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2025
Alors que la Belgique a éteint un réacteur nucléaire de plus, la France continue d’investir dans cette production d’énergie. Elle doit donc trouver des lieux où stocker les déchets radioactifs. Et l’un d’entre eux se trouve à quelque 150 kilomètres de notre frontière dans la vallée de la Meuse.
Le projet de Cigéo à Bure (Meuse), où doivent être enfouis à partir de 2050 les déchets nucléaires les plus dangereux, a franchi jeudi une étape clé avec la présentation de l'avis technique du gendarme du nucléaire, qui juge ses conditions de sûreté "satisfaisantes" en l'état.
A quelques centaines de mètres du moulin où il habite, sur un site d'environ quatre hectares, 2.150 fûts contenant des hydrocarbures et autres composés chimiques sont enfouis. Des déchets issus de l'usine de solvants de l'oncle de M. Le Theule, Paul Gerber, active des années 1950 jusqu'aux années 1990. Or ces composés organiques volatils peuvent, selon les autorités, présenter "un risque sanitaire en cas d'inhalation ou ingestion".
En clair, un site de traitement de déchets - fonctionnant loin des imaginaires de la production d’électricité - participe désormais à la stabilité instantanée du réseau piloté par RTE, un rôle généralement réservé aux centrales thermiques, à certaines installations industrielles ou aux batteries de dernière génération. Un site de déchets devient un acteur du réseau électrique, un détail technique ? Pas vraiment. C’est la manifestation d’un mouvement profond : les géants de l’environnement entrent résolument dans l’énergie, non plus comme de simples utilisateurs ou auxiliaires, mais comme acteurs structurants.
Entre les années 50 et 80, les Belges ne se souciaient pas beaucoup de l’environnement. Une grande partie de nos déchets étaient jetés dans des trous avant d’être recouverts d’une couche de terre. Aujourd’hui, la nature a repris ses droits, beaucoup de décharges ont été perdues de vue. Une équipe de la SPAQUE, la Société Publique d’Aide à la Qualité de l’Environnement, est chargée de les retrouver.
Entre 1950 et 2020, environ 32 millions de tonnes de plastique se seraient accumulées dans les océans. Face à cette menace pour la vie marine et le climat, des chercheurs ont mis au point un robot capable d'identifier et de ramasser les déchets au fond des océans grâce à l'intelligence artificielle.
Imaginez ne plus jamais sortir le sac-poubelle sur le trottoir, ne plus vous demander si tel plastique va dans la jaune ou la bleue, ne plus subir cette mauvaise odeur qui traîne les soirs de collecte dans la cage d’escalier. Un matin d’hiver, la poubelle reste vide : et si ce geste anodin ouvrait la porte à une aventure folle mais révélatrice ? Vivre un an sans générer de déchets, c’est questionner notre époque mais aussi bousculer notre quotidien, nos automatismes… et finalement, c’est tout un imaginaire autour de la consommation qui vacille. Sans sombrer dans la culpabilité, cette expérience attire de plus en plus de Français en quête de légèreté, de liberté, et parfois d’un vrai sens retrouvé. Mais qu’est-ce que cela change vraiment, d’oser vivre sans poubelle ?
Dans une récente publication, des chercheurs étasuniens ont présenté une nouvelle solution alternative aux carburants habituels qu’utilisent les avions de ligne. Les scientifiques sont à l’origine d’une proposition tout à fait inédite : convertir des déchets alimentaires en véritable kérosène biosourcé pour l’aviation civile. Toutefois, le chemin reste encore long avant qu’un tel carburant fasse l’objet d’une utilisation massive.
En novembre 2015, la rupture du barrage de Fundao, dans le sud-est du Brésil, avait entraîné une gigantesque coulée de boue de déchets toxiques qui s’était répandue sur 650 kilomètres, du Rio Doce jusqu’à l’océan Atlantique. La catastrophe a causé la mort de 19 personnes, tué des milliers d’animaux et dévasté des zones de forêt tropicale protégée.
Alors que les citoyens du monde entier s’efforcent de réduire leur empreinte carbone, qu’ils renoncent à la voiture, limitent leur consommation de viande et investissent dans des panneaux solaires, un rapport publié lundi par plusieurs ONG révèle une réalité glaçante : depuis 2021, vingt-huit méga-projets d’extraction d’énergies fossiles ont été lancés dans le monde. Chacun d’eux générera plus d’un milliard de tonnes de CO2. Bienvenue dans l’ère des bombes carbone.
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