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L’angoisse liée à la crise climatique a désormais un nom : l’écoanxiété. Comment les jeunes vivent-ils en s’attendant au pire ? Pourquoi l’écoanxiété est-elle devenue un outil au service du pouvoir ? Comment les émotions peuvent-elles devenir une arme politique ? Les trois volets de notre enquête.
Thérapies, stages... Un business se développe autour de l’écoanxiété. Autant d’injonctions à prendre soin de soi, qui dépolitisent la question écologique. Pour les chercheurs, le pouvoir chercherait ainsi à rendre les opposants « inoffensifs ».
Dans le petit milieu universitaire de la recherche environnementale, exercer son métier est devenu un défi psychologique à part entière. Face aux vagues de « mauvaises nouvelles » scientifiques, à l’inaction générale et à la désinvolture des politiques, de plus en plus de chercheurs ne cachent plus leur anxiété. Bien souvent, celle-ci prend la forme d’un stress diffus mais permanent, encore mal compris par les hiérarchies concernées. Enquête.
Pour les militant écologistes, l’absence de réaction des politiques et l’atonie générale face à la catastrophe annoncée peuvent être source d’inquiétude, avec des conséquences bien réelles.
deux questions : 1/ Le changement climatique a-t-il sur eux des incidences émotionnelles, si oui lesquelles, et celles-ci ont-elles évolué dans le temps ? ; 2/ Comment perçoivent-ils le sujet de l’écoanxiété (l’angoisse liée au changement climatique et aux dégradations écologiques, qui fait de plus en plus parler, s’agissant des jeunes générations mais pas seulement), et estiment-ils avoir un rôle à jouer sur ce sujet en tant que climatologues ?
Several terms have been used to describe the negative mental health implications of environmental degradation, including ecological grief, solastalgia, climate and eco-anxiety. The American Psychological Association defines eco-anxiety as a “chronic fear of environmental doom”. Some psychiatrists describe this as an anticipated trauma or a “pre-traumatic stress disorder”.
Deux jours après l’ouverture de la COP26, les climatologues ne sont guère optimistes quant aux engagements qui seront pris par les États, à en croire un sondage publié le 1er novembre par la revue Nature.
A chaque rapport du GIEC, COP ou catastrophe écologique, des vagues de patients «éco-anxieux» déferlent dans les cabinets de psychothérapeutes sensibilisés à la question. Un état de fait qui pousse la discipline à l’introspection.
Une enquête récente, auprès d’un large échantillon de jeunes dans dix pays, révèle que 84 % d’entre eux sont « au moins modérément inquiets en raison du changement climatique » ; et que plus de la moitié ressentent des émotions négatives telles que la tristesse, la colère, l’impuissance ou la culpabilité. Enfin, plus de 45 % ont déclaré que ces sentiments négatifs à l’égard du changement climatique affectent leur vie quotidienne.
La COP 26 qui se tient du 31 octobre au 12 novembre sera un rendez-vous important pour l’avenir des futures générations d’adultes. Confrontées à de plus en plus de vagues de chaleur, d’inondations et de feux de forêts, et submergées d’informations sur une planète en pleine crise, celles-ci voient leur santé mentale décliner. Témoignages.
Le sentiment d’impuