Transition énergétique ?

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2025

C'est un virage qu'il faudra tous prendre : dès 2026, les installations au mazout ou au charbon seront interdites en Wallonie, dans tous les bâtiments neufs. Le gaz reste toléré, mais plus pour très longtemps : l'objectif est clair, décarboner le bâtiment, un secteur qui pèse encore très lourd dans les émissions de CO2.
La consommation d'énergies fossiles en Chine plafonne en raison d'une part croissante de l'électricité dans la consommation d'énergie finale, et d'une part croissante des énergies bas-carbone dans le mix électrique (notamment solaire, puis éolien dans une moindre mesure, puis nucléaire, voir autre graphique en commentaire). La part croissante d'énergies variables est jugulée par un déploiement massif de batteries de stockage (voir encore un autre graphique en commentaire).
Le gouvernement a présenté vendredi sa Stratégie nationale bas carbone (SNBC) à horizon 2030 et 2050, une feuille de route attendue depuis deux ans. Plutôt que d’annoncer de nouveaux moyens pour atteindre les ambitieux objectifs climatiques édictés au niveau européen, il a opté pour une approche technosolutionniste et fait des clins d’œil à l’extrême droite.
Les feux de forêt ont entraîné en 2025 le niveau d’émissions de carbone le plus élevé jamais enregistré depuis le début des relevés, il y a 23 ans, selon le service climatique du programme européen Copernicus. Au total, pas moins de treize mégatonnes de carbone ont été rejetées dans l’atmosphère.
Le Canada a besoin de se diriger vers une économie carboneutre et les secteurs de la biomasse ont un rôle clé à jouer dans cette transition.
À la COP30, Européens et Chinois n’affichent qu’une coopération minimale autour de l’Accord de Paris. Derrière une convergence de façade se dessinent deux trajectoires opposées. L’Europe tente de renforcer sa résilience énergétique ; la Chine cherche à consolider son ascension et à redéfinir les rapports de force du monde bas carbone. Comprendre le « comment » et le « pourquoi » de cette divergence est devenu indispensable pour anticiper les trajectoires industrielles et géoéconomiques qui détermineront qui produit, qui dépend et qui décide.
Souvent présenté comme un levier indispensable pour décarboner nos économies, le numérique est loin d’être une solution miracle. Derrière ses promesses techniques et économiques se cachent des coûts environnementaux et humains croissants. La planète ne bénéficiera pas nécessairement d’une numérisation massive qui risque, au contraire, d’aggraver notre dépendance en termes de et d’énergie.
Il est désormais officiel que l’objectif de 1,5 °C fixé par l’Accord de Paris sera dépassé. Pourtant, ce seuil reste essentiel pour la stabilité de la planète, et les climatologues recommandent de le viser à long terme. Chaque dixième de degré supplémentaire nous ferait entrer davantage dans une « météo de science-fiction ». Les experts soulignent également les risques de points de bascule climatiques irréversibles, comme l’effondrement de la circulation océanique ou la disparition des récifs coralliens, et demandent que leur prévention soit clairement poursuivie. Le scientifique Tim Lenton appelle à agir d’urgence pour éviter un enchaînement de catastrophes.
Une étude conduite par l’association Bloom, avec The Shift Project, évalue les émissions de gaz à effet de serre du secteur de la pêche maritime à 0,2 % du total de l’empreinte carbone de la France.
Alors que la COP30 vient de commencer à Belém, au Brésil, aux portes de l’Amazonie, le rôle de puits de carbone de la plus grande forêt tropicale du monde est de plus en plus remis en question.



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