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chaleur mortalité
Selon Santé publique France, les deux étés précédents ont été plus meurtriers : 10 420 morts en 2022 et 5 167 en 2023, contre 3 711 en 2024.
Des chaleurs d’été toujours meurtrières. Si l’été 2024 a été un peu plus clément que les deux précédentes saisons estivales, le bilan reste dramatique, selon des données dévoilées ce mardi 11 mars par Santé publique France (Spf). Plus de 3 700 décès sont attribuables à la chaleur sur tout l’été 2024 - du 1er juin au 15 septembre -, et pas seulement pendant les épisodes de canicule. Cela représente plus de 2 % de tous les décès.
Les événements centennaux, vagues de chaleurs qui frappaient tous les cent ans par le passé, se produisent maintenant tous les dix ou vingt ans. Dans le futur, des épisodes plus graves, aux températures plus élevées, se produiront, et atteindront des températures fatales pour les populations. Les canicules comportent d’autres dangers qui incluent la sécheresse, la mort du bétail et les incendies.
Une étude a estimé le nombre de décès qui pourraient survenir en Europe d'ici 2099 si rien n'est fait pour réduire les émissions de carbone.
C’est chaud ! Une publication britannique parue dans Nature medicine lundi a révélé que la chaleur devrait tuer plus que le froid d’ici à 2099 en Europe. La diminution du nombre de décès provoqués par les basses températures ne compensera pas l’augmentation de ceux liés à un mercure élevé, selon leurs projections.
Previous health impact assessments of temperature-related mortality in Europe indicated that the mortality burden attributable to cold is much larger than for heat. Questions remain as to whether climate change can result in a net decrease in temperature-related mortality. In this study, we estimated how climate change could affect future heat-related and cold-related mortality in 854 European urban areas, under several climate, demographic and adaptation scenarios. We showed that, with no adaptation to heat, the increase in heat-related deaths consistently exceeds any decrease in cold-related deaths across all considered scenarios in Europe. Under the lowest mitigation and adaptation scenario (SSP3-7.0), we estimate a net death burden due to climate change increasing by 49.9% and cumulating 2,345,410 (95% confidence interval = 327,603 to 4,775,853) climate change-related deaths between 2015 and 2099. This net effect would remain positive even under high adaptation scenarios, whereby a risk attenuation of 50%
Au cœur de la science du climat, il existe une déconnexion déconcertante entre les projections climatiques et les projections démographiques. En effet, si l’on compare les deux, on pourrait penser que les spécialistes de la population et les spécialistes du climat vivent dans deux mondes complètement différents.
En proie au changement climatique, le Japon est de plus en plus confronté aux températures dépassant 30 °C. Plus de 37 000 personnes ont été accueillies dans des hôpitaux du pays pour des coups de chaleur au mois de juillet.
Selon un rapport publié mercredi par des experts internationaux dans la revue The Lancet, les décès annuels liés à la chaleur devraient augmenter de 370 % d'ici à 2050, soit une multiplication par 4,7. Et ce scénario se base sur un réchauffement planétaire de 2° C d'ici la fin du siècle, alors qu'il est actuellement en voie d'atteindre 2,7° C.
Le rapport publié ce mercredi 15 novembre dans la revue «The Lancet» aligne les prévisions alarmantes, qui pourraient notamment amener environ 520 millions de personnes de plus en insécurité alimentaire.
Plusieurs études scientifiques récentes ont démontré que la dangerosité des vagues de chaleur intense est plus grande pour la population féminine, en particulier pour les femmes âgées de plus de 65 ans.
Heat and cold are now established health risk factors, with several studies reporting important mortality effects in populations around the world.1, 2, 3 The associated health burden is expected to increase with climate change, especially under the most extreme scenarios of global warming.4, 5 However, robust estimates of excess mortality in the current and future periods are still challenging to obtain due to the numerous factors influencing vulnerability to heat and cold, including climatic, environmental, and socioeconomic conditions.6 These factors represent the main drivers of variation in mortality risks, which have been shown to differ geographically and across age groups.
Déshydratation, hyperthermie, surmortalité… Les températures élevées ne sont pas anodines pour la santé, notamment pour les personnes fragiles. Des effets qui se cumulent avec ceux, indirects, de la pollution de l’air, responsable de 48 000 morts par an.
Depuis plusieurs années, les écologistes et climatologues nous avertissent des dangers des gaz à effet de serre. Et si cela nous condamnait à mourir de chaud ?
Publiée fin mai 2021 dans la revue Nature Climate Change, notre étude met en évidence – et cela pour la première fois – des preuves claires que le changement climatique affecte déjà la santé humaine. Entre 1991 et 2018, il a ainsi été responsable d’un décès sur trois lié à la chaleur.
Les effets sanitaires de l’exposition à la chaleur, que ce soit en termes de morbidité que de mortalité, sont aujourd’hui largement décrits. Rappelons qu’en Europe, la canicule de 2003 a entraîné 70 000 décès supplémentaires, dont 14 800 sur les seuls 15 premiers jours d’août en France.
Ce pic de mortalité serait vraisemblablement lié au « dôme de chaleur » historique qui frappe l’ouest du pays et le nord-ouest des Etats-Unis.
François Gemenne, spécialiste du climat, présent sur le plateau de BFMTV s'est exprimé face à ses données alarmantes : "On aurait aimé se tromper mais ce que montre les données météorologiques et les vagues de chaleur que vous annoncez maintenant quasiment à intervalles réguliers, c'est la confirmation de ce que le modèle climatique avait prédit il y a 20 ou 30 ans.
Plus du tiers des décès dans le monde dus aux canicules sont directement attribuables au réchauffement climatique, selon une étude publiée lundi. en moyenne 37% des décès liés à la chaleur sont directement attribuables aux conséquences du réchauffement. Ce qui se traduirait selon les chercheurs par un bilan de 100.000 décès par an liés à la chaleur et directement attribuables au changement climatique.
Les vagues de chaleur vont faire de plus en plus de victimes dans les années à venir si l’humanité ne parvient pas à contenir le réchauffement climatique. Telle est la sombre conclusion d’une étude publiée le 31 juillet dans la revue Plos Medicine. Menée par une équipe internationale de chercheurs, elle met en relation températures et mortalité et établit des scénarios pour le futur. Et aucun d’entre eux n’est réjouissant.


