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Le travail est au cœur de nos vies… et peut-être aussi au cœur de nos impasses. Pourquoi travaillons-nous autant ? À quoi ce temps et cette énergie servent-ils vraiment ? Et surtout, comment repenser le travail dans un monde où la crise écologique nous oblige à produire et consommer moins, alors même que la dette publique, la compétition économique mondiale et la pression sociale nous poussent à accélérer toujours davantage ? Dans cet épisode, Dominique Méda, philosophe et sociologue, professeure à l’Université Paris Dauphine, nous aide à penser cette tension structurante de notre époque. Spécialiste des politiques publiques du travail, de la protection sociale et de la transition écologique, elle interroge les fondements de notre modèle économique et les mythes qui l’accompagnent : croissance, compétitivité, plein emploi, progrès technologique… tout est passé au crible de l’analyse historique, sociale et politique.
L’Union européenne, la Chine ou encore le Canada ont suspendu leurs importations de volailles en provenance du pays sud-américain.
... , il me semble suffisant d’imaginer qu’un scénario à 2 °C en 2050, et au-delà par la suite, pourrait provoquer une mortalité massive sur un pas de temps variable, s’élevant potentiellement à plusieurs centaines de millions d’êtres humains, sans qu’il soit loisible de fixer un plafond. Telle serait d’ailleurs tout simplement la conséquence d’une baisse significative, pour un temps indéfini, de nos capacités de production alimentaire, associée à une régression rapide des ressources marines.
Jamais le monde politique, tant national qu’international, n’a promu des politiques publiques aussi orthogonales à une situation écologique dramatique, même potentiellement tragique et à courte échéance. En France, le Sénat, sous prétexte d’encourager la productivité agricole, ouvre les vannes à la destruction du vivant et de la santé humaine ; il n’est question dans les couloirs des assemblées et sur les plateaux que de supprimer l’Agence de la transition écologique (ADEME) ou l’Office français de la biodiversité (OFB)
Les Français ne voudraient plus travailler, les jeunes seraient de plus en plus flemmards, l’État-providence serait devenu trop coûteux, l’intelligence artificielle devrait faire disparaître des millions d’emplois… Autant d’idées reçues qui saturent le débat public, plombent la confiance des citoyens et nous empêchent d’engager nos sociétés dans les politiques essentielles à mettre en œuvre pour faire face aux multiples crises qui les menacent.
L’ancien ministre de la défense de Jair Bolsonaro aurait reçu de l’argent « de personnes de l’agronégoce » pour un projet d’élimination du président Lula, de son vice-président et d’un juge du Tribunal suprême fédéral, selon l’ancien aide de camp de l’ex-président d’extrême droite.
Depuis 2018, environ 38 600 ânes ont été abattus en moyenne chaque année au Brésil, entraînant une réduction de la population de 60 % entre 2018 et 2023. L’espèce est désormais menacée d’extinction dans le pays.
La catastrophe climatique qui a ravagé la région de Valence, en Espagne, devrait faire l’objet d’un débat citoyen qui permettrait de corriger quelques idées fausses sur le rôle des services publics et les coûts économiques, plaide Dominique Méda dans sa chronique.
Créée en 1974 après la première crise pétrolière, l'Agence internationale de l’énergie (AIE) a toujours eu pour mission principale de veiller à assurer la sécurité de l'approvisionnement en pétrole et de gaz naturel des pays membres en cas de crise, de préparer la sécurité du moyen-long terme en
