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En analysant 25 000 espèces terrestres et marines, animales et végétales, des chercheurs ont constaté de nombreuses espèces tropicales sont susceptible de bénéficier du réchauffement climatique, révèle une étude publiée ce mercredi 29 mai.
Des cas de grippe aviaire ont été détectés chez des alpagas d'un élevage du nord-ouest des Etats-Unis, a annoncé mardi le ministère américain de l'Agriculture, au moment où ce virus se propage dans les élevages aux Etats-Unis et que deux cas humains y ont été recensés.
Selon des chercheurs, il faudrait sélectionner des arbres qui peuvent survivre aux conditions climatiques actuelles et futures.
En montagne, les températures diminuent avec l’altitude. Le réchauffement climatique entraine la migration de la flore et de la faune en altitude afin d’y trouver un climat plus clément. Le phénomène est connu et documenté, mais une étude récente, publiée dans la revue Nature, apporte un nouvel éclairage à ces deux phénomènes. Leurs travaux mettent en lumière la vulnérabilité des espèces des sommets à la rapidité des changements de température. En effet, selon les chercheurs, la vitesse de migration des espèces est plus lente. Le CNRS, dont un scientifique a pris part à ces travaux conduits par une équipe taiwanaise, écrit : « plus la vitesse de migration verticale des isothermes est élevée, supérieure à 5 m/an, et plus les chances sont faibles pour les espèces d’ajuster leurs répartitions en altitude, suggérant un retard de migration. » La migration vers le haut de certains isothermes de montagne peut atteindre les 8 mètres par an. Dans l’hémisphère nord, l’isotherme augmente de 6,29 mètres par an au niveau
Une étude montre une baisse de 21 % de la biodiversité en moyenne dans les parcelles de banane fréquemment traitées avec du glyphosate. Le glyphosate perturbe également davantage les espèces natives.
La liste rouge des espèces menacées en France s’allonge ce mercredi 3 avril en intégrant pour la première fois des champignons, victimes de la destruction des habitats naturels et du changement climatique.
Chaque année, nous pousserions près de 1500 espèces animales à l'extinction : connaissez-vous ces espèces éteintes à cause de l'Homme ?
Des associations environnementales ont toutefois regretté, jeudi, que certains changements effectués en 2019 par le président républicain aient été laissés intacts.
Depuis des décennies, l’intelligence artificielle (IA) fascine autant qu’elle effraie. Si certains y voient le potentiel de révolutionner nos vies pour le mieux, d’autres redoutent ses conséquences catastrophiques. Les propos alarmistes d’Eliezer Yudkowsky, chercheur émérite en IA, dans une récente interview accordée au journal britannique The Guardian, ont une nouvelle fois ravivé les débats autour des dangers que cette technologie pourrait potentiellement représenter pour l’humanité.
Où sont passés les oiseaux ? L'évolution du modèle agricole industrialisé et intensif a conduit à une augmentation dramatique de l'usage des pesticides et des engrais, avec des conséquences désastreuses pour la biodiversité.
Le chat serait le seul animal domestique à vivre en liberté, faisant de lui un prédateur dangereux pour les oiseaux et la faune sauvage.
L'activité humaine a mené à l’extinction de 1430 espèces d’oiseaux, soit deux fois plus que précédemment estimé. Cela signifierait qu’il existe un grand nombre d’espèces disparues non découvertes.
Des pays du monde entier se réunissent à partir de lundi et jusqu'au 17 février en Ouzbékistan pour se pencher sur le sort de ces espèces, qui incluent les tortues marines et les baleines. Albatros, tortues ou esturgeons... La situation d'espèces migratrices se détériore, alerte un rapport inédit publié lundi 12 février sous l'égide de l'ONU. Parmi les espèces répertoriées par la Convention de Bonn de 1979 sur la conservation des espèces migratrices appartenant à la faune sauvage, qui publie le rapport, une sur cinq est menacée d'extinction et 44% voient leur population décroître. A titre d'exemple, 97% des 58 espèces de poissons répertoriées sont menacées d'extinction. Ce rapport est publié alors que les pays du monde entier signataires de la Convention de Bonn – plus de 130 nations mais pas les Etats-Unis ou la Chine – sont réunis pour une conférence (COP14) dans la cité historique de Samarcande en Ouzbékistan jusqu'au 17 février pour se pencher sur le sort de ces espèces migratrices.
Alors que s’ouvre lundi en Ouzbékistan la 14e COP sur les espèces migratrices, l’ONU publie un rapport inquiétant sur le déclin de ces animaux voyageurs dont le rôle est pourtant crucial pour la planète et la survie de l'Homme.
Un rapport historique des Nations Unies révèle la situation alarmante de la vie sauvage : les espèces animales migratrices sont en déclin et le risque d’extinction à l’échelle mondiale s’accroît
Rien qu’en Australie, les chats tueraient plus de 300 millions d’animaux chaque année, d’après une étude de l’ONG Invasive Species Council. Les chats ne font pas la fine bouche. Compagnons de vie adorés des êtres humains, les matous représentent pour autant une réelle menace pour la faune sauvage, d’après les ...
La liste rouge mondiale des espèces menacées mise à jour lundi met en lumière les conséquences du réchauffement...
L’Union internationale pour la conservation de la nature a mis à jour ce lundi 11 décembre, à la veille de la fermeture de la COP28, sa «liste rouge» des espèces menacées dans le monde.
Selon une nouvelle analyse, il y a environ 2 millions d’espèces menacées dans le monde, soit le double de ce qui a précédemment été estimé par l’ONU.
La présence en Europe de la fourmi de feu a, pour la première fois, été récemment attestée par une équipe de scientifiques. Cette fourmi fait partie du top 10 des espèces invasives les plus nuisibles, d’après le dernier rapport de référence en la matière.
Une étude publiée lundi 11 septembre révèle que la fourmi de feu a été identifiée en Sicile. C’est l’une des espèces les plus invasives au monde, qui peut rendre certains milieux « infréquentables ».
Le réchauffement climatique a de graves conséquences sur l'ensemble de la planète et les poissons subissent eux aussi des chamboulements dus à l'augmentation des températures.
Les espèces exotiques envahissantes ne sont pas seulement néfastes pour la biodiversité. Elles engendrent également des coûts colossaux, bien plus élevés par exemple que ceux liés aux catastrophes naturelles. Et pourtant, elles font bien moins parler d'elles. La France n'est pas épargnée.
Sur terre et dans la mer, les espèces invasives détruisent les écosystèmes, propagent des maladies et causent des centaines de milliards de dollars de dégâts chaque année, selon un rapport historique publié lundi par l'IPBES, panel international d'experts travaillant sous l'égide de l'ONU.
Des centaines d’espèces exotiques prolifèrent et causent des dégâts croissants à l’environnement, la santé humaine et l’économie, alerte Arnaud Albert, de l’Office français de la biodiversité, qui déplore un «manque de moyens humains».
D’ici 2050, si aucune mesure n’est prise, le nombre d’espèces envahissantes à travers le monde pourrait augmenter de 36 % par rapport à 2005 et les coûts économiques pourraient quadrupler, selon un nouveau rapport de l’ONU.
La Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES) dévoile son nouveau rapport sur les espèces exotiques envahissantes. Cette menace mondiale majeure risque de s’accentuer en l’absence d’outils de lutte efficaces.
Les espèces exotiques envahissantes dans le monde représentent un coût économique estimé à plus de 423 milliards de dollars par an, un montant qui quadruple tous les dix ans depuis 1970, indique lundi l'IPBES, l'équivalent du Giec pour la biodiversité.
C'est la synthèse "la plus complète" jamais réalisée sur le sujet. Après quatre ans de travail, des chercheurs travaillant sous l'égide de l'ONU ont publié lundi leur rapport sur les espèces exotiques envahissantes. Il appellent le monde à "se réveiller" face à ce fléau. Entretien.
Le 4 septembre 2023, le résumé pour décideurs l’évaluation mondiale sur la problématique des espèces exotiques envahissantes (EEE) a été officiellement publiée par la Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES). Ce rapport rappelle l’importante et croissante pression que font peser les EEE sur la biodiversité et présente également les principales pistes pour gérer cette menace.
Dans un rapport publié lundi 4 septembre, le « Giec de la biodiversité » alerte sur la gravité des impacts créés par les espèces invasives. Ces invasions sont favorisées par l’érosion de la biodiversité.
Ils sont à nos portes et menacent nos cultures… "Ils", ce sont les insectes nuisibles qui ont fait leur apparition en Europe de l’Ouest et qui font des incursions occasionnelles sur notre territoire. Exemple : la Bactrocera dorsalis.
Alors qu’un million d’espèces animales et végétales sont déjà ou seront prochainement menacées de disparition, certaines bénéficient d’un répit grâce à des programmes de préservation et de réintroduction.
L’hydrologue Emma Haziza travaille depuis le début des années 2000 sur l’impact du changement climatique sur la ressource en eau en France et dans le monde. La chercheuse a notamment animé la chronique Un degré de conscience sur France Info. Emma Haziza intervient fin août aux journées Agir pour le Vivant organisées par Actes Sud à Arles du 21 au 27 août. L’occasion pour GoodPlanet Mag’ de l’interviewer afin d’aborder les enjeux liés à l’eau ainsi que le traitement médiatique de la crise environnementale.
