Veille 2.1

OA - Liste OA - Liste

Sélection du moment:

Nouveau "TALK" sur LIMIT avec le retour d'Aurélien Bigo. Chercheur sur la transition énergétique des transports, Aurélien a réalisé une thèse "Les transports face au défi de la transition énergétique. Après avoir soutenu la thèse fin 2020 et contribué à la construction des scénarios de prospectives Transition(s) 2050 de l’ADEME, il est désormais chercheur associé à la Chaire Energie et Prospérité, avec pour objectif de produire et diffuser de la connaissance utile à la transition énergétique des transports.
Il y a peu, le gouvernement de Joe Biden a annoncé des limites très strictes concernant les émissions de CO2 des centrales à charbon.
Le gouvernement de Joe Biden a annoncé jeudi imposer à partir de 2032 de très strictes limites aux émissions de CO2 des centrales à charbon prévoyant de rester encore longtemps en marche, une mesure qui doit aider les Etats-Unis à tenir leurs engagements climatiques.Cette nouvelle réglementation, qui concerne aussi les centrales à gaz devant être construites à l'avenir, s'appuie sur les technologies de captage de carbone, encore très peu répandues mais sur lesquelles le gouvernement Biden mise gros.
Le rapport a été réalisé par le tout nouveau Cerac ou Centre de l’évaluation des risques climatiques et environnementaux en Belgique. Celui-ci a été créé par le gouvernement fédéral en réaction aux inondations de 2021.
Près de trois ans après des inondations d’ampleur en Wallonie, la Belgique se dote d’un Centre d’analyse des risques climatiques et environnementaux, le CERAC, qui sera chargé d’anticiper ces risques mais aussi de faire des recommandations, notamment au Conseil National de Sécurité. Et il y a du travail : selon un rapport européen, la Belgique dépasse déjà cinq de ses six "limites planétaires". De nombreux indicateurs de l’environnement sont dans le rouge.
Dans un livre dense mais innovant, les chercheurs Cédric Durand et Razmig Keucheyan tentent de dessiner un modèle de planification écologique compatible avec les limites planétaires.
Les Tests électoraux sont volontairement simplifiés afin de toucher un large public.
Que sont ces 9 limites ou frontières (climat, biodiversité, eau...) à respecter pour maintenir l’habitabilité de la terre?
Cette nouvelle réglementation doit permettre de réduire l'exposition aux PFAS d'environ 100 millions de personnes.
Le Conseil Supérieur de la Santé (CSS) vient de rendre un avis important au sujet des PFAS, ces polluants éternels dont la présence hors norme a été mise en évidence dans les eaux wallonnes grâce au reportage de l’émission RTBF Investigation.
The planetary boundaries concept presents a set of nine planetary boundaries within which humanity can continue to develop and thrive for generations to come
Faute de solutions suffisamment innovantes pour lutter contre le réchauffement climatique et modifier nos modes de vie, des changements radicaux, voire irréversibles, se profilent à l'horizon. La menace qu'ils représentent pour les écosystèmes naturels plane aussi sur les systèmes alimentaires, les ressources en eau ainsi que les réseaux de transport et d'information. Un nouveau rapport définit six points de bascule « interconnectés » que nous sommes en voie d'atteindre.
Le magazine #Investigation de la RTBF revient à nouveau sur la problématique des broyeurs à métaux. Ils sont sept en Wallonie, dont un se trouve sur la commune d’Aubange. Après avoir été épinglé en 2021 déjà, c’est la pollution diffuse qui est à présent pointée du doigt. Il ne s’agit plus tant de celle émanant directement des cheminées des broyeurs mais plutôt de celle dégagée par la dispersion dans l’air des particules nocives lors du transport et de la manutention des métaux.
Comment sauver le vivant, nous compris ? En s’y reconnectant, clame une mouvance d’auteurs généreusement relayés par les médias. Or ces appels à repenser les liens entre humains et non-humains puisent dans un fond ancien, reconnaissable à sa stigmatisation de la science et de la production, désignés coupables de la catastrophe écologique en cours. Il suffirait alors de s’en détourner pour remédier aux maux de notre Modernité. Par l’examen de trois cas, les auteurs montrent les impasses, voire les dérives de tels discours et la nécessité d’en prendre le contre-pied. La question du bien produire devient cardinale. Notre survie suppose d’enquêter sur les conditions permettant non seulement de préserver la biosphère, mais aussi de développer nos capacités afin de mener des vies véritablement humaines. Quels désirs et activités durables peut-on infiniment cultiver à l’intérieur des limites planétaires ?
6 des 9 limites planétaires cruciales pour la stabilité de notre écosystème sont désormais franchies, alerte un groupe de scientifiques mené par Johan Rockström. Cette situation préoccupante est largement attribuée à l'agriculture industrielle qui affecte notamment le cycle de l'azote.
L’Univers est immense. Parmi les 2 milliards de milliards de galaxies qui l’habitent, la nôtre, la voie lactée contient entre 100 et 400 milliards d’étoiles. L’une d’entre elles, notre soleil, a 8 planètes qui orbitent autour, dont la planète Terre, la seule et unique planète connue pour abriter la vie. Grâce à des conditions idéales, la première forme de vie a pû éclore il y a près de 4 milliards d’années. Au fil de l’évolution, de nombreuses espèces sont apparues dont une très récemment, il y a seulement 300 000 ans. Cette espèce allait radicalement changer le destin de beaucoup d’autres. Cette espèce c’est nous!
L’ouverture de la Cop 28 et les élections belges de 2024 donnent du grain à moudre aux entrepreneurs qui veulent apporter une réponse concrète à la crise climatique. Rencontre avec le président de Kaya, la coalition belge des écopreneurs.
La principale caractéristique qui fait que notre projet se démarque des autres est la qualité de nos intervenants : nous avons eu l’occasion d’interviewer Benoit Meyssignac, océanologue et membre du GIEC, Paloma Moritz, journaliste à Blast, cheffe du pôle écologie, Pierre Larrouturou, eurodéputé et ex candidat à la primaire populaire, Sandrine Rousseau, représentant la moitié de EELV et Vincent Verzat, alias Partager c’est sympa sur Youtube, réalisant des vidéos sur le militantisme et le lien avec le vivant pour ne citer que les têtes d’affiche
Alors que plus de cinquante ans se sont écoulés depuis la publication de The limits to growth et le modèle World3, tous deux issus de la commande du Club de Rome à Dennis et Donell Meadows et leur équipe du MIT en 1972, nous avons constaté que ce moment important de la pensée systémique sur les modèles de croissance, qui engagent des modes de vie, restait méconnu. Déjà perçues auparavant, les limites planétaires ont été incontestablement établies par le rapport Meadows ; pourtant, l’épuisement des ressources et la dégradation du système-Terre se sont poursuivis dans un « business as usual » qui nous a conduits dans une situation critique. Les décisions qu’impliquait ce rapport n’ont pas été prises, et celles qui l’ont été ne sont pas du tout à la hauteur de la situation. Nous avons jugé nécessaire de prendre à bras-le-corps une énigme scientifique et politique. Pourquoi courons-nous à notre perte comme s’il s’agissait de notre salut, tout en disposant d’outils permettant d’avoir une vision lucide de ce qui no
"Plus de 50 ans se sont écoulés depuis la publication de The limits to growth de Dennis et Donella Meadows et leur équipe du MIT en 1972. Or, peu de personnes connaissaient vraiment ce moment important de la pensée systémique. Les limites planétaires y étaient déjà pointées et pourtant l'épuisement des ressources et la dégradation du système terre s'est poursuivi dans un « business as usual » qui nous a conduit à une situation critique. Nous avons jugé nécessaire de prendre à bras le corps cette énigme scientifique et politique."
Aurore Stéphant « Réalités minières et limites matérielles du modèle de développement et des plans de transition : entre sobriété et changement de paradigme »
Les neuf limites planétaires décrivent des seuils à ne pas dépasser pour exploiter les ressources de la Terre de manière durable. Une sixième limite vient d'être franchie, celle de l'eau douce.
On peut retourner le problème dans tous les sens, relativiser ce qui doit l'être, les faits n'en demeurent pas moins têtus : la planète Terre est malade. Comme le disent certains Amérindiens, l'existence sur terre est koyaanisqatsi. En langage hopi, ce mot désigne une vie devenue « folle » et « déséquilibrée ». Réchauffement climatique, perturbation des cycles de l'eau et de l'azote, érosion de la biodiversité ou encore épuisement des ressources naturelles, la liste des maux — attestés par les meilleurs experts — est longue. Leurs conséquences sont de plus en plus tangibles. catastrophes naturelles, déforestation, raréfaction de l'eau, baisse de la production agricole, flux migratoires, menaces sur la santé et le bien-être humains… Elles touchent en particulier les populations défavorisées ..du Sud qui ont le moins contribué aux problèmes, et menacent les générations futures.
Six des neuf limites planétaires sont dépassés, et deux autres vont probablement suivre le même chemin.
This planetary boundaries framework update finds that six of the nine boundaries are transgressed, suggesting that Earth is now well outside of the safe operating space for humanity. Ocean acidification is close to being breached, while aerosol loading regionally exceeds the boundary. Stratospheric ozone levels have slightly recovered. The transgression level has increased for all boundaries earlier identified as overstepped. As primary production drives Earth system biosphere functions, human appropriation of net primary production is proposed as a control variable for functional biosphere integrity. This boundary is also transgressed. Earth system modeling of different levels of the transgression of the climate and land system change boundaries illustrates that these anthropogenic impacts on Earth system must be considered in a systemic context.
Huit des neuf seuils écologiques de survie de la planète sont désormais en passe d’être dépassés, selon une étude de 29 scientifiques internationaux publiée mercredi 13 septembre.
La pollution et l'exploitation des ressources naturelles par l'humanité continuent de pousser la Terre au-delà de ses capacités de résilience: six seuils écologiques sont désormais dépassés et deux autres sont en passe de l'être, avertit l'actualisation mercredi de l'étude de référence sur le concept des neuf "limites planétaires".
For the first time, an international team of scientists is able to provide a detailed outline of planetary resilience by mapping out all nine boundary processes that define a safe operating space for humanity.
Six des neuf limites planétaires sont dépassés, et deux autres vont probablement suivre le même chemin.
First complete ‘scientific health check’ shows most global systems beyond stable range in which modern civilisation emerged
Pour redistribuer dans une économie de postcroissance, le chercheur Martin François propose, dans une tribune au « Monde », d’explorer de nouvelles idées politiques, comme celle d’un revenu maximal.
Plateforme Wallonne / GIEC - Juin 2023 - n°29 - L’année 2022 marquait le 50e anniversaire du « rapport Meadows » sur les limites de la croissance. Commandité par le Club de Rome, il alertait sur les risques associés à la poursuite de la croissance de la population et de l’économie. Ces risques ont déjà commencé à se matérialiser, notamment en matière d’impacts des changements climatiques, comme le rappelle le récent Rapport de synthèse du GIEC. Comment le GIEC, qui s’appuie sur la littérature scientifique, évalue-t-il le rôle de la croissance ? Nous avons posé un même ensemble de questions à ce sujet à deux auteures principales du 6e rapport d’évaluation du GIEC, Céline Guivarch et Julia Steinberger. En complément, il nous a semblé intéressant de recueillir la réaction d’un économiste «  hors GIEC  », et notre choix s’est porté sur Bruno Colmant, économiste, auteur et membre de l’Académie royale de Belgique. Au sommaire : Les « limites » dans l’AR6, avec Céline Guivarch et Julia Steinberger Entretien avec Bru
Dans un rapport inédit, un groupement de chercheurs a défini quels sont les points de non-retour pour la planète et l’Humanité.
A l'occasion de la journée mondiale de l'environnement le 5 juin, GEO s'intéresse aux limites planétaires. Audrey Boehly, autrice du livre Dernières limites (éd. Rue de l'échiquier), a interrogé plusieurs experts des domaines concernés afin d'apporter un éclairage différent sur ce concept.
Désormais 7 des 8 frontières qui garantissent à l'humanité de continuer à vivre dans un espace « sûr et juste » ont été franchies. Une nouvelle étude d'éminents chercheurs publiée dans la revue Nature sonne l'alerte.
NEW YORK — Une nouvelle étude prévient que la Terre a dépassé sept des huit limites de sécurité scientifiquement établies et qu'elle est entrée dans la «zone de danger», non seulement pour une planète en surchauffe qui perd ses zones naturelles, mais aussi pour le bien-être de ses habitants. L'étude ne se contente pas d'examiner […]
Des chercheurs ont établi les seuils planétaires "sûrs et justes". La plupart sont déjà franchis.
L’illimitation peut trouver sa limite par la transgression de toutes les limites. Une singularité est, en mathématiques, un point auquel un objet mathématique n’est pas défini, ou un point où l’objet mathématique cesse de se comporter de manière intuitive, selon une manière particulière. On observe par exemple une discontinuité, une bifurcation, une évolution soudaine du comportement de l’objet mathématique, comme la transformation soudaine d’une courbe en une exponentielle. Le terme s’étend à des phénomènes physiques comme l’effet de seuil, qui se déclenche après un point de singularité. L’eau se transforme soudain en glace ou en vapeur, après le franchissement d’une certaine température. Où le bois commence à flamber, puis de plus en plus vite.
Nouveau "TALK" sur LIMIT avec Cyrus Farhangi, consultant, enseignant Emlyon, conférencier, podcaster (contenus sur le site plansb.info) Les entreprises face aux limites planétaires et l'anthropocène.
Selon une étude publiée le 31 mai dans la revue Nature, sept des huit limites assurant la stabilité et la bonne santé du système planétaire ont déjà été dépassées.
Un groupe de chercheurs a ajouté aux limites planétaires des seuils concernant la justice sociale et les impacts négatifs sur les communautés et les individus liés au franchissement de ces limites. C’est ce qu’ils ont baptisé les "limites planétaires sûres et justes". Il apparaît que sur huit d’entre elles, sept sont déjà dépassées.
Marek Hudon, professeur à Solvay, est également le président du Haut Comité fédéral pour une Transition juste. Une étude internationale publiée mercredi
Une équipe de quarante chercheurs a calculé et quantifié les limites de notre planète au-delà desquelles de graves dysfonctionnements sont à craindre. Et appelle à une « transformation sans délai » alors que toutes les limites « sûres » sont dépassées.
Bienvenue sur LIMIT, on parle de Limites Planétaires, épuisement des ressources, changement climatique etc. Et on essaye modestement de sensibiliser, vulgariser des sujets complexes et les rendre accessibles à tous et on souhaite inviter officiellement @TatianaVentoseOfficiel de la chaîne @LeFildActu pour discuter de tout ça !
François Grosse a présenté son ouvrage Croissance soutenable ? La société au défi de l’économie circulaire (Presses universitaires de Grenoble, mai 2023) à Futuribles le 11 mai 2023. Cette table ronde était animée par Hugues de Jouvenel, président d'honneur de Futuribles International et rédacteur en chef de la revue Futuribles.…
Dans son nouvel ouvrage Politiser le renoncement (Divergences, 2023), Alexandre Monnin prolonge les réflexions initiées avec Emmanuel Bonnet et Diego Landivar dans leur livre Héritage et fermeture, une écologie du démantèlement (Divergences, 2021). Entretien avec le philosophe, qui continue d’enrichir le cadre conceptuel original de la redirection écologique.
Confrontée à une sécheresse persistante et à une vague de chaleur précoce, l'Espagne manque d'eau. Alors que 80 % de l'eau disponible est utilisée pour alimenter ce "potager de l'Europe", plusieurs voix s'élèvent pour appeler à repenser la gestion de l'or bleu.
À l’occasion du cinquantième anniversaire de la parution du rapport des Limites à la croissance, celui-ci a fait l’objet d’une importante médiatisation. Afin d’éclairer les discussions à venir, cet article revient sur des caractéristiques méconnues ou oubliées de ce rapport telles que son origine (les commanditaires et les auteurs), sa vocation, la méthode employée pour construire le modèle mathématique et les réactions qui ont suivi sa publication. Il évoque aussi la traduction française du titre original du rapport.
Au printemps 1972, un groupe de chercheurs du MIT (Massachusetts Institute of Technology), conduit par le physicien Dennis Meadows, rendait public un rapport explosif commandé par le Club de Rome, groupe de réflexion et d’influence fondé par un industriel italien, Aurelio Peccei. Paru en France chez Fayard dans une collection créée par les Amis de la Terre sous le titre trompeur « Halte à la croissance », ce rapport révélait les conséquences dramatiques d’une croissance illimitée dans un monde fini, pointant un probable épuisement des ressources naturelles, et en particulier des combustibles fossiles, à l’horizon des années 2000.
Le capitalisme est souvent considéré comme le responsable principal de la crise écologique. Il n’est pas facile de définir ce qu’est le capitalisme ; en revanche on peut affirmer qu’une entreprise capitaliste se doit de faire fructifier et rémunérer le capital[1] qui lui est apporté. Cette exigence de rémunération, si elle est trop élevée, peut faire obstacle à la transition écologique et à la nécessaire adaptation au changement climatique.
Banque Mondiale Les discussions de printemps de la Banque Mondiale commencent sur le constat que la croissance a ralenti. Selon leurs déclarations, la croissance mondiale devrait être autour de 3% pour les prochaines années. Elle se produirait essentiellement dans les pays développés, et elle sera plus difficile pour les pays pauvres. Ils sont notamment étouffés par la [...]
L'entreprise Age of AI a rendu accessible au public FreedomGPT, une intelligence artificielle conversationnelle sans tabous ni limites.
Depuis le rapport spécial du GIEC en 2018, la pandémie, la guerre en Ukraine, la montée de l’autoritarisme, l’expansion des réseaux sociaux et des nouvelles technologies comme l’IA, et la crise énergétique, nous les Occidentaux semblons dépassés par la masse d’information anxiogène qui nous parvient. Dans la vie privée, au travail, dans l’engagement sociétal, nous sommes submergés par un tsunami d’info qui peut nous conduire à l’épuisement, à la paralysie décisionnelle, au fatalisme et au désengagement, voire au burnout et à la dépression.
Ce mois-ci je reçois la journaliste scientifique Audrey Boehly, qui vient de publier le livre Dernières limites (Rue de l'échiquier), un recueil d’entretiens tirés de son excellent podcast du même nom, diffusé l’an dernier (et disponible ici). En interrogeant des spécialistes de l’eau, du pétrole, d
En 1972 paraissait un rapport scientifique qui fit l’effet d’une bombe : Les Limites à la croissance. Sous la direction de Dennis Meadows, des chercheurs du MIT révélaient les conséquences dramatiques d’une croissance illimitée dans un monde fini. Pour la journaliste Audrey Boehly, la lecture de ce livre a été un choc. Préoccupée par l’avenir de ses deux filles et de leur génération, elle a mené l’enquête : qu’en est-il aujourd’hui des différents scénarios d’effondrement annoncés ? Quelles sont les perspectives pour le XXIe siècle ? Existe-t-il des solutions et des voies désirables pour concevoir un mode de vie soutenable, qui soit respectueux des limites planétaires ?
Des experts jugent trop élevées les limites réglementaires encadrant la présence des PFAS dans l’eau, où ces composés peuvent être nocifs même à des concentrations très faibles.
La notion de limites qui apparaît dans le titre originel du Rapport Meadows, n’est rien d’autre que celles qu’utilisent les sciences économiques depuis le 19è siècle. Il s’agit d’une limite externe, d’une limitation ou d’une contrainte. La théorie économique fera même du calcul de la limite sa méthode privilégiée de résolution des problèmes économiques. Le Rapport n’interroge pas du tout l’économie, qui implicitement est l’économie capitaliste comme forme naturelle de la société ; il ne réfléchit pas non plus la notion de limite, qui est prise simplement comme une contrainte externe ;
La Cour suprême norvégienne a entamé mardi l'examen d'une affaire sensible et potentiellement déterminante pour le contrôle des ressources autour de l'archipel stratégique du Svalbard dans l'Arctique.Le dossier oppose l'armateur letton SIA North STAR à l'Etat norvégien: le premier reproche au second de lui avoir refusé en 2019 un permis de pêche du crabe des neiges sur le plateau continental autour du Svalbard.Au coeur de l'affaire, deux interprétations différentes du "Traité concernant le Spitzberg", OVNI juridique signé à Paris en 1920.
« Le XXIe siècle sera immanquablement sanitaire. Autant comprendre les défis et les opportunités – comme les menaces et les chausse-trappes – que cela implique. »
Le réchauffement climatique modifie profondément le cycle de l’eau à l’échelle mondiale. Pluies et humidité sont en train de changer partout dans le monde, de différentes manières. Un récent rapport fait le point sur les changements observés dans le cycle de l’eau dans le monde en 2022.
Alors que les limites planétaires sont dépassées les unes après les autres, un récit mortifère opposé fleurit tout de même : celui de l’illimitisme, la croyance dans la toute-puissance des capacités humaines, la croyance dans un progrès sans fin... Il y a 50 ans paraissait un rapport scientifique rédigé par une équipe du MIT supervisée par le chercheur Dennis Meadows, qui évaluait pour la première fois l’impact de l’activité humaine sur notre planète. Ce rapport intitulé Les limites à la croissance, publié en 1972, était sans appel : poursuivre la croissance économique, qui va de pair avec une consommation toujours plus grande des ressources planétaires, mène inévitablement à une impasse au cours du XXIe siècle. Pourtant l’époque Anthropocène se caractérise plutôt par une perte du sens des limites, avec l’illusion de l’infini induite par les puissances thermo-industrielles extractivistes.
Planetary Boundaries - summary and implications for policymakers 05.12.2022 Respecting planetary boundaries is essential to preserve the stability of ecosystems and human societies, including in Switzerland. Incorporating this principle into our legal system is consistent with the pursuit of our ...
Ces dernières années, et même s’il s’agit d’un sujet crucial, il faut avouer que le problème écologique a été surtout réduit à la question du changement climatique et ses conséquences, du moins dans la presse et les discussions de comptoir. Pourtant, celui-ci est beaucoup plus vaste et concerne globalement tout ce qui impacte les milieux de vie, les vivants eux-mêmes ainsi que les interactions avec et entre ceux-ci, au point d’entamer des bouleversements irréversibles et extrêmement rapides : bien plus fulgurants que les changements qui proviendraient d’une évolution naturelle des cycles géologiques, biogéochimiques, astronomiques,… Aujourd’hui, ceux-ci mettent en péril les conditions d’habitabilité de notre planète, pas seulement pour nous humains, aussi pour les autres espèces et leurs individus.
Que sont les limites planétaires ? Quelles sont celles déjà atteintes ? Reporterre explique en cinq points ce concept scientifique : il permet d’évaluer l’impact des activités humaines sur les équilibres de la Terre.
Cela fait plusieurs années que je souhaite créer mon propre site. J’espère qu’il pourra répondre à plusieurs de mes objectifs : Exister : écrire et publier mes écrits m’aide à donner un semblant d’ordre au chaos qui règne dans l’existence et dans mon esprit Inspirer : j’espère, en partageant publiquement mes pensées, mieux cheminer dans l’existence et, qui sait, contribuer à ce que d’autres fassent de même. Influencer : j’espère que le partage de mes pensées, de celles des commentateurs et des invités, puisse influencer positivement le débat public. Outiller : j’espère pouvoir partager avec les lecteurs des outils de pensée et d’action. Engager : j’espère pouvoir contribuer à ce que certains lecteurs s’engagent et oeuvrent au sein de la société.
