Veille 2.1

OA - Liste OA - Liste

Sélection du moment:

Alors que la conférence de paix pour l’Ukraine, organisée jusqu’à ce dimanche en Suisse, se poursuit avec un défilé de délégations, une nouvelle étude vient de quantifier l’impact environnemental de l’invasion russe. En 24 mois, la guerre a généré environ 175 millions de tonnes de dioxyde de carbone. Mais ce n’est pas tout : les dégâts économiques associés à ces émissions s’élèvent à plus de 32 milliards de dollars, soit 29,8 milliards d’euros. Les auteurs du rapport ont basé leurs conclusions sur le coût social du carbone, évalué à 185 dollars par tonne de carbone émis. Ce rapport, provenant de l’Initiative on Greenhouse Gas Accounting of War (IGGAW), utilise la dernière méthodologie évaluée par des pairs pour chiffrer le coût de chaque tonne de carbone émise, mettant en évidence les principales sources de ces émissions.
Les émissions de deux années d’invasion s’élèvent à environ 175 millions de tonnes de dioxyde de carbone.
Résident du petit village de Kapoulivka, situé sur la rive droite de l’immense fleuve Dniepr qui traverse l’Ukraine du nord au sud, Serhi Karnaoukh a passé toute sa vie à pêcher dans le réservoir d’eau formé par le barrage hydroélectrique de Kakhovka. Mais il y a un an, le 6 juin 2023, à l’aube, une explosion retentissait sur des dizaines de kilomètres. L’édifice de trente mètres de haut, construit dans les années 1950 sur le Dniepr, venait d’exploser, déversant les eaux du réservoir sur des dizaines de villes et villages côtiers situés en aval du barrage, dans les régions de Mykolaïv et de Kherson.
Militants persécutés, normes environnementales piétinées... À l’aube du cinquième mandat de Vladimir Poutine à la tête de la Russie, l’écologie est victime de la guerre en Ukraine lancée par le chef du Kremlin.
Des forêts ravagées, des villes inondées... Depuis le début de l'invasion russe et après bientôt deux ans de guerre, les destructions de l'environnement en Ukraine sont une "tragédie" d'une ampleur rare qui affectera "plusieurs générations", s'inquiètent des experts.
La Russie a provoqué "l'une des pires catastrophes environnementales de ces dernières décennies", a affirmé mercredi le Premier ministre ukrainien Denys Chmygal après la destruction du barrage de Kakhovka, dans le Sud de l'Ukraine.
La destruction du barrage de Kakhovka, mardi dans le sud de l'Ukraine, pourrait avoir des conséquences environnementales et humaines "sans précédent", estiment mercredi plusieurs experts et associations de défense de l'environnement.
Potentiellement catastrophique, l’ampleur des dégâts causés par la rupture du barrage sur les écosystèmes du sud de l’Ukraine est pour l’heure difficile à évaluer.
EcoDozor tire la sonnette d'alarme quant aux dégâts de la guerre en Ukraine sur l'environnement.
Parmi les milliers de raisons de mettre fin au plus vite au conflit en Ukraine, la catastrophe environnementale occupe une place respectable. Explications.
Après six mois de conflit, la mesure de l’impact environnemental de la guerre en Ukraine n’en est qu’à ses débuts. Ciblés par les frappes russes, les sites industriels ukrainiens ont laissé échapper des substances dangereuses pour l’homme et la nature. La biodiversité est particulièrement malmenée par l'effet des combats : sols, rivières, animaux et végétaux sont déjà en souffrance. Mais l'étendue des dégâts ne sera connue qu'une fois la guerre terminée.
