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Druzes
L’agence officielle syrienne a annoncé la mort d’un civil dans des bombardements conduits par Israël dans la nuit de vendredi à samedi. Israël avait menacé d’agir « avec force » si Damas ne protégeait pas les Druzes sur son territoire.
L'armée israélienne a annoncé samedi être déployée dans le sud de la Syrie, où elle se dit prête à intervenir pour protéger des villages druzes, après des heurts meurtriers en début de semaine entre forces loyalistes et membres de cette minorité religieuse.
La minorité chiite visée par des attaques depuis mardi accuse le pouvoir de Damas d’être à l’origine des heurts. En soutien, l’Etat hébreu a frappé Damas ce vendredi 2 mai à l’aube.
La guerre est de retour dans la banlieue de Damas. Depuis lundi, des affrontements entre des brigades armées liées au pouvoir syrien et des combattants druzes ont fait au moins 73 morts, selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme. Près de deux mois après le massacre des Alaouites dans les régions côtières, les heurts de cette semaine réveillent le spectre d’un déchirement du pays selon des lignes communautaires.
Soutiens historiques de l'État hébreu, les Druzes forment une communauté soudée, en première ligne dans l'effort de guerre israélien contre le Hamas. Mais cette minorité arabe liée à Israël par "un pacte de sang" s'estime marginalisée et discriminée par la loi controversée de 2018 sur l'État-nation, qui consacre Israël en tant qu'État juif. Face à la pression exercée par ses représentants, la coalition gouvernementale dirigée par Benjamin Netanyahu semble ouverte à quelques concessions.
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L’agence officielle syrienne a annoncé la mort d’un civil dans des bombardements conduits par Israël dans la nuit de vendredi à samedi. Israël avait menacé d’agir « avec force » si Damas ne protégeait pas les Druzes sur son territoire.
L'armée israélienne a annoncé samedi être déployée dans le sud de la Syrie, où elle se dit prête à intervenir pour protéger des villages druzes, après des heurts meurtriers en début de semaine entre forces loyalistes et membres de cette minorité religieuse.
La minorité chiite visée par des attaques depuis mardi accuse le pouvoir de Damas d’être à l’origine des heurts. En soutien, l’Etat hébreu a frappé Damas ce vendredi 2 mai à l’aube.
La guerre est de retour dans la banlieue de Damas. Depuis lundi, des affrontements entre des brigades armées liées au pouvoir syrien et des combattants druzes ont fait au moins 73 morts, selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme. Près de deux mois après le massacre des Alaouites dans les régions côtières, les heurts de cette semaine réveillent le spectre d’un déchirement du pays selon des lignes communautaires.
Soutiens historiques de l'État hébreu, les Druzes forment une communauté soudée, en première ligne dans l'effort de guerre israélien contre le Hamas. Mais cette minorité arabe liée à Israël par "un pacte de sang" s'estime marginalisée et discriminée par la loi controversée de 2018 sur l'État-nation, qui consacre Israël en tant qu'État juif. Face à la pression exercée par ses représentants, la coalition gouvernementale dirigée par Benjamin Netanyahu semble ouverte à quelques concessions.