Alors que les circonstances devraient y conduire, l’écologie politique ne parvient pas à s’imposer comme la force politique dominante du XXIème siècle. Cet ouvrage essaie d’expliquer les raisons qui empêchent cela, et les limites de la démocratie représentative dans sa capacité à mener des politiques transformatrices pour le climat ou la biodiversité. Si la démocratie représentative est une impasse, la situation n’est pas désespérée pour autant : la démocratie ne se réduit pas aux élections, et l’ouvrage montre comme le changement peut advenir… sans passer par une "dictature verte".
Interrogée dans le cadre de la série de PODCAST "Déclic – Le Tournant", la sociologue Isabelle Ferreras revient sur l’enjeu de la croissance et des limites de notre vie sur terre. Pour elle, il est urgent de développer d’autres indicateurs que ceux de la croissance économique, elle évoque notamment la notion de prospérité.
Saviez-vous qu’au siècle de la machine à vapeur, on s’inquiétait déjà de la surconsommation d’énergie et des limites à la croissance ? Que la « fée électricité » avait été rejetée par des réfractaires au confort moderne, soucieux de ne pas dépendre de grands systèmes techniques ?
34.000 tonnes d'hydroxyde de lithium doivent être extraites dans un carrière située dans l'Allier, près de Vichy, afin d'équiper 700.000 voitures électriques. Le monde fait face à une demande croissante en ressources minérales dans tous les secteurs, en particulier ceux de la construction, du transport, de la défense, de l’approvisionnement en énergie ou encore des technologies de l’information et de la communication. Si la mine a servi toutes les révolutions industrielles, il est désormais attendu qu’elle soit plus que jamais sollicitée pour l’avènement de la Révolution 4.0, celle de la "dématérialisation", des énergies "propres" et des technologies "vertes". Jusqu'où toutes ces limites seront-elles repoussées pour répondre à une consommation de métaux démesurée ?
Il parait que nos ancêtres occidentaux, les Grecs, professaient la modération et la sobriété comme vertus positives, tandis que la démesure, l’orgueil et l’hubris étaient des vices condamnés par la nature, par la morale et par les dieux. La figure de Prométhée le Titan incarne ainsi depuis vingt-cinq siècles le vice productiviste pour lequel ce qui compte n’est pas l’aboutissement de l’action mais l’action elle-même, continuellement recommencée et optimisée. Ce productivisme ne correspond donc pas seulement à la croissance de la production, au « toujours plus », il englobe aussi un objectif d’efficacité maximale, d’accroissement incessant de la productivité. Le productivisme c’est la démesure, c’est l’hubris, c’est l’illimitisme, comme disait notre ami Johann Chapoutot lors de son séminaire à Momentum le 10 septembre dernier. Dans son livre de l’année 2000, La mobilisation infinie, consacré à la cinétique du productivisme, le philosophe Peter Sloterdijk écrit ceci : « Le mécanisme décisif est l’autovalorisati
Le système agricole et alimentaire qui nous nourrit a atteint ses limites. D’un côté, les défaillances en termes de santé publique, de conditions de travail et d’impacts environnementaux pèsent lourdement sur la société, de l’autre, le modèle agro-industriel affiche de sérieuses vulnérabilités face aux bouleversements écologiques et aux tensions économiques et politiques croissantes. Sans changement de trajectoire, notre sécurité alimentaire est menacée.
Cyrus Farhangi, brillant vulgarisateur sur les questions environnementales, partage 11 de ses 17 mesures, proposées à titre d'exemple de ce qui serait à la hauteur des enjeux. Selon lui, il est impossible d'éviter les catastrophes à venir si nous ne limitons pas la consommation et la production, à commencer par celle des pays riches.
Le 1er septembre 2022, dans le cadre du cours obligatoire sur "Les enjeux planétaires", Philippe Bihouix, ingénieur centralien et expert sur les ressources naturelles et la technologie, nous a fait l'honneur de sa présence dans l'amphi Blondeau.
Philosophe et économiste français, Frédéric Lordon est certainement l’un des penseurs les plus importants de la gauche contemporaine. Il est chercheur au Centre de sociologie européenne (CSE)1,2,3 et est directeur de recherche à la section 35 du CNRS. A travers ses écrits il démontre la nécessité de sortir du capitalisme, mais surtout d’imaginer un système économique, écologique et socialement soutenable. Il s’appuie sur les propositions du sociologue Bernard Friot de “salaire à vie” et de caisses économiques pour proposer un projet qui révolutionne la manière de rémunérer les travailleuses et travailleurs et les droits de propriété dans l’économie. Il y ajoute aussi des réflexions stimulantes sur la transition vers ce qu’il n’hésite pas à nommer le “communisme”.
Alors que le business as usual devient criminel au sens premier du terme, de plus en plus de jeunes diplômés d'écoles prestigieuses sortent des clous en clamant l'urgence à transformer un système socio-économique écocidaire - AgroParisTech, HEC, Polytechnique... : les discours d'une partie de ces jeunes renonçants ont été très médiatisés au début de l'été 2022. En s'appuyant sur les recherches récentes en sciences sociales et sur les témoignages d'anciens élèves de grandes écoles de tout âge (les alumni), Jean-Philippe Decka décortique la prise de conscience, les doutes et les freins rencontrés par cette élite sur le chemin du renoncement consistant à tourner le dos à une carrière prestigieuse ultra rémunératrice et aux nombreux privilèges qui l'accompagnent. Pour autant, qui bifurque seul s'expose à une marginalisation et un épuisement dans la lutte. C'est pourquoi l'auteur affirme la nécessité de s'unir : faire système collectivement en marge du système dominant pour éviter le greenwashing et con
Il n’y a pas de croissance infinie dans un monde fini. L’évidence posée par Dennis L. Meadows et son équipe en 1972 avait alors pour beaucoup des airs de prophétie lointaine. Pourtant l’humanité dépassait déjà la capacité de charge de la planète. Cinquante ans plus tard, le chercheur étasunien n’hésite plus à affirmer que « l’effondrement a déjà commencé ».
Le Club de Rome publiait le rapport Meadows il y a 50 ans. Destiné à alerter l'opinion publique sur les limites de la croissance dans un monde aux ressources finies, le rapport annonçait un effondrement de la société au courant du présent siècle. En cause: une augmentation de la population, l'épuisement des ressources et la pollution. Ce document, traduit en français par « Les limites de la croissance », a été à la fois encensé et décrié depuis un demi-siècle. Il revient à l'avant-scène depuis quelques années, avec la crise climatique en tête. Qu'est-ce que l'avenir nous réserve? Pour en parler nous recevons, le professeur Ugo Bardi, qui a réactualisé le rapport Meadows. Il est professeur et chimiste au département des sciences de la Terre à l'université de Florence et membre du Club de Rome.
Des entreprises inscrivent leurs actions dans le cadre des limites planétaires. Elles sont considérées comme des pionnières alors que ce réflexe aurait pu être instauré depuis 50 ans, si on avait suivi le rapport Meadows. En 1972, des chercheurs du MIT avaient alerté sur les risques d’une croissance économique infinie dans un monde aux ressources limitées.
Le monde fait face à une demande croissante en ressources minérales dans tous les secteurs, en particulier ceux de la construction, du transport, de la défense, de l’approvisionnement en énergie ou encore des technologies de l’information et de la communication. Si la mine a servi toutes les révolutions industrielles, il est désormais attendu qu’elle soit plus que jamais sollicitée pour l’avènement de la Révolution 4.0, celle de la "dématérialisation", des énergies "propres" et des technologies "vertes". Jusqu'où toutes ces limites seront-elles repoussées pour répondre à une consommation de métaux démesurée ? La conférence USI découvre et rend accessible les spécialistes de renommée internationale en sciences, en technologie, et en philosophie pour contribuer au progrès des organisations. USI accompagne les entreprises du CAC 40 et SBF 120 à faire face aux enjeux de transformation stratégiques, technologiques et de management dans un monde en constante évolution. C’est également un espace d’inspiration
Le soleil est un astre qui anime les humains depuis fort longtemps au travers d’histoires, de mythes, de religions, de discussions autour de la machine à café et de rêves de sociétés futuristes alimentées uniquement par son énergie infinie et sans conséquence. Toute la question est de connaître les éventuelles limites physiques à cette énergie primaire bas-carbone qui laverait nos sociétés plus vert que vert et disponible en senteur : dogmatisme, greenwashing ou sobriété. En effet, comme pour tout produit, il faut bien lire les petites lignes car, tôt ou tard, quelqu’un doit toujours payer l’addition.
Un rapport des Nations Unies qui fera date en arrive à la conclusion que « l’effondrement de la planète » est de plus en plus probable. Mais le rapport a-t-il été édulcoré avant d’être publié ?
Le capitalisme est parfois présenté comme le principal responsable de la crise écologique et sociale actuelle . Pour certains, il faudrait renommer capitalocène ce que les géologues appellent anthropocène. Pour d’autres, il faut sortir du capitalisme pour résoudre cette crise majeure. Il est indéniable que le système économique actuel, dit « capitaliste », aujourd’hui dominant sur la grande majorité de la planète, est en cause.
Analyse des définitions possibles du capitalisme, système économique aujourd’hui dominant sur la planète, en partie responsable de la crise écologique et sociale actuelle. Pour la survie de l'humanité, Comment réformer le capitalisme ? Faut-il en sortir totalement ?
Les limites planétaires sont de mieux en mieux connues et quantifiées. Au point avancé de dégradation actuel, la sobriété s’impose comme voie inévitable si les sociétés humaines souhaitent garder une planète viable. En complément de certaines évolutions technologiques qui permettent de réduire les émissions de gaz à effet de serre (à activité constante), nous ne pouvons faire l’économie d’une limitation des activités les plus polluantes.
Le patron d’Ores tire à boulets rouges sur la Cwape. Selon lui, le régulateur met en péril la réalisation des objectifs climatiques wallons.
Dans cette vidéo, je vous parle du fonctionnement de la vie dans les océans et en particulier des limites que rencontrent le développement du phytoplancton. Après une explication des grands mécanismes qui fixent la fertilité dans les océans, je vous parle plus particulièrement de l'expédition océanographique Tonga. Vous présenter ces travaux me permet de toucher quelques mots de l'importance de la recherche sur ces enjeux et d'une idée de géoingénierie: la fertilisation de l'océan par du fer.
En 2015 à Paris, les Etats se sont engagés à contenir le réchauffement climatique nettement en dessous de 2 °C et à poursuivre les actions pour le limiter à 1,5 °C. Mais comme l’a noté le GIEC, un dépassement—au moins temporaire—de cet objectif est probable. Chaque dixième de degré compte et accroît les graves effets négatifs sur les écosystèmes et les populations, en particulier les plus vulnérables. La poursuite du réchauffement augmente également le risque de franchir des limites planétaires de façon irrémédiables. Les risques d’un dépassement de l’objectif de 1,5 °C auront des effets négatifs sur tous les Objectifs de Développement Durable des Nation-Unies, entraînant des conséquences environnementales et politiques profondes.
Arthur Keller nous invite à repenser notre vision des défis auxquels l'humanité fait face. Le changement climatique n'est qu'un symptôme de dérèglements plus vastes. Arthur Keller est spécialiste des risques systémiques, des limites et vulnérabilités écologiques et sociétales, et des stratégies de résilience collective.
« À partir d’un exemple, vous montrerez que l’innovation peut aider à reculer les limites écologiques de la croissance ». L' Atécopol et Enseignant·es pour la planète analysent ce sujet du bac SES, qui montre l’inadéquation de l’enseignement des crises environnementales, et les biais de programmes empêchant de penser la sobriété et la sortie d’un modèle croissantiste et productiviste.