Jusqu’à présent, nous pensions qu’environ un quart de la biodiversité évoluait principalement dans le sol. Dans le cadre d’une étude, des chercheurs ont néanmoins récemment réévalué ces résultats en considérant davantage de groupes d’espèces. Finalement, pour plus de la moitié d’entre elles, le sol est un habitat essentiel.
Chats, rats, moustiques, plantes ou champignons, les espèces soi-disant invasives ne sont pas uniquement végétales ou animales. L’homme est lui aussi souvent considéré comme une espèce invasive…
À Nouméa, M. Macron parlera-t-il des requins ? Après plusieurs attaques, la capitale de l’archipel a en effet décidé de procéder à des « prélèvements », au grand dam des associations écologistes.
Selon l’OMS, un variant de ce type de virus a entraîné depuis 2020 un nombre sans précédent de morts d’oiseaux sauvages et de volailles dans de nombreux pays d’Afrique, d’Asie et d’Europe.
le traitement des trames écologiques par le Cerema
Une étude, publiée jeudi, quantifie les différents usages que les hommes font des animaux et leur impact global sur la biodiversité.
Des chercheurs de plusieurs universités et instituts de recherche néerlandais et belges, parmi lesquels la VUB, ont averti que plusieurs espèces animales sont menacées de disparition en raison des effets des retombées d'azote dans la nature. Entre autres, les insectes à métamorphose complète comme les papillons, les abeilles et les mouches. "L'augmentation des dépôts d'azote d'origine humaine modifie la qualité des sols dans les écosystèmes naturellement pauvres en nutriments", ont expliqué les scientifiques. En Flandre, ce phénomène est principalement dû à l'agriculture. "En conséquence, les conditions de vie des espèces végétales et animales changent également. Les plantes qui bénéficient d'un surplus d'azote deviennent souvent dominantes, ce qui conduit à l'enherbement des landes ou à la présence de ronces dans les zones boisées."
Des chercheurs de plusieurs universités et instituts de recherche néerlandais et belges, parmi lesquels la VUB, ont averti mardi que plusieurs espèces animales sont menacées de disparition en raison des effets des retombées d'azote dans la nature. Entre autres, les insectes à métamorphose complète comme les papillons, les abeilles et les mouches.
La Terre a dépassé sept des huit limites de sécurité scientifiquement établies et est entrée dans la "zone de danger", non seulement pour une planète en surchauffe qui perd ses zones naturelles, mais aussi pour le bien-être des êtres qui y vivent. C'est le constat alarmant d'une nouvelle étude internationale.
Le podcast Nouveau Départ de cette semaine parle de santé, d’environnement et d’économie. Dans un ouvrage éclairant intitulé Le Suicide de l’espèce (Éditions Denoël, 2023), Dr Jean-David Zeitoun explique comment les activités humaines produisent de plus en plus de maladies et pourquoi nous devrions mieux réguler les industries responsables de l’offre de risques (industries fossiles, chimie, agro-alimentaire…). Les dépenses engendrées par les maladies (dont les cancers et les maladies cardio-vasculaires) augmentent plus vite que l’économie mondiale. Pour la première fois depuis deux siècles, les progrès épidémiologiques pourraient être en train de s’inverser…
Près de 9.000 otaries, manchots, loutres et petits cétacés sont morts depuis le début de l'année au Chili de la grippe...
On observe un vrai déséquilibre, avec des niveaux de déclin d'espèces dépassant largement les niveaux d'augmentation pour tous les groupes.
Un nouveau rapport sur l’ampleur de la perte de biodiversité à travers la planète nous révèle que près de la moitié des espèces animales sur Terre sont actuellement en déclin. Selon les chercheurs, cet épuisement des populations est en grande partie dû à la dégradation des habitats liée aux activités humaines. Toujours selon ce document, seulement 3 % des espèces voient leur densité de population augmenter, tandis que 49% se stabilisent. Les détails de l’étude sont publiés dans la revue Biological Reviews.
Le corps de la dernière femelle connue de cette espèce de tortue a été découvert le 21 avril sur les rives d'un lac.
Pendant dix ans, des dizaines de scientifiques, épaulés par les dernières technologies, sillonneront les océans à la recherche de créatures non identifiées. “Une course contre la montre” avant que le réchauffement climatique et la pollution ne fassent disparaître une partie de cette vie marine.
Le président de la LPO (Ligue des protections des oiseaux) alerte sur les pénuries d’eau et leurs effets délétères sur la biodiversité.
L’urbanisation augmente en Wallonie au détriment des terres agricoles. Il faut réviser le Plan de secteur . Une chronique signée Agathe Defourny, experte ressources chez Canopea (anciennement Inter-Environnement Wallonie).
Dans son livre Le suicide de l’espèce. Comment les activités humaines produisent de plus en plus de maladies (Denoël, 2023), Jean-David Zeitoun, docteur en médecine et docteur en épidémiologie clinique, s’interroge sur notre étrange apathie face à l’inexorable montée en puissance des maladies liées à notre modèle de développement.
Dans son livre Le suicide de l’espèce. Comment les activités humaines produisent de plus en plus de maladies (Denoël, 2023), Jean-David Zeitoun, docteur en médecine et docteur en épidémiologie clinique, s’interroge sur notre étrange apathie face à l’inexorable montée en puissance des maladies liées à notre modèle de développement.
Ce livre est une tentative d’explication d’une anomalie de masse : la société mondiale produit de plus en plus de maladies, tout en dépensant toujours avantage pour essayer de les traiter. La réponse courte à cette contradiction est que les risques environnementaux, comportementaux et métaboliques qui causent les maladies sont des conséquences de la croissance économique. Nous avons laissé se créer une offre et une demande de risques. La logique de l’offre est simple et son rationnel est économique : les entreprises vendent des risques ou les disséminent pour produire plus et moins cher. La logique de la demande est plus complexe et diversifiée : nous nous exposons aux risques ou nous les consommons par nécessité, par erreur ou inattention, par addiction ou par désespoir. La production de maladies entraîne un suicide au ralenti de l’espèce humaine, qui n’a cependant rien d’une fatalité.
Porte-parole de l’ONG de défense des océans Sea Shepherd, Lamya Essemlali alerte sur l’hécatombe de dauphins échoués sur les côtes atlantiques françaises. Et pointe les engins de pêche et l’inaction du gouvernement.
Si la déconnexion des individus vis-à-vis des espaces naturels et des espèces animales s’intensifie, des pistes existent pour renouer avec le non-humain.
L'astrobiologiste française Nathalie Cabrol traque les formes de vie dans l'univers au sein du centre de "Recherche d’intelligence extraterrestre" aux États-Unis. Dans "À l’aube de nouveaux horizons", elle explique notamment comment en étudiant d'autres planètes comme Mars ou Pluton, il est possible d'avoir des clefs pour comprendre et "ramener notre planète à l’équilibre".
Sur l’île africaine, la faune et la flore subissent les assauts des humains. Une récente publication alerte sur le déclin rapide et alarmant des espèces de mammifères.
Préservation des espèces, meilleure séquestration du carbone, risques d’incendie diminués… Détaillant les atouts écologiques et socio-économiques des espaces en libre évolution de la nature, un collectif de scientifiques et de responsables d’association appelle, dans une tribune au « Monde », à accroître leur développement.
Le constat des experts est sans appel: la biodiversité est menacée et les humains doivent conclure de toute urgence un nouveau « pacte de paix avec la nature ». Mais quelles sont les données derrière cette conclusion alarmante? Revue des principaux chiffres au cœur des négociations de la COP15 sur la biodiversité qui se tient à Montréal.
La liste des espèces en voie de disparition s’allonge. L’Union internationale de conservation de la nature (UICN) a publié, vendredi 9 décembre, une version actualisée de sa « liste rouge », qui répertorie les espèces menacées d’extinction à l’échelle régionale et dans le monde. Résultat : 2 028 espèces animales et végétales ont été ajoutées à la dernière évaluation de l’UICN, qui datait de 2021. Au total, la survie de 42 108 espèces (a minima) est menacée. Cela représente 28 % des 150 388 espèces évaluées par l’UICN. La situation de millions d’autres espèces vivantes, non-étudiées par l’organisation, reste inconnue.
A la COP 15 biodiversité à Montréal, l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) a dévoilé ce vendredi une liste actualisée des espèces présentant un risque d’extinction.
C’est une COP sur la biodiversité qui va rassembler, à Montréal, des scientifiques, des représentants de la société civile, et les négociateurs de 196 pays différents. Elle aurait dû avoir lieu en Chine en 2020 mais crise du Covid, guerre en Ukraine et crise énergétique obligent, elle a été reportée et finalement déplacée au Canada.
