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hypothèse

avril 2024

Des économistes ont, pour la première fois, calculé précisément les effets (positifs) d’une diminution de la croissance sur l’évolution du climat, observe l’historien Jean-Baptiste Fressoz, dans sa chronique.

décembre 2023

Dans un nouvel essai percutant, l’astrophysicien Aurélien Barrau défend une science libre et poétique pour faire face à la destruction du monde.

octobre 2023

On l’ignore trop souvent mais les terres excavés et les déblais de chantier constituent, après l’eau, les plus importants flux de matière dans nos villes. Les volumes considérables de matériau produits par les trous creusés pour construire parkings, immeubles, routes et autres infrastructures doivent bien être entreposés quelque part.
(Grand format - Broché 2023), de Aurélien Barrau | Grasset. Sortir la science de ses mauvaises habitudes, tel est le projet de ce bref et révolutionnaire essai. Face à la catastrophe écologique, la science est utilisée pour donner une réponse essentiellement « ingénierique » : technologie à tout prix, algorithmes envahissants, machines toutes-puissantes. Cela constitue le pire des choix. Si elle peut jouer un rôle salvateur, c’est, tout au contraire, en contribuant à un renouveau radical des symboles et des valeurs. En réinventant le sens du monde.

juin 2023

La réédition de ce « manifeste biorégionaliste », déjà recensé dans nos pages, entre en résonance avec l'exigence, désormais critique, de refonder l'architecture à partir de l'attention portée aux territoires et à leurs écologies. L'ouvrage de Mathias Rollot s'ouvre par un constat : la catastrophe écologique et sociale a déjà eu lieu. Il pose ensuite une question : « Pourquoi vouloir encore parler d'“architecture'', alors que les défis actuels sont avant tout d'ordres sociétaux, climatiques, politiques ? »
Dans ce billet, je voudrais proposer une hypothèse prospective que j’appellerais « hypothèse de la reine verte », par analogie avec l’hypothèse de la reine rouge. Cette hypothèse, si elle est vérifiée, présente un obstacle rédhibitoire à la généralisation de la décroissance puis de la post-croissance comme nouveau paradigme civilisationnel mondialisé. Si l’on est convaincu que la décroissance et la post-croissance de manière générale forment ensemble un paradigme indispensable pour éviter les pires scénarios d’effondrement et d’extinction qui menacent l’Humanité, alors il devient nécessaire de formuler des solutions politiques et institutionnelles capables de neutraliser les effets de cette « hypothèse de la reine verte ». Si ces solutions politiques et institutionnelles échouent à se mettre en œuvre pour des raisons contingentes, ou se révèlent impossibles à mettre en œuvre, pour des raisons déterministes, alors l’hypothèse de la reine verte fait partie des éléments de solution au paradoxe de Fermi. C’est-à-

avril 2023

Le biorégionalisme est émancipateur, et c’est en cela même qu’il est nécessairement en rupture avec l’ordre établi, dont les mécanismes biopolitiques ne visent que la reproduction des systèmes de domination

mars 2023

Antoine Bailleux (dir.), Le droit en transition. Les clés juridiques d’une prospérité sans croissance, Bruxelles : Presses de l’Université Saint-Louis, 2020, « Collection générale », vol. 155, 594 p. Compte rendu par Pierre Guibentif (Université Paris-Saclay,...
Une analyse de séquences génétiques liées au marché de Huanan (Wuhan) suggère que des chiens viverrins infectés ont contribué à déclencher la pandémie de COVID-19, renforçant l'hypothèse que des animaux vendus au marché ont propagé le virus. Cela ne prouve pas que ces animaux ont déclenché la pandémie, mais cela rend cette théorie plus plausible. Les détails sur l'analyse génétique n'ont été révélés que récemment, ce qui soulève des questions sur la raison pour laquelle les données ont été retenues par la Chine.

février 2023

...La nécessité des procès comme formes ritualisées (p. 197 et s.), ou celle de ne plus se limiter aux contraventions et délits pour certaines atteintes aux milieux de vie sont convaincantes. Mais comment définir ces crimes, résultat de nos consommations, quelle nouvelle hiérarchie des contraventions, délits et crimes ? L’auteur ne le dit pas. La critique globale du capitalisme, que l’on peut partager, nous laisse dans le vide. À quoi faut-il s’attaquer dans le capitalisme ? La personnalité morale, les pouvoirs des actionnaires, les règles comptables et fiscales, la propriété industrielle, les libertés de circulation ? ...
Cette semaine il s’est passé une chose dans l’actualité climatique française qui mérite de s’y attarder, au vu des incompréhensions et des controverses suscitées. L’info en question : la stratégie d’adaptation au changement climatique de la France va désormais s’appuyer aussi sur l’hypothèse d’un réchauffement de + 4°C (semble-t-il en France même si cela n’a pas été précisé) d'ici la fin du siècle... ce qui correspondrait à un

août 2022

L’hypothèse de James Lovelock est que Gaïa est un superorganisme constitué de toute vie, y compris celle de Homo sapiens, qui règle la composition de l’air et de la température à la surface de la planète, dans les meilleures conditions, ce qui permet d’assurer la continuation de la vie. La régulation de la Planète par la biosphère est donc le point central de l’hypothèse controversée de Gaïa.

juillet 2022

Le scientifique britannique James Lovelock, mort à 103 ans, était connu pour sa célèbre « hypothèse Gaïa ». À la croisée des disciplines, elle décrit la Terre comme capable de s’autoréguler.
L’environnementaliste britannique James Lovelock, connu pour avoir alerté avant l'heure sur la crise climatique et pour son "hypothèse Gaïa" présentant la terre comme un être vivant capable de s'autoréguler, est décédé à l'âge de 103 ans.
l’urine humaine est présentée comme une ressource, issue du vivant, venant remplacer des ressources souterraines en voie de disparition. Ce discours interroge, dans la mesure où il place l’usage agricole des excrétats dans une logique de substitution vis-à-vis des pratiques de fertilisation actuelles, sans discussion ou remise en perspective de ces dernières.