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2025
Les pays nordiques et baltes ont annoncé jeudi une contribution de 500 millions de dollars (430 millions d'euros) à un programme mis en place par Washington et l'Otan pour acheter des armes américaines pour l'Ukraine.
L'Union européenne a franchi lundi une étape importante dans ses efforts pour assécher l'économie de guerre de la Russie, la majorité des Etats membres ayant approuvé le principe d'une interdiction, d'ici fin 2027, des importations de gaz naturel russe. Cette mesure phare, proposée par la Commission européenne au printemps, était au menu d'un conseil des ministres européens de l'Energie à Luxembourg, où elle a recueilli un large consensus. La Slovaquie et la Hongrie, pays enclavés et très dépendants des hydrocarbures russes, étaient opposés à cette interdiction mais ont été mis en minorité.
Washington souhaite que le Japon cesse ses importations de produits énergétiques russes, a déclaré mercredi le secrétaire américain au Trésor, Scott Bessent, peu après l'annonce par Donald Trump que l'Inde allait arrêter ses achats de pétrole auprès de Moscou.
En recevant jeudi Recep Tayyip Erdogan, Donald Trump s'est dit prêt à lever "presque immédiatement" les sanctions américaines contre le secteur turc de la défense. Il a toutefois demandé à son homologue que la Turquie cesse d'acheter du pétrole à la Russie.
Les achats par l'Inde de pétrole russe, et la participation de New Delhi à un exercice militaire organisé par Moscou, pourraient nuire au renforcement de ses liens avec l'Union européenne, a prévenu mercredi la cheffe de la diplomatie de l'UE, Kaja Kallas. Devant des journalistes à Bruxelles, Mme Kallas a rapporté avoir évoqué ces sujets avec le ministre indien des Affaires étrangères, ajoutant: "ce sont des obstacles à notre coopération et au renforcement de notre relation". New Delhi et le bloc européen mènent actuellement des discussions en vue d'accords sur le commerce et la défense.
Le groupe JERA, premier producteur d'électricité japonais, a annoncé jeudi envisager des achats importants de gaz naturel liquéfié (GNL) issu d'un vaste projet de gazoduc en Alaska, suite à l'accord commercial entre Tokyo et Washington impliquant des achats nippon accrus d'hydrocarbures américains.
En visite à Kiev, le président finlandais Alexander Stubb a accusé la Hongrie et la Slovaquie d'alimenter la machine de guerre russe par leurs achats d'énergie.
Donald Trump est "très mécontent" des achats de pétrole russe par des pays de l'UE, a affirmé Volodymyr Zelensky à la suite d'une conversation téléphonique jeudi entre le président américain et des dirigeants européens depuis Paris. "Il est très mécontent que du pétrole russe soit acheté par l'Europe", a déclaré M. Zelensky en citant la Slovaquie et la Hongrie, lors d'une conférence de presse conjointe avec Emmanuel Macron à l'Elysée. Le président français a de son côté confirmé que "le président Trump et l'administration américaine se sont émus (...) des choix qui ont été faits par deux pays membres de l'Union européenne qui continuent d'acheter du pétrole russe".
Au deuxième rang des plus gros acheteurs de pétrole russe, l'Inde économise des milliards de dollars sur ce brut acheté à prix réduit qui offre à Moscou une source de revenus essentielle dans son offensive militaire contre l'Ukraine. Une opportunité critiquée par Trump Lorsque la guerre entre la Russie et l'Ukraine a éclaté en 2022, l'Inde a saisi l'opportunité d'acheter du pétrole bon marché, et les importations en provenance de Russie ont bondi.
L'Union européenne s'est engagée à importer d'énormes quantités d'énergie américaine pour éviter une guerre commerciale avec Donald Trump. Des commandes de gaz naturel liquéfié, de pétrole ou de charbon qui pourraient mettre en péril les objectifs de décarbonation européens.
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