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A travers le monde, un flash info sur le climat va être diffusé ce jeudi.
Découvrez le Sommet Climate Chance Europe 2024 à Liège, un événement clé sur la résilience climatique et les solutions basées sur la nature.
Face aux dérèglements climatiques et à l’effondrement de la biodiversité, le futur apparait anxiogène tandis que le présent nous réconforte par son apparente stabilité. Il devient alors primordial de trouver de nouvelles méthodes pour communiquer sur l’urgence climatique et la nécessité du changement de comportement, tout en rassurant sur l’espoir et la capacité que nous pouvons, ensemble, construire un avenir meilleur. Quelle est la bonne façon de communiquer ? Quel message souhaitons-nous transmettre ? Qu’attend-on de nos sociétés ?
Un guide sur l’attribution pour les journalistes - traduction
Depuis 2022, Quota Climat fait un travail de veille autour du traitement médiatique des questions écologiques. Sur Twitter, notamment, le collectif épingle tantôt des JT pour des biais éditoriaux ou iconographiques contribuant à désinformer leurs publics, tantôt un entretien du JDD déroulant le tapis rouge au greenwashing de TotalEnergies, tantôt la publicité du Figaro pour un ouvrage climatosceptique, etc. Le 1er juin, nous avons échangé avec l’une de ses co-fondatrices et porte-parole, Eva Morel.
Selon Jean-Marc Jancovici, les sujets climatiques les plus importants sont mal traités par les médias.
La crise climatique s’accélère et la question de la transition s’invite dans les médias. Ces derniers l’ont bien compris mais ne sont néanmoins pas épargnés par la critique : trop peu présents ou, au contraire, trop militants. Alors, comment (bien) parler des changements climatiques et de leurs conséquences ? En Belgique, plusieurs académiques ont appelé les médias « à mener en leur sein une réflexion radicale et globale sur la manière d’aborder les enjeux et questions relatives au climat et à la biodiversité ». Un message (en partie) entendu dans les rédactions, notamment au Soir. Un pôle Planète avec sept journalistes a été créé pour traiter l’environnement, la mobilité ou l’énergie de manière globale. Mais les écoles de journalisme ne sont pas en reste et s’interrogent sur l’opportunité de modifier leurs programmes de cours pour y faire une meilleure place aux questions climatiques, environnementales et aux enjeux de la transition. Au-delà des écoles de journalisme, si les universités francophones sont à d
Des scientifiques sont confrontés à une déferlante d'insultes voire de menaces sur Twitter. Des scientifiques confrontés à une déferlante d'insultes, voire de menaces, sur Twitter quittent désormais le réseau social, où le négationnisme climatique a bondi depuis sa prise de contrôle par Elon Musk. Peter Gleick, un spécialiste du climat et de l'eau suivi par près de 99 000 personnes sur Twitter, a annoncé le 21 mai qu'il ne publierait plus de messages sur la plateforme, l'accusant d'amplifier le racisme et le sexisme.
Les questions de durabilité et de transition sont de plus en plus présentes dans les médias. Dans les rédactions et les écoles de journalisme, la manière d’appréhender ces thématiques est en pleine évolution. Et c’est également le cas au « Soir », où s’installe un pôle « Planète »
Les quatorze écoles de journalisme reconnues par la profession ont signé la Charte pour un journalisme à la hauteur de l’urgence climatique. Et amorcé une mue pédagogique. Reconnue pour sa filière journalisme scientifique et son master pro « Climat et Médias », l'ESJ Lille a aussi musclé son programme pour la filière généraliste. Reportage.
Face à l'urgence climatique, les médias jouent-ils pleinement leur rôle ? Une équipe de chercheurs de l’université de Lausanne a passé au crible les publications médiatiques traitant du réchauffement climatique en 2020. Conclusion : s’ils alertent sur les périls climatiques, les médias échouent à mobiliser le public en faveur de la planète. France 24 s’est entretenu avec Marie-Élodie Perga, l’une des cinq scientifiques à l’origine de l’étude.
Consumérisme, croissance verte, greenwashing… La journaliste de Blast Paloma Moritz revient sur la perception et le traitement des défis environnementaux dans les médias.
Dans un tweet très partagé, un blogueur a accusé divers médias américains de «manipuler et déformer les données» au sujet des ouragans. Un argumentaire mêlant le vrai et le faux, et avec un certain nombre d’omissions.
transforment. Des dizaines de journaux, chaînes de télé et radio ont signé la "Charte pour un journalisme à la hauteur de l’urgence écologique" initiée par le média indépendant Vert. Les signataires s’engagent ainsi à revoir leur ligne éditoriale pour intégrer davantage les enjeux climatiques, à former leurs journalistes et faire évoluer leurs modes de fonctionnement.
Pour que les journalistes traitent la crise écologique sur le fond, Reporterre s’est joint à plusieurs médias et a élaboré une Charte des bonnes pratiques. Nous appelons la profession à s’engager à les respecter.
Alors que l’été 2022 a été le plus chaud jamais mesuré en Europe, cet été doit-il être considéré comme un point de bascule dans le traitement médiatique du climat ? Si de nouveaux engagements de grands groupes de presse traditionnelle fleurissent en cette rentrée scolaire, les signaux, à ce stade, traduisent plutôt une progression lente mais certaine de ces sujets qu’une rupture historique causée par des événements climatiques extrêmes.