Aurélien Boutaud, docteur en sciences de la terre et de l’environnement et co-auteur des ouvrages “L’empreinte écologique” et “Les limites planétaires” aux éditions La Découverte.
Imaginée par l’économiste anglaise Kate Raworth, la Théorie du Donut est un modèle d’économie circulaire dans lequel sont pris en compte les limites de la planète et le minimum social. Depuis 2020, la ville d’Amsterdam a décidé de s’en inspirer pour son plan de relance à la sortie du confinement. Mise en lumière sur ce modèle économique durable et son application concrète à Amsterdam.
La perturbation des acheminements de gaz russe vers l'Union européenne ces derniers jours n'a pas d'effets majeurs sur l'approvisionnement, mais rend plus pressante la recherche d'alternatives. Elle pose aussi la question des intentions de Moscou et de l'Ukraine.
EDF a très légèrement baissé la production sur l'un des réacteurs nucléaires de sa centrale du Blayais (Gironde) en raison de la vague de chaleur, une mesure inhabituelle au printemps, a-t-on appris mercredi auprès de l'entreprise. La puissance de l'un des quatre réacteurs de 900 MW a été réduite de 100 MW "pendant quelques heures" dans l'après-midi du lundi 9 mai, a indiqué une porte-parole de l'entreprise à l'AFP. Cela afin de "respecter les limites réglementaires" concernant la température des cours d'eau. Les réacteurs nucléaires pompent de l'eau dans les cours d'eau ou les mers pour leur refroidissement, et rejettent de l'eau réchauffée, des rejets soumis à des limites de température pour préserver la faune et la flore aquatiques. La centrale du Blayais est au bord de la Garonne.
Dans cet essai, Mickaël Correia, journaliste à Médiapart, révèle les limites de l’action individuelle face à Energy China, Saudi Aramco ou encore Gazprom. A lire de toute urgence… climatique.
Une étude parue dans la revue "Nature" révélait il y a quelques jours que l’humanité avait franchi la sixième limite planétaire. Une sixième limite sur neuf, établies par les scientifiques, qui concerne cette fois le cycle de l’eau douce. Mais que signifient ces "limites", est-on déjà au bord de la catastrophe planétaire ? Déclic a tenté d’y voir clair.
"Parlons des Limites Planétaires."
"Alors On Change" fait le point sur les limites planétaires et les ressources naturelles, des processus naturels à ne pas déstabiliser sous peine de voir le monde devenir inhabitable pour le plus grand nombre. Nous en parlons concrètement au détour d'une rencontre Caroline Nieberding, professeure en Écologie Terrestre à l'UCLouvain.
"Alors On Change" fait le point sur les limites planétaires et les ressources naturelles, des processus naturels à ne pas déstabiliser sous peine de voir le monde devenir inhabitable pour le plus grand nombre. Nous en parlons concrètement au détour d'une rencontre Caroline Nieberding, professeure en Écologie Terrestre à l'UCLouvain.
Une sixième limite planétaire vient d'être franchie selon plusieurs scientifiques. Elle concerne le cycle de l'eau et plus particulièrement l'eau verte, celle qui est absorbée par les végétaux. En Amazonie, mais partout ailleurs, l'humidité des sols change et les forêts se transforment en savanes en raison du changement climatique et de la déforestation. Le monde compte neuf limites planétaires, seules trois n'ont donc pas encore été franchies.
Cinquante ans après sa publication, le rapport Meadows sur les limites à la croissance démontre chaque jour son actualité. Entretien avec l’un de ses co-auteurs, Jørgen Randers, aujourd’hui âgé de 76 ans.
Comparé à l'âge de l’univers, celui de l’humanité est ridicule. Afin d’y voir plus clair, ramenons tout ça sur une année.
Pour sortir d’une dépendance à l’alcool, il ne sert à rien d’allonger son verre à l’eau. Il en va de même pour s’acquitter de notre dépendance aux énergies fossiles et répondre aux enjeux climatiques. Les demi-mesures ont montré leurs limites. Un sevrage disruptif est nécessaire. Le dernier grand Plan de relance de la Wallonie le prévoit. Aussi, l’ambition actuelle autour de Liège Airport – dont la venue d’Alibaba, l’Amazon made in China – doit être radicalement revue. L’enquête publique en cours est l’occasion de remettre sur la table les vraies questions du débat ! La Wallonie ambitionne que Liège Airport devienne le premier aéroport cargo européen. Une première place sur le podium de la logistique qui exclut toute médaille aux épreuves du développement durable et de la résilience.
Dérèglement climatique, disparition de la biodiversité, montée des eaux, acidification des océans, pollution plastique... La crise écologique prend des formes multiples, particulièrement visibles dans certaines régions du monde, et tout spécialement dans les territoires insulaires. Comment concilier une empreinte écologique radicalement réduite avec la pluralité actuelle de nos sociétés et de leur tissu économique ? La sobriété peut-elle nous permettre de respecter les limites planétaires sans renoncer à notre modernité ?
Au début des années 1970, le club de Rome1 s’interroge sur la pérennité de la croissance dans un mode fini. Il confie une étude au Massachusetts Institute of Technology (MIT). Une équipe de recherche, emmenée par Dennis Meadows2, conçoit une modélisation du système socio-économique humain et de ses interactions avec la planète : le modèle World3. En 1972 paraît The Limits to Growth (Les limites à la croissance). Ce rapport, qui montre que la croissance a des limites, et que sa poursuite au-delà conduirait à l’effondrement du système, fait grand bruit.
Notre système économique néolibéral basé sur la poursuite de la croissance nous conduit droit dans le mur. Comment construire une alternative, qui soit respectueuse des rythmes biologiques de toutes les espèces et des limites planétaires ? Nous avons posé la question à Timothée Parrique, docteur en économie et spécialiste de la décroissance, en poste à l’Université de Lund en Suède autour du projet européen “Postgrowth welfare systems.” Voici ses réponses.
Le politiste Luc Semal analyse dans une tribune au « Monde » la « situation inextricable » à laquelle ont mené cinquante ans de déni politique depuis la publication du rapport Meadows, en 1972
Dans un entretien au « Monde », le physicien, coauteur il y a cinquante ans du rapport du Club de Rome « Les Limites à la croissance », estime que l’impératif est aujourd’hui de changer « les valeurs et les objectifs » des sociétés contemporaines, qui courent à leur perte.
Malgré la baisse des émissions liée aux restrictions anti-Covid, 96% des citadins de l'Union européenne ont été exposés aux particules fines au-delà des limites en 2020, a averti vendredi l'Agence européenne pour l'environnement (AEE). "96% de la population urbaine était exposée à des concentrations de particules fines (PM2,5) supérieures à la valeur moyenne annuelle de 5 microgrammes (µg) par mètre cube préconisée par l'OMS", qui a durci ses normes fin septembre, a prévenu l'AEE. Seule l'Estonie n'a pas enregistré de dépassement.
La fin de l’âge de pierre ne s’est pas terminée par la disparition des pierres. La fin de l’âge du pétrole ne se terminera pas par la disparition du pétrole. Cependant, les extractions de gaz et de pétrole, comme dans toutes les autres matières premières, nécessitent de plus en plus d’efforts et d’énergies. A l’image de la devise des jeux olympiques, la société humaine cherche son énergie plus profondément, plus loin et plus épars. L’efficacité technologique ayant également des limites, on se retrouve devant l’obligation de mettre de plus en plus d’énergies pour en obtenir de moins en moins en retour et ça… c’est ballot.
Dans cet épisode nous allons parler d’une thématique qui revient souvent dans nos épisodes mais dont on ne sait jamais réellement attarder. Cette thématique est l’effondrement des sociétés modernes ou industralisées à cause des dépassements successifs des limites planétaires et un emballement de la planète dans des boucles de retroactions négatives. C’est un sujet assez difficile à traiter et à digérer donc je vais vous demander de prendre le temps d’écouter ou regarder cet épisode de manière posée. N’hésitez pas à partager vos interrogations, réactions, propositions en commentaire sur Youtube ou nos différents réseaux sociaux. 🎤 Pour parler de cette thématique notre invité est Vincent Mignerot, essayiste et chercheur indépendant. Ses recherches portent sur l’écologie au sens large et le risque d’effondrement de la société thermo-industrielle. Il est le fondateur de l’association Adrastia qui rassemble des citoyens pour exercer un regard critique sur les données, les modèles et les discours disponibles pour l
Des scientifiques du MIT publiaient en 1972 « Les limites à la croissance », connu sous le nom de rapport Meadows, alertant sur les risques d’une croissance économique infinie dans un monde aux ressources limitées. Prémonitoire, selon l'économiste Alain Grandjean, membre du Haut conseil pour le Climat.
Dirigé par Laurence Allard, Alexandre Monnin et Nicolas Nova, l’ouvrage collectif Écologies du smartphone. Sur les traces de l’extraction et au-delà (éd. Le Bord de l’eau), en librairie ce vendredi 18 mars, est une invitation à « décoloniser » cet objet iconique de notre époque et à inventer une nouvelle culture mobile respectueuse des limites planétaires.
C’est un rapport qui a marqué les esprits quand il est sorti en mars 1972 et qui fête donc ses 50 ans, le rapport Meadows, du nom de Dennis Meadows, professeur au MIT, qui, à la demande du Club de Rome, a étudié cette question : quelles sont les limites à la croissance ? Avec une équipe de scientifiques, il s’est attelé en pleine Trente Glorieuses à cette problématique.
Intervention à distance de Dennis Meadows le 16 mars 2022 lors de la soirée intitulée "50 ans du rapport Meadows : A-t-on dépassé les limites planétaires ?" à Ground Control à Paris.
Il y a 50 ans jour pour jour paraissait Les limites à la croissance, un rapport scientifique qui fit l’effet d’une bombe. Cette étude du Massachusetts institute of technology (MIT), supervisée par le professeur Dennis Meadows, concluait que la poursuite de la croissance économique nous mènerait inévitablement à dépasser les limites planétaires, provoquant un effondrement de la population humaine. Devenu une référence, ce document a pourtant été ignoré pendant plusieurs décennies. Alors qu’une nouvelle édition paraît aujourd’hui chez Rue de l’échiquier – quelques jours seulement après la sortie à bas-bruit du dernier rapport du Giec – Dennis Meadows s’exprime au sujet de l’actualité brûlante de son étude et confie son espoir pour le futur.
Il y a 50 ans, le rapport “Les limites à la croissance » faisait l’effet d’une bombe. Pour la première fois, une équipe du MIT modélisait les impacts de l’activité humaine sur la planète et la conclusion était brutale : nous allons droit dans le mur. 50 ans après, le Professeur Dennis Meadows, coauteur du rapport, continue inlassablement de lancer l’alerte : la quête d’une croissance infinie dans un monde fini nous conduira à notre perte, mais nous avons encore une petite fenêtre de tir pour empêcher le pire.
En 1972 paraissait un rapport scientifique qui fit l’effet d’une bombe. Le rapport Meadows, intitulé « The limits to growth », annonçait pour la première fois au monde les limites physiques de la croissance économique. Sa conclusion est formelle : la persistance du modèle de société actuel et l’épuisement des ressources qui en découle conduit inévitablement à un « crash » dramatique au cours du XXIe siècle. Pourtant, 50 ans plus tard rien ne semble avoir changé. Dans le podcast Dernières Limites, la journaliste Audrey Boehly fait le point en interrogeant des experts et des scientifiques de la question. Quelle marge de manœuvre nous reste-il pour inverser la tendance ? Quel avenir est encore possible à la lumière des ressources disponibles et des enjeux écologiques à venir ? Entretien.
Pour contrer un Poutine sans limites qui a brandi la menace nucléaire, l’Union a promis de fournir des armes à Kiev. Une décision historique pour les Européens.
50 ans après la parution du célèbre rapport "Limits to growth", une interview de Dennis Meadows Entretien entre Dennis Meadows et Richard Heinberg (resilience.org)