Air pollué, sols contaminés, forêts coupées... La destruction de l’environnement se poursuit en Ukraine en raison de l’invasion russe. Un premier bilan difficile à quantifier pour l’activiste Yehor Hrynyk : le mouvement écologiste est en berne.
Les plateformes maritimes d'extraction d'hydrocarbures comme celles que vient de frapper l'Ukraine en mer Noire sont des cibles tentantes et faciles, mais les conséquences écologiques de leur destruction peuvent être potentiellement lourdes.
La destruction de l’environnement en période de conflit armé ne date pas d’hier, mais son ampleur est sans commune mesure avec l’histoire moderne.
Dans cette tribune, les parlementaires de l’Alliance Ecocide, une alliance internationale de parlementaires pour la reconnaissance du crime d’écocide, appellent la communauté internationale à soutenir les efforts entrepris par plusieurs associations pour enquêter sur les nombreux crimes environnementaux commis en Ukraine. Ils exhortent le procureur en chef de la Cour Pénale Internationale à enfin prendre en compte ces crimes environnementaux, de plus en plus documentés, dans son enquête pour crime de guerre.
La Russie et plusieurs membres de l'Otan partagent une frontière maritime commune en Arctique. Si les préoccupations environnementales et les intérêts économiques ont généralement contribué à renforcer la collaboration des pays dans la région, la guerre en Ukraine menace de bouleverser cet équilibre délicat.
Une centaine d'Ukrainiens se sont rassemblés aux côtés du mouvement environnemental 'Rise for Climate', samedi à Anvers afin de mettre fin à l'approvisionnement de l'énergie russe en Belgique.
La catastrophe environnementale qu’avait anticipée Reporterre au début de l’invasion russe semble désormais avérée. À mesure que le conflit s’enlise et que les bombardements s’intensifient, l’Ukraine sombre peu à peu dans un chaos marqué par la pollution, la contamination des eaux et les incendies. La guerre aura des effets néfastes durables sur l’environnement.
Une carte blanche de Léopold Ghins, analyste politique à l’OCDE. Les vues exprimées sont personnelles et ne reflètent pas nécessairement celles de l’OCDE.
Ce sera leur premier véritable test environnemental : six mois après sa réélection, le Premier ministre canadien Justin Trudeau et son nouveau ministre de l'Environnement, l'ex-activiste pour le climat Steven Guilbeault, doivent statuer sur le sort d'un important projet pétrolier offshore controversé. Le dilemme est tel que la décision a déjà été reportée deux fois ces derniers mois. Et le nouveau contexte international, avec l'invasion de l'Ukraine par la Russie, pourrait encore compliquer la donne. Quatrième producteur mondial de pétrole, le Canada est assis sur des réserves énormes. Mais Justin Trudeau, qui a pris des engagements climatiques forts pendant la campagne électorale, affirmait en octobre dernier qu'il fallait "s'assurer que l'industrie pétrolière et gazière arrête d'augmenter ses émissions et commence à les réduire".
Bien sûr, la guerre est une saloperie qui viole les populations. Mais sa capacité de nuisance va bien au-delà. L’environnement, lui aussi, paie un lourd tribut aux folies de Poutine.
Du haut de ses cent ans, le sociologue dénonce « un somnambulisme généralisé », analogue en tant qu’inconscience à celui qu’il a connu de 1933 à 1940.


