôt », c’est équitable, c’est efficace, tout le monde comprend. Une tribune de Marc de Basquiat, économiste et président de association pour l’instauration d’un revenu d’existence.
Un des arguments des tenants du revenu de base (ou revenu universel) consiste à souligner son ouverture aux jeunes de moins de 25 ans, permettant ainsi de lutter contre leur précarité. En effet, aujourd’hui, le revenu minimum (RSA) n’est pas ouvert aux moins de 25 ans.
L’économiste Jézabel Couppey-Soubeyran propose de mettre les institutions monétaires au service de la société pour réparer l’injustice sociale, accélérer la transition écologique, garantir l’emploi, assurer un minimum vital... L’idée de verser à chaque personne un minimum vital en deçà d’un certain niveau de revenu d’activité, sous la forme d’un impôt négatif automatique, sans aucune démarche à accomplir, sans contrepartie, apparaît de plus en plus comme un outil dont nos sociétés vont devoir se doter ...
L’idée d’un revenu pour chacun sans condition risque de compromettre toute possibilité de repolitiser l’enjeu du travail et de lui restituer sa finalité citoyenne. La sociologue participera vendredi 11 juin au Forum Live «Revenu de base, et si on essayait ?» organisé par «Libération» et Solutions solidaires.
Le revenu de base, que l’on considérait comme une utopie, s’est imposé à la faveur de la crise comme un sujet bien sérieux. C’est cette idée d’un revenu versé de manière automatique à toutes les personnes qui en ont besoin, sans obligations ni contreparties, mais dont les contours restent à définir. A gauche comme à droite, cette mesure est traversée par des conflits idéologiques.
A Stockton (Californie), 125 habitants ont bénéficié d’une allocation de 500 dollars mensuels et l’expérience les a aidés à retrouver un emploi à temps plein, raconte Corine Lesnes, correspondante du « Monde » à San Francisco, dans sa chronique.
Longtemps considérée comme une utopie, l’idée d’un revenu universel s’est à nouveau imposée dans le débat à la faveur de la pandémie de Covid-19. Qu’est-ce que le revenu universel, ou revenu de base ? C’est un même montant versé à tous, sans conditions de ressources ni obligation de travail. “L’idée de versements universels et la notion légèrement différente de revenu minimum garanti ont été régulièrement abordées dans les débats sur les prestations sociales au XXe siècle, écrit The Economist. Mais, à la fin du siècle, la crainte que certains vivent aux crochets des autres et le taux élevé de chômage dans une grande partie de l’Europe ont abouti à des allocations moins généreuses ou plus dépendantes d’un emploi.”
C’est un débat très ancien qui de temps à autre refait surface, et pas toujours là où on l’attend. Cette fois en effet, c’est le MR, par la voix de son président Georges-Louis Bouchez, qui plaide pour l’instauration de l’allocation universelle. Appelé aussi revenu de base, le principe consiste à verser une allocation chaque mois à tous les citoyens, sans condition de ressource ni obligation de travail.
Le monde d'après se rêve peu à peu. Les défis sont nombreux, notamment du point de vue économique, où de nombreux secteurs se sont retrouvés à l’arrêt depuis bientôt un an.
De gauche à droite, toutes les formations politiques reprennent le concept, qui revient en force avec la crise sociale due au Covid. Mais les modalités d’application divergent fortement, et les syndicats y restent hostiles.
Telle une mélodie que l’on fredonne en continu sans parvenir à la chasser de sa tête, l’idée d’un revenu universel ne cesse de resurgir dans les débats politiques. Portée avec force par Benoît Hamon lors de la dernière campagne présidentielle, elle avait été balayée par la vague centriste qui avait porté Emmanuel Macron au pouvoir. La proposition du candidat PS de 2017 menaçait de connaître le même sort que lui : sombrer dans un trou noir. Mais avec la crise économique et sociale liée à la pandémie, sa proposition fait son retour dans les aspirations des Français. Bonne nouvelle ! Car à l’évidence, un revenu si ce n’est universel, au moins de base, réglerait nombre des difficultés économiques, des injustices sociales mais aussi des soucis psychologiques charriés par le Covid.
Les bleus, ce lundi, doivent charger Richard Miller de rédiger une étude sur l’allocation universelle. Pour en faire un axe du programme social du parti. Idéalement, mille euros pour tous dès la naissance, sans conditions. Grosse innovation, et vraie petite révolution dans la cathédrale de la Sécu.
Le MR entame un travail sur l’allocation universelle, et, dans ce cadre, une étude va être menée durant les prochains mois. L’allocation universelle, aussi appelée revenu de base, prévoit de verser de l’argent chaque mois à tous les citoyens, et ce dès leur naissance. Pour être bien clair, ce revenu de base présente trois caractéristiques essentielles : c’est un revenu universel, individuel et inconditionnel, explique Daniel Dumont, professeur de droit à l’ULB.
Les salaires minimums varient considérablement au sein de l'Union européenne, allant de 700 à 1.500 euros par mois, selon des statistiques publiées vendredi par Eurostat. Vingt-et-un États membres de l'Union européenne, dont la Belgique, ont instauré un salaire minimum. Le Danemark, l'Italie, Chypre, l'Autriche, la Finlande et la Suède sont les seuls à ne pas l'avoir fait.
L’absence de contrepartie est un gage de confiance pour aider les plus précaires à avancer dans la vie et faire face aux défis écologiques et sociaux. Une tribune de Véronique Fayet, présidente du Secours catholique, qui participera aux journées Solutions Solidaires dont «Libération» est partenaire.
Bien plus qu’un simple amortisseur du choc des crises, le revenu de base se concrétise dans différents pays : nouveau pilier de la protection sociale, il induit un changement en profondeur du système socio-économique.