La surexploitation des espèces sauvages constitue l’une des causes majeures de disparition de la biodiversité, après la perte d'habitat et le changement climatique. C’est pourquoi la conclusion de la COP sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction, vendredi 25 novembre, constitue une avancée majeure. Elle a permis de protéger des centaines d’espèces supplémentaires, parmi lesquelles les requins et les raies. Une première étape avant la COP15 sur la biodiversité qui s’ouvre à Montréal le 7 décembre prochain.
La conférence sur le commerce international des espèces menacées a décidé vendredi de protéger une cinquantaine d'espèces supplémentaires de requins, menacés par le florissant trafic de leurs ailerons en Asie. Une décision qualifiée d'"historique" par le Panama, pays hôte du sommet.
Les espèces de vertébrés s’éteignent à un rythme dramatique depuis 50 ans. Les causes sont essentiellement humaines, et les solutions doivent être à l’échelle du système tout entier de production et de consommation.
Les images évoquées par le réchauffement global des températures et ses conséquences sont souvent celles de la fonte des calottes glaciaires et de la banquise dans les zones polaires ou bien celles du retrait des glaciers en haute montagne. Mais ceci n’est que la partie visible de l’iceberg. La partie cachée de l’iceberg renvoie à la grande migration silencieuse des espèces qui sont « en marche » vers les pôles en latitude et vers les sommets en altitude. Mais à quelle vitesse ces espèces migrent-elles ? Quelles sont les espèces qui migrent le plus rapidement ? Migrent-elles assez vite pour retrouver un environnement qui leur est clément ? Quels sont les défis que pose cette redistribution des espèces pour nos sociétés ?
Selon l'étude, plus d'un quart (244) des espèces évaluées sont touchées par la dégradation ou la modification de leurs habitats sous l'effet des conséquences du changement climatique, en particulier des incendies devenus plus fréquents.
Près de la moitié des espèces d’oiseau sont en déclin dans le monde et une sur huit est menacée d’extinction sous la pression notamment de l’agriculture, de l’exploitation forestière et du changement climatique, alerte un rapport de référence publié mercredi par l’ONG internationale BirdLife.
Les oiseaux se volatilisent. L’agriculture intensive et la déforestation figurent en tête des menaces que l’humanité fait planer sur les oiseaux, dont 49% des espèces déclinent à travers le monde, révèle un nouveau rapport de l’ONG Birdlife.
À Paris, Bordeaux, Montpellier, Grenoble ou encore Lyon, les espèces d’arbres sont menacées par le changement climatique. Et pourraient bientôt ne plus servir de bouclier thermique.
En raison de la hausse des températures, les espèces marines tropicales, entrées par le canal de Suez et le détroit de Gibraltar, prolifèrent et chamboulent l’écosystème méditerranéen.
Les États membres de l'ONU sont réunis jusqu'au 26 août pour une cinquième session de négociations qui devraient aboutir à un traité international pour la protection de la haute mer. À l'heure actuelle, ces eaux internationales, pourtant essentielles à la survie de millions d'espèces dont l'espèce humaine, ne disposent pas de cadre juridique. Depuis 2018, les discussions patinent sur plusieurs points sur lesquels les États membres espèrent cette fois trouver des compromis.
Depuis plusieurs semaines, les Français vivent au rythme d'épisodes caniculaires successifs. Mais il n'y a pas que la terre qui surchauffe : fin juillet, la température à la surface de la Méditerranée atteignait 30,7 °C, un record. Ce phénomène de "canicule marine" devient de plus en plus fréquent dans les mers et océans en raison du réchauffement climatique, avec des conséquences dramatiques pour la biodiversité.
Avec une température de l’eau jusqu’à 6,5 °C supérieure à la normale au large de l’Espagne, de la France et de l’Italie, les gorgones et les posidonies meurent en masse, obligeant poissons et crustacés, déjà menacés par des prédateurs d’origine tropicale, à migrer.
Une étude publiée ce 22 juillet dans la revue Biogeosciences détaille le lien entre les extinctions de masse et les variations de la température moyenne du globe. Les résultats obtenus ont des implications substantielles pour le futur à moyen et long terme, mais également pour la paléoclimatologie et la paléontologie.
Les centaines de pages du rapport australien sur l’état de l’environnement font froid dans le dos : Au moins dix-neuf écosystèmes australiens présentent des signes d’effondrement. Le reste du document est tout aussi alarmant…
Le rapport quinquennal sur l’état de l’environnement était attendu. Et, comme redouté, il brosse un tableau alarmant : jamais la faune et la flore n’avaient été aussi menacées en Australie, déplore “The Age”.
Le rapport de l’IPBES publié vendredi 8 juillet est à la biodiversité ce que le rapport du GIEC est au climat : un appel à l’action urgente. Fruit du travail de 85 scientifiques qui ont analysé 6 200 sources, le rapport de cette organisation dresse l’état des lieux des menaces qui pèsent sur la biodiversité dont dépend l’espèce humaine pour manger, se soigner, s’habiller… Il permet d’avoir une idée de l’ampleur des risques à ce jour pas vraiment quantifiés sur un plan économique et financier.
Dans son nouveau rapport d’évaluation publié vendredi, l’IPBES appelle à gérer de façon durable la faune et la flore pour préserver le bien-être de milliards de personnes et mettre un terme au déclin de la biodiversité.
Des scientifiques chinois ont découvert près de 1.000 microbes, bactéries et virus piégés dans les glaciers du plateau tibétain. La fonte des glaces va progressivement relâcher ces micro-organismes vieux de plusieurs milliers d'années.
La surexploitation d'espèces sauvages - animaux terrestres, poissons, algues, champignons, plantes ou encore arbres - menace le bien-être de milliards d'êtres humains, dévoile vendredi un rapport de l'ONU, qui donne des pistes pour leur usage plus durable et met en valeur les savoirs des peuples autochtones.
L’espèce humaine entame son déclin selon le rédacteur en chef de la revue scientifique Nature, Henry Gee. Le paléontologue évoque les principales raisons qui pourraient mener à une extinction de l’humanité.
Les extinctions se produisent lorsqu'une espèce meurt à la suite d'événements cataclysmiques, de problèmes d'évolution ou d'interférences avec les êtres humains.
Ce lundi 23 mai, tandis que la capitale berlinoise s’éveillait doucement, des activistes de l’organisation Scientist Rebellion ont bloqué l’entrée du siège allemand de Bayer. Assis en tailleur entre les battants des portes tambours, dans leurs blouses blanches, ils ont dénoncé le rôle du géant de l’agrochimie dans la sixième extinction de masse : « Chaque jour, nous perdons jusqu’à 150 espèces pour toujours ! L’un des principaux moteurs de cette extinction massive est l’agriculture industrielle et les pesticides qu’elle utilise. »
Une espèce de ver envahissante connue pour son « appétit vorace » et sa capacité à sauter un pied en l’air sonne l’alarme en Californie, où les scientifiques ont exprimé leur inquiétude quant à la menace que les vers représentent pour les écosystèmes forestiers. L’Amynthas agrestis, également connu sous le nom de ver sauteur asiatique, sauteur de l’Alabama ou ver de serpent fou, a été repéré en Californie ces derniers mois. Le ver de terre est originaire d’Asie de l’Est, en particulier du Japon et de la péninsule coréenne. Cependant, ces dernières années, les vers se sont rendus en Amérique du Nord via diverses plantes paysagères importées de la région.
ces deux espèces patrimoniales des Alpes sont respectivement classées « vulnérable » et « en danger » sur la liste rouge de l’Union internationale pour la conversation de la nature (UICN) des oiseaux menacés de Provence-Alpes-Côte d’Azur. Déjà, en 2017, 2019, 2020 et 2021, le tribunal administratif de Marseille avait suspendu ou annulé leur chasse à la demande des deux associations. Les juges avaient alors estimé que la chasse de ces deux gallinacés sauvages était un facteur aggravant de leur déclin. Avec, à l’appui, des études scientifiques confirmant la lente disparition de ces espèces tant en termes de répartition géographique que de population.
Serge Muller, professeur émérite de botanique du Muséum national d’histoire naturelle, analyse la trouvaille inattendue de spéléologues en Chine: des arbres préservés de toute activité humaine au fond d’une fosse géante.
Sur les 10.196 espèces de reptiles évaluées par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), 21,1 % sont en voie de disparition. Autrement dit, plus d’une espèce sur cinq, soit 1829 espèces. C’est ce qui ressort de la dernière mise à jour de la liste rouge mondiale des espèces de reptiles menacées, rendue publique fin avril 2022. Certains groupes sont plus menacés que d’autres.
Un reptile sur cinq dans le monde est menacé d'extinction, révélait en avril une étude publiée dans la revue Nature, portant sur plus de 10.000 espèces existantes de tortues, crocodiles, lézards ou serpents
L’abattage de 170 des 370 bouquetins du massif du Bargy a été ordonné par la préfecture de Haute-Savoie. Cette espèce protégée est soupçonnée d’avoir transmis la brucellose à une vache en 2021. Mais cette méthode est vivement contestée par la communauté scientifique.
On les croyait condamnés à l’extinction: les marsouins du Pacifique sont aujourd’hui l’espèce de mammifères marins la plus menacée. Et pour cause, les scientifiques estiment qu’il n’en reste que dix environ dans les eaux du golfe de Californie. Face à ce constat, beaucoup estimaient que cet animal ne pourrait jamais s’en remettre. En cause, la consanguinité forcée des futures progénitures.