Langue(3/3)
Médias(8/8)
Résultats pour:
guerre russie environnement

juin 2024

Alors que la conférence de paix pour l’Ukraine, organisée jusqu’à ce dimanche en Suisse, se poursuit avec un défilé de délégations, une nouvelle étude vient de quantifier l’impact environnemental de l’invasion russe. En 24 mois, la guerre a généré environ 175 millions de tonnes de dioxyde de carbone. Mais ce n’est pas tout : les dégâts économiques associés à ces émissions s’élèvent à plus de 32 milliards de dollars, soit 29,8 milliards d’euros. Les auteurs du rapport ont basé leurs conclusions sur le coût social du carbone, évalué à 185 dollars par tonne de carbone émis. Ce rapport, provenant de l’Initiative on Greenhouse Gas Accounting of War (IGGAW), utilise la dernière méthodologie évaluée par des pairs pour chiffrer le coût de chaque tonne de carbone émise, mettant en évidence les principales sources de ces émissions.
Les émissions de deux années d’invasion s’élèvent à environ 175 millions de tonnes de dioxyde de carbone.
Résident du petit village de Kapoulivka, situé sur la rive droite de l’immense fleuve Dniepr qui traverse l’Ukraine du nord au sud, Serhi Karnaoukh a passé toute sa vie à pêcher dans le réservoir d’eau formé par le barrage hydroélectrique de Kakhovka. Mais il y a un an, le 6 juin 2023, à l’aube, une explosion retentissait sur des dizaines de kilomètres. L’édifice de trente mètres de haut, construit dans les années 1950 sur le Dniepr, venait d’exploser, déversant les eaux du réservoir sur des dizaines de villes et villages côtiers situés en aval du barrage, dans les régions de Mykolaïv et de Kherson.

mars 2024

Militants persécutés, normes environnementales piétinées... À l’aube du cinquième mandat de Vladimir Poutine à la tête de la Russie, l’écologie est victime de la guerre en Ukraine lancée par le chef du Kremlin.

décembre 2023

Des forêts ravagées, des villes inondées... Depuis le début de l'invasion russe et après bientôt deux ans de guerre, les destructions de l'environnement en Ukraine sont une "tragédie" d'une ampleur rare qui affectera "plusieurs générations", s'inquiètent des experts.

juin 2023

La Russie a provoqué "l'une des pires catastrophes environnementales de ces dernières décennies", a affirmé mercredi le Premier ministre ukrainien Denys Chmygal après la destruction du barrage de Kakhovka, dans le Sud de l'Ukraine.
La destruction du barrage de Kakhovka, mardi dans le sud de l'Ukraine, pourrait avoir des conséquences environnementales et humaines "sans précédent", estiment mercredi plusieurs experts et associations de défense de l'environnement.
Potentiellement catastrophique, l’ampleur des dégâts causés par la rupture du barrage sur les écosystèmes du sud de l’Ukraine est pour l’heure difficile à évaluer.

avril 2023

EcoDozor tire la sonnette d'alarme quant aux dégâts de la guerre en Ukraine sur l'environnement.

février 2023

Parmi les milliers de raisons de mettre fin au plus vite au conflit en Ukraine, la catastrophe environnementale occupe une place respectable. Explications.

août 2022

Après six mois de conflit, la mesure de l’impact environnemental de la guerre en Ukraine n’en est qu’à ses débuts. Ciblés par les frappes russes, les sites industriels ukrainiens ont laissé échapper des substances dangereuses pour l’homme et la nature. La biodiversité est particulièrement malmenée par l'effet des combats : sols, rivières, animaux et végétaux sont déjà en souffrance. Mais l'étendue des dégâts ne sera connue qu'une fois la guerre terminée.
Air pollué, sols contaminés, forêts coupées... La destruction de l’environnement se poursuit en Ukraine en raison de l’invasion russe. Un premier bilan difficile à quantifier pour l’activiste Yehor Hrynyk : le mouvement écologiste est en berne.

juin 2022

Les plateformes maritimes d'extraction d'hydrocarbures comme celles que vient de frapper l'Ukraine en mer Noire sont des cibles tentantes et faciles, mais les conséquences écologiques de leur destruction peuvent être potentiellement lourdes.
La destruction de l’environnement en période de conflit armé ne date pas d’hier, mais son ampleur est sans commune mesure avec l’histoire moderne.

mai 2022

Dans cette tribune, les parlementaires de l’Alliance Ecocide, une alliance internationale de parlementaires pour la reconnaissance du crime d’écocide, appellent la communauté internationale à soutenir les efforts entrepris par plusieurs associations pour enquêter sur les nombreux crimes environnementaux commis en Ukraine. Ils exhortent le procureur en chef de la Cour Pénale Internationale à enfin prendre en compte ces crimes environnementaux, de plus en plus documentés, dans son enquête pour crime de guerre.