Langue(3/3)
Médias(8/8)
Résultats pour:
limites

mai 2024

Nouveau "TALK" sur LIMIT avec le retour d'Aurélien Bigo. Chercheur sur la transition énergétique des transports, Aurélien a réalisé une thèse "Les transports face au défi de la transition énergétique. Après avoir soutenu la thèse fin 2020 et contribué à la construction des scénarios de prospectives Transition(s) 2050 de l’ADEME, il est désormais chercheur associé à la Chaire Energie et Prospérité, avec pour objectif de produire et diffuser de la connaissance utile à la transition énergétique des transports.
Il y a peu, le gouvernement de Joe Biden a annoncé des limites très strictes concernant les émissions de CO2 des centrales à charbon.

avril 2024

Le gouvernement de Joe Biden a annoncé jeudi imposer à partir de 2032 de très strictes limites aux émissions de CO2 des centrales à charbon prévoyant de rester encore longtemps en marche, une mesure qui doit aider les Etats-Unis à tenir leurs engagements climatiques.Cette nouvelle réglementation, qui concerne aussi les centrales à gaz devant être construites à l'avenir, s'appuie sur les technologies de captage de carbone, encore très peu répandues mais sur lesquelles le gouvernement Biden mise gros.
Le rapport a été réalisé par le tout nouveau Cerac ou Centre de l’évaluation des risques climatiques et environnementaux en Belgique. Celui-ci a été créé par le gouvernement fédéral en réaction aux inondations de 2021.
Près de trois ans après des inondations d’ampleur en Wallonie, la Belgique se dote d’un Centre d’analyse des risques climatiques et environnementaux, le CERAC, qui sera chargé d’anticiper ces risques mais aussi de faire des recommandations, notamment au Conseil National de Sécurité. Et il y a du travail : selon un rapport européen, la Belgique dépasse déjà cinq de ses six "limites planétaires". De nombreux indicateurs de l’environnement sont dans le rouge.
Dans un livre dense mais innovant, les chercheurs Cédric Durand et Razmig Keucheyan tentent de dessiner un modèle de planification écologique compatible avec les limites planétaires.
Les Tests électoraux sont volontairement simplifiés afin de toucher un large public.
Que sont ces 9 limites ou frontières (climat, biodiversité, eau...) à respecter pour maintenir l’habitabilité de la terre?
Cette nouvelle réglementation doit permettre de réduire l'exposition aux PFAS d'environ 100 millions de personnes.

mars 2024

Le Conseil Supérieur de la Santé (CSS) vient de rendre un avis important au sujet des PFAS, ces polluants éternels dont la présence hors norme a été mise en évidence dans les eaux wallonnes grâce au reportage de l’émission RTBF Investigation.

février 2024

The planetary boundaries concept presents a set of nine planetary boundaries within which humanity can continue to develop and thrive for generations to come
Faute de solutions suffisamment innovantes pour lutter contre le réchauffement climatique et modifier nos modes de vie, des changements radicaux, voire irréversibles, se profilent à l'horizon. La menace qu'ils représentent pour les écosystèmes naturels plane aussi sur les systèmes alimentaires, les ressources en eau ainsi que les réseaux de transport et d'information. Un nouveau rapport définit six points de bascule « interconnectés » que nous sommes en voie d'atteindre.

janvier 2024

Le magazine #Investigation de la RTBF revient à nouveau sur la problématique des broyeurs à métaux. Ils sont sept en Wallonie, dont un se trouve sur la commune d’Aubange. Après avoir été épinglé en 2021 déjà, c’est la pollution diffuse qui est à présent pointée du doigt. Il ne s’agit plus tant de celle émanant directement des cheminées des broyeurs mais plutôt de celle dégagée par la dispersion dans l’air des particules nocives lors du transport et de la manutention des métaux.
Comment sauver le vivant, nous compris ? En s’y reconnectant, clame une mouvance d’auteurs généreusement relayés par les médias. Or ces appels à repenser les liens entre humains et non-humains puisent dans un fond ancien, reconnaissable à sa stigmatisation de la science et de la production, désignés coupables de la catastrophe écologique en cours. Il suffirait alors de s’en détourner pour remédier aux maux de notre Modernité. Par l’examen de trois cas, les auteurs montrent les impasses, voire les dérives de tels discours et la nécessité d’en prendre le contre-pied. La question du bien produire devient cardinale. Notre survie suppose d’enquêter sur les conditions permettant non seulement de préserver la biosphère, mais aussi de développer nos capacités afin de mener des vies véritablement humaines. Quels désirs et activités durables peut-on infiniment cultiver à l’intérieur des limites planétaires ?

décembre 2023

6 des 9 limites planétaires cruciales pour la stabilité de notre écosystème sont désormais franchies, alerte un groupe de scientifiques mené par Johan Rockström. Cette situation préoccupante est largement attribuée à l'agriculture industrielle qui affecte notamment le cycle de l'azote.
L’Univers est immense. Parmi les 2 milliards de milliards de galaxies qui l’habitent, la nôtre, la voie lactée contient entre 100 et 400 milliards d’étoiles. L’une d’entre elles, notre soleil, a 8 planètes qui orbitent autour, dont la planète Terre, la seule et unique planète connue pour abriter la vie. Grâce à des conditions idéales, la première forme de vie a pû éclore il y a près de 4 milliards d’années. Au fil de l’évolution, de nombreuses espèces sont apparues dont une très récemment, il y a seulement 300 000 ans. Cette espèce allait radicalement changer le destin de beaucoup d’autres. Cette espèce c’est nous!
L’ouverture de la Cop 28 et les élections belges de 2024 donnent du grain à moudre aux entrepreneurs qui veulent apporter une réponse concrète à la crise climatique. Rencontre avec le président de Kaya, la coalition belge des écopreneurs.

novembre 2023

La principale caractéristique qui fait que notre projet se démarque des autres est la qualité de nos intervenants : nous avons eu l’occasion d’interviewer Benoit Meyssignac, océanologue et membre du GIEC, Paloma Moritz, journaliste à Blast, cheffe du pôle écologie, Pierre Larrouturou, eurodéputé et ex candidat à la primaire populaire, Sandrine Rousseau, représentant la moitié de EELV et Vincent Verzat, alias Partager c’est sympa sur Youtube, réalisant des vidéos sur le militantisme et le lien avec le vivant pour ne citer que les têtes d’affiche

octobre 2023

Alors que plus de cinquante ans se sont écoulés depuis la publication de The limits to growth et le modèle World3, tous deux issus de la commande du Club de Rome à Dennis et Donell Meadows et leur équipe du MIT en 1972, nous avons constaté que ce moment important de la pensée systémique sur les modèles de croissance, qui engagent des modes de vie, restait méconnu. Déjà perçues auparavant, les limites planétaires ont été incontestablement établies par le rapport Meadows ; pourtant, l’épuisement des ressources et la dégradation du système-Terre se sont poursuivis dans un « business as usual » qui nous a conduits dans une situation critique. Les décisions qu’impliquait ce rapport n’ont pas été prises, et celles qui l’ont été ne sont pas du tout à la hauteur de la situation. Nous avons jugé nécessaire de prendre à bras-le-corps une énigme scientifique et politique. Pourquoi courons-nous à notre perte comme s’il s’agissait de notre salut, tout en disposant d’outils permettant d’avoir une vision lucide de ce qui no
"Plus de 50 ans se sont écoulés depuis la publication de The limits to growth de Dennis et Donella Meadows et leur équipe du MIT en 1972. Or, peu de personnes connaissaient vraiment ce moment important de la pensée systémique. Les limites planétaires y étaient déjà pointées et pourtant l'épuisement des ressources et la dégradation du système terre s'est poursuivi dans un « business as usual » qui nous a conduit à une situation critique. Nous avons jugé nécessaire de prendre à bras le corps cette énigme scientifique et politique."

septembre 2023

Aurore Stéphant « Réalités minières et limites matérielles du modèle de développement et des plans de transition : entre sobriété et changement de paradigme »
Les neuf limites planétaires décrivent des seuils à ne pas dépasser pour exploiter les ressources de la Terre de manière durable. Une sixième limite vient d'être franchie, celle de l'eau douce.
On peut retourner le problème dans tous les sens, relativiser ce qui doit l'être, les faits n'en demeurent pas moins têtus : la planète Terre est malade. Comme le disent certains Amérindiens, l'existence sur terre est koyaanisqatsi. En langage hopi, ce mot désigne une vie devenue « folle » et « déséquilibrée ». Réchauffement climatique, perturbation des cycles de l'eau et de l'azote, érosion de la biodiversité ou encore épuisement des ressources naturelles, la liste des maux — attestés par les meilleurs experts — est longue. Leurs conséquences sont de plus en plus tangibles. catastrophes naturelles, déforestation, raréfaction de l'eau, baisse de la production agricole, flux migratoires, menaces sur la santé et le bien-être humains… Elles touchent en particulier les populations défavorisées ..du Sud qui ont le moins contribué aux problèmes, et menacent les générations futures.
Six des neuf limites planétaires sont dépassés, et deux autres vont probablement suivre le même chemin.
This planetary boundaries framework update finds that six of the nine boundaries are transgressed, suggesting that Earth is now well outside of the safe operating space for humanity. Ocean acidification is close to being breached, while aerosol loading regionally exceeds the boundary. Stratospheric ozone levels have slightly recovered. The transgression level has increased for all boundaries earlier identified as overstepped. As primary production drives Earth system biosphere functions, human appropriation of net primary production is proposed as a control variable for functional biosphere integrity. This boundary is also transgressed. Earth system modeling of different levels of the transgression of the climate and land system change boundaries illustrates that these anthropogenic impacts on Earth system must be considered in a systemic context.
Huit des neuf seuils écologiques de survie de la planète sont désormais en passe d’être dépassés, selon une étude de 29 scientifiques internationaux publiée mercredi 13 septembre.
La pollution et l'exploitation des ressources naturelles par l'humanité continuent de pousser la Terre au-delà de ses capacités de résilience: six seuils écologiques sont désormais dépassés et deux autres sont en passe de l'être, avertit l'actualisation mercredi de l'étude de référence sur le concept des neuf "limites planétaires".
For the first time, an international team of scientists is able to provide a detailed outline of planetary resilience by mapping out all nine boundary processes that define a safe operating space for humanity.
Six des neuf limites planétaires sont dépassés, et deux autres vont probablement suivre le même chemin.
First complete ‘scientific health check’ shows most global systems beyond stable range in which modern civilisation emerged

juin 2023

Pour redistribuer dans une économie de postcroissance, le chercheur Martin François propose, dans une tribune au « Monde », d’explorer de nouvelles idées politiques, comme celle d’un revenu maximal.
Plateforme Wallonne / GIEC - Juin 2023 - n°29 - L’année 2022 marquait le 50e anniversaire du « rapport Meadows » sur les limites de la croissance. Commandité par le Club de Rome, il alertait sur les risques associés à la poursuite de la croissance de la population et de l’économie. Ces risques ont déjà commencé à se matérialiser, notamment en matière d’impacts des changements climatiques, comme le rappelle le récent Rapport de synthèse du GIEC. Comment le GIEC, qui s’appuie sur la littérature scientifique, évalue-t-il le rôle de la croissance ? Nous avons posé un même ensemble de questions à ce sujet à deux auteures principales du 6e rapport d’évaluation du GIEC, Céline Guivarch et Julia Steinberger. En complément, il nous a semblé intéressant de recueillir la réaction d’un économiste «  hors GIEC  », et notre choix s’est porté sur Bruno Colmant, économiste, auteur et membre de l’Académie royale de Belgique. Au sommaire : Les « limites » dans l’AR6, avec Céline Guivarch et Julia Steinberger Entretien avec Bru
Dans un rapport inédit, un groupement de chercheurs a défini quels sont les points de non-retour pour la planète et l’Humanité.
A l'occasion de la journée mondiale de l'environnement le 5 juin, GEO s'intéresse aux limites planétaires. Audrey Boehly, autrice du livre Dernières limites (éd. Rue de l'échiquier), a interrogé plusieurs experts des domaines concernés afin d'apporter un éclairage différent sur ce concept.
Désormais 7 des 8 frontières qui garantissent à l'humanité de continuer à vivre dans un espace « sûr et juste » ont été franchies. Une nouvelle étude d'éminents chercheurs publiée dans la revue Nature sonne l'alerte.
NEW YORK — Une nouvelle étude prévient que la Terre a dépassé sept des huit limites de sécurité scientifiquement établies et qu'elle est entrée dans la «zone de danger», non seulement pour une planète en surchauffe qui perd ses zones naturelles, mais aussi pour le bien-être de ses habitants. L'étude ne se contente pas d'examiner […]
Des chercheurs ont établi les seuils planétaires "sûrs et justes". La plupart sont déjà franchis.
L’illimitation peut trouver sa limite par la transgression de toutes les limites. Une singularité est, en mathématiques, un point auquel un objet mathématique n’est pas défini, ou un point où l’objet mathématique cesse de se comporter de manière intuitive, selon une manière particulière. On observe par exemple une discontinuité, une bifurcation, une évolution soudaine du comportement de l’objet mathématique, comme la transformation soudaine d’une courbe en une exponentielle. Le terme s’étend à des phénomènes physiques comme l’effet de seuil, qui se déclenche après un point de singularité. L’eau se transforme soudain en glace ou en vapeur, après le franchissement d’une certaine température. Où le bois commence à flamber, puis de plus en plus vite.
Nouveau "TALK" sur LIMIT avec Cyrus Farhangi, consultant, enseignant Emlyon, conférencier, podcaster (contenus sur le site plansb.info) Les entreprises face aux limites planétaires et l'anthropocène.
Selon une étude publiée le 31 mai dans la revue Nature, sept des huit limites assurant la stabilité et la bonne santé du système planétaire ont déjà été dépassées.
Un groupe de chercheurs a ajouté aux limites planétaires des seuils concernant la justice sociale et les impacts négatifs sur les communautés et les individus liés au franchissement de ces limites. C’est ce qu’ils ont baptisé les "limites planétaires sûres et justes". Il apparaît que sur huit d’entre elles, sept sont déjà dépassées.
Marek Hudon, professeur à Solvay, est également le président du Haut Comité fédéral pour une Transition juste. Une étude internationale publiée mercredi

mai 2023

Une équipe de quarante chercheurs a calculé et quantifié les limites de notre planète au-delà desquelles de graves dysfonctionnements sont à craindre. Et appelle à une « transformation sans délai » alors que toutes les limites « sûres » sont dépassées.
Bienvenue sur LIMIT, on parle de Limites Planétaires, épuisement des ressources, changement climatique etc. Et on essaye modestement de sensibiliser, vulgariser des sujets complexes et les rendre accessibles à tous et on souhaite inviter officiellement @TatianaVentoseOfficiel de la chaîne @LeFildActu pour discuter de tout ça !
François Grosse a présenté son ouvrage Croissance soutenable ? La société au défi de l’économie circulaire (Presses universitaires de Grenoble, mai 2023) à Futuribles le 11 mai 2023. Cette table ronde était animée par Hugues de Jouvenel, président d'honneur de Futuribles International et rédacteur en chef de la revue Futuribles.…
Dans son nouvel ouvrage Politiser le renoncement (Divergences, 2023), Alexandre Monnin prolonge les réflexions initiées avec Emmanuel Bonnet et Diego Landivar dans leur livre Héritage et fermeture, une écologie du démantèlement (Divergences, 2021). Entretien avec le philosophe, qui continue d’enrichir le cadre conceptuel original de la redirection écologique.
Confrontée à une sécheresse persistante et à une vague de chaleur précoce, l'Espagne manque d'eau. Alors que 80 % de l'eau disponible est utilisée pour alimenter ce "potager de l'Europe", plusieurs voix s'élèvent pour appeler à repenser la gestion de l'or bleu.
À l’occasion du cinquantième anniversaire de la parution du rapport des Limites à la croissance, celui-ci a fait l’objet d’une importante médiatisation. Afin d’éclairer les discussions à venir, cet article revient sur des caractéristiques méconnues ou oubliées de ce rapport telles que son origine (les commanditaires et les auteurs), sa vocation, la méthode employée pour construire le modèle mathématique et les réactions qui ont suivi sa publication. Il évoque aussi la traduction française du titre original du rapport.
Au printemps 1972, un groupe de chercheurs du MIT (Massachusetts Institute of Technology), conduit par le physicien Dennis Meadows, rendait public un rapport explosif commandé par le Club de Rome, groupe de réflexion et d’influence fondé par un industriel italien, Aurelio Peccei. Paru en France chez Fayard dans une collection créée par les Amis de la Terre sous le titre trompeur « Halte à la croissance », ce rapport révélait les conséquences dramatiques d’une croissance illimitée dans un monde fini, pointant un probable épuisement des ressources naturelles, et en particulier des combustibles fossiles, à l’horizon des années 2000.

avril 2023

Le capitalisme est souvent considéré comme le responsable principal de la crise écologique. Il n’est pas facile de définir ce qu’est le capitalisme ; en revanche on peut affirmer qu’une entreprise capitaliste se doit de faire fructifier et rémunérer le capital[1] qui lui est apporté. Cette exigence de rémunération, si elle est trop élevée, peut faire obstacle à la transition écologique et à la nécessaire adaptation au changement climatique.
Banque Mondiale Les discussions de printemps de la Banque Mondiale commencent sur le constat que la croissance a ralenti. Selon leurs déclarations, la croissance mondiale devrait être autour de 3% pour les prochaines années. Elle se produirait essentiellement dans les pays développés, et elle sera plus difficile pour les pays pauvres. Ils sont notamment étouffés par la [...]

mars 2023

L'entreprise Age of AI a rendu accessible au public FreedomGPT, une intelligence artificielle conversationnelle sans tabous ni limites.
Depuis le rapport spécial du GIEC en 2018, la pandémie, la guerre en Ukraine, la montée de l’autoritarisme, l’expansion des réseaux sociaux et des nouvelles technologies comme l’IA, et la crise énergétique, nous les Occidentaux semblons dépassés par la masse d’information anxiogène qui nous parvient. Dans la vie privée, au travail, dans l’engagement sociétal, nous sommes submergés par un tsunami d’info qui peut nous conduire à l’épuisement, à la paralysie décisionnelle, au fatalisme et au désengagement, voire au burnout et à la dépression.
Ce mois-ci je reçois la journaliste scientifique Audrey Boehly, qui vient de publier le livre Dernières limites (Rue de l'échiquier), un recueil d’entretiens tirés de son excellent podcast du même nom, diffusé l’an dernier (et disponible ici). En interrogeant des spécialistes de l’eau, du pétrole, d
En 1972 paraissait un rapport scientifique qui fit l’effet d’une bombe : Les Limites à la croissance. Sous la direction de Dennis Meadows, des chercheurs du MIT révélaient les conséquences dramatiques d’une croissance illimitée dans un monde fini. Pour la journaliste Audrey Boehly, la lecture de ce livre a été un choc. Préoccupée par l’avenir de ses deux filles et de leur génération, elle a mené l’enquête : qu’en est-il aujourd’hui des différents scénarios d’effondrement annoncés ? Quelles sont les perspectives pour le XXIe siècle ? Existe-t-il des solutions et des voies désirables pour concevoir un mode de vie soutenable, qui soit respectueux des limites planétaires ?

février 2023

Des experts jugent trop élevées les limites réglementaires encadrant la présence des PFAS dans l’eau, où ces composés peuvent être nocifs même à des concentrations très faibles.

janvier 2023

La notion de limites qui apparaît dans le titre originel du Rapport Meadows, n’est rien d’autre que celles qu’utilisent les sciences économiques depuis le 19è siècle. Il s’agit d’une limite externe, d’une limitation ou d’une contrainte. La théorie économique fera même du calcul de la limite sa méthode privilégiée de résolution des problèmes économiques. Le Rapport n’interroge pas du tout l’économie, qui implicitement est l’économie capitaliste comme forme naturelle de la société ; il ne réfléchit pas non plus la notion de limite, qui est prise simplement comme une contrainte externe ;
La Cour suprême norvégienne a entamé mardi l'examen d'une affaire sensible et potentiellement déterminante pour le contrôle des ressources autour de l'archipel stratégique du Svalbard dans l'Arctique.Le dossier oppose l'armateur letton SIA North STAR à l'Etat norvégien: le premier reproche au second de lui avoir refusé en 2019 un permis de pêche du crabe des neiges sur le plateau continental autour du Svalbard.Au coeur de l'affaire, deux interprétations différentes du "Traité concernant le Spitzberg", OVNI juridique signé à Paris en 1920.
« Le XXIe siècle sera immanquablement sanitaire. Autant comprendre les défis et les opportunités – comme les menaces et les chausse-trappes – que cela implique. »
Le réchauffement climatique modifie profondément le cycle de l’eau à l’échelle mondiale. Pluies et humidité sont en train de changer partout dans le monde, de différentes manières. Un récent rapport fait le point sur les changements observés dans le cycle de l’eau dans le monde en 2022.

décembre 2022

Alors que les limites planétaires sont dépassées les unes après les autres, un récit mortifère opposé fleurit tout de même : celui de l’illimitisme, la croyance dans la toute-puissance des capacités humaines, la croyance dans un progrès sans fin... Il y a 50 ans paraissait un rapport scientifique rédigé par une équipe du MIT supervisée par le chercheur Dennis Meadows, qui évaluait pour la première fois l’impact de l’activité humaine sur notre planète. Ce rapport intitulé Les limites à la croissance, publié en 1972, était sans appel : poursuivre la croissance économique, qui va de pair avec une consommation toujours plus grande des ressources planétaires, mène inévitablement à une impasse au cours du XXIe siècle. Pourtant l’époque Anthropocène se caractérise plutôt par une perte du sens des limites, avec l’illusion de l’infini induite par les puissances thermo-industrielles extractivistes.
Planetary Boundaries - summary and implications for policymakers 05.12.2022 Respecting planetary boundaries is essential to preserve the stability of ecosystems and human societies, including in Switzerland. Incorporating this principle into our legal system is consistent with the pursuit of our ...

novembre 2022

Ces dernières années, et même s’il s’agit d’un sujet crucial, il faut avouer que le problème écologique a été surtout réduit à la question du changement climatique et ses conséquences, du moins dans la presse et les discussions de comptoir. Pourtant, celui-ci est beaucoup plus vaste et concerne globalement tout ce qui impacte les milieux de vie, les vivants eux-mêmes ainsi que les interactions avec et entre ceux-ci, au point d’entamer des bouleversements irréversibles et extrêmement rapides : bien plus fulgurants que les changements qui proviendraient d’une évolution naturelle des cycles géologiques, biogéochimiques, astronomiques,… Aujourd’hui, ceux-ci mettent en péril les conditions d’habitabilité de notre planète, pas seulement pour nous humains, aussi pour les autres espèces et leurs individus.
Que sont les limites planétaires ? Quelles sont celles déjà atteintes ? Reporterre explique en cinq points ce concept scientifique : il permet d’évaluer l’impact des activités humaines sur les équilibres de la Terre.
Cela fait plusieurs années que je souhaite créer mon propre site. J’espère qu’il pourra répondre à plusieurs de mes objectifs : Exister : écrire et publier mes écrits m’aide à donner un semblant d’ordre au chaos qui règne dans l’existence et dans mon esprit Inspirer : j’espère, en partageant publiquement mes pensées, mieux cheminer dans l’existence et, qui sait, contribuer à ce que d’autres fassent de même. Influencer : j’espère que le partage de mes pensées, de celles des commentateurs et des invités, puisse influencer positivement le débat public. Outiller : j’espère pouvoir partager avec les lecteurs des outils de pensée et d’action. Engager : j’espère pouvoir contribuer à ce que certains lecteurs s’engagent et oeuvrent au sein de la société.
Alors que les circonstances devraient y conduire, l’écologie politique ne parvient pas à s’imposer comme la force politique dominante du XXIème siècle. Cet ouvrage essaie d’expliquer les raisons qui empêchent cela, et les limites de la démocratie représentative dans sa capacité à mener des politiques transformatrices pour le climat ou la biodiversité. Si la démocratie représentative est une impasse, la situation n’est pas désespérée pour autant : la démocratie ne se réduit pas aux élections, et l’ouvrage montre comme le changement peut advenir… sans passer par une "dictature verte".