Le dangereux déclin de la nature : Un taux d’extinction des espèces « sans précédent » et qui s’accélère. La réponse mondiale actuelle est insuffisante ; Des « changements transformateurs» sont nécessaires pour restaurer et protéger la nature Les intérêts particuliers doivent être dépassés pour le bien de tous C’est l’évaluation la plus exhaustive de ce type ; 1.000.000 espèces menacées d'extinction.
Une étude américaine récente montre que le dérèglement climatique contraindra de nombreuses espèces animales à migrer vers des écosystèmes plus accueillants. Or, cela devrait augmenter les risques de transmission virale entre espèces et du même coup les risques concernant les humains.
"Les décennies à venir seront non seulement plus chaudes mais plus malades". Dans une nouvelle étude, des chercheurs affirment que le réchauffement climatique va entraîner la propagation de milliers de nouveaux virus entre espèces d'ici 2070 et créer ainsi des pandémies. L'Afrique et l'Asie sont particulièrement concernées mais à mesure que la planète se réchauffe, les zones à risque se multiplient, notamment en Europe.
Pour préserver la pie-grièche et d’autres espèces, la Ligue pour la protection des oiseaux organise des plantations de haies en Haute-Loire. Habitants et jeunes en décrochage scolaire participent à ces chantiers collectifs pour la biodiversité.
Si les émissions de gaz à effet de serre ne sont pas réduites, les espèces vivant dans les océans pourraient se trouver décimées d’ici à 2300, avertit une étude publiée jeudi 28 avril dans la revue Science. Mais limiter le réchauffement de la planète à 2 °C par rapport à l’ère préindustrielle permettrait d’éviter ce scénario catastrophe, soulignent les chercheurs.
Les aires protégées ne permettent pas toujours la régénération de la biodiversité, selon une étude publiée dans la revue Nature mercredi 20 avril. Les chercheurs des universités de Cambridge et d’Exeter se sont penchés sur près de 27 000 espèces d’oiseaux vivant dans 1 506 zones humides protégées dans le monde. « Les zones protégées peuvent prévenir la perte d’habitat », en empêchant de possibles déforestations, a indiqué au Guardian Hannah Wauchope, autrice principale de l’étude et chercheuse au Centre d’écologie et de conservation de l’Université d’Exeter. « Cependant, nous comprenons beaucoup moins l’impact des zones protégées sur la biodiversité. » Le classement de nombreuses aires n’a montré aucun effet positif sur la faune locale, a-t-elle précisé : tout dépend de comment elles sont gérées.
Diamant Palace, jour 1308. Avec Philippe Descola (anthropologue) et Rachel Devresse (activiste, zadiste) Au 1308e jour d'occupation du Diamant Palace, notre radio pirate questionne le concept de nature. Celui-ci n'a pas toujours existé et n'existe toujours pas dans l'ensemble des sociétés humaines. En Occident, il en dit beaucoup sur notre représentation du monde et la place que nous nous donnons parmi les autres espèces vivantes. Qu'est-ce que l'anthropocentrisme ? Pourquoi les villes modernes sont-elles "la fin des mondes" ? Y a-t-il des points communs entre les Achuars d'Amazonie et les zadistes d'Europe occidentale ? Jouer à Dieu nous rendra-t-il immortels ?
Le crapaud de Monteverde est la première espèce connue dont l’extinction est attribuée au changement climatique. Quelques autres l’ont rejoint dans la tombe, et ce n’est certainement qu’un début.
Notre système économique néolibéral basé sur la poursuite de la croissance nous conduit droit dans le mur. Comment construire une alternative, qui soit respectueuse des rythmes biologiques de toutes les espèces et des limites planétaires ? Nous avons posé la question à Timothée Parrique, docteur en économie et spécialiste de la décroissance, en poste à l’Université de Lund en Suède autour du projet européen “Postgrowth welfare systems.” Voici ses réponses.
Et si des emprunts obligataires n’avaient pas pour moteur le profit, mais la préservation d’une espèce menacée, le rhinocéros noir ? C’est le projet lancé par la Banque mondiale en Afrique du Sud, dans une démarche qui concilie finance et préservation des espèces, souligne ce quotidien sud-africain.
En apparence bien silencieux, les champignons seraient en réalité assez bavards. C’est ce que révèle une nouvelle étude publiée dans la revue Royal Society Open Science mercredi 6 avril. Le chercheur britannique Andrew Adamatzky a étudié quatre espèces de champignons : l’enoki, la branchie fendue, le fantôme et la chenille.
Le fourmilier ocellé, Phaenostictus mcleannani, est l’un des hôtes de la forêt tropicale du parc national de Soberania, au Panama. Comme 70 % des espèces d’oiseaux qui la fréquentent, sa population est en déclin – certaines ont perdu plus de la moitié de leurs effectifs en quarante ans.
La dette d’extinction serait ce moment où les dégâts sont tels que rien ne peut arrêter la dégradation complète d’un milieu, d’une société, d’une civilisation. Selon lui, l’humain s’étant étendu sur l’ensemble de la planète et dominant toutes les parcelles de vie que la Terre peut offrir, nous arrivons à un trop-plein, notre espèce est trop dominante que pour continuer à exister de manière stable.
Espèce emblématique du pays, le koala a récemment été placé sur la liste des animaux « en danger » en Australie. Autour de Sydney, militants et habitants se battent pour le protéger.
Le deuxième plus grand parc naturel du Zimbabwe pourra désormais compter sur le soutien financier d’un fonds allemand afin de préserver sa faune sauvage. Riche en biodiversité, le braconnage exerce une pression considérable sur certaines espèces menacées présentes dans le parc. Sur fonds de crise écologique, cette nouvelle aide financière internationale annonce un nouvel engagement dans la lutte contre l’effondrement de la biodiversité.
Pas de surprise, mais une confirmation inquiétante. Réalisée à l'initiative du SPF Santé publique et Environnement, une note d'orientation publiée mardi confirme que les pesticides contribuent au déclin rapide des populations d'abeilles et d'insectes pollinisateurs en Belgique. Une tendance conforme à ce que de nombreuses études ont mis en évidence en Europe et ailleurs dans le monde.
La justice fédérale américaine a annulé jeudi une décision de l’administration Trump, qui avait retiré en 2020 le loup gris de la liste des espèces protégées. Le canidé ne pourra plus être chassé dans la majeure partie des États-Unis.
L'Australie a placé, vendredi, les koalas de l'est de son territoire dans sa liste des espèces en danger. Une mesure qui doit permettre de mieux les protéger. Les associations de défense de la nature réclament de leur côté des mesures plus coercitives pour maintenir leur habitat.
Des chercheurs ont estimé que le nombre d'espèces d'arbres sur Terre était significativement plus élevé que celui actuellement connu, avec plus de 9.000 espèces restant à découvrir, selon une étude publiée lundi. Il reste plus de 9.000 espèces d'arbres à découvrir
Les politiques qui décident des Plans de relance ont-ils une réflexion philosophique sur les raisons profondes des crises sanitaire et climatique ? Et si à la racine, on trouvait l'espèce humaine qui a cessé d'octroyer une âme à chaque élément de la nature ? Nous sommes de la nature, pas à côté d'elle. Et si la cause de ces crises résidait dans notre atrophie spirituelle ? L'auteur nous propose de redevenir des animistes 2.0 et de concevoir une économie féminine, consciente et animiste.
Si l’effondrement de la biodiversité est bien réel, cela n’empêche pas la découverte de nouvelles espèces animales et végétales. Souvent d’ores et déjà menacées par les activités humaines.
Des scientifiques ont fixé 9 limites planétaires à ne pas dépasser pour conserver la viabilité du système terre pour toutes les espèces vivantes.
La migration assistée, en botanique, est le fait de déplacer artificiellement des espèces d’arbres d’une zone à une autre. Face à la rapidité du changement climatique, cette méthode est mise en avant en France par l’Office national des forêts (ONF), mais des précautions doivent être prises, alerte de son côté la Société botanique de France (SBF).
Une analyse des mouvements de navires dans les eaux de l’Antarctique suggère que ces bateaux traversent les barrières naturelles isolantes du continent. En conséquence, l’environnement se retrouve de plus en plus exposé aux effets négatifs de l’activité humaine. Les chercheurs soulignent plus particulièrement les risques d’introduction d’espèces envahissantes.
La massification du tourisme en Antarctique, l’un des derniers sanctuaires de la planète, pose un certain nombre de problèmes environnementaux. Entre autres, le risque de voir des espèces marines envahir la biodiversité polaire.
Dans une étude publiée lundi, des scientifiques calculent que 7,5% à 13% des 2 millions d’espèces connues pourraient déjà avoir disparu depuis l’an 1500, soit bien plus que les 0,04% avancés par l’Union internationale pour la conservation de la nature.
Dans une étude publiée lundi, des scientifiques calculent que 7,5% à 13% des 2 millions d’espèces connues pourraient déjà avoir disparu depuis l’an 1500, soit bien plus que les 0,04% avancés par l’Union internationale pour la conservation de la nature.
Global shipping is moving invasive species around the world. Can world governments agree on necessary preventative measures?