On a beaucoup parlé des séquences Don't Look Up dans les médias. Parfois la satire permet de prendre conscience de notre réalité. Face à l’urgence écologique, la responsabilité des médias est immense. Leur rôle est d’abord d’informer mais aussi de permettre à un maximum de personnes de comprendre ce qu’il se passe, comment nous en sommes arrivés là, mais aussi comment nous adapter et atténuer le problème. En bref, créer les conditions d’un débat public et démocratique de qualité. Or, aujourd’hui, un Français sur deux estime que les médias n'accordent pas assez de place aux questions posées par le changement climatique et l’environnement et que le sujet est mal traité. Pourquoi le traitement médiatique de l’écologie n'est-il pas à la hauteur de l’urgence ? Et comment le changer ? Décryptage de Paloma Moritz.
TF1, France TV, M6 : aucun des géants de l’info télévisée n’a échappé à l’analyse — parfois piquante — de Climat médias. Depuis plus d’un an, le collectif citoyen les appelle à mieux traiter l’actualité climatique.
Les médias à la plus forte audience doivent avoir un traitement des enjeux environnementaux à la hauteur de la situation. Pour les y aider, un collectif de médias, dont Reporterre, et de journalistes a élaboré une Charte pour un journalisme à la hauteur de l’urgence écologique.
Ces derniers mois, on a vu différents « prestataires de contenus » s’engager à œuvrer pour une information scientifique destinée au grand public sur les questions climatiques. Changement des pratiques des météorologues (*), présence médiatique et discours intensifiés des scientifiques, débats dans diverses rédactions tant du côté de la presse « écrite » que des médias télévisuels et web. Les choses semblent enfin bouger. L’exemple de Radio France est significatif d’une démarche qu’il serait intéressant d’élargir au plus vite à l’ensemble des intervenants médias sur les questions climatiques.
Ils s’appellent «Reporterre», «Vert», «Climax» ou «Limite», et sont à l’avant-garde du récit de l’écologie et du réchauffement climatique. Optimisme, radicalité, critique sociale et technologique : chacun aborde le sujet avec sa propre ligne.
À Paris, à Londres et aujourd'hui à New York, les grands groupes de presse sont épinglés par des militants écologistes sur le traitement médiatique du climat. Si cette pression, nécessaire, peine encore à porter ces fruits, pour certains activistes elle est aujourd'hui contre-productive. Pour réussir, il faut "créer de nouveaux imaginaires", sortir du rôle de lanceur d'alerte et porter une vision plus politique et désirable, disent-ils.
Quel est l’impact des rapports du Giec ? La société, les médias et les politiques s’en saisissent-ils assez ? La voix des climatosceptiques porte-t-elle toujours autant ? Analyse avec Valérie Masson-Delmotte, co-présidente du groupe de travail I du Giec, centré sur les constats physiques de l’évolution du climat.
Ignorance, autocensure ou dépendance à la publicité : en France, les journalistes parlent très peu des questions climatiques ou de celles liées à l’effondrement du vivant. D’où cette question : pourquoi les médias français méprisent-ils autant la question écologique ?
C’est l’affaire Galilée du XXIe siècle : la croissance économique des pays développés s’est-elle découplée des pressions environnementales ? Au cours de la dernière décennie, la réponse dominante (même si non prouvée) était : oui, les pays riches ont verdi leur croissance, ce qui signifie qu’elles peuvent désormais continuer d’augmenter leur PIB tout en réduisant leurs émissions. Cette illusion d’un consensus scientifique a servi d’épine dorsale à la plupart des politiques environnementales à travers le monde. Mais cette affirmation est-elle bien solide? Je défends que non depuis Decoupling debunked (2019) et je ne me suis jamais senti aussi confiant qu’après avoir lu le dernier rapport du GIEC sur l’« Atténuation du changement climatique. » Ce que j’ai l’intention de montrer dans cet article, c’est que l’affirmation rassurante selon laquelle le découplage est faisable, comme on peut le lire dans le résumé pour les décideurs et l’entendre en boucle dans les médias, est scientifiquement sans fondement.
Crise médiatique. Depuis plusieurs semaines, alors que les alertes du Giec passent toujours à la trappe des télévisions, radios et autres titres de presse écrite, des centaines de citoyen·es se mobilisent pour interpeller les médias sur leur manque de traitement du climat et du vivant. Voici un panorama de leurs revendications.
Le silence. Voici quatre jours que le rapport du groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec) a été publié, et, malgré ses conclusions alarmantes, il n’a suscité que très peu de réactions.
Pour sensibiliser les citoyens au dérèglement climatique, il faut que les médias regagnent leur confiance, en redevenant généralistes et transparents, préconise le philosophe dans une tribune au « Monde ».
Que nous arrive-t-il ? Alors que des élections présidentielle et législatives se profilent, alors que les scientifiques ne cessent de nous alerter sur l’urgence climatique, sur l’effondrement du vivant, le travail médiatique n’est pas à la hauteur des enjeux.
Les températures hivernales ont fortement augmenté au cours des dernières décennies, bouleversant nos repères climato-météorologiques. Alors que les manifestations normales de l’hiver sont souvent perçues comme exceptionnelles, la douceur est à l’inverse banalisée dans les médias.