octobre 2022

Interrogée dans le cadre de la série de PODCAST "Déclic – Le Tournant", la sociologue Isabelle Ferreras revient sur l’enjeu de la croissance et des limites de notre vie sur terre. Pour elle, il est urgent de développer d’autres indicateurs que ceux de la croissance économique, elle évoque notamment la notion de prospérité.
Saviez-vous qu’au siècle de la machine à vapeur, on s’inquiétait déjà de la surconsommation d’énergie et des limites à la croissance ? Que la « fée électricité » avait été rejetée par des réfractaires au confort moderne, soucieux de ne pas dépendre de grands systèmes techniques ?
34.000 tonnes d'hydroxyde de lithium doivent être extraites dans un carrière située dans l'Allier, près de Vichy, afin d'équiper 700.000 voitures électriques. Le monde fait face à une demande croissante en ressources minérales dans tous les secteurs, en particulier ceux de la construction, du transport, de la défense, de l’approvisionnement en énergie ou encore des technologies de l’information et de la communication. Si la mine a servi toutes les révolutions industrielles, il est désormais attendu qu’elle soit plus que jamais sollicitée pour l’avènement de la Révolution 4.0, celle de la "dématérialisation", des énergies "propres" et des technologies "vertes". Jusqu'où toutes ces limites seront-elles repoussées pour répondre à une consommation de métaux démesurée ?
Il parait que nos ancêtres occidentaux, les Grecs, professaient la modération et la sobriété comme vertus positives, tandis que la démesure, l’orgueil et l’hubris étaient des vices condamnés par la nature, par la morale et par les dieux. La figure de Prométhée le Titan incarne ainsi depuis vingt-cinq siècles le vice productiviste pour lequel ce qui compte n’est pas l’aboutissement de l’action mais l’action elle-même, continuellement recommencée et optimisée. Ce productivisme ne correspond donc pas seulement à la croissance de la production, au « toujours plus », il englobe aussi un objectif d’efficacité maximale, d’accroissement incessant de la productivité. Le productivisme c’est la démesure, c’est l’hubris, c’est l’illimitisme, comme disait notre ami Johann Chapoutot lors de son séminaire à Momentum le 10 septembre dernier. Dans son livre de l’année 2000, La mobilisation infinie, consacré à la cinétique du productivisme, le philosophe Peter Sloterdijk écrit ceci : « Le mécanisme décisif est l’autovalorisati
Le système agricole et alimentaire qui nous nourrit a atteint ses limites. D’un côté, les défaillances en termes de santé publique, de conditions de travail et d’impacts environnementaux pèsent lourdement sur la société, de l’autre, le modèle agro-industriel affiche de sérieuses vulnérabilités face aux bouleversements écologiques et aux tensions économiques et politiques croissantes. Sans changement de trajectoire, notre sécurité alimentaire est menacée.

septembre 2022

Cyrus Farhangi, brillant vulgarisateur sur les questions environnementales, partage 11 de ses 17 mesures, proposées à titre d'exemple de ce qui serait à la hauteur des enjeux. Selon lui, il est impossible d'éviter les catastrophes à venir si nous ne limitons pas la consommation et la production, à commencer par celle des pays riches.
Le 1er septembre 2022, dans le cadre du cours obligatoire sur "Les enjeux planétaires", Philippe Bihouix, ingénieur centralien et expert sur les ressources naturelles et la technologie, nous a fait l'honneur de sa présence dans l'amphi Blondeau.
Philosophe et économiste français, Frédéric Lordon est certainement l’un des penseurs les plus importants de la gauche contemporaine. Il est chercheur au Centre de sociologie européenne (CSE)1,2,3 et est directeur de recherche à la section 35 du CNRS. A travers ses écrits il démontre la nécessité de sortir du capitalisme, mais surtout d’imaginer un système économique, écologique et socialement soutenable. Il s’appuie sur les propositions du sociologue Bernard Friot de “salaire à vie” et de caisses économiques pour proposer un projet qui révolutionne la manière de rémunérer les travailleuses et travailleurs et les droits de propriété dans l’économie. Il y ajoute aussi des réflexions stimulantes sur la transition vers ce qu’il n’hésite pas à nommer le “communisme”.
Alors que le business as usual devient criminel au sens premier du terme, de plus en plus de jeunes diplômés d'écoles prestigieuses sortent des clous en clamant l'urgence à transformer un système socio-économique écocidaire - AgroParisTech, HEC, Polytechnique... : les discours d'une partie de ces jeunes renonçants ont été très médiatisés au début de l'été 2022. En s'appuyant sur les recherches récentes en sciences sociales et sur les témoignages d'anciens élèves de grandes écoles de tout âge (les alumni), Jean-Philippe Decka décortique la prise de conscience, les doutes et les freins rencontrés par cette élite sur le chemin du renoncement consistant à tourner le dos à une carrière prestigieuse ultra rémunératrice et aux nombreux privilèges qui l'accompagnent. Pour autant, qui bifurque seul s'expose à une marginalisation et un épuisement dans la lutte. C'est pourquoi l'auteur affirme la nécessité de s'unir : faire système collectivement en marge du système dominant pour éviter le greenwashing et con

août 2022

Il n’y a pas de croissance infinie dans un monde fini. L’évidence posée par Dennis L. Meadows et son équipe en 1972 avait alors pour beaucoup des airs de prophétie lointaine. Pourtant l’humanité dépassait déjà la capacité de charge de la planète. Cinquante ans plus tard, le chercheur étasunien n’hésite plus à affirmer que « l’effondrement a déjà commencé ».

juillet 2022

Le Club de Rome publiait le rapport Meadows il y a 50 ans. Destiné à alerter l'opinion publique sur les limites de la croissance dans un monde aux ressources finies, le rapport annonçait un effondrement de la société au courant du présent siècle. En cause: une augmentation de la population, l'épuisement des ressources et la pollution. Ce document, traduit en français par « Les limites de la croissance », a été à la fois encensé et décrié depuis un demi-siècle. Il revient à l'avant-scène depuis quelques années, avec la crise climatique en tête. Qu'est-ce que l'avenir nous réserve? Pour en parler nous recevons, le professeur Ugo Bardi, qui a réactualisé le rapport Meadows. Il est professeur et chimiste au département des sciences de la Terre à l'université de Florence et membre du Club de Rome.
Des entreprises inscrivent leurs actions dans le cadre des limites planétaires. Elles sont considérées comme des pionnières alors que ce réflexe aurait pu être instauré depuis 50 ans, si on avait suivi le rapport Meadows. En 1972, des chercheurs du MIT avaient alerté sur les risques d’une croissance économique infinie dans un monde aux ressources limitées.
Le monde fait face à une demande croissante en ressources minérales dans tous les secteurs, en particulier ceux de la construction, du transport, de la défense, de l’approvisionnement en énergie ou encore des technologies de l’information et de la communication. Si la mine a servi toutes les révolutions industrielles, il est désormais attendu qu’elle soit plus que jamais sollicitée pour l’avènement de la Révolution 4.0, celle de la "dématérialisation", des énergies "propres" et des technologies "vertes". Jusqu'où toutes ces limites seront-elles repoussées pour répondre à une consommation de métaux démesurée ? La conférence USI découvre et rend accessible les spécialistes de renommée internationale en sciences, en technologie, et en philosophie pour contribuer au progrès des organisations. USI accompagne les entreprises du CAC 40 et SBF 120 à faire face aux enjeux de transformation stratégiques, technologiques et de management dans un monde en constante évolution. C’est également un espace d’inspiration

juin 2022

Le soleil est un astre qui anime les humains depuis fort longtemps au travers d’histoires, de mythes, de religions, de discussions autour de la machine à café et de rêves de sociétés futuristes alimentées uniquement par son énergie infinie et sans conséquence. Toute la question est de connaître les éventuelles limites physiques à cette énergie primaire bas-carbone qui laverait nos sociétés plus vert que vert et disponible en senteur : dogmatisme, greenwashing ou sobriété. En effet, comme pour tout produit, il faut bien lire les petites lignes car, tôt ou tard, quelqu’un doit toujours payer l’addition.
Un rapport des Nations Unies qui fera date en arrive à la conclusion que « l’effondrement de la planète » est de plus en plus probable. Mais le rapport a-t-il été édulcoré avant d’être publié ?
Le capitalisme est parfois présenté comme le principal responsable de la crise écologique et sociale actuelle . Pour certains, il faudrait renommer capitalocène ce que les géologues appellent anthropocène. Pour d’autres, il faut sortir du capitalisme pour résoudre cette crise majeure. Il est indéniable que le système économique actuel, dit « capitaliste », aujourd’hui dominant sur la grande majorité de la planète, est en cause.
Analyse des définitions possibles du capitalisme, système économique aujourd’hui dominant sur la planète, en partie responsable de la crise écologique et sociale actuelle. Pour la survie de l'humanité, Comment réformer le capitalisme ? Faut-il en sortir totalement ?
Les limites planétaires sont de mieux en mieux connues et quantifiées. Au point avancé de dégradation actuel, la sobriété s’impose comme voie inévitable si les sociétés humaines souhaitent garder une planète viable. En complément de certaines évolutions technologiques qui permettent de réduire les émissions de gaz à effet de serre (à activité constante), nous ne pouvons faire l’économie d’une limitation des activités les plus polluantes.
Le patron d’Ores tire à boulets rouges sur la Cwape. Selon lui, le régulateur met en péril la réalisation des objectifs climatiques wallons.