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mai 2024

En analysant 25 000 espèces terrestres et marines, animales et végétales, des chercheurs ont constaté de nombreuses espèces tropicales sont susceptible de bénéficier du réchauffement climatique, révèle une étude publiée ce mercredi 29 mai.
Des cas de grippe aviaire ont été détectés chez des alpagas d'un élevage du nord-ouest des Etats-Unis, a annoncé mardi le ministère américain de l'Agriculture, au moment où ce virus se propage dans les élevages aux Etats-Unis et que deux cas humains y ont été recensés.
Selon des chercheurs, il faudrait sélectionner des arbres qui peuvent survivre aux conditions climatiques actuelles et futures.

avril 2024

En montagne, les températures diminuent avec l’altitude. Le réchauffement climatique entraine la migration de la flore et de la faune en altitude afin d’y trouver un climat plus clément. Le phénomène est connu et documenté, mais une étude récente, publiée dans la revue Nature, apporte un nouvel éclairage à ces deux phénomènes. Leurs travaux mettent en lumière la vulnérabilité des espèces des sommets à la rapidité des changements de température. En effet, selon les chercheurs, la vitesse de migration des espèces est plus lente. Le CNRS, dont un scientifique a pris part à ces travaux conduits par une équipe taiwanaise, écrit : « plus la vitesse de migration verticale des isothermes est élevée, supérieure à 5 m/an, et plus les chances sont faibles pour les espèces d’ajuster leurs répartitions en altitude, suggérant un retard de migration. » La migration vers le haut de certains isothermes de montagne peut atteindre les 8 mètres par an. Dans l’hémisphère nord, l’isotherme augmente de 6,29 mètres par an au niveau
Une étude montre une baisse de 21 % de la biodiversité en moyenne dans les parcelles de banane fréquemment traitées avec du glyphosate. Le glyphosate perturbe également davantage les espèces natives.
La liste rouge des espèces menacées en France s’allonge ce mercredi 3 avril en intégrant pour la première fois des champignons, victimes de la destruction des habitats naturels et du changement climatique.

mars 2024

Chaque année, nous pousserions près de 1500 espèces animales à l'extinction : connaissez-vous ces espèces éteintes à cause de l'Homme ?
Des associations environnementales ont toutefois regretté, jeudi, que certains changements effectués en 2019 par le président républicain aient été laissés intacts.
Depuis des décennies, l’intelligence artificielle (IA) fascine autant qu’elle effraie. Si certains y voient le potentiel de révolutionner nos vies pour le mieux, d’autres redoutent ses conséquences catastrophiques. Les propos alarmistes d’Eliezer Yudkowsky, chercheur émérite en IA, dans une récente interview accordée au journal britannique The Guardian, ont une nouvelle fois ravivé les débats autour des dangers que cette technologie pourrait potentiellement représenter pour l’humanité.
Où sont passés les oiseaux ? L'évolution du modèle agricole industrialisé et intensif a conduit à une augmentation dramatique de l'usage des pesticides et des engrais, avec des conséquences désastreuses pour la biodiversité.

février 2024

Le chat serait le seul animal domestique à vivre en liberté, faisant de lui un prédateur dangereux pour les oiseaux et la faune sauvage.
L'activité humaine a mené à l’extinction de 1430 espèces d’oiseaux, soit deux fois plus que précédemment estimé. Cela signifierait qu’il existe un grand nombre d’espèces disparues non découvertes.
Des pays du monde entier se réunissent à partir de lundi et jusqu'au 17 février en Ouzbékistan pour se pencher sur le sort de ces espèces, qui incluent les tortues marines et les baleines. Albatros, tortues ou esturgeons... La situation d'espèces migratrices se détériore, alerte un rapport inédit publié lundi 12 février sous l'égide de l'ONU. Parmi les espèces répertoriées par la Convention de Bonn de 1979 sur la conservation des espèces migratrices appartenant à la faune sauvage, qui publie le rapport, une sur cinq est menacée d'extinction et 44% voient leur population décroître. A titre d'exemple, 97% des 58 espèces de poissons répertoriées sont menacées d'extinction. Ce rapport est publié alors que les pays du monde entier signataires de la Convention de Bonn – plus de 130 nations mais pas les Etats-Unis ou la Chine – sont réunis pour une conférence (COP14) dans la cité historique de Samarcande en Ouzbékistan jusqu'au 17 février pour se pencher sur le sort de ces espèces migratrices.
Alors que s’ouvre lundi en Ouzbékistan la 14e COP sur les espèces migratrices, l’ONU publie un rapport inquiétant sur le déclin de ces animaux voyageurs dont le rôle est pourtant crucial pour la planète et la survie de l'Homme.
Un rapport historique des Nations Unies révèle la situation alarmante de la vie sauvage : les espèces animales migratrices sont en déclin et le risque d’extinction à l’échelle mondiale s’accroît

décembre 2023

Rien qu’en Australie, les chats tueraient plus de 300 millions d’animaux chaque année, d’après une étude de l’ONG Invasive Species Council. Les chats ne font pas la fine bouche. Compagnons de vie adorés des êtres humains, les matous représentent pour autant une réelle menace pour la faune sauvage, d’après les ...
La liste rouge mondiale des espèces menacées mise à jour lundi met en lumière les conséquences du réchauffement...
L’Union internationale pour la conservation de la nature a mis à jour ce lundi 11 décembre, à la veille de la fermeture de la COP28, sa «liste rouge» des espèces menacées dans le monde.

novembre 2023

Selon une nouvelle analyse, il y a environ 2 millions d’espèces menacées dans le monde, soit le double de ce qui a précédemment été estimé par l’ONU.

septembre 2023

La présence en Europe de la fourmi de feu a, pour la première fois, été récemment attestée par une équipe de scientifiques. Cette fourmi fait partie du top 10 des espèces invasives les plus nuisibles, d’après le dernier rapport de référence en la matière.
Une étude publiée lundi 11 septembre révèle que la fourmi de feu a été identifiée en Sicile. C’est l’une des espèces les plus invasives au monde, qui peut rendre certains milieux « infréquentables ».
Le réchauffement climatique a de graves conséquences sur l'ensemble de la planète et les poissons subissent eux aussi des chamboulements dus à l'augmentation des températures.
Les espèces exotiques envahissantes ne sont pas seulement néfastes pour la biodiversité. Elles engendrent également des coûts colossaux, bien plus élevés par exemple que ceux liés aux catastrophes naturelles. Et pourtant, elles font bien moins parler d'elles. La France n'est pas épargnée.
Sur terre et dans la mer, les espèces invasives détruisent les écosystèmes, propagent des maladies et causent des centaines de milliards de dollars de dégâts chaque année, selon un rapport historique publié lundi par l'IPBES, panel international d'experts travaillant sous l'égide de l'ONU.
Des centaines d’espèces exotiques prolifèrent et causent des dégâts croissants à l’environnement, la santé humaine et l’économie, alerte Arnaud Albert, de l’Office français de la biodiversité, qui déplore un «manque de moyens humains».
D’ici 2050, si aucune mesure n’est prise, le nombre d’espèces envahissantes à travers le monde pourrait augmenter de 36 % par rapport à 2005 et les coûts économiques pourraient quadrupler, selon un nouveau rapport de l’ONU.
La Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES) dévoile son nouveau rapport sur les espèces exotiques envahissantes. Cette menace mondiale majeure risque de s’accentuer en l’absence d’outils de lutte efficaces.
Les espèces exotiques envahissantes dans le monde représentent un coût économique estimé à plus de 423 milliards de dollars par an, un montant qui quadruple tous les dix ans depuis 1970, indique lundi l'IPBES, l'équivalent du Giec pour la biodiversité.
C'est la synthèse "la plus complète" jamais réalisée sur le sujet. Après quatre ans de travail, des chercheurs travaillant sous l'égide de l'ONU ont publié lundi leur rapport sur les espèces exotiques envahissantes. Il appellent le monde à "se réveiller" face à ce fléau. Entretien.
Le 4 septembre 2023, le résumé pour décideurs l’évaluation mondiale sur la problématique des espèces exotiques envahissantes (EEE) a été officiellement publiée par la Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES). Ce rapport rappelle l’importante et croissante pression que font peser les EEE sur la biodiversité et présente également les principales pistes pour gérer cette menace.
Dans un rapport publié lundi 4 septembre, le « Giec de la biodiversité » alerte sur la gravité des impacts créés par les espèces invasives. Ces invasions sont favorisées par l’érosion de la biodiversité.
Ils sont à nos portes et menacent nos cultures… "Ils", ce sont les insectes nuisibles qui ont fait leur apparition en Europe de l’Ouest et qui font des incursions occasionnelles sur notre territoire. Exemple : la Bactrocera dorsalis.

août 2023

Alors qu’un million d’espèces animales et végétales sont déjà ou seront prochainement menacées de disparition, certaines bénéficient d’un répit grâce à des programmes de préservation et de réintroduction.
L’hydrologue Emma Haziza travaille depuis le début des années 2000 sur l’impact du changement climatique sur la ressource en eau en France et dans le monde. La chercheuse a notamment animé la chronique Un degré de conscience sur France Info. Emma Haziza intervient fin août aux journées Agir pour le Vivant organisées par Actes Sud à Arles du 21 au 27 août. L’occasion pour GoodPlanet Mag’ de l’interviewer afin d’aborder les enjeux liés à l’eau ainsi que le traitement médiatique de la crise environnementale.
Jusqu’à présent, nous pensions qu’environ un quart de la biodiversité évoluait principalement dans le sol. Dans le cadre d’une étude, des chercheurs ont néanmoins récemment réévalué ces résultats en considérant davantage de groupes d’espèces. Finalement, pour plus de la moitié d’entre elles, le sol est un habitat essentiel.