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Médias(8/8)
Résultats pour:
Climat médias

mars 2024

A travers le monde, un flash info sur le climat va être diffusé ce jeudi.

décembre 2023

Découvrez le Sommet Climate Chance Europe 2024 à Liège, un événement clé sur la résilience climatique et les solutions basées sur la nature.

septembre 2023

Face aux dérèglements climatiques et à l’effondrement de la biodiversité, le futur apparait anxiogène tandis que le présent nous réconforte par son apparente stabilité. Il devient alors primordial de trouver de nouvelles méthodes pour communiquer sur l’urgence climatique et la nécessité du changement de comportement, tout en rassurant sur l’espoir et la capacité que nous pouvons, ensemble, construire un avenir meilleur. Quelle est la bonne façon de communiquer ? Quel message souhaitons-nous transmettre ? Qu’attend-on de nos sociétés ?

juillet 2023

Un guide sur l’attribution pour les journalistes - traduction

juin 2023

Depuis 2022, Quota Climat fait un travail de veille autour du traitement médiatique des questions écologiques. Sur Twitter, notamment, le collectif épingle tantôt des JT pour des biais éditoriaux ou iconographiques contribuant à désinformer leurs publics, tantôt un entretien du JDD déroulant le tapis rouge au greenwashing de TotalEnergies, tantôt la publicité du Figaro pour un ouvrage climatosceptique, etc. Le 1er juin, nous avons échangé avec l’une de ses co-fondatrices et porte-parole, Eva Morel.
Selon Jean-Marc Jancovici, les sujets climatiques les plus importants sont mal traités par les médias.
La crise climatique s’accélère et la question de la transition s’invite dans les médias. Ces derniers l’ont bien compris mais ne sont néanmoins pas épargnés par la critique : trop peu présents ou, au contraire, trop militants. Alors, comment (bien) parler des changements climatiques et de leurs conséquences ? En Belgique, plusieurs académiques ont appelé les médias « à mener en leur sein une réflexion radicale et globale sur la manière d’aborder les enjeux et questions relatives au climat et à la biodiversité ». Un message (en partie) entendu dans les rédactions, notamment au Soir. Un pôle Planète avec sept journalistes a été créé pour traiter l’environnement, la mobilité ou l’énergie de manière globale. Mais les écoles de journalisme ne sont pas en reste et s’interrogent sur l’opportunité de modifier leurs programmes de cours pour y faire une meilleure place aux questions climatiques, environnementales et aux enjeux de la transition. Au-delà des écoles de journalisme, si les universités francophones sont à d

