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Le président sud-africain Cyril Ramaphosa a promis jeudi soir, lors de son discours annuel à la nation, la fin prochaine des coupures de courant qui plomblent la première industrie du continent, à seulement quelques mois des prochaines élections. "Nous avons établi un plan clair pour mettre fin aux délestages", a-t-il déclaré devant les parlementaires au Cap, suscitant quelques huées. "Le pire est derrière nous et la fin des coupures de courant est enfin à portée de main", a-t-il ajouté, promettant "des milliers" d'emplois dans les énergies renouvelables.
Des techniciens battus à mort, un directeur de centrale menacé, une tentative d’empoisonnement… Dans un secteur gangrené par le crime et la corruption, la crise énergétique vire au drame.
À contre-courant. Cet hiver, il faudra peut-être choisir entre sobriété choisie et coupures subies, ont prévenu les gestionnaires de réseau d’énergie (Vert). De façon inédite, ils comptent sur des dispositifs citoyens pour empêcher les délestages, voire éviter d’allumer les centrales les plus polluantes.
L'Afrique du Sud, qui endure des coupures de courant régulières dues à des infrastructures vieillissantes et mal entretenues, a vu la situation se dégrader encore avec l'annonce mardi par la compagnie publique d'électricité de nouveaux délestages drastiques. Eskom a annoncé dans un communiqué la mise en place immédiate d'une multiplication des délestages impliquant, pour les Sud-Africains et les entreprises, plusieurs coupures par jour, de plusieurs heures chacune, en plein hiver austral.