mai 2022

Dans cette vidéo, je vous parle du fonctionnement de la vie dans les océans et en particulier des limites que rencontrent le développement du phytoplancton. Après une explication des grands mécanismes qui fixent la fertilité dans les océans, je vous parle plus particulièrement de l'expédition océanographique Tonga. Vous présenter ces travaux me permet de toucher quelques mots de l'importance de la recherche sur ces enjeux et d'une idée de géoingénierie: la fertilisation de l'océan par du fer.
En 2015 à Paris, les Etats se sont engagés à contenir le réchauffement climatique nettement en dessous de 2 °C et à poursuivre les actions pour le limiter à 1,5 °C. Mais comme l’a noté le GIEC, un dépassement—au moins temporaire—de cet objectif est probable. Chaque dixième de degré compte et accroît les graves effets négatifs sur les écosystèmes et les populations, en particulier les plus vulnérables. La poursuite du réchauffement augmente également le risque de franchir des limites planétaires de façon irrémédiables. Les risques d’un dépassement de l’objectif de 1,5 °C auront des effets négatifs sur tous les Objectifs de Développement Durable des Nation-Unies, entraînant des conséquences environnementales et politiques profondes.
Arthur Keller nous invite à repenser notre vision des défis auxquels l'humanité fait face. Le changement climatique n'est qu'un symptôme de dérèglements plus vastes. Arthur Keller est spécialiste des risques systémiques, des limites et vulnérabilités écologiques et sociétales, et des stratégies de résilience collective.
« À partir d’un exemple, vous montrerez que l’innovation peut aider à reculer les limites écologiques de la croissance ». L' Atécopol et Enseignant·es pour la planète analysent ce sujet du bac SES, qui montre l’inadéquation de l’enseignement des crises environnementales, et les biais de programmes empêchant de penser la sobriété et la sortie d’un modèle croissantiste et productiviste.
Aurélien Boutaud, docteur en sciences de la terre et de l’environnement et co-auteur des ouvrages “L’empreinte écologique” et “Les limites planétaires” aux éditions La Découverte.
Imaginée par l’économiste anglaise Kate Raworth, la Théorie du Donut est un modèle d’économie circulaire dans lequel sont pris en compte les limites de la planète et le minimum social. Depuis 2020, la ville d’Amsterdam a décidé de s’en inspirer pour son plan de relance à la sortie du confinement. Mise en lumière sur ce modèle économique durable et son application concrète à Amsterdam.
La perturbation des acheminements de gaz russe vers l'Union européenne ces derniers jours n'a pas d'effets majeurs sur l'approvisionnement, mais rend plus pressante la recherche d'alternatives. Elle pose aussi la question des intentions de Moscou et de l'Ukraine.
EDF a très légèrement baissé la production sur l'un des réacteurs nucléaires de sa centrale du Blayais (Gironde) en raison de la vague de chaleur, une mesure inhabituelle au printemps, a-t-on appris mercredi auprès de l'entreprise. La puissance de l'un des quatre réacteurs de 900 MW a été réduite de 100 MW "pendant quelques heures" dans l'après-midi du lundi 9 mai, a indiqué une porte-parole de l'entreprise à l'AFP. Cela afin de "respecter les limites réglementaires" concernant la température des cours d'eau. Les réacteurs nucléaires pompent de l'eau dans les cours d'eau ou les mers pour leur refroidissement, et rejettent de l'eau réchauffée, des rejets soumis à des limites de température pour préserver la faune et la flore aquatiques. La centrale du Blayais est au bord de la Garonne.
Dans cet essai, Mickaël Correia, journaliste à Médiapart, révèle les limites de l’action individuelle face à Energy China, Saudi Aramco ou encore Gazprom. A lire de toute urgence… climatique.
Une étude parue dans la revue "Nature" révélait il y a quelques jours que l’humanité avait franchi la sixième limite planétaire. Une sixième limite sur neuf, établies par les scientifiques, qui concerne cette fois le cycle de l’eau douce. Mais que signifient ces "limites", est-on déjà au bord de la catastrophe planétaire ? Déclic a tenté d’y voir clair.
"Parlons des Limites Planétaires."

avril 2022

"Alors On Change" fait le point sur les limites planétaires et les ressources naturelles, des processus naturels à ne pas déstabiliser sous peine de voir le monde devenir inhabitable pour le plus grand nombre. Nous en parlons concrètement au détour d'une rencontre Caroline Nieberding, professeure en Écologie Terrestre à l'UCLouvain.
"Alors On Change" fait le point sur les limites planétaires et les ressources naturelles, des processus naturels à ne pas déstabiliser sous peine de voir le monde devenir inhabitable pour le plus grand nombre. Nous en parlons concrètement au détour d'une rencontre Caroline Nieberding, professeure en Écologie Terrestre à l'UCLouvain.
Une sixième limite planétaire vient d'être franchie selon plusieurs scientifiques. Elle concerne le cycle de l'eau et plus particulièrement l'eau verte, celle qui est absorbée par les végétaux. En Amazonie, mais partout ailleurs, l'humidité des sols change et les forêts se transforment en savanes en raison du changement climatique et de la déforestation. Le monde compte neuf limites planétaires, seules trois n'ont donc pas encore été franchies.
Cinquante ans après sa publication, le rapport Meadows sur les limites à la croissance démontre chaque jour son actualité. Entretien avec l’un de ses co-auteurs, Jørgen Randers, aujourd’hui âgé de 76 ans.
Comparé à l'âge de l’univers, celui de l’humanité est ridicule. Afin d’y voir plus clair, ramenons tout ça sur une année.
Pour sortir d’une dépendance à l’alcool, il ne sert à rien d’allonger son verre à l’eau. Il en va de même pour s’acquitter de notre dépendance aux énergies fossiles et répondre aux enjeux climatiques. Les demi-mesures ont montré leurs limites. Un sevrage disruptif est nécessaire. Le dernier grand Plan de relance de la Wallonie le prévoit. Aussi, l’ambition actuelle autour de Liège Airport – dont la venue d’Alibaba, l’Amazon made in China – doit être radicalement revue. L’enquête publique en cours est l’occasion de remettre sur la table les vraies questions du débat ! La Wallonie ambitionne que Liège Airport devienne le premier aéroport cargo européen. Une première place sur le podium de la logistique qui exclut toute médaille aux épreuves du développement durable et de la résilience.
Dérèglement climatique, disparition de la biodiversité, montée des eaux, acidification des océans, pollution plastique... La crise écologique prend des formes multiples, particulièrement visibles dans certaines régions du monde, et tout spécialement dans les territoires insulaires. Comment concilier une empreinte écologique radicalement réduite avec la pluralité actuelle de nos sociétés et de leur tissu économique ? La sobriété peut-elle nous permettre de respecter les limites planétaires sans renoncer à notre modernité ?
Au début des années 1970, le club de Rome1 s’interroge sur la pérennité de la croissance dans un mode fini. Il confie une étude au Massachusetts Institute of Technology (MIT). Une équipe de recherche, emmenée par Dennis Meadows2, conçoit une modélisation du système socio-économique humain et de ses interactions avec la planète : le modèle World3. En 1972 paraît The Limits to Growth (Les limites à la croissance). Ce rapport, qui montre que la croissance a des limites, et que sa poursuite au-delà conduirait à l’effondrement du système, fait grand bruit.
Notre système économique néolibéral basé sur la poursuite de la croissance nous conduit droit dans le mur. Comment construire une alternative, qui soit respectueuse des rythmes biologiques de toutes les espèces et des limites planétaires ? Nous avons posé la question à Timothée Parrique, docteur en économie et spécialiste de la décroissance, en poste à l’Université de Lund en Suède autour du projet européen “Postgrowth welfare systems.” Voici ses réponses.
Le politiste Luc Semal analyse dans une tribune au « Monde » la « situation inextricable » à laquelle ont mené cinquante ans de déni politique depuis la publication du rapport Meadows, en 1972
Dans un entretien au « Monde », le physicien, coauteur il y a cinquante ans du rapport du Club de Rome « Les Limites à la croissance », estime que l’impératif est aujourd’hui de changer « les valeurs et les objectifs » des sociétés contemporaines, qui courent à leur perte.
Malgré la baisse des émissions liée aux restrictions anti-Covid, 96% des citadins de l'Union européenne ont été exposés aux particules fines au-delà des limites en 2020, a averti vendredi l'Agence européenne pour l'environnement (AEE). "96% de la population urbaine était exposée à des concentrations de particules fines (PM2,5) supérieures à la valeur moyenne annuelle de 5 microgrammes (µg) par mètre cube préconisée par l'OMS", qui a durci ses normes fin septembre, a prévenu l'AEE. Seule l'Estonie n'a pas enregistré de dépassement.

mars 2022

La fin de l’âge de pierre ne s’est pas terminée par la disparition des pierres. La fin de l’âge du pétrole ne se terminera pas par la disparition du pétrole. Cependant, les extractions de gaz et de pétrole, comme dans toutes les autres matières premières, nécessitent de plus en plus d’efforts et d’énergies. A l’image de la devise des jeux olympiques, la société humaine cherche son énergie plus profondément, plus loin et plus épars. L’efficacité technologique ayant également des limites, on se retrouve devant l’obligation de mettre de plus en plus d’énergies pour en obtenir de moins en moins en retour et ça… c’est ballot.
Dans cet épisode nous allons parler d’une thématique qui revient souvent dans nos épisodes mais dont on ne sait jamais réellement attarder. Cette thématique est l’effondrement des sociétés modernes ou industralisées à cause des dépassements successifs des limites planétaires et un emballement de la planète dans des boucles de retroactions négatives. C’est un sujet assez difficile à traiter et à digérer donc je vais vous demander de prendre le temps d’écouter ou regarder cet épisode de manière posée. N’hésitez pas à partager vos interrogations, réactions, propositions en commentaire sur Youtube ou nos différents réseaux sociaux. 🎤 Pour parler de cette thématique notre invité est Vincent Mignerot, essayiste et chercheur indépendant. Ses recherches portent sur l’écologie au sens large et le risque d’effondrement de la société thermo-industrielle. Il est le fondateur de l’association Adrastia qui rassemble des citoyens pour exercer un regard critique sur les données, les modèles et les discours disponibles pour l
Des scientifiques du MIT publiaient en 1972 « Les limites à la croissance », connu sous le nom de rapport Meadows, alertant sur les risques d’une croissance économique infinie dans un monde aux ressources limitées. Prémonitoire, selon l'économiste Alain Grandjean, membre du Haut conseil pour le Climat.
Dirigé par Laurence Allard, Alexandre Monnin et Nicolas Nova, l’ouvrage collectif Écologies du smartphone. Sur les traces de l’extraction et au-delà (éd. Le Bord de l’eau), en librairie ce vendredi 18 mars, est une invitation à « décoloniser » cet objet iconique de notre époque et à inventer une nouvelle culture mobile respectueuse des limites planétaires.
C’est un rapport qui a marqué les esprits quand il est sorti en mars 1972 et qui fête donc ses 50 ans, le rapport Meadows, du nom de Dennis Meadows, professeur au MIT, qui, à la demande du Club de Rome, a étudié cette question : quelles sont les limites à la croissance ? Avec une équipe de scientifiques, il s’est attelé en pleine Trente Glorieuses à cette problématique.
Intervention à distance de Dennis Meadows le 16 mars 2022 lors de la soirée intitulée "50 ans du rapport Meadows : A-t-on dépassé les limites planétaires ?" à Ground Control à Paris.
Il y a 50 ans jour pour jour paraissait Les limites à la croissance, un rapport scientifique qui fit l’effet d’une bombe. Cette étude du Massachusetts institute of technology (MIT), supervisée par le professeur Dennis Meadows, concluait que la poursuite de la croissance économique nous mènerait inévitablement à dépasser les limites planétaires, provoquant un effondrement de la population humaine. Devenu une référence, ce document a pourtant été ignoré pendant plusieurs décennies. Alors qu’une nouvelle édition paraît aujourd’hui chez Rue de l’échiquier – quelques jours seulement après la sortie à bas-bruit du dernier rapport du Giec – Dennis Meadows s’exprime au sujet de l’actualité brûlante de son étude et confie son espoir pour le futur.
Il y a 50 ans, le rapport “Les limites à la croissance » faisait l’effet d’une bombe. Pour la première fois, une équipe du MIT modélisait les impacts de l’activité humaine sur la planète et la conclusion était brutale : nous allons droit dans le mur. 50 ans après, le Professeur Dennis Meadows, coauteur du rapport, continue inlassablement de lancer l’alerte : la quête d’une croissance infinie dans un monde fini nous conduira à notre perte, mais nous avons encore une petite fenêtre de tir pour empêcher le pire.
En 1972 paraissait un rapport scientifique qui fit l’effet d’une bombe. Le rapport Meadows, intitulé « The limits to growth », annonçait pour la première fois au monde les limites physiques de la croissance économique. Sa conclusion est formelle : la persistance du modèle de société actuel et l’épuisement des ressources qui en découle conduit inévitablement à un « crash » dramatique au cours du XXIe siècle. Pourtant, 50 ans plus tard rien ne semble avoir changé. Dans le podcast Dernières Limites, la journaliste Audrey Boehly fait le point en interrogeant des experts et des scientifiques de la question. Quelle marge de manœuvre nous reste-il pour inverser la tendance ? Quel avenir est encore possible à la lumière des ressources disponibles et des enjeux écologiques à venir ? Entretien.

février 2022

Pour contrer un Poutine sans limites qui a brandi la menace nucléaire, l’Union a promis de fournir des armes à Kiev. Une décision historique pour les Européens.
50 ans après la parution du célèbre rapport "Limits to growth", une interview de Dennis Meadows Entretien entre Dennis Meadows et Richard Heinberg (resilience.org)