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Variole du singe, Sras, Mers, Ebola, grippe aviaire, zika, VIH et sans doute Covid-19... Les zoonoses, maladies transmises à l'homme par des animaux, se sont multipliées ces dernières années, laissant craindre de...
Les experts du groupe de gestion du risque ("Risk Management Group", RMG) déconseillent les voyages non essentiels dans les sept districts touchés par l’épidémie d’Ebola en Ouganda, à savoir Mubende, Kassanda, Kyegegwa, Bunyangabu, Kagadi, Wakiso et la capitale Kampala, a annoncé dimanche par communiqué le SPF Santé publique, qui préside le RMG.
Alors que l’Ouganda fait face à une nouvelle épidémie d’Ebola, le président Yoweri Museveni a ordonné ce samedi 15 octobre 2022 des mesures pour lutter contre de nouveaux cas. Deux districts, à l’épicentre de l’épidémie en cours, sont concernés par des confinements, des couvre-feux et des interdictions de déplacement.
Vingt-neuf personnes, dont quatre agents de santé, sont mortes d'Ebola en Ouganda depuis l'annonce il y a deux semaines par les autorités de la présence d'une épidémie dans le centre du pays, a indiqué mercredi l'OMS.
La République démocratique du Congo a déclaré mardi la fin d'une nouvelle "épidémie" d'Ebola, au cours de laquelle un seul cas a été confirmé, alors que l'Ouganda voisin tente d'en endiguer une autre, non liée, qui "évolue rapidement", a annoncé le bureau Afrique de l'Organisation mondiale de la Santé.
Le pays a connu plusieurs épidémies, dont la plus récente, en 2019, avait fait au moins cinq morts.
Un deuxième décès causé par le virus Ebola a été signalé mardi en République démocratique du Congo, quelques jours après la détection d'un nouveau foyer de cette maladie mortelle dans le pays, a indiqué l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
Un cas de virus Ebola vient d'être enregistré dans l'est de la République démocratique du Congo, cinq mois après la fin officiellement déclarée de la 12e épidémie de la maladie dans le pays, a annoncé vendredi le ministère congolais de la Santé.
Le virus Ebola est identifié pour la première fois en 1976 en République démocratique du Congo (RDC, à l'époque Zaïre). Ce virus de la famille des filoviridae (filovirus) doit son nom à une rivière du Nord du pays, près de laquelle la première épidémie a éclaté.
Dans une étude publiée par la revue « Nature », une résurgence de la maladie pourrait survenir chez des patients infectés lors d’une précédente épidémie.
Si ces derniers mois, le coronavirus a occupé l'avant de la scène, un autre redoutable virus létal pour l'homme a déjà été responsable de plus de 15.000 morts depuis sa découverte en 1976.
L'Organisation mondiale de la Santé a annoncé mardi qu'un nouveau cas suspect du virus Ebola, ainsi que neuf cas contact, avaient été observés en Côte d'Ivoire, après un cas confirmé ce week-end à Abidjan. Une opération de vaccination est en cours.
La Guinée a enregistré un premier cas de la maladie à virus de Marburg, le tout premier en Afrique de l’Ouest, a indiqué l’OMS lundi, précisant qu’il s’agit d’une maladie hautement virulente qui provoque une fièvre hémorragique.
- Afp
La maladie - autrefois appelée fièvre hémorragique à virus Marburg - , tire son nom de la ville allemande où il a été identifié pour la première fois en 1967, dans un laboratoire dont le personnel avait été en contact avec des singes verts infectés importés d'Ouganda.
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) et la Guinée ont officiellement annoncé samedi à Nzérékoré (Sud-Est de la Guinée) la fin de la deuxième épidémie d'Ebola dans ce pays, quelques mois après la réapparition de cette maladie.
The root cause of pandemics – the destruction of nature – is being ignored, scientists have warned. The focus of world leaders on responding to future outbreaks overlooks the far cheaper and more effective strategy of stopping the spillover of disease from animals to humans in the first place, they have said. The razing of forests and hunting of wildlife is increasingly bringing animals and the microbes they harbour into contact with people and livestock. About 70% of new infectious diseases have come from animals, including Covid-19, Sars, bird flu, Ebola and HIV.
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Un récent article spécialisé paru dans la revue Nature établit un lien entre les virus zoonotiques, tels que le virus Ebola, le VIH et le virus du SRAS à l’origine du COVID-19, et la fragmentation voire la destruction, des forêts. Les auteurs montrent qu’avec le déclin de la biodiversité, les animaux qui subsistent sont les hôtes de maladies plus prolifiques.
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Only a decade or two ago it was widely thought that tropical forests and intact natural environments teeming with exotic wildlife threatened humans by harboring the viruses and pathogens that lead to new diseases in humans like Ebola, HIV and dengue. But a number of researchers today think that it is actually humanity’s destruction of biodiversity that creates the conditions for new viruses and diseases like COVID-19, the viral disease that emerged in China in December 2019,
La biodiversité connaît aujourd’hui l’une de ses plus importantes altérations : les taux actuels d’extinction des espèces animales sont de 100 à 1 000 fois supérieurs à ceux enregistrés à partir des données fossiles. Si cette altération majeure est généralement étudiée sous l’angle de ses impacts écologiques, elle intéresse également le domaine de la santé, en particulier les maladies infectieuses causées par des agents pathogènes (en particulier les virus et les bactéries).