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Alors que l'Europe est déjà aux prises avec le frelon asiatique, un autre frelon pourrait bientôt constituer une autre menace sérieuse.
La modification qui sera proposée par l'UE (27 États membres) au Conseil de l'Europe (46 États parties) soulève plusieurs difficultés, notamment juridiques. L'image "verte" que la nouvelle Commission tente d'afficher auprès du public risque d'être ternie à tout jamais.
Le courlis à bec grêle, un oiseau migrateur qui se reproduisait autrefois en Sibérie et hivernait autour de la Méditerranées, est aujourd’hui éteint, selon une étude publiée cette semaine et relayée par l’association BirdLife International. Il s’agit de la première extinction connue d’oiseau d’Europe occidentale.
Sous l’action de la droite et de l’extrême droite, le Parlement européen a approuvé le 14 novembre le report d’un an de la loi contre la déforestation. L’eurodéputée Marie Toussaint dénonce « une alliance contre la planète ».
Le Parlement européen est parvenu à détricoter une partie du règlement contre la déforestation, un texte-clé du Green Deal.
Scientifiques et ONG alertent sur un recul global de la biodiversité à travers le monde. Mais à la veille de l'ouverture d'une COP dédiée à ce sujet en Colombie le 21 octobre 2024, le porte-parole d'une association française les a accusés de "catastrophisme" dans un entretien au Point, relativisant la mauvaise santé de la biodiversité animale en Europe. Pourtant, des données reconnues internationalement montrent bel et bien un recul de cette biodiversité aux échelles européenne et mondiale.
Arme de Point. Alors que la 16ème Conférence mondiale (COP16) sur la biodiversité débutait dimanche dernier, qui Le Point a-t-il interviewé sur le sujet ? Une association qui se positionne à rebours du consensus scientifique sur la question. Décryptage.
Ce mercredi 25 septembre plus de 15 pays de l’Union Européenne ont accepté de revaloriser le statut du loup, qui pourrait passer d’une protection stricte à une protection simple. Les loups seront ainsi éliminés plus rapidement.
La loi sur la restauration de la nature a été adoptée aujourd’hui par le Conseil de l’UE, validant ainsi la dernière étape nécessaire pour que cette loi devienne réalité. La Coalition belge pour la biodiversité réagit avec soulagement. Les yeux se tournent à présent vers les États membres, dont la Belgique, qui devront maintenant développer leurs plans nationaux de restauration afin de mettre en œuvre les objectifs fixés par la loi.
Après de longues tractations au Parlement et plusieurs mois de blocage, la loi sur la restauration de la nature a été définitivement adopté.
Le Conseil (États membres) de l'Union européenne a adopté définitivement, lundi à Luxembourg, le projet de règlement européen sur la restauration des écosystèmes dégradés. Ce vote a été soutenu par 20 États membres représentant 66,07% de la population de l'UE, soit une majorité qualifiée. Seuls six pays ont voté contre. La Belgique s'est abstenue. Le vote met fin à deux années de dure controverse politique au sein de l'Union européenne. Projet phare du Pacte vert européen dans son volet biodiversité, cette législation fixe aux États membres l'objectif de restaurer au moins 20% des écosystèmes dégradés (terres et des mers) de l'UE d'ici 2030 et l'ensemble des écosystèmes ayant besoin d'être restaurés d'ici 2050.
La lutte contre le réchauffement climatique est-elle encore une priorité pour l’Union européenne ? Si le Pacte vert, le fameux Green deal, a été une des grandes réalisations européennes de ces 5 dernières années, l’écologie a été quasi inexistante lors de la campagne pour les européennes. De nombreux citoyens européens et une partie des partis politiques donnent désormais la priorité à la lutte contre la pauvreté ou l’immigration. Inquiets, des scientifiques demandent un nouvel agenda ambitieux pour protéger l’environnement.
Dans les pays de l’UE, les condamnations pour dommages infligés à la biodiversité n’intègrent que très rarement une demande de réparation financière. Une initiative européenne entend équiper les magistrats pour y remédier.
Le système d’importation des végétaux au sein de l’Union européenne permet aux ravageurs et maladies de mettre en péril l’agriculture du Vieux Continent.