juillet 2023

Chats, rats, moustiques, plantes ou champignons, les espèces soi-disant invasives ne sont pas uniquement végétales ou animales. L’homme est lui aussi souvent considéré comme une espèce invasive…
À Nouméa, M. Macron parlera-t-il des requins ? Après plusieurs attaques, la capitale de l’archipel a en effet décidé de procéder à des « prélèvements », au grand dam des associations écologistes.
Selon l’OMS, un variant de ce type de virus a entraîné depuis 2020 un nombre sans précédent de morts d’oiseaux sauvages et de volailles dans de nombreux pays d’Afrique, d’Asie et d’Europe.
le traitement des trames écologiques par le Cerema

juin 2023

Une étude, publiée jeudi, quantifie les différents usages que les hommes font des animaux et leur impact global sur la biodiversité.
Des chercheurs de plusieurs universités et instituts de recherche néerlandais et belges, parmi lesquels la VUB, ont averti que plusieurs espèces animales sont menacées de disparition en raison des effets des retombées d'azote dans la nature. Entre autres, les insectes à métamorphose complète comme les papillons, les abeilles et les mouches. "L'augmentation des dépôts d'azote d'origine humaine modifie la qualité des sols dans les écosystèmes naturellement pauvres en nutriments", ont expliqué les scientifiques. En Flandre, ce phénomène est principalement dû à l'agriculture. "En conséquence, les conditions de vie des espèces végétales et animales changent également. Les plantes qui bénéficient d'un surplus d'azote deviennent souvent dominantes, ce qui conduit à l'enherbement des landes ou à la présence de ronces dans les zones boisées."
Des chercheurs de plusieurs universités et instituts de recherche néerlandais et belges, parmi lesquels la VUB, ont averti mardi que plusieurs espèces animales sont menacées de disparition en raison des effets des retombées d'azote dans la nature. Entre autres, les insectes à métamorphose complète comme les papillons, les abeilles et les mouches.
La Terre a dépassé sept des huit limites de sécurité scientifiquement établies et est entrée dans la "zone de danger", non seulement pour une planète en surchauffe qui perd ses zones naturelles, mais aussi pour le bien-être des êtres qui y vivent. C'est le constat alarmant d'une nouvelle étude internationale.

mai 2023

Le podcast Nouveau Départ de cette semaine parle de santé, d’environnement et d’économie. Dans un ouvrage éclairant intitulé Le Suicide de l’espèce (Éditions Denoël, 2023), Dr Jean-David Zeitoun explique comment les activités humaines produisent de plus en plus de maladies et pourquoi nous devrions mieux réguler les industries responsables de l’offre de risques (industries fossiles, chimie, agro-alimentaire…). Les dépenses engendrées par les maladies (dont les cancers et les maladies cardio-vasculaires) augmentent plus vite que l’économie mondiale. Pour la première fois depuis deux siècles, les progrès épidémiologiques pourraient être en train de s’inverser…
Près de 9.000 otaries, manchots, loutres et petits cétacés sont morts depuis le début de l'année au Chili de la grippe...
On observe un vrai déséquilibre, avec des niveaux de déclin d'espèces dépassant largement les niveaux d'augmentation pour tous les groupes.
Un nouveau rapport sur l’ampleur de la perte de biodiversité à travers la planète nous révèle que près de la moitié des espèces animales sur Terre sont actuellement en déclin. Selon les chercheurs, cet épuisement des populations est en grande partie dû à la dégradation des habitats liée aux activités humaines. Toujours selon ce document, seulement 3 % des espèces voient leur densité de population augmenter, tandis que 49% se stabilisent. Les détails de l’étude sont publiés dans la revue Biological Reviews.
Le corps de la dernière femelle connue de cette espèce de tortue a été découvert le 21 avril sur les rives d'un lac.

avril 2023

Pendant dix ans, des dizaines de scientifiques, épaulés par les dernières technologies, sillonneront les océans à la recherche de créatures non identifiées. “Une course contre la montre” avant que le réchauffement climatique et la pollution ne fassent disparaître une partie de cette vie marine.
Le président de la LPO (Ligue des protections des oiseaux) alerte sur les pénuries d’eau et leurs effets délétères sur la biodiversité.

mars 2023

L’urbanisation augmente en Wallonie au détriment des terres agricoles. Il faut réviser le Plan de secteur . Une chronique signée Agathe Defourny, experte ressources chez Canopea (anciennement Inter-Environnement Wallonie).
Dans son livre Le suicide de l’espèce. Comment les activités humaines produisent de plus en plus de maladies (Denoël, 2023), Jean-David Zeitoun, docteur en médecine et docteur en épidémiologie clinique, s’interroge sur notre étrange apathie face à l’inexorable montée en puissance des maladies liées à notre modèle de développement.
Dans son livre Le suicide de l’espèce. Comment les activités humaines produisent de plus en plus de maladies (Denoël, 2023), Jean-David Zeitoun, docteur en médecine et docteur en épidémiologie clinique, s’interroge sur notre étrange apathie face à l’inexorable montée en puissance des maladies liées à notre modèle de développement.

février 2023

Ce livre est une tentative d’explication d’une anomalie de masse : la société mondiale produit de plus en plus de maladies, tout en dépensant toujours avantage pour essayer de les traiter. La réponse courte à cette contradiction est que les risques environnementaux, comportementaux et métaboliques qui causent les maladies sont des conséquences de la croissance économique. Nous avons laissé se créer une offre et une demande de risques. La logique de l’offre est simple et son rationnel est économique : les entreprises vendent des risques ou les disséminent pour produire plus et moins cher. La logique de la demande est plus complexe et diversifiée : nous nous exposons aux risques ou nous les consommons par nécessité, par erreur ou inattention, par addiction ou par désespoir. La production de maladies entraîne un suicide au ralenti de l’espèce humaine, qui n’a cependant rien d’une fatalité.

janvier 2023

Porte-parole de l’ONG de défense des océans Sea Shepherd, Lamya Essemlali alerte sur l’hécatombe de dauphins échoués sur les côtes atlantiques françaises. Et pointe les engins de pêche et l’inaction du gouvernement.
Si la déconnexion des individus vis-à-vis des espaces naturels et des espèces animales s’intensifie, des pistes existent pour renouer avec le non-humain.
L'astrobiologiste française Nathalie Cabrol traque les formes de vie dans l'univers au sein du centre de "Recherche d’intelligence extraterrestre" aux États-Unis. Dans "À l’aube de nouveaux horizons", elle explique notamment comment en étudiant d'autres planètes comme Mars ou Pluton, il est possible d'avoir des clefs pour comprendre et "ramener notre planète à l’équilibre".
Sur l’île africaine, la faune et la flore subissent les assauts des humains. Une récente publication alerte sur le déclin rapide et alarmant des espèces de mammifères.

décembre 2022

Préservation des espèces, meilleure séquestration du carbone, risques d’incendie diminués… Détaillant les atouts écologiques et socio-économiques des espaces en libre évolution de la nature, un collectif de scientifiques et de responsables d’association appelle, dans une tribune au « Monde », à accroître leur développement.
Le constat des experts est sans appel: la biodiversité est menacée et les humains doivent conclure de toute urgence un nouveau « pacte de paix avec la nature ». Mais quelles sont les données derrière cette conclusion alarmante? Revue des principaux chiffres au cœur des négociations de la COP15 sur la biodiversité qui se tient à Montréal.
La liste des espèces en voie de disparition s’allonge. L’Union internationale de conservation de la nature (UICN) a publié, vendredi 9 décembre, une version actualisée de sa « liste rouge », qui répertorie les espèces menacées d’extinction à l’échelle régionale et dans le monde. Résultat : 2 028 espèces animales et végétales ont été ajoutées à la dernière évaluation de l’UICN, qui datait de 2021. Au total, la survie de 42 108 espèces (a minima) est menacée. Cela représente 28 % des 150 388 espèces évaluées par l’UICN. La situation de millions d’autres espèces vivantes, non-étudiées par l’organisation, reste inconnue.
A la COP 15 biodiversité à Montréal, l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) a dévoilé ce vendredi une liste actualisée des espèces présentant un risque d’extinction.
C’est une COP sur la biodiversité qui va rassembler, à Montréal, des scientifiques, des représentants de la société civile, et les négociateurs de 196 pays différents. Elle aurait dû avoir lieu en Chine en 2020 mais crise du Covid, guerre en Ukraine et crise énergétique obligent, elle a été reportée et finalement déplacée au Canada.

novembre 2022

La surexploitation des espèces sauvages constitue l’une des causes majeures de disparition de la biodiversité, après la perte d'habitat et le changement climatique. C’est pourquoi la conclusion de la COP sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction, vendredi 25 novembre, constitue une avancée majeure. Elle a permis de protéger des centaines d’espèces supplémentaires, parmi lesquelles les requins et les raies. Une première étape avant la COP15 sur la biodiversité qui s’ouvre à Montréal le 7 décembre prochain.
La conférence sur le commerce international des espèces menacées a décidé vendredi de protéger une cinquantaine d'espèces supplémentaires de requins, menacés par le florissant trafic de leurs ailerons en Asie. Une décision qualifiée d'"historique" par le Panama, pays hôte du sommet.

