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L'Union européenne a récemment entériné son règlement sur les matières premières critiques. Avec cette loi, l'Europe pave la voie à une relance minière sur son sol. Le besoin de réduire la dépendance à…
Les organisations internationales, nationales ou régionales recommandent fréquemment de prioriser la mine secondaire (valorisation des ressources métalliques contenues dans les produits mis au rebut) par rapport à la mine primaire (valorisation des ressources métalliques contenues dans les minerais). Dans ce cadre, la mine secondaire et les concepts associés sont régulièrement présentés comme un modèle alternatif permettant de maintenir les paradigmes socio-économiques actuels tout en réduisant la consommation de ressources et l’empreinte environnementale associée.
"Boulimie minière: changer de régime ?": Wallonie, vers une Mineral valley en 2030 ?
Boulimie minière: changer de régime ?
Alors que s’ouvre le débat public sur un projet minier dans l’Allier, le géographe Sébastien Bourdin éclaire les raisons de l’opposition des riverains face à l’arrivée d’infrastructures participant à «l’effort environnemental».
La première réunion du débat public sur l'ouverture d'une mine de lithium dans l'Allier par l'industriel Imerys se tiendra mardi à Moulins, a indiqué lundi la Commission Nationale du Débat Public (CNDP) sur son site.Une quinzaine de réunions publiques sont prévues, avec un temps de lancement permettant de présenter le projet dans toutes ses composantes, un deuxième temps permettant de questionner les grands enjeux dans lesquels s'inscrit le projet, et un troisième temps permettant d'approfondir les questions.
All local communities affected by mining projects should have the right to have a say on whether mining activities will start or continue in their backyard. This belief in community involvement in political, economic, and environmental decision-making is epitomised in a Right to Say No (RTSN), which is the inalienable and collective right of a community to say no (or yes) to extractive projects on the territories/lands they are living within. Currently, there is no real ‘Right’ to Say No outside of iterations of the indigenous right to free, prior and informed consent (FPIC) — it is a right we are asserting, not something we can yet claim. This toolbox will elaborate on the rights local communities already have and those rights that still need to be recognised and enforced, to establish a Right to Say No.
C’est l’un des plus grands paradoxes de notre époque, pour limiter le réchauffement climatique et décarboner nos économies, une nouvelle ruée minière d’une ampleur inédite a commencé. Pourtant l’industrie minière est l’une des industries les plus toxiques et les plus énergivores que l’on connaisse. Et son activité explose pour fournir entre autres les matières premières des technologies bas carbone : les batteries des voitures électriques, les métaux pour les smartphones, les ordinateurs…
Document de travail - Rencontre avec Mme la Ministre Céline Tellier
Ces deux dernières décennies, face à la pression grandissante des populations autochtones et locales, de la société civile et des organisations internationales, le secteur minier a développé une stratégie opérationnelle et politique visant à promouvoir sa capacité à limiter les conséquences de ses activités. Trois leviers ont ainsi été mis en place par l’industrie minière : (1) le développement de techniques et technologies « modernes » et « propres » ; (2) l’instauration de « bonnes » et de « meilleures » pratiques ; (3) la conformité à des standards internationaux, ayant vocation à uniformiser les pratiques minières et promouvoir les meilleures d’entre elles. Le présent tome examine ces deux derniers leviers afin de déterminer la nature exacte des concepts et instruments associés, de comprendre dans quelle mesure ils peuvent contribuer à la limitation des impacts humains, sociaux et environnementaux, et d’évaluer leur efficacité dans la prise en charge de ces problématiques. Ces questions se trouvent en réa
Dans la région d’Arlit au Niger, deux filiales d’Orano (ex AREVA), la SOMAÏR et la COMINAK ont exploité des gisements d’uranium depuis la fin des années 70. En 2020, 34 % de l’uranium importé en France pour le fonctionnement des centrales électronucléaires provient du Niger. L’extraction du métal radioactif à partir des minerais y a entraîné la production de plusieurs dizaines de millions de tonnes de résidus radioactifs.
La Commission Justice & Paix organise un débat à l’occasion de la quinzaine des solidarités de la Ville de Bruxelles, le jeudi 13 octobre à 18h30 au Centre Culturel "La Tour à Plomb", rue de l’abattoir 24, 1000 Bruxelles. Ce débat est gratuit et ouvert à toutes et à tous ! À quoi s'attendre? Dans les plans que nos responsables politiques dessinent pour le futur, les minerais jouent un rôle important : ils sont présents dans les nouvelles technologies numériques, mais également dans les éoliennes, panneaux solaires, batteries de voitures et autres trottinettes électriques… En bref, dans tous les équipements pensés pour assurer une transition énergétique et écologique (sortir des énergies fossiles) au niveau européen. - À travers ce débat, nos trois expert·es vont explorer les questions suivantes : - Pourquoi dit-on, pense-t-on, qu’il est souhaitable ou intéressant de rouvrir des mines en Europe ? Pour quelles fins ? De quels types de mines parle-t-on, et à quelle échelle ? - Quelles seraient les implication
Si la transition écologique est indispensable, certains aspects clés tels que la croissance économique ou les limites aux énergies renouvelables semblent trop peu réfléchis.
La transition écologique est très dépendante de métaux mais l’offre risque de ne pas pouvoir satisfaire la demande en forte croissance, entre autres limites liées à ces ressources.
De novembre à janvier dernier, tout une partie de la Serbie s’est mobilisée contre un projet de mine de lithium, censé fournir à l’Europe les batteries pour un million de voitures électriques par an, tout en détruisant 300km2 de terres agricoles dans la vallée de Jadar dans l’ouest du pays.
Aurore Stéphant est ingénieure géologue minier, spécialisée dans les risques environnementaux et sanitaires de l'industrie minière. Elle est cofondatrice de l'association SystExt(Systèmes extractifs et Environnements) qui regroupe des professionnels en activité ayant un intérêt commun pour les systèmes extractifs, en particulier miniers, et des compétences pour s'approprier les problématiques techniques associées à ces activités. Nous avons discuté de ce qu'est l'industrie minière et les particularités liés aux métaux nécessaires au numérique.
Analyse argumentée basée sur un retour d’expérience international, portant sur plusieurs sujets d’actualité : Caractère prédateur et dangereux · Techniques minières · Déversements volontaires en milieux aquatiques · Anciens sites miniers