mai 2023

Des scientifiques sont confrontés à une déferlante d'insultes voire de menaces sur Twitter. Des scientifiques confrontés à une déferlante d'insultes, voire de menaces, sur Twitter quittent désormais le réseau social, où le négationnisme climatique a bondi depuis sa prise de contrôle par Elon Musk. Peter Gleick, un spécialiste du climat et de l'eau suivi par près de 99 000 personnes sur Twitter, a annoncé le 21 mai qu'il ne publierait plus de messages sur la plateforme, l'accusant d'amplifier le racisme et le sexisme.
Les questions de durabilité et de transition sont de plus en plus présentes dans les médias. Dans les rédactions et les écoles de journalisme, la manière d’appréhender ces thématiques est en pleine évolution. Et c’est également le cas au « Soir », où s’installe un pôle « Planète »
Les quatorze écoles de journalisme reconnues par la profession ont signé la Charte pour un journalisme à la hauteur de l’urgence climatique. Et amorcé une mue pédagogique. Reconnue pour sa filière journalisme scientifique et son master pro « Climat et Médias », l'ESJ Lille a aussi musclé son programme pour la filière généraliste. Reportage.

avril 2023

Face à l'urgence climatique, les médias jouent-ils pleinement leur rôle ? Une équipe de chercheurs de l’université de Lausanne a passé au crible les publications médiatiques traitant du réchauffement climatique en 2020. Conclusion : s’ils alertent sur les périls climatiques, les médias échouent à mobiliser le public en faveur de la planète. France 24 s’est entretenu avec Marie-Élodie Perga, l’une des cinq scientifiques à l’origine de l’étude.

février 2023

Consumérisme, croissance verte, greenwashing… La journaliste de Blast Paloma Moritz revient sur la perception et le traitement des défis environnementaux dans les médias.

octobre 2022

Dans un tweet très partagé, un blogueur a accusé divers médias américains de «manipuler et déformer les données» au sujet des ouragans. Un argumentaire mêlant le vrai et le faux, et avec un certain nombre d’omissions.

septembre 2022

transforment. Des dizaines de journaux, chaînes de télé et radio ont signé la "Charte pour un journalisme à la hauteur de l’urgence écologique" initiée par le média indépendant Vert. Les signataires s’engagent ainsi à revoir leur ligne éditoriale pour intégrer davantage les enjeux climatiques, à former leurs journalistes et faire évoluer leurs modes de fonctionnement.
Pour que les journalistes traitent la crise écologique sur le fond, Reporterre s’est joint à plusieurs médias et a élaboré une Charte des bonnes pratiques. Nous appelons la profession à s’engager à les respecter.
Alors que l’été 2022 a été le plus chaud jamais mesuré en Europe, cet été doit-il être considéré comme un point de bascule dans le traitement médiatique du climat ? Si de nouveaux engagements de grands groupes de presse traditionnelle fleurissent en cette rentrée scolaire, les signaux, à ce stade, traduisent plutôt une progression lente mais certaine de ces sujets qu’une rupture historique causée par des événements climatiques extrêmes.
On a beaucoup parlé des séquences Don't Look Up dans les médias. Parfois la satire permet de prendre conscience de notre réalité. Face à l’urgence écologique, la responsabilité des médias est immense. Leur rôle est d’abord d’informer mais aussi de permettre à un maximum de personnes de comprendre ce qu’il se passe, comment nous en sommes arrivés là, mais aussi comment nous adapter et atténuer le problème. En bref, créer les conditions d’un débat public et démocratique de qualité. Or, aujourd’hui, un Français sur deux estime que les médias n'accordent pas assez de place aux questions posées par le changement climatique et l’environnement et que le sujet est mal traité. Pourquoi le traitement médiatique de l’écologie n'est-il pas à la hauteur de l’urgence ? Et comment le changer ? Décryptage de Paloma Moritz.
TF1, France TV, M6 : aucun des géants de l’info télévisée n’a échappé à l’analyse — parfois piquante — de Climat médias. Depuis plus d’un an, le collectif citoyen les appelle à mieux traiter l’actualité climatique.
Les médias à la plus forte audience doivent avoir un traitement des enjeux environnementaux à la hauteur de la situation. Pour les y aider, un collectif de médias, dont Reporterre, et de journalistes a élaboré une Charte pour un journalisme à la hauteur de l’urgence écologique.

