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2023

Clément Sénéchal, expert des enjeux climatiques et ancien porte-parole chez Greenpeace, fustige le manque d’ambition des résultats de l’accord de la COP 28 à Dubaï.
Réduire en cendres Gaza est une tragédie sans nom qui se déroule avec la bonne conscience occidentale de la « légitime défense » d'Israël. Mais ce territoire n'est qu'un leurre dans le projet global colonial, où les enjeux s'appellent la Cisjordanie et Jérusalem.
TRIBUNE. Alors que les scientifiques constatent un dérèglement climatique, la réponse des pouvoirs publics n'est toujours pas à la hauteur du danger existentiel qu'il pose à l'humanité. Sur une proposition de la campagne citoyenne Dernière Rénovation, des dizaines de personnalités politiques et de la société civile signent un appel à la résistance civile climatique, en écho à l'appel du général de Gaulle.
Artificialisation des sols, destruction de la biodiversité… Partout, la construction de nouvelles routes pose les mêmes questions.
Dans la multiplication des récits ayant trait au réchauffement climatique, entre greenwashing, techno-solutionnisme, climatoscepticisme, collapsologie, colibrisme ou bouffopolitique, il en est un qui est en train d’émerger de manière extrêmement puissante : le discours répressif.
Dans son livre captivant Fin du monde et petits fours. Les ultra-riches face à la crise climatique, Édouard Morena, chercheur en science politique, révèle l’intoxication du monde écologiste par les grandes fortunes.
Bayer-Monsanto a demandé au tribunal administratif d'intervenir en défense de l’État, attaqué pour inaction face à l’effondrement de la biodiversité.
Depuis 2018, la jeune militante Léna Lazare réfléchit aux stratégies pour faire vaciller la politique néolibérale et antiécologique des macronistes. Et s’en prend aux « technosolutionnistes ». Un regard lucide et radical jamais hors sol.

2022

Séduisant en apparence, le terme abrite en pratique des technologies d’apprentis sorciers qui trouvent une oreille bienveillante auprès d’un nombre croissant de politiques.
Il n’y a plus un seul endroit au monde où l’eau venue du ciel n’est pas polluée. Une telle nouvelle aurait dû faire sonner l’alerte maximale. En effet, que ferons-nous s’il n’y a plus d’eau propre à boire ? Sans eau, la vie sur Terre deviendra tout bonnement impossible. La courte vue et le manque de courage politique des gouvernants se révèlent là une fois de plus.
Notion ancienne mais plus que jamais d’actualité, la « sobriété » regroupe des réalités multiples à travers des démarches de frugalité, simplicité, zéro gaspillage, efficacité, sobriété énergétique, ou encore de déconsommation. Le dénominateur commun de ces approches est la recherche de modération dans la production et la consommation de produits, de matières ou d’énergie. On peut toutefois s’interroger sur la portée de la notion de sobriété, car celle-ci donne lieu à deux types d’interprétations qui révèlent des choix radicalement différents face à la transition écologique.
Le changement climatique entraîne une accélération des inégalités et accroît les risques de conflits. Il est donc capital de traiter ces enjeux de façon conjointe.
Se débarrasser de notre dépendance fossile constitue une triple œuvre de salut public : pour l’économie et l’emploi, pour le climat et pour la paix.
La guerre actuelle en Ukraine est une preuve supplémentaire du fait que l’industrie fossile est directement liée à des régimes criminels et autoritaires.
Sous la pression de la France et de l'Allemagne, le nucléaire et le gaz naturel pourront être estampillés investissements « verts » au titre de leur contribution à la lutte climatique. Mais la bataille n'est pas terminée.

2021

Quand l’eau manque, l’argent ruisselle. Du moins pour ces financiers sans scrupule qui, profitant des périodes de sécheresse en Californie, n’hésitent pas à faire monter les prix. Pour eux, le dérèglement climatique est un avenir rentable.
Le rapporteur spécial pour l’ONU Pedro Arrojo-Agudo dénonce la financiarisation de la ressource naturelle, un an après son entrée en Bourse au Chicago Mercantile Exchange.
À moins de six semaines de la COP 26, les nouveaux engagements de réduction des émissions de gaz à effet de serre annoncés par les pays sont insuffisants.
L’actuelle urgence sanitaire ne doit pas faire oublier les risques accrus de pandémies ravageuses sous l’effet du réchauffement climatique, qui appellent des actions au moins aussi fortes que pour lutter contre le covid-19.
Malgré une catastrophe climatique qui grève déjà leurs revenus, les acteurs financiers ne sont guère incités à renoncer aux investissements dans les énergies fossiles. À l’approche de la COP 26, il faut amplifier la lutte.