octobre 2022

Les espèces de vertébrés s’éteignent à un rythme dramatique depuis 50 ans. Les causes sont essentiellement humaines, et les solutions doivent être à l’échelle du système tout entier de production et de consommation.
Les images évoquées par le réchauffement global des températures et ses conséquences sont souvent celles de la fonte des calottes glaciaires et de la banquise dans les zones polaires ou bien celles du retrait des glaciers en haute montagne. Mais ceci n’est que la partie visible de l’iceberg. La partie cachée de l’iceberg renvoie à la grande migration silencieuse des espèces qui sont « en marche » vers les pôles en latitude et vers les sommets en altitude. Mais à quelle vitesse ces espèces migrent-elles ? Quelles sont les espèces qui migrent le plus rapidement ? Migrent-elles assez vite pour retrouver un environnement qui leur est clément ? Quels sont les défis que pose cette redistribution des espèces pour nos sociétés ?
Selon l'étude, plus d'un quart (244) des espèces évaluées sont touchées par la dégradation ou la modification de leurs habitats sous l'effet des conséquences du changement climatique, en particulier des incendies devenus plus fréquents.

septembre 2022

Près de la moitié des espèces d’oiseau sont en déclin dans le monde et une sur huit est menacée d’extinction sous la pression notamment de l’agriculture, de l’exploitation forestière et du changement climatique, alerte un rapport de référence publié mercredi par l’ONG internationale BirdLife.
Les oiseaux se volatilisent. L’agriculture intensive et la déforestation figurent en tête des menaces que l’humanité fait planer sur les oiseaux, dont 49% des espèces déclinent à travers le monde, révèle un nouveau rapport de l’ONG Birdlife.
À Paris, Bordeaux, Montpellier, Grenoble ou encore Lyon, les espèces d’arbres sont menacées par le changement climatique. Et pourraient bientôt ne plus servir de bouclier thermique.
En raison de la hausse des températures, les espèces marines tropicales, entrées par le canal de Suez et le détroit de Gibraltar, prolifèrent et chamboulent l’écosystème méditerranéen.

août 2022

Les États membres de l'ONU sont réunis jusqu'au 26 août pour une cinquième session de négociations qui devraient aboutir à un traité international pour la protection de la haute mer. À l'heure actuelle, ces eaux internationales, pourtant essentielles à la survie de millions d'espèces dont l'espèce humaine, ne disposent pas de cadre juridique. Depuis 2018, les discussions patinent sur plusieurs points sur lesquels les États membres espèrent cette fois trouver des compromis.
Depuis plusieurs semaines, les Français vivent au rythme d'épisodes caniculaires successifs. Mais il n'y a pas que la terre qui surchauffe : fin juillet, la température à la surface de la Méditerranée atteignait 30,7 °C, un record. Ce phénomène de "canicule marine" devient de plus en plus fréquent dans les mers et océans en raison du réchauffement climatique, avec des conséquences dramatiques pour la biodiversité.

juillet 2022

Avec une température de l’eau jusqu’à 6,5 °C supérieure à la normale au large de l’Espagne, de la France et de l’Italie, les gorgones et les posidonies meurent en masse, obligeant poissons et crustacés, déjà menacés par des prédateurs d’origine tropicale, à migrer.
Une étude publiée ce 22 juillet dans la revue Biogeosciences détaille le lien entre les extinctions de masse et les variations de la température moyenne du globe. Les résultats obtenus ont des implications substantielles pour le futur à moyen et long terme, mais également pour la paléoclimatologie et la paléontologie.
Les centaines de pages du rapport australien sur l’état de l’environnement font froid dans le dos : Au moins dix-neuf écosystèmes australiens présentent des signes d’effondrement. Le reste du document est tout aussi alarmant…
Le rapport quinquennal sur l’état de l’environnement était attendu. Et, comme redouté, il brosse un tableau alarmant : jamais la faune et la flore n’avaient été aussi menacées en Australie, déplore “The Age”.
Le rapport de l’IPBES publié vendredi 8 juillet est à la biodiversité ce que le rapport du GIEC est au climat : un appel à l’action urgente. Fruit du travail de 85 scientifiques qui ont analysé 6 200 sources, le rapport de cette organisation dresse l’état des lieux des menaces qui pèsent sur la biodiversité dont dépend l’espèce humaine pour manger, se soigner, s’habiller… Il permet d’avoir une idée de l’ampleur des risques à ce jour pas vraiment quantifiés sur un plan économique et financier.
Dans son nouveau rapport d’évaluation publié vendredi, l’IPBES appelle à gérer de façon durable la faune et la flore pour préserver le bien-être de milliards de personnes et mettre un terme au déclin de la biodiversité.
Des scientifiques chinois ont découvert près de 1.000 microbes, bactéries et virus piégés dans les glaciers du plateau tibétain. La fonte des glaces va progressivement relâcher ces micro-organismes vieux de plusieurs milliers d'années.
La surexploitation d'espèces sauvages - animaux terrestres, poissons, algues, champignons, plantes ou encore arbres - menace le bien-être de milliards d'êtres humains, dévoile vendredi un rapport de l'ONU, qui donne des pistes pour leur usage plus durable et met en valeur les savoirs des peuples autochtones.

juin 2022

L’espèce humaine entame son déclin selon le rédacteur en chef de la revue scientifique Nature, Henry Gee. Le paléontologue évoque les principales raisons qui pourraient mener à une extinction de l’humanité.

mai 2022

Les extinctions se produisent lorsqu'une espèce meurt à la suite d'événements cataclysmiques, de problèmes d'évolution ou d'interférences avec les êtres humains.
Ce lundi 23 mai, tandis que la capitale berlinoise s’éveillait doucement, des activistes de l’organisation Scientist Rebellion ont bloqué l’entrée du siège allemand de Bayer. Assis en tailleur entre les battants des portes tambours, dans leurs blouses blanches, ils ont dénoncé le rôle du géant de l’agrochimie dans la sixième extinction de masse : « Chaque jour, nous perdons jusqu’à 150 espèces pour toujours ! L’un des principaux moteurs de cette extinction massive est l’agriculture industrielle et les pesticides qu’elle utilise. »
Une espèce de ver envahissante connue pour son « appétit vorace » et sa capacité à sauter un pied en l’air sonne l’alarme en Californie, où les scientifiques ont exprimé leur inquiétude quant à la menace que les vers représentent pour les écosystèmes forestiers. L’Amynthas agrestis, également connu sous le nom de ver sauteur asiatique, sauteur de l’Alabama ou ver de serpent fou, a été repéré en Californie ces derniers mois. Le ver de terre est originaire d’Asie de l’Est, en particulier du Japon et de la péninsule coréenne. Cependant, ces dernières années, les vers se sont rendus en Amérique du Nord via diverses plantes paysagères importées de la région.
ces deux espèces patrimoniales des Alpes sont respectivement classées « vulnérable » et « en danger » sur la liste rouge de l’Union internationale pour la conversation de la nature (UICN) des oiseaux menacés de Provence-Alpes-Côte d’Azur. Déjà, en 2017, 2019, 2020 et 2021, le tribunal administratif de Marseille avait suspendu ou annulé leur chasse à la demande des deux associations. Les juges avaient alors estimé que la chasse de ces deux gallinacés sauvages était un facteur aggravant de leur déclin. Avec, à l’appui, des études scientifiques confirmant la lente disparition de ces espèces tant en termes de répartition géographique que de population.
Serge Muller, professeur émérite de botanique du Muséum national d’histoire naturelle, analyse la trouvaille inattendue de spéléologues en Chine: des arbres préservés de toute activité humaine au fond d’une fosse géante.
Sur les 10.196 espèces de reptiles évaluées par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), 21,1 % sont en voie de disparition. Autrement dit, plus d’une espèce sur cinq, soit 1829 espèces. C’est ce qui ressort de la dernière mise à jour de la liste rouge mondiale des espèces de reptiles menacées, rendue publique fin avril 2022. Certains groupes sont plus menacés que d’autres.
Un reptile sur cinq dans le monde est menacé d'extinction, révélait en avril une étude publiée dans la revue Nature, portant sur plus de 10.000 espèces existantes de tortues, crocodiles, lézards ou serpents
L’abattage de 170 des 370 bouquetins du massif du Bargy a été ordonné par la préfecture de Haute-Savoie. Cette espèce protégée est soupçonnée d’avoir transmis la brucellose à une vache en 2021. Mais cette méthode est vivement contestée par la communauté scientifique.
On les croyait condamnés à l’extinction: les marsouins du Pacifique sont aujourd’hui l’espèce de mammifères marins la plus menacée. Et pour cause, les scientifiques estiment qu’il n’en reste que dix environ dans les eaux du golfe de Californie. Face à ce constat, beaucoup estimaient que cet animal ne pourrait jamais s’en remettre. En cause, la consanguinité forcée des futures progénitures.
Le dangereux déclin de la nature : Un taux d’extinction des espèces « sans précédent » et qui s’accélère. La réponse mondiale actuelle est insuffisante ; Des « changements transformateurs» sont nécessaires pour restaurer et protéger la nature Les intérêts particuliers doivent être dépassés pour le bien de tous C’est l’évaluation la plus exhaustive de ce type ; 1.000.000 espèces menacées d'extinction.
Une étude américaine récente montre que le dérèglement climatique contraindra de nombreuses espèces animales à migrer vers des écosystèmes plus accueillants. Or, cela devrait augmenter les risques de transmission virale entre espèces et du même coup les risques concernant les humains.
"Les décennies à venir seront non seulement plus chaudes mais plus malades". Dans une nouvelle étude, des chercheurs affirment que le réchauffement climatique va entraîner la propagation de milliers de nouveaux virus entre espèces d'ici 2070 et créer ainsi des pandémies. L'Afrique et l'Asie sont particulièrement concernées mais à mesure que la planète se réchauffe, les zones à risque se multiplient, notamment en Europe.
Pour préserver la pie-grièche et d’autres espèces, la Ligue pour la protection des oiseaux organise des plantations de haies en Haute-Loire. Habitants et jeunes en décrochage scolaire participent à ces chantiers collectifs pour la biodiversité.