Nous sommes désormais confrontés au mal radical, absolu et ultime. Est-il encore possible de bifurquer ? Dominique Bourg, philosophe spécialiste de l’écologie, veut y croire. Il développe cette idée dans Dévastation (PUF). Explications.
La crise qu’affrontent les constructeurs automobiles européens tient davantage à leur incapacité à produire une voiture répondant aux besoins du consommateur qu’aux « normes » imposées par l’UE, observe la philosophe et sociologue dans sa chronique.
Partout en Europe, les économies budgétaires sont à l’agenda. Logique : les nouvelles règles limitant les déficits publics sont entrées en vigueur il y a quelques mois. Trois questions pour comprendre les enjeux de ce retour de la discipline budgétaire.
Près de 7 millions d’hectares de forêt et de pâturage ont été brûlés dans le pays d’Amérique du Sud, qui a décrété, le 30 septembre, l’état de « catastrophe nationale ». A l’origine des feux, le défrichage généralisé pour mettre des terres en culture.
Les sciences exactes sont trop peu présentes dans le débat public pour guider les décisions des autorités et la réflexion des citoyens sur la transition écologique, regrette la sociologue dans sa chronique.
À quelques heures d'un scrutin historique, Futura s'est entretenu avec le philosophe Dominique Bourg. Au centre de l'échange, la crise climatique passée sous silence dans les débats publics. Silence lourd, dangereux, parfois interrompu par une expression qui l'est plus encore : celle d'écologie punitive.
Ce livre est consacré aux processus de destructivité qui nous menacent tant individuellement que collectivement, aux forces qui pourraient emporter avec elles la vie sur Terre. Il est entièrement dédié à l’anatomie du mal, tant il est difficile d’en saisir l’esprit. Quelle peut en être la définition ? Quelles en sont les expressions les plus accomplies ? Quels en sont les modes de déploiement ? Enfin, quelles espérances raisonnables nous reste-t-il encore ? Nous montrons qu’il existe bien un mal radical et universel, en dépit de la relativité du jugement moral.
« Plus la planète se dégrade, plus il est politiquement payant de dénier la situation » déplorait récemment Dominique Bourg. En cette rentrée, le philosophe spécialiste des questions environnementales publie Dévastation – La question du mal aujourd’hui (PUF), un ouvrage consacré à l'anatomie du mal dans lequel il montre que la destruction de l'habitabilité de la planète constitue le crime absolu.
Non seulement on se détourne des avertissements provenant de scientifiques, mais encore on accuse les écologistes des malheurs climatiques qui seraient la cause des destructions qu’ils annoncent s’inquiètent, dans une tribune au « Monde », le philosophe Dominique Bourg et le mathématicien Nicolas Bouleau.
Plus la planète se dégrade, plus il est politiquement payant de dénier la situation. Pour le premier parti de France, le Rassemblement national, le « GIEC exagère », alors même que, depuis mai, des vagues de chaleur, des inondations record, et de feux de forêt n’ont cessé d’affecter nombre de régions de l’hémisphère Nord...
Les travailleurs n’ont pas tort de craindre les conséquences des politiques environnementales, il faut donc restructurer l’industrie en évitant les erreurs commises pour la sidérurgie ou le textile dans les années 1970-1980, explique la sociologue dans sa chronique.
Volgens milieu- en actiegroepen loost bouwheer Lantis bij het bouwen van de Oosterweeltunnel weldegelijk PFAS vervuild grondwater in de Schelde. Toen minister van Omgeving Zuhal Demir de vergunning verleende, ging zij er onterecht vanuit dat Lantis het PFAS vervuild grondwater kon zuiveren. Intussen toont de studie van Vlaams Instituut voor Technologisch Onderzoek (VITO) aan dat Lantis niet alle PFAS kan zuiveren. Minister Demir had dan ook bij het verlenen van de vergunning aandacht moeten schenken aan de impact van de PFAS-lozingen op de Schelde. Dat stelt een recent waterarrest van 8 februari 2024.