août 2022

Ces derniers mois, on a vu différents « prestataires de contenus » s’engager à œuvrer pour une information scientifique destinée au grand public sur les questions climatiques. Changement des pratiques des météorologues (*), présence médiatique et discours intensifiés des scientifiques, débats dans diverses rédactions tant du côté de la presse « écrite » que des médias télévisuels et web. Les choses semblent enfin bouger. L’exemple de Radio France est significatif d’une démarche qu’il serait intéressant d’élargir au plus vite à l’ensemble des intervenants médias sur les questions climatiques.

juillet 2022

Ils s’appellent «Reporterre», «Vert», «Climax» ou «Limite», et sont à l’avant-garde du récit de l’écologie et du réchauffement climatique. Optimisme, radicalité, critique sociale et technologique : chacun aborde le sujet avec sa propre ligne.

avril 2022

À Paris, à Londres et aujourd'hui à New York, les grands groupes de presse sont épinglés par des militants écologistes sur le traitement médiatique du climat. Si cette pression, nécessaire, peine encore à porter ces fruits, pour certains activistes elle est aujourd'hui contre-productive. Pour réussir, il faut "créer de nouveaux imaginaires", sortir du rôle de lanceur d'alerte et porter une vision plus politique et désirable, disent-ils.
Quel est l’impact des rapports du Giec ? La société, les médias et les politiques s’en saisissent-ils assez ? La voix des climatosceptiques porte-t-elle toujours autant ? Analyse avec Valérie Masson-Delmotte, co-présidente du groupe de travail I du Giec, centré sur les constats physiques de l’évolution du climat.
Ignorance, autocensure ou dépendance à la publicité : en France, les journalistes parlent très peu des questions climatiques ou de celles liées à l’effondrement du vivant. D’où cette question : pourquoi les médias français méprisent-ils autant la question écologique ?
C’est l’affaire Galilée du XXIe siècle : la croissance économique des pays développés s’est-elle découplée des pressions environnementales ? Au cours de la dernière décennie, la réponse dominante (même si non prouvée) était : oui, les pays riches ont verdi leur croissance, ce qui signifie qu’elles peuvent désormais continuer d’augmenter leur PIB tout en réduisant leurs émissions. Cette illusion d’un consensus scientifique a servi d’épine dorsale à la plupart des politiques environnementales à travers le monde. Mais cette affirmation est-elle bien solide? Je défends que non depuis Decoupling debunked (2019) et je ne me suis jamais senti aussi confiant qu’après avoir lu le dernier rapport du GIEC sur l’« Atténuation du changement climatique. » Ce que j’ai l’intention de montrer dans cet article, c’est que l’affirmation rassurante selon laquelle le découplage est faisable, comme on peut le lire dans le résumé pour les décideurs et l’entendre en boucle dans les médias, est scientifiquement sans fondement.

mars 2022

Crise médiatique. Depuis plusieurs semaines, alors que les alertes du Giec passent toujours à la trappe des télévisions, radios et autres titres de presse écrite, des centaines de citoyen·es se mobilisent pour interpeller les médias sur leur manque de traitement du climat et du vivant. Voici un panorama de leurs revendications.
Le silence. Voici quatre jours que le rapport du groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec) a été publié, et, malgré ses conclusions alarmantes, il n’a suscité que très peu de réactions.

janvier 2022

Pour sensibiliser les citoyens au dérèglement climatique, il faut que les médias regagnent leur confiance, en redevenant généralistes et transparents, préconise le philosophe dans une tribune au « Monde ».
Que nous arrive-t-il ? Alors que des élections présidentielle et législatives se profilent, alors que les scientifiques ne cessent de nous alerter sur l’urgence climatique, sur l’effondrement du vivant, le travail médiatique n’est pas à la hauteur des enjeux.
Les températures hivernales ont fortement augmenté au cours des dernières décennies, bouleversant nos repères climato-météorologiques. Alors que les manifestations normales de l’hiver sont souvent perçues comme exceptionnelles, la douceur est à l’inverse banalisée dans les médias.