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Aujourd’hui, jusqu’à 40 % des terres mondiales sont dégradées, affectant la moitié de l’humanité avec des conséquences graves pour le climat, la biodiversité et les moyens de subsistance des populations. Les sécheresses deviennent plus fréquentes et plus sévères, augmentant de 29 % depuis 2000 en raison du changement climatique et de la gestion non durable des terres. Si les tendances actuelles se poursuivent, il sera nécessaire de restaurer 1,5 milliard d’hectares de terres d’ici 2030 pour atteindre un monde neutre en termes de dégradation des terres.
La décision, soutenue par vingt Etats sur les Vingt-Sept lors d’une réunion des ministres de l’environnement à Luxembourg, ouvre la voie à l’entrée en vigueur de ce texte destiné à enrayer la perte de biodiversité. Il avait déjà été validé par les eurodéputés.
La loi sur la restauration de la nature a été adoptée aujourd’hui par le Conseil de l’UE, validant ainsi la dernière étape nécessaire pour que cette loi devienne réalité. La Coalition belge pour la biodiversité réagit avec soulagement. Les yeux se tournent à présent vers les États membres, dont la Belgique, qui devront maintenant développer leurs plans nationaux de restauration afin de mettre en œuvre les objectifs fixés par la loi.
Après de longues tractations au Parlement et plusieurs mois de blocage, la loi sur la restauration de la nature a été définitivement adopté.
Le Conseil (États membres) de l'Union européenne a adopté définitivement, lundi à Luxembourg, le projet de règlement européen sur la restauration des écosystèmes dégradés. Ce vote a été soutenu par 20 États membres représentant 66,07% de la population de l'UE, soit une majorité qualifiée. Seuls six pays ont voté contre. La Belgique s'est abstenue. Le vote met fin à deux années de dure controverse politique au sein de l'Union européenne. Projet phare du Pacte vert européen dans son volet biodiversité, cette législation fixe aux États membres l'objectif de restaurer au moins 20% des écosystèmes dégradés (terres et des mers) de l'UE d'ici 2030 et l'ensemble des écosystèmes ayant besoin d'être restaurés d'ici 2050.
La loi controversée sur la restauration de la nature pourrait finalement être adoptée après un revirement inattendu de l’Autriche. Le vote du Conseil de l’Union européenne est prévu ce 17 juin. Adoptée par le Parlement européen à l’issue de débats houleux, la loi sur la restauration de la nature vise à enrayer la destruction des écosystèmes naturels. Cependant, ses détracteurs, comme les Pays-Bas, estiment qu’elle constitue une entrave pour les agriculteurs et les entreprises.
Il y a quelques années, le Programme pour l’Environnement des Nations Unies (PNUE) a soigneusement élaboré un plan pour sauver la Planète. Les émissions de carbone planétaires devaient être réduites de 7,5% ou 8% par année dès 2020. Si ce plan avait été appliqué, elles auraient aujourd’hui baissé d’un tiers. Le PNUE note malheureusement à la fin de 2023 que les émissions de carbone ont atteint un nouveau record, même si celles de l’Europe diminuaient déjà à la fin de 2022. Il est devenu évident que ces objectifs ne seraient pas atteints et que chaque année nous ajoutons à l’atmosphère trop de CO2. D’autres plans de sauvetage de la biosphère ont donc été développés.
Le bras de fer se poursuit autour de la loi européenne sur la restauration de la nature. Le texte rassemble contre lui des élus d’extrême-droite et d’une partie de la droite, ainsi que de nombreux lobbys. Alors qu’un accord semblait entériné, le retrait surprise de la Hongrie bloque l’adoption du texte.
Les ministres de l’Environnement de plusieurs Etats membres ont manifesté lundi leur mécontentement envers ceux qui, actuellement, bloquent l’adoption définitive de la loi européenne sur la restauration de la nature, un important texte du Green Deal portant sur la biodiversité. Les négociateurs du Parlement européen et du Conseil (Etats membres) étaient parvenus en novembre dernier à un accord provisoire, qui a été validé en plénière du Parlement le mois dernier.
Pascal Canfin, président français de la commission de l’Environnement du Parlement européen, s’inquiète du blocage de la loi sur la restauration de la nature. Et affirme disposer de « beaucoup de signaux » concernant une action en sous-main d’Alexander De Croo contre la loi.
La coalition pour la biodiversité tire la sonnette d’alarme. En dépit d’un large plébiscite populaire, d’un accord négocié avec soin en trilogue et d’un vote favorable au Parlement européen, le pouvoir exécutif des États membres pourrait s’opposer à l’adoption de la loi sur la restauration de la nature lors du vote au Conseil des ministres du 25 mars 2024. Sans raison valable, le soutien de la Hongrie ne serait en effet plus assuré, mettant ainsi la loi en péril. Les récentes allégations concernant les prises de positions partisanes au sein de la Présidence belge du Conseil sont alarmantes. La Belgique doit prendre à cœur son rôle de médiateur impartial et efficace au sein de l’Union européenne.
Les Européens et les gouvernements belges sont toujours divisés sur la loi européenne sur la restauration de la nature. Le vote approche et certains agissent en sous-main pour faire capoter le dossier. Le nom du Premier ministre Alexander De Croo (Open VLD) est cité. Un sondage du WWF suggère que la population en veut pourtant davantage.
Après une âpre bataille politique qui a contribué à l’édulcorer, la législation a fait l’objet d’un accord mi-novembre entre les négociateurs du Parlement européen et des Etats membres. Un compromis entériné ce mardi 27 février en plénière.