Malgré une importante surface agricole utile rapportée à ses habitants et une balance agroalimentaire positive, la France est loin de la souveraineté alimentaire, constatent les universitaires Ivar Ekeland, Dominique Méda et Philippe Pointereau, dans une tribune au « Monde ».
Trop axé sur la fixation de normes et manquant de vision, le Pacte vert alimente le mécontentement, notamment celui des agriculteurs. Deux essayistes français plaident pour un changement de méthode et la mise en œuvre d’une véritable politique industrielle.
Le président du Brésil a toutefois posé son veto à quatorze alinéas d’un texte controversé, négocié depuis des années et qui vise à libéraliser l’homologation de pesticides dans le pays.
Si l’on parle d’intelligence artificielle (IA) depuis 1955 (!), c’est seulement depuis 2023 que l’IA générative, celle qui crée des contenus écrits, audios, vidéos spécifiques, s’est popularisée avec l’arrivée de ChatGPT. Si certain∙es s'en inquiètent, d'autres s'en réjouissent. C'est le cas de Dominique Mangiatordi, acquis à la cause IA. Un récit qui interpelle.
La prétendue post-vérité est incomptable tant avec le débat démocratique qu’avec l’anticipation, la réaction et l’adaptation à une réalité physiquement changeante. La vie politique exige que l’on puisse interpréter différemment et/ou vouloir changer tel ou tel aspect du monde. S’il n’est plus aucune description préalable commune du monde environnant, il n’est ni interprétations opposées d’un monde commun, ni changement de tel aspect de la réalité possibles.
Dans un amer journal « éco-philosophique » rassemblant chroniques et réflexions sur la structuration d’un courant politique « climatocynique », le philosophe Dominique Bourg trace une voie étroite pour la construction de démocraties vertes.
Dominique Bourg distille dans ce « journal » ses commentaires et réflexions sur l’actualité, où le constat pessimiste côtoie l’espoir du sursaut écologique. Avec une grande compréhension des enjeux de notre temps, il évoque tour à tour la convention citoyenne, le véganisme, la forêt primaire, l’écoféminisme, la pandémie de Covid, le glyphosate, le fascisme climatique ou encore les fantasmes de fuite sur Mars ou de « grand remplacement ». Ces années affreuses, sales et méchantes sont la source d’une réflexion de philosophie politique destinée à cerner les contours d’une démocratie écologique, impensable en dehors d’une bascule de civilisation. Les événements majeurs de ces dernières années sont ainsi l’occasion de dresser un état des lieux des maux de notre époque comme des défis qui nous attendent.
La réalité n’a que faire des illusions ou de l’apathie de l’opinion est des lâchetés des décideurs. Le dérèglement est là. Par Dominique Bourg, philosophe.
C'est une fresque saisissante que Walter Scheidel déroule sous nos yeux : sur des milliers d'années et au sein des sociétés les plus diverses, il examine les épisodes de l'histoire humaine où la courbe croissante des inégalités économiques s'est inversée. Et nous découvrons, contre toute attente, qu'elles sont une caractéristique intrinsèque des civilisations avancées et que leur réduction est moins probable en période de paix et d'abondance qu'en période de déstabilisation et de chaos, où elles reculent souvent au prix de violences mortifères. Avant de renaître inéluctablement. Dans cette plongée historique jusqu'au Néolithique, Walter Scheidel identifie quatre processus ou facteurs de liquidation des inégalités extrêmes et de progression de l'égalité - la guerre, la révolution, l'effondrement de l'État et la pandémie -, en se gardant de tout déterminisme.