2020

Devenue nécessaire par les mesures sanitaires, la création monétaire ouvre un interstice des possibles vers ce qu’on pourrait appeler des politiques économiques de décroissance hélicoptère au sens large. Nous pensons intimement que cette capacité budgétaire soudaine aurait ainsi pu être utilisée en faveur d’une véritable politique écologiste biorégionale. Nous nous sommes donc intéressées à trois grands secteurs de la société : les transports de basse technologie pour assurer vivres et mobilités, un système alimentaire écologique afin de sustenter notre vie organique et un revenu d’existence pour gratifier notre dignité humaine en tant qu’être-aproductif.
La mise en œuvre d’un revenu universel pour les 3.2 millions de travailleurs indépendants en France est la réponse la plus adaptée aux difficultés traversées par un corps professionnel fragilisé et dont l’attractivité post-COVID est en berne.
L'institut économique DIW, qui conseille le gouvernement allemand, veut enfin disposer d'arguments tangibles pour nourrir le débat autour de cette mesure controversée. Il va mener une enquête sur 120 personnes durant trois ans.
Bientôt un salaire pour tous sans même travailler? Révélée en mai dernier par la revue britannique "New Scientist", une étude menée par l'Institut d'assurance sociale de Finlande et par l'Université d'Helsinki a analysé les effets de la mise en place d'un revenu universel sur l'emploi et sur le bien-être.
Un tel outil pourrait jouer en faveur d'un rééquilibrage du territoire en incitant des populations à s’installer dans des zones rurales en perte de vitesse. Il permettrait aussi de financer des projets personnels et utiles à la société.
Covid-19, et maintenant ? L’épidémie de coronavirus a mis en lumière les défaillances et les fragilités de nos sociétés. Quels changements pourraient être mis en œuvre sans attendre et pour être opérationnels dans un horizon de cinq ans ? La Libre Belgique réalise une série d'articles sur les leçons à tirer de cette crise sanitaire.
Après la crise sanitaire, la mesure apparaît comme une nécessité pour lutter contre la précarité au sein de l'Union européenne, estime la délégation France insoumise au Parlement européen.
« La crise sanitaire que nous connaissons ne va sans doute pas aider les défenseurs et les détracteurs de l’allocation universelle à se mettre d’accord », selon l’économiste François Maniquet.
Un revenu universel comme solution à la crise sociale engendrée par le Covid·19 et à une supposée raréfaction du travail ? Ne serait-ce pas plutôt une idée néolibérale qui favoriserait le démantèlement de la sécurité sociale ?
Revenu d'existence et néolibéralisme partagent une même conviction : la production de la richesse ne serait plus le fruit du travail. Une vision qui présente un danger social majeur.
Frappé par la pandémie de coronavirus, le gouvernement espagnol est le premier d’Europe à lancer les prémisses d’un revenu universel. La crise sanitaire a rouvert le débat autour d’un revenu vital ou une allocation sans conditions, en France et ailleurs.
Espagne, Allemagne, France… les voix s’élèvent dans de nombreux pays pour demander la mise en place d’un revenu de base afin d’amortir les conséquences de la crise économique. Réaction passagère ou tendance durable ?
Un revenu pour tous et sans condition apporterait plus de cohérence au système redistributif et accompagnerait mieux intérimaires, intermittents, pigistes et tous ceux dont les emplois ne sont pas protégés par le chômage partiel.
Les mesures de soutien aux travailleurs touchés par la crise du nouveau coronavirus se multiplient. L'État-providence se doit d'être créatif. Chômage temporaire, droit passerelle... Autant d'aides qui tendent souvent, et pas qu'en Belgique, à s'approcher du concept de revenu universel. Pour les défenseurs du principe du revenu de base, cette crise représente l'occasion de rappeler les avantages du concept. 