avril 2022

Si les émissions de gaz à effet de serre ne sont pas réduites, les espèces vivant dans les océans pourraient se trouver décimées d’ici à 2300, avertit une étude publiée jeudi 28 avril dans la revue Science. Mais limiter le réchauffement de la planète à 2 °C par rapport à l’ère préindustrielle permettrait d’éviter ce scénario catastrophe, soulignent les chercheurs.
Les aires protégées ne permettent pas toujours la régénération de la biodiversité, selon une étude publiée dans la revue Nature mercredi 20 avril. Les chercheurs des universités de Cambridge et d’Exeter se sont penchés sur près de 27 000 espèces d’oiseaux vivant dans 1 506 zones humides protégées dans le monde. « Les zones protégées peuvent prévenir la perte d’habitat », en empêchant de possibles déforestations, a indiqué au Guardian Hannah Wauchope, autrice principale de l’étude et chercheuse au Centre d’écologie et de conservation de l’Université d’Exeter. « Cependant, nous comprenons beaucoup moins l’impact des zones protégées sur la biodiversité. » Le classement de nombreuses aires n’a montré aucun effet positif sur la faune locale, a-t-elle précisé : tout dépend de comment elles sont gérées.
Diamant Palace, jour 1308. Avec Philippe Descola (anthropologue) et Rachel Devresse (activiste, zadiste) Au 1308e jour d'occupation du Diamant Palace, notre radio pirate questionne le concept de nature. Celui-ci n'a pas toujours existé et n'existe toujours pas dans l'ensemble des sociétés humaines. En Occident, il en dit beaucoup sur notre représentation du monde et la place que nous nous donnons parmi les autres espèces vivantes. Qu'est-ce que l'anthropocentrisme ? Pourquoi les villes modernes sont-elles "la fin des mondes" ? Y a-t-il des points communs entre les Achuars d'Amazonie et les zadistes d'Europe occidentale ? Jouer à Dieu nous rendra-t-il immortels ?
Le crapaud de Monteverde est la première espèce connue dont l’extinction est attribuée au changement climatique. Quelques autres l’ont rejoint dans la tombe, et ce n’est certainement qu’un début.
Notre système économique néolibéral basé sur la poursuite de la croissance nous conduit droit dans le mur. Comment construire une alternative, qui soit respectueuse des rythmes biologiques de toutes les espèces et des limites planétaires ? Nous avons posé la question à Timothée Parrique, docteur en économie et spécialiste de la décroissance, en poste à l’Université de Lund en Suède autour du projet européen “Postgrowth welfare systems.” Voici ses réponses.
Et si des emprunts obligataires n’avaient pas pour moteur le profit, mais la préservation d’une espèce menacée, le rhinocéros noir ? C’est le projet lancé par la Banque mondiale en Afrique du Sud, dans une démarche qui concilie finance et préservation des espèces, souligne ce quotidien sud-africain.
En apparence bien silencieux, les champignons seraient en réalité assez bavards. C’est ce que révèle une nouvelle étude publiée dans la revue Royal Society Open Science mercredi 6 avril. Le chercheur britannique Andrew Adamatzky a étudié quatre espèces de champignons : l’enoki, la branchie fendue, le fantôme et la chenille.
Le fourmilier ocellé, Phaenostictus mcleannani, est l’un des hôtes de la forêt tropicale du parc national de Soberania, au Panama. Comme 70 % des espèces d’oiseaux qui la fréquentent, sa population est en déclin – certaines ont perdu plus de la moitié de leurs effectifs en quarante ans.

mars 2022

La dette d’extinction serait ce moment où les dégâts sont tels que rien ne peut arrêter la dégradation complète d’un milieu, d’une société, d’une civilisation. Selon lui, l’humain s’étant étendu sur l’ensemble de la planète et dominant toutes les parcelles de vie que la Terre peut offrir, nous arrivons à un trop-plein, notre espèce est trop dominante que pour continuer à exister de manière stable.
Espèce emblématique du pays, le koala a récemment été placé sur la liste des animaux « en danger » en Australie. Autour de Sydney, militants et habitants se battent pour le protéger.
Le deuxième plus grand parc naturel du Zimbabwe pourra désormais compter sur le soutien financier d’un fonds allemand afin de préserver sa faune sauvage. Riche en biodiversité, le braconnage exerce une pression considérable sur certaines espèces menacées présentes dans le parc. Sur fonds de crise écologique, cette nouvelle aide financière internationale annonce un nouvel engagement dans la lutte contre l’effondrement de la biodiversité.

février 2022

Pas de surprise, mais une confirmation inquiétante. Réalisée à l'initiative du SPF Santé publique et Environnement, une note d'orientation publiée mardi confirme que les pesticides contribuent au déclin rapide des populations d'abeilles et d'insectes pollinisateurs en Belgique. Une tendance conforme à ce que de nombreuses études ont mis en évidence en Europe et ailleurs dans le monde.
La justice fédérale américaine a annulé jeudi une décision de l’administration Trump, qui avait retiré en 2020 le loup gris de la liste des espèces protégées. Le canidé ne pourra plus être chassé dans la majeure partie des États-Unis.
L'Australie a placé, vendredi, les koalas de l'est de son territoire dans sa liste des espèces en danger. Une mesure qui doit permettre de mieux les protéger. Les associations de défense de la nature réclament de leur côté des mesures plus coercitives pour maintenir leur habitat.
Des chercheurs ont estimé que le nombre d'espèces d'arbres sur Terre était significativement plus élevé que celui actuellement connu, avec plus de 9.000 espèces restant à découvrir, selon une étude publiée lundi. Il reste plus de 9.000 espèces d'arbres à découvrir

janvier 2022

Les politiques qui décident des Plans de relance ont-ils une réflexion philosophique sur les raisons profondes des crises sanitaire et climatique ? Et si à la racine, on trouvait l'espèce humaine qui a cessé d'octroyer une âme à chaque élément de la nature ? Nous sommes de la nature, pas à côté d'elle. Et si la cause de ces crises résidait dans notre atrophie spirituelle ? L'auteur nous propose de redevenir des animistes 2.0 et de concevoir une économie féminine, consciente et animiste.
Si l’effondrement de la biodiversité est bien réel, cela n’empêche pas la découverte de nouvelles espèces animales et végétales. Souvent d’ores et déjà menacées par les activités humaines.
Des scientifiques ont fixé 9 limites planétaires à ne pas dépasser pour conserver la viabilité du système terre pour toutes les espèces vivantes.
La migration assistée, en botanique, est le fait de déplacer artificiellement des espèces d’arbres d’une zone à une autre. Face à la rapidité du changement climatique, cette méthode est mise en avant en France par l’Office national des forêts (ONF), mais des précautions doivent être prises, alerte de son côté la Société botanique de France (SBF).
Une analyse des mouvements de navires dans les eaux de l’Antarctique suggère que ces bateaux traversent les barrières naturelles isolantes du continent. En conséquence, l’environnement se retrouve de plus en plus exposé aux effets négatifs de l’activité humaine. Les chercheurs soulignent plus particulièrement les risques d’introduction d’espèces envahissantes.
La massification du tourisme en Antarctique, l’un des derniers sanctuaires de la planète, pose un certain nombre de problèmes environnementaux. Entre autres, le risque de voir des espèces marines envahir la biodiversité polaire.
Dans une étude publiée lundi, des scientifiques calculent que 7,5% à 13% des 2 millions d’espèces connues pourraient déjà avoir disparu depuis l’an 1500, soit bien plus que les 0,04% avancés par l’Union internationale pour la conservation de la nature.
Dans une étude publiée lundi, des scientifiques calculent que 7,5% à 13% des 2 millions d’espèces connues pourraient déjà avoir disparu depuis l’an 1500, soit bien plus que les 0,04% avancés par l’Union internationale pour la conservation de la nature.
Global shipping is moving invasive species around the world. Can world governments agree on necessary preventative measures?