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mars 2025

Selon Santé publique France, les deux étés précédents ont été plus meurtriers : 10 420 morts en 2022 et 5 167 en 2023, contre 3 711 en 2024.
Des chaleurs d’été toujours meurtrières. Si l’été 2024 a été un peu plus clément que les deux précédentes saisons estivales, le bilan reste dramatique, selon des données dévoilées ce mardi 11 mars par Santé publique France (Spf). Plus de 3 700 décès sont attribuables à la chaleur sur tout l’été 2024 - du 1er juin au 15 septembre -, et pas seulement pendant les épisodes de canicule. Cela représente plus de 2 % de tous les décès.

février 2025

Les événements centennaux, vagues de chaleurs qui frappaient tous les cent ans par le passé, se produisent maintenant tous les dix ou vingt ans. Dans le futur, des épisodes plus graves, aux températures plus élevées, se produiront, et atteindront des températures fatales pour les populations. Les canicules comportent d’autres dangers qui incluent la sécheresse, la mort du bétail et les incendies.

janvier 2025

Une étude a estimé le nombre de décès qui pourraient survenir en Europe d'ici 2099 si rien n'est fait pour réduire les émissions de carbone.
C’est chaud ! Une publication britannique parue dans Nature medicine lundi a révélé que la chaleur devrait tuer plus que le froid d’ici à 2099 en Europe. La diminution du nombre de décès provoqués par les basses températures ne compensera pas l’augmentation de ceux liés à un mercure élevé, selon leurs projections.
Previous health impact assessments of temperature-related mortality in Europe indicated that the mortality burden attributable to cold is much larger than for heat. Questions remain as to whether climate change can result in a net decrease in temperature-related mortality. In this study, we estimated how climate change could affect future heat-related and cold-related mortality in 854 European urban areas, under several climate, demographic and adaptation scenarios. We showed that, with no adaptation to heat, the increase in heat-related deaths consistently exceeds any decrease in cold-related deaths across all considered scenarios in Europe. Under the lowest mitigation and adaptation scenario (SSP3-7.0), we estimate a net death burden due to climate change increasing by 49.9% and cumulating 2,345,410 (95% confidence interval = 327,603 to 4,775,853) climate change-related deaths between 2015 and 2099. This net effect would remain positive even under high adaptation scenarios, whereby a risk attenuation of 50%
Au cœur de la science du climat, il existe une déconnexion déconcertante entre les projections climatiques et les projections démographiques. En effet, si l’on compare les deux, on pourrait penser que les spécialistes de la population et les spécialistes du climat vivent dans deux mondes complètement différents.

août 2024

En proie au changement climatique, le Japon est de plus en plus confronté aux températures dépassant 30 °C. Plus de 37 000 personnes ont été accueillies dans des hôpitaux du pays pour des coups de chaleur au mois de juillet.

novembre 2023

Selon un rapport publié mercredi par des experts internationaux dans la revue The Lancet, les décès annuels liés à la chaleur devraient augmenter de 370 % d'ici à 2050, soit une multiplication par 4,7. Et ce scénario se base sur un réchauffement planétaire de 2° C d'ici la fin du siècle, alors qu'il est actuellement en voie d'atteindre 2,7° C.
Le rapport publié ce mercredi 15 novembre dans la revue «The Lancet» aligne les prévisions alarmantes, qui pourraient notamment amener environ 520 millions de personnes de plus en insécurité alimentaire.

août 2023

Plusieurs études scientifiques récentes ont démontré que la dangerosité des vagues de chaleur intense est plus grande pour la population féminine, en particulier pour les femmes âgées de plus de 65 ans.

mars 2023

Heat and cold are now established health risk factors, with several studies reporting important mortality effects in populations around the world.1, 2, 3 The associated health burden is expected to increase with climate change, especially under the most extreme scenarios of global warming.4, 5 However, robust estimates of excess mortality in the current and future periods are still challenging to obtain due to the numerous factors influencing vulnerability to heat and cold, including climatic, environmental, and socioeconomic conditions.6 These factors represent the main drivers of variation in mortality risks, which have been shown to differ geographically and across age groups.

juin 2022

Déshydratation, hyperthermie, surmortalité… Les températures élevées ne sont pas anodines pour la santé, notamment pour les personnes fragiles. Des effets qui se cumulent avec ceux, indirects, de la pollution de l’air, responsable de 48 000 morts par an.

mai 2022

Depuis plusieurs années, les écologistes et climatologues nous avertissent des dangers des gaz à effet de serre. Et si cela nous condamnait à mourir de chaud ?

juillet 2021

Publiée fin mai 2021 dans la revue Nature Climate Change, notre étude met en évidence – et cela pour la première fois – des preuves claires que le changement climatique affecte déjà la santé humaine. Entre 1991 et 2018, il a ainsi été responsable d’un décès sur trois lié à la chaleur.