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juin 2025

Le travail est au cœur de nos vies… et peut-être aussi au cœur de nos impasses. Pourquoi travaillons-nous autant ? À quoi ce temps et cette énergie servent-ils vraiment ? Et surtout, comment repenser le travail dans un monde où la crise écologique nous oblige à produire et consommer moins, alors même que la dette publique, la compétition économique mondiale et la pression sociale nous poussent à accélérer toujours davantage ? Dans cet épisode, Dominique Méda, philosophe et sociologue, professeure à l’Université Paris Dauphine, nous aide à penser cette tension structurante de notre époque. Spécialiste des politiques publiques du travail, de la protection sociale et de la transition écologique, elle interroge les fondements de notre modèle économique et les mythes qui l’accompagnent : croissance, compétitivité, plein emploi, progrès technologique… tout est passé au crible de l’analyse historique, sociale et politique.

mai 2025

L’Union européenne, la Chine ou encore le Canada ont suspendu leurs importations de volailles en provenance du pays sud-américain.

avril 2025

... , il me semble suffisant d’imaginer qu’un scénario à 2 °C en 2050, et au-delà par la suite, pourrait provoquer une mortalité massive sur un pas de temps variable, s’élevant potentiellement à plusieurs centaines de millions d’êtres humains, sans qu’il soit loisible de fixer un plafond. Telle serait d’ailleurs tout simplement la conséquence d’une baisse significative, pour un temps indéfini, de nos capacités de production alimentaire, associée à une régression rapide des ressources marines.

mars 2025

Jamais le monde politique, tant national qu’international, n’a promu des politiques publiques aussi orthogonales à une situation écologique dramatique, même potentiellement tragique et à courte échéance. En France, le Sénat, sous prétexte d’encourager la productivité agricole, ouvre les vannes à la destruction du vivant et de la santé humaine ; il n’est question dans les couloirs des assemblées et sur les plateaux que de supprimer l’Agence de la transition écologique (ADEME) ou l’Office français de la biodiversité (OFB)

janvier 2025

Les Français ne voudraient plus travailler, les jeunes seraient de plus en plus flemmards, l’État-providence serait devenu trop coûteux, l’intelligence artificielle devrait faire disparaître des millions d’emplois… Autant d’idées reçues qui saturent le débat public, plombent la confiance des citoyens et nous empêchent d’engager nos sociétés dans les politiques essentielles à mettre en œuvre pour faire face aux multiples crises qui les menacent.

décembre 2024

L’ancien ministre de la défense de Jair Bolsonaro aurait reçu de l’argent « de personnes de l’agronégoce » pour un projet d’élimination du président Lula, de son vice-président et d’un juge du Tribunal suprême fédéral, selon l’ancien aide de camp de l’ex-président d’extrême droite.
Depuis 2018, environ 38 600 ânes ont été abattus en moyenne chaque année au Brésil, entraînant une réduction de la population de 60 % entre 2018 et 2023. L’espèce est désormais menacée d’extinction dans le pays.

novembre 2024

La catastrophe climatique qui a ravagé la région de Valence, en Espagne, devrait faire l’objet d’un débat citoyen qui permettrait de corriger quelques idées fausses sur le rôle des services publics et les coûts économiques, plaide Dominique Méda dans sa chronique.
Créée en 1974 après la première crise pétrolière, l'Agence internationale de l’énergie (AIE) a toujours eu pour mission principale de veiller à assurer la sécurité de l'approvisionnement en pétrole et de gaz naturel des pays membres en cas de crise, de préparer la sécurité du moyen-long terme en
Nous sommes désormais confrontés au mal radical, absolu et ultime. Est-il encore possible de bifurquer ? Dominique Bourg, philosophe spécialiste de l’écologie, veut y croire. Il développe cette idée dans Dévastation (PUF). Explications.

octobre 2024

La crise qu’affrontent les constructeurs automobiles européens tient davantage à leur incapacité à produire une voiture répondant aux besoins du consommateur qu’aux « normes » imposées par l’UE, observe la philosophe et sociologue dans sa chronique.
Partout en Europe, les économies budgétaires sont à l’agenda. Logique : les nouvelles règles limitant les déficits publics sont entrées en vigueur il y a quelques mois. Trois questions pour comprendre les enjeux de ce retour de la discipline budgétaire.
Près de 7 millions d’hectares de forêt et de pâturage ont été brûlés dans le pays d’Amérique du Sud, qui a décrété, le 30 septembre, l’état de « catastrophe nationale ». A l’origine des feux, le défrichage généralisé pour mettre des terres en culture.

septembre 2024

Les sciences exactes sont trop peu présentes dans le débat public pour guider les décisions des autorités et la réflexion des citoyens sur la transition écologique, regrette la sociologue dans sa chronique.
À quelques heures d'un scrutin historique, Futura s'est entretenu avec le philosophe Dominique Bourg. Au centre de l'échange, la crise climatique passée sous silence dans les débats publics. Silence lourd, dangereux, parfois interrompu par une expression qui l'est plus encore : celle d'écologie punitive.