La coalition belge pour la biodiversité se dit vendredi déçue que de nombreuses exceptions figurent dans l’accord...
Ce 9 novembre, les institutions européennes se sont réunies pour décider d’un accord préliminaire sur le texte final de la loi européenne sur la restauration de la nature. La Coalition Biodiversité a des sentiments mitigés : « Nous sommes heureux que l’accord reprenne tous les écosystèmes qui étaient initialement inclus dans le projet de loi, mais les articles sont affaiblis par rapport à la proposition de la Commission européenne et à la position du Conseil. Il est décevant de constater que de nombreuses exceptions ont été incluses et que les obligations des États membres sont trop souples. »
Le Parlement européen vote ce mercredi sur un texte important pour l’avenir du continent : la loi sur la restauration de la nature, texte phare du Pacte vert de l’Union européenne, joue son va-tout dans l’hémicycle de Strasbourg. Son objectif : la neutralité carbone en 2050 et ramener 20% des terres et des mers dégradées du Vieux Continent à leur état d’origine d’ici à 2030. Mais la loi est mal partie. La droite européenne, Parti populaire européen en tête, y est opposée, face à la gauche, aux écologistes et au centre qui dénoncent un calcul électoraliste avant le scrutin européen de l’an prochain. Jusqu’ici le débat a été explosif, et sans compromis en vue.
En session plénière ce mercredi 12 juillet, les eurodéputés ont validé le texte du Pacte vert européen destiné à «enrayer la perte de biodiversité et remettre la nature en bonne santé».
Le Parlement européen a adopté à une courte majorité, mercredi en plénière, une position commune sur le projet...
- France24
La loi sur la restauration de la nature, texte emblématique du Pacte vert de l'UE, a finalement été adoptée mercredi malgré l’opposition de la droite et de l’extrême droite, qui dénonçaient une menace pour la souveraineté économique européenne.
- Novethic
Un vote décisif avait lieu ce mercredi 12 juillet au Parlement européen. Les eurodéputés devaient se prononcer sur la restauration de la nature, une loi très critiquée par la droite et l'extrême-droite qui ont bien failli réussir à la faire enterrer. Finalement, c'est à une courte majorité que les députés européens ont adopté le texte, sauvant au passage le Green Deal. Place désormais aux négociations en trilogue.
Tous les députés francophones ont voté pour la proposition législative sur la restauration de la nature. Y compris Benoît Lutgen (Les Engagés) qui s'est écarté de la ligne dure tracée par son groupe, le Parti populaire européen. Du côté des élus néerlandophones, les élus CD&V, la libérale Vautmans et le Vlaams Belang ont voté contre.
Au coeur d'une bataille au Parlement européen, le projet de loi de l'UE sur la restauration de la nature vise à enrayer le déclin de la biodiversité et à mieux contrer le changement climatique en imposant de réparer les écosystèmes abîmés.Pollution, urbanisation, exploitation intensive... selon Bruxelles, plus de 80% des habitats naturels dans l'UE sont dans un état de conservation "mauvais ou médiocre" (tourbières, dunes et prairies tout particulièrement), et jusqu'à 70% des sols sont en mauvaise santé.- Réparer les écosystèmes abîmés -
Un vote sur la loi de restauration de la nature aura lieu au parlement européen la semaine prochaine. Des activistes et des personnalités de la société civile soulignent l’importance du rôle que peuvent jouer certains des eurodéputés belges et les invitent à orienter leur voix en faveur de la préservation de la biodiversité.
Le sort du projet de loi européen pour la restauration de la nature est en suspens. Le 27 juin, les eurodéputés de la commission Environnement n’ont pas réussi à se mettre d’accord sur ce texte visant à rétablir 20 % des écosystèmes terrestres et marins dégradés d’ici à 2030 et 100 % d’ici à 2050.
- Belga
Le texte arrivera en plénière en juillet avec la proposition de le rejeter.
Tous les samedis, « Le Soir » publie la chronique d’un ou plusieurs membres de Carta Academica. Cette semaine : le projet de règlement sur la restauration de la nature donne lieu à une foire d’empoigne au Parlement européen où les eurodéputés conservateurs ne sont pas parvenus à rejeter un projet qui met notamment en cause l’agriculture intensive. Or, cette mesure phare du Pacte vert pour l’Europe est essentielle pour garantir sur le long terme la qualité de l’environnement et atteindre la neutralité climatique.
- Natagora
Bruxelles, le 20 juin 2023 - Lors du Conseil “Environnement” de l'UE de ce matin, la majorité des ministres européen·nes de l'environnement ont marqué leur accord avec la proposition de compromis pour une loi européenne sur la restauration de la nature. Le texte a été approuvé par 20 États membres - représentant 66,13% de la population de l'UE. La Belgique s'est abstenue. Cette proposition de compromis avait été préparée par la Suède, qui assure actuellement la présidence du Conseil de l'UE. Et maintenant ? C’est cette proposition de compromis qui sera présentée comme point de départ du Conseil de l'UE lors des discussions ultérieures pour la loi européenne sur la restauration de la nature qui auront lieu avec la Commission européenne et le Parlement européen.
- Belga
Les ministres de l'Environnement des 27 États membres de l'UE ont trouvé mardi à Luxembourg une approche commune.
- Belga
Le vice-président de la Commission européenne en charge du Pacte vert a appelé le Conseil de l'UE à réfléchir.
- Belga
N'ayant pas réussi à se mettre d'accord, les ministres belges de l'Environnement se sont donc abstenus de soutenir cette loi européenne mardi.