2019

Cette page présente le projet de sécurité sociale de l'alimentation rédigé par ISF-AgriSTA, mis en ligne pour la première fois en février 2019. Elle est mise à jour régulièrement pour présenter l'avancée des travaux et les liens utiles pour suivre le projet. Bonne lecture !

2018

Serait-ce l’utopie du XXIe siècle? Celle qui manquerait à notre époque quelque peu morose qui voit resurgir de vieux démons. Celle qui se cherche un «nouveau monde», tout en peinant à en définir les contours. Les objections au revenu universel sont nombreuses. Et souvent d’ordre économique, pragmatique, mais aussi terriblement philosophique. Donner sans retour (apparent) sur investissement: une idée qui n’a pas le vent en poupe. Pourtant, lorsque les congés payés furent adoptés au siècle dernier, il s’agissait d’une utopie aussi puissante que celle que peut représenter pour certains le concept de revenu universel.
En Belgique, on parle généralement d’allocation universelle. Philippe Van Parijs, à qui revient la paternité de l’expression, explique qu’il a choisi cet intitulé pour marquer le parallèle avec « suffrage universel » : il s’agirait, dans les deux cas, d’un droit inconditionnel de citoyenneté, prenant ici la forme d’une allocation forfaitaire versée à l’ensemble de la population sans condition d’âge ou de revenu.
Bernard Friot : Théorie du revenu universel / salaire à la qualification ?
Il n'est pas possible de mener à bien un débat sur le revenu de base et les modèles concurrents sans clarifier les approches et repérer les différences structurantes.
L’idée d’un revenu de base inconditionnel, qui serait versé à chaque personne indépendamment de son activité professionnelle, anime les milieux académiques et politiques depuis plusieurs décennies. L’une des propositions les plus récentes, formulée par le Mouvement français pour un revenu de base, s’élève à hauteur du RSA (soit 465 euros par mois et par adulte pour 2015).

2017

Le revenu universel a des qualités indéniables. Au moins théoriques : il permet de concevoir la déconnexion entre croissance et emploi et de retrouver le lien entre économie et réalité physique d’un monde aux ressources limitées.

2016

L’idée de l’helicopter money selon laquelle les banques centrales pourraient verser directement de l’argent aux citoyens fait son chemin et fait souvent l’objet de confusion avec l’idée du revenu de base. Quelles sont les convergences possibles entre deux concepts dont les justifications théoriques sont pourtant bien distinctes ?
Depuis plusieurs semaines, l’idée d’un Revenu de Base (RdB) revient régulièrement dans les débats publics. Il y a d’un côté ses partisans et de l’autre ses détracteurs. Et chacun-e y projette ses craintes ou ses espoirs, comme si chacun-e y projetait, en creux, des projets de société totalement différents.
Philippe Van Parijs, professeur à la Faculté des sciences économiques, sociales et politiques de l’Université catholique de Louvain, est à Zurich ce jeudi pour parler du revenu inconditionnel de base Les Suisses voteront le 5 juin sur une initiative populaire réclamant la création d’un revenu de base inconditionnel. L’idée? Attribuer à chaque citoyen, pauvre ou riche, une somme de base, sans contrepartie. Philippe Van Parijs, professeur ordinaire à la Faculté des sciences économiques, sociales et politiques de l’université de Louvain, observe le débat naissant en Suisse avec enthousiasme. Pour le philosophe qui a fondé le BIEN (Basic income earth network) dans les années 1980, le revenu de base est un vecteur d’émancipation. Il est de passage à Zurich ce jeudi pour croiser le fer avec un opposant à ce projet, l’économiste Reiner Eichenberger*.

2014

2013

L’ouvrage “Un projet de décroissance, manifeste pour une dotation inconditionnelle d’autonomie” prône l’instauration d’un revenu inconditionnel démonétarisé, versé majoritairement en droit de tirage sur les ressources et en monnaie locale plutôt qu’en euros. Interview de Vincent Liegey, l’un des quatre co-auteurs.
Depuis le début des années 2000 a émergé un nouveau mouvement de pensée autour du slogan provocateur « Décroissance ». A travers la critique radicale de la société de croissance et de son impasse, cet OVNI politique a su enrichir les débats et les discussions. Les réflexions du Parti pour la Décroissance, partie prenante de ce mouvement, ont débouché sur une proposition appelée Dotation Inconditionnelle d’Autonomie (DIA), couplée à un Revenu Maximum Acceptable. Ce manifeste pour une DIA part des origines de la Décroissance et propose des pistes, des réflexions susceptibles d’initier une transition sereine et démocratique vers des sociétés écologiquement soutenables et socialement justes. Il représente en cela un projet de Décroissance.



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