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Famine
L’agence onusienne chargée de l’aide alimentaire, au budget déjà réduit en 2025, dénonce la résiliation par les États-Unis de l’assistance à 14 pays faisant « face à la famine » et espère les faire changer d’avis. Le Programme alimentaire mondial (PAM) de l’ONU a annoncé, lundi 7 avril, avoir été notifié par Washington de nouvelles coupes budgétaires concernant l’aide alimentaire d’urgence dans 14 pays, craignant la « peine de mort pour des milliers de personnes ».
Le tableau a été pensé dans l’urgence pour faire face à une crise inédite, d’une brutalité sans précédent. Un tableau « sinistre » de trois colonnes et trois couleurs pour « tenter de sauver un maximum de vies, coûte que coûte », témoigne Elodie Andrault, directrice des opérations au sein de l’organisation non gouvernementale (ONG) Action contre la faim (ACF).
Avec la baisse des donations, notamment des États-Unis qui ont annoncé la suppression de la majeure partie des programmes de l’Usaid, l’agence onusienne pour les enfants craint une inversion « dramatique » des progrès réalisés durant les « dernières décennies ».
Près de la moitié du financement du PAM provient des États-Unis, dont le président a annoncé des diminutions drastiques de l’aide internationale.
G20 à Rio : lancement d'une Alliance globale contre la faim, l'idée de taxer les super-riches avance
- France24,Au sommet du G20 à Rio de Janeiro, les négociations climat ont fait du surplace lundi après la COP29 de la semaine passée. Le président brésilien, à la tête du forum, a cependant réussi à lancer une Alliance globale contre la faim et a obtenu un engagement commun à coopérer pour une taxation effective des plus fortunés.
Le sommet des plus grandes économies de la planète s’est ouvert lundi sous la houlette du président brésilien de gauche. Celui-ci a notamment réussi à mettre sur orbite son Alliance globale contre la faim et la pauvreté et a convaincu ses homologues d’endosser l’idée d’une coopération pour taxer les plus fortunés.
La famine menace dans le nord de la bande de Gaza, dans un contexte d'intensification des opérations de l'armée israélienne et d'un arrêt quasi total de l'aide alimentaire, alerte samedi un rapport de l'ONU.
Les émissions de carbone des plus riches, qui incluent des yachts de luxe, des jets privés et des investissements dans des industries polluantes, compliquent de plus en plus la limitation du réchauffement climatique à 1,5 °C. Selon un rapport d’Oxfam, si l’ensemble de la population mondiale émettait des gaz à effet de serre au même rythme qu’un milliardaire moyen, le budget carbone restant pour respecter la limite de 1,5 °C serait épuisé en moins de deux jours.
Le Global Hunger index 2024 est particulièrement inquiétant.
« 7-Octobre, un an après ». Destructions de serres et de vergers, mort du bétail… Selon l’agence des Nations unies pour l’agriculture et l’alimentation, les deux tiers des terres agricoles de l’enclave palestinienne ont été endommagées depuis le 7 octobre 2023, compromettant durablement les capacités de production.
Contre la famine et la sècheresse, la Namibie projette de tuer 723 animaux. Tantôt jugé cruel, inefficace ou intéressé, ce plan divise
56.875 kg. C’est la quantité de viande récoltée après l’abattage de quelque 160 animaux sauvages, en Namibie. Hippopotames, éléphants, buffles, zèbres… De quoi nourrir quelques milliers de personnes, déjà dans un premier temps. Au total, plus de 700 animaux devraient être sacrifiés.
Près de 160 bêtes sauvages ont déjà été abattues depuis le 3 septembre, dans le cadre d’une mesure gouvernementale destinée à fournir de la viande aux populations affamées par la sécheresse.
Le pays d’Afrique australe est menacé par une crise alimentaire. Les autorités ont autorisé l’abattage de plus de 700 animaux, dont des éléphants et des zèbres, censés nourrir les populations des zones les plus touchées. Les experts dénoncent un raisonnement scabreux, constituant un dangereux précédent pour la faune locale.
High-level policy discussions have built momentum for “food system transformation” that would help farmers address the climate crisis.
La situation est disparate, mais l'objectif d'un monde sans faim en 2030, adopté par les Nations unies en 2015, s'éloigne encore plus.
Alors que cette semaine l’armée israélienne a lancé une nouvelle opération d’envergure sur la ville de Gaza, dix experts indépendants des Nations unies ont accusé Israël de « mener une campagne de famine ciblée à Gaza ». Francesca Albanese, rapporteuse spéciale de l'ONU sur la situation des droits de l’homme dans les territoires palestiniens, est l’une des autrices de ce compte rendu. Elle a répondu aux questions de RFI.
Les experts des droits de l'homme de l'ONU ont accusé mardi Israël de mener une "campagne de famine ciblée" qui a entraîné la mort d'enfants à Gaza. "Nous déclarons que la campagne de famine intentionnelle et ciblée d'Israël contre le peuple palestinien est une forme de violence génocidaire et a entraîné une famine dans toute la bande de Gaza", ont déclaré dix experts indépendants des Nations Unies dans un communiqué, évoquant trois enfants morts récemment "de malnutrition et de manque d'accès à des soins de santé adéquats".
L’armée soudanaise comme les paramilitaires des Forces de soutien rapide, en guerre depuis avril 2023, utilisent « la faim comme arme de guerre », ont affirmé les experts de l’ONU.
Le conflit qui a éclaté en avril 2023 entre l’armée et les paramilitaires des Forces de soutien rapide a fait des dizaines de milliers de morts et provoqué le déplacement de plus de neuf millions de personnes, selon l’ONU.
Une aide d'urgence de 315 millions de dollars pour le Soudan, où cinq millions de personnes souffrent d'une faim extrême, va être débloquée par les États-Unis. Celle-ci comprendra de la nourriture et de l'eau potable, ainsi qu'un dépistage et un traitement d'urgence de la malnutrition chez les enfants.
À l'échelle mondiale, quelque 181 millions d'enfants de moins de 5 ans - soit un sur quatre - vivent dans une situation de pauvreté alimentaire sévère, laquelle leur fait courir un risque 50% supérieur de souffrir d'émaciation, soit une forme potentiellement mortelle de malnutrition, indique un nouveau rapport publié jeudi par l'UNICEF.
Les risques de famine sont réels au Soudan, a prévenu vendredi l’ONU, qui craint que la crise humanitaire s’étende aux pays voisins si les combats se poursuivent. "Le temps presse", a déclaré un porte-parole de l’Organisation mondiale de la santé (OMS, émanation de l’ONU), Christian Lindmeier, lors d’un point de presse régulier des organisations humanitaires à Genève. "Si les combats ne cessent pas et sans un accès sans entrave pour l’aide humanitaire, la crise au Soudan s’aggravera considérablement dans les mois à venir et pourrait avoir des répercussions sur l’ensemble de la région", a-t-il ajouté.
Le président du Zimbabwe a déclaré mercredi l'état de catastrophe nationale, le pays d'Afrique australe étant en proie à une grave sécheresse liée au phénomène climatique El Niño, qui a fait resurgir le spectre de la faim pour des millions de personnes.
Depuis plusieurs semaines, le risque de famine est évoqué dans la bande de Gaza, sans pour autant qu'elle ne soit décrétée. L'ONU a annoncé lundi que d'ici fin mai, en l'absence de mesures "urgentes", le nord de l'enclave basculerait au niveau le plus élevé d'insécurité alimentaire, tant en termes d'ampleur que de gravité. France 24 revient sur les critères stricts pour déclarer l'état de famine dans un territoire.
Le déchargement de 200 tonnes de vivres transportées par le navire Open Arms s’est achevé ce samedi 16 mars dans la bande de Gaza. C’est la première fois depuis le début de la guerre, que de l’aide humanitaire est acheminée par la mer.
Un premier bateau chargé de vivres pour la population affamée par plus de cinq mois de guerre est arrivé vendredi au large de la bande de Gaza, au moment où les Palestiniens se rassemblaient sous tension pour la première grande prière depuis le début du ramadan.
Un premier bateau chargé de vivres est en route mercredi pour la bande de Gaza où la population est menacée par la famine, en plus des bombardements, après cinq mois de guerre entre Israël et le Hamas sans trêve à l'horizon.
Selon l’ONG Save the Children, le pays se trouve dans « l’une des pires situations nutritionnelles au monde » après près d’un an de guerre.
Une famine est "imminente" dans le nord de Gaza, prévient le PAM, le Programme alimentaire mondial. 2,2 millions de personnes, soit l’immense majorité de la population, sont menacées, selon l’ONU. Des personnes sont pourtant déjà mortes de faim. L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a récemment déploré le décès de 10 enfants qui n’ont pas survécu, faute de nourriture, dans un hôpital gazaoui. Le ministère de la Santé de Gaza, contrôlé par le Hamas, décompte "27 personnes mortes de malnutrition et de déshydratation dans des hôpitaux du nord de Gaza". Pourquoi la famine n’est-elle, dès lors, qualifiée que "d’imminente"?
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Famine
L’agence onusienne chargée de l’aide alimentaire, au budget déjà réduit en 2025, dénonce la résiliation par les États-Unis de l’assistance à 14 pays faisant « face à la famine » et espère les faire changer d’avis. Le Programme alimentaire mondial (PAM) de l’ONU a annoncé, lundi 7 avril, avoir été notifié par Washington de nouvelles coupes budgétaires concernant l’aide alimentaire d’urgence dans 14 pays, craignant la « peine de mort pour des milliers de personnes ».
Le tableau a été pensé dans l’urgence pour faire face à une crise inédite, d’une brutalité sans précédent. Un tableau « sinistre » de trois colonnes et trois couleurs pour « tenter de sauver un maximum de vies, coûte que coûte », témoigne Elodie Andrault, directrice des opérations au sein de l’organisation non gouvernementale (ONG) Action contre la faim (ACF).
Avec la baisse des donations, notamment des États-Unis qui ont annoncé la suppression de la majeure partie des programmes de l’Usaid, l’agence onusienne pour les enfants craint une inversion « dramatique » des progrès réalisés durant les « dernières décennies ».
Près de la moitié du financement du PAM provient des États-Unis, dont le président a annoncé des diminutions drastiques de l’aide internationale.
G20 à Rio : lancement d'une Alliance globale contre la faim, l'idée de taxer les super-riches avance
(19/11) - France24,Au sommet du G20 à Rio de Janeiro, les négociations climat ont fait du surplace lundi après la COP29 de la semaine passée. Le président brésilien, à la tête du forum, a cependant réussi à lancer une Alliance globale contre la faim et a obtenu un engagement commun à coopérer pour une taxation effective des plus fortunés.
Le sommet des plus grandes économies de la planète s’est ouvert lundi sous la houlette du président brésilien de gauche. Celui-ci a notamment réussi à mettre sur orbite son Alliance globale contre la faim et la pauvreté et a convaincu ses homologues d’endosser l’idée d’une coopération pour taxer les plus fortunés.
La famine menace dans le nord de la bande de Gaza, dans un contexte d'intensification des opérations de l'armée israélienne et d'un arrêt quasi total de l'aide alimentaire, alerte samedi un rapport de l'ONU.
Les émissions de carbone des plus riches, qui incluent des yachts de luxe, des jets privés et des investissements dans des industries polluantes, compliquent de plus en plus la limitation du réchauffement climatique à 1,5 °C. Selon un rapport d’Oxfam, si l’ensemble de la population mondiale émettait des gaz à effet de serre au même rythme qu’un milliardaire moyen, le budget carbone restant pour respecter la limite de 1,5 °C serait épuisé en moins de deux jours.
Le Global Hunger index 2024 est particulièrement inquiétant.
« 7-Octobre, un an après ». Destructions de serres et de vergers, mort du bétail… Selon l’agence des Nations unies pour l’agriculture et l’alimentation, les deux tiers des terres agricoles de l’enclave palestinienne ont été endommagées depuis le 7 octobre 2023, compromettant durablement les capacités de production.
Contre la famine et la sècheresse, la Namibie projette de tuer 723 animaux. Tantôt jugé cruel, inefficace ou intéressé, ce plan divise
56.875 kg. C’est la quantité de viande récoltée après l’abattage de quelque 160 animaux sauvages, en Namibie. Hippopotames, éléphants, buffles, zèbres… De quoi nourrir quelques milliers de personnes, déjà dans un premier temps. Au total, plus de 700 animaux devraient être sacrifiés.
Près de 160 bêtes sauvages ont déjà été abattues depuis le 3 septembre, dans le cadre d’une mesure gouvernementale destinée à fournir de la viande aux populations affamées par la sécheresse.
Le pays d’Afrique australe est menacé par une crise alimentaire. Les autorités ont autorisé l’abattage de plus de 700 animaux, dont des éléphants et des zèbres, censés nourrir les populations des zones les plus touchées. Les experts dénoncent un raisonnement scabreux, constituant un dangereux précédent pour la faune locale.
High-level policy discussions have built momentum for “food system transformation” that would help farmers address the climate crisis.