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Chicago

octobre 2022

Comprendre les 739 décès de juillet 1995 requiert ce que l’auteur appelle une « autopsie sociale », qui consiste, en suivant la métaphore organiciste, à disséquer les différents « organes sociaux de la ville et [à] identifier les conditions » (p. 64) qui ont conduit à la mort d’autant de personnes. Dans une veine résolument critique, il s’agit d’ébranler le « monopole de l’explication, de la définition et de la classification officielles des questions de vie et de mort » (p. 64) que détiennent les institutions politiques et médicales....

juillet 2022

À travers cette enquête de terrain fouillée sur le soudain délitement de la capitale du Michigan, le sociologue américain spécialiste des études urbaines, Eric Klinenberg, pointe comment une anomalie climatique peut devenir un fait social total, embarquant l’ensemble des habitants dans une communauté de destin révélée dans une vulnérabilité générale...
La canicule est un phénomène météorologique intense, mais aussi une catastrophe sociale et urbaine. C’est ce que révèle l’été 1995 à Chicago : l’environnement local et l’absence de politique publique conséquente furent pour beaucoup dans le lourd bilan. À propos du livre: Canicule. Chicago, été 1995 : autopsie sociale d’une catastrophe, éditions 205, de Eric Klinenberg,
Eric Klinenberg montre que l’infrastructure sociale des quartiers – la qualité des lieux de rassemblement locaux, les terrains de jeux, les bibliothèques, les rues commerciales et les organisations communautaires – a déterminé quels endroits étaient vulnérables et lesquels étaient plus résilients. L’infrastructure sociale, que je définis comme les lieux physiques qui façonnent nos interactions, est importante, car elle peut favoriser ou miner les liens sociaux et le soutien mutuel. Lors d’une urgence – vague de chaleur ou pandémie –, les personnes vivant dans des quartiers dotés d’une infrastructure sociale solide sont beaucoup plus susceptibles de croiser des amis et des voisins que celles habitant dans des quartiers où tout le monde se terre chez soi.

juin 2022

A report released Wednesday warns that rising lake levels, strong wind gusts and high waves are inching closer to flooding hazardous spots in northern Illinois, including coal, nuclear and Superfund sites.

mai 2022

Été 1995, la ville de Chicago subit une vague de chaleur inédite qui fera des centaines des victimes. Au-delà du phénomène climatique, les causes de cette catastrophe sont avant tout sociales, tels que la ségrégation spatiale, l’incapacité des pouvoirs publics à faire face à ce genre de situation ou encore le traitement médiatique de l’évènement.

février 2022

Des canicules au Covid, les métropoles semblent mal préparées pour gérer les crises. Urbanisme ou architecture ne sont pas seuls en cause : d'après le sociologue Eric Klinenberg qui s'est basé sur l'étude de la canicule de 1995 à Chicago, ce sont d'abord les ruptures sociales qui nous fragilisent. Comment redessiner nos territoires, des villes aux campagnes pour faire face aux catastrophes ? Nos villes peuvent-elles devenir résilientes ? C’est tout l’objet du travail mené par le sociologue américain Eric Klinenberg. Son autopsie sociale de la canicule de 1995 à Chicago pose les jalons d’une analyse clinique et froide d’une condition urbaine contemporaine qui exacerbe les inégalités sociales et les injustices environnementales.
Eric Klinenberg entreprend l’“autopsie sociale” d’une métropole, examinant les organes sociaux, politiques et institutionnels de la ville. Il y étudie les raisons de la surmortalité marquée dans certains quartiers, examine comment la municipalité a réagi à la crise et comment les journalistes, les scientifiques et les fonctionnaires ont rapporté et expliqué ces événements. Combinant des années de travail sur le terrain, des entretiens approfondis et des recherches d’archives, l’auteur découvre qu’un certain nombre de formes surprenantes et inquiétantes de rupture sociale ont contribué aux taux élevés de mortalité.

juillet 2020

The city council in Chicago refused to hold public hearings. Seven hundred and thirty-nine people died in a week. The city had totally bungled the policy response. Everyone's implicated. Next, the mayor organized his own commission. And what did they bury when they published the report? It did not have the words "heat wave" on the cover ... And there's a picture of a snowflake on the image of this report. You know, it was a report that was designed to hide everything inside of it....

février 2016

In the summer of 1995, Chicago experienced the deadliest heat wave in American history. Streets buckled, power grids failed, and when the heat finally broke, more than 700 people were dead. The questions of why so many people perished, and why their deaths were so easy to deny, ignore, or forget, preoccupied Eric Klinenberg. He uncovered unsettling forms of social breakdown – the isolation of seniors, the abandonment of poor neighborhoods, and the retrenchment of public assistance programs – which led him to write "Heat Wave: A Social Autopsy of Disaster in Chicago." Drawing on his experience as research director for the federal Rebuild By Design competition after Superstorm Sandy, he also discovered that global warming makes these issues all the more dangerous and argues that cities must adapt, or face worse incidents in the future.

avril 2015

The heat made the city’s roads buckle. Train rails warped, causing long commuter and freight delays. City workers watered bridges to prevent them from locking when the plates expanded. Children riding in school buses became so dehydrated and nauseous that they had to be hosed down by the Fire Department. Hundreds of young people were hospitalized with heat-related illnesses. But the elderly, and especially the elderly who lived alone, were most vulnerable to the heat wave....

avril 1999

Through this analysis of the heat wave Eric Klinenberg offers a loose model for sociologizing, and thereby denaturalizing, disasters that are generally constructed according to categories of common sense and classiffed in a vocabulary that effaces their social logic

août 1997

au plus fort de l’été, des centaines d’habitants de Chicago sont morts de chaleur. Privés d’électricité, sans eau et reclus chez eux par peur de sortir dans un quartier dangereux. « Fait divers », morts « naturelles » ? C’est ce que scandent les médias entre deux apitoiements de circonstance. Mais les victimes d’hier et celles de demain n’ont pas d’abord besoin de températures clémentes et de bonnes prévisions climatiques. Le plus souvent ce n’est pas le froid, la chaleur ou la vieillesse qui les tuent, mais la pauvreté et la relégation raciale et résidentielle.