Veille 2.1

OA - Liste OA - Liste

Sélection du moment:


Langue(3/3)
Médias(8/8)
Résultats pour:
restauration

mars 2024

Il y a quelques années, le Programme pour l’Environnement des Nations Unies (PNUE) a soigneusement élaboré un plan pour sauver la Planète. Les émissions de carbone planétaires devaient être réduites de 7,5% ou 8% par année dès 2020. Si ce plan avait été appliqué, elles auraient aujourd’hui baissé d’un tiers. Le PNUE note malheureusement à la fin de 2023 que les émissions de carbone ont atteint un nouveau record, même si celles de l’Europe diminuaient déjà à la fin de 2022. Il est devenu évident que ces objectifs ne seraient pas atteints et que chaque année nous ajoutons à l’atmosphère trop de CO2. D’autres plans de sauvetage de la biosphère ont donc été développés.
Le bras de fer se poursuit autour de la loi européenne sur la restauration de la nature. Le texte rassemble contre lui des élus d’extrême-droite et d’une partie de la droite, ainsi que de nombreux lobbys. Alors qu’un accord semblait entériné, le retrait surprise de la Hongrie bloque l’adoption du texte.
Les ministres de l’Environnement de plusieurs Etats membres ont manifesté lundi leur mécontentement envers ceux qui, actuellement, bloquent l’adoption définitive de la loi européenne sur la restauration de la nature, un important texte du Green Deal portant sur la biodiversité. Les négociateurs du Parlement européen et du Conseil (Etats membres) étaient parvenus en novembre dernier à un accord provisoire, qui a été validé en plénière du Parlement le mois dernier.
Pascal Canfin, président français de la commission de l’Environnement du Parlement européen, s’inquiète du blocage de la loi sur la restauration de la nature. Et affirme disposer de « beaucoup de signaux » concernant une action en sous-main d’Alexander De Croo contre la loi.
La coalition pour la biodiversité tire la sonnette d’alarme. En dépit d’un large plébiscite populaire, d’un accord négocié avec soin en trilogue et d’un vote favorable au Parlement européen, le pouvoir exécutif des États membres pourrait s’opposer à l’adoption de la loi sur la restauration de la nature lors du vote au Conseil des ministres du 25 mars 2024. Sans raison valable, le soutien de la Hongrie ne serait en effet plus assuré, mettant ainsi la loi en péril. Les récentes allégations concernant les prises de positions partisanes au sein de la Présidence belge du Conseil sont alarmantes. La Belgique doit prendre à cœur son rôle de médiateur impartial et efficace au sein de l’Union européenne.
Les Européens et les gouvernements belges sont toujours divisés sur la loi européenne sur la restauration de la nature. Le vote approche et certains agissent en sous-main pour faire capoter le dossier. Le nom du Premier ministre Alexander De Croo (Open VLD) est cité. Un sondage du WWF suggère que la population en veut pourtant davantage.

février 2024

Après une âpre bataille politique qui a contribué à l’édulcorer, la législation a fait l’objet d’un accord mi-novembre entre les négociateurs du Parlement européen et des Etats membres. Un compromis entériné ce mardi 27 février en plénière.

novembre 2023

La coalition belge pour la biodiversité se dit vendredi déçue que de nombreuses exceptions figurent dans l’accord...
Ce 9 novembre, les institutions européennes se sont réunies pour décider d’un accord préliminaire sur le texte final de la loi européenne sur la restauration de la nature. La Coalition Biodiversité a des sentiments mitigés : « Nous sommes heureux que l’accord reprenne tous les écosystèmes qui étaient initialement inclus dans le projet de loi, mais les articles sont affaiblis par rapport à la proposition de la Commission européenne et à la position du Conseil. Il est décevant de constater que de nombreuses exceptions ont été incluses et que les obligations des États membres sont trop souples. »

juillet 2023

Le Parlement européen vote ce mercredi sur un texte important pour l’avenir du continent : la loi sur la restauration de la nature, texte phare du Pacte vert de l’Union européenne, joue son va-tout dans l’hémicycle de Strasbourg. Son objectif : la neutralité carbone en 2050 et ramener 20% des terres et des mers dégradées du Vieux Continent à leur état d’origine d’ici à 2030. Mais la loi est mal partie. La droite européenne, Parti populaire européen en tête, y est opposée, face à la gauche, aux écologistes et au centre qui dénoncent un calcul électoraliste avant le scrutin européen de l’an prochain. Jusqu’ici le débat a été explosif, et sans compromis en vue.
En session plénière ce mercredi 12 juillet, les eurodéputés ont validé le texte du Pacte vert européen destiné à «enrayer la perte de biodiversité et remettre la nature en bonne santé».
Le Parlement européen a adopté à une courte majorité, mercredi en plénière, une position commune sur le projet...
La loi sur la restauration de la nature, texte emblématique du Pacte vert de l'UE, a finalement été adoptée mercredi malgré l’opposition de la droite et de l’extrême droite, qui dénonçaient une menace pour la souveraineté économique européenne.
Un vote décisif avait lieu ce mercredi 12 juillet au Parlement européen. Les eurodéputés devaient se prononcer sur la restauration de la nature, une loi très critiquée par la droite et l'extrême-droite qui ont bien failli réussir à la faire enterrer. Finalement, c'est à une courte majorité que les députés européens ont adopté le texte, sauvant au passage le Green Deal. Place désormais aux négociations en trilogue.
Tous les députés francophones ont voté pour la proposition législative sur la restauration de la nature. Y compris Benoît Lutgen (Les Engagés) qui s'est écarté de la ligne dure tracée par son groupe, le Parti populaire européen. Du côté des élus néerlandophones, les élus CD&V, la libérale Vautmans et le Vlaams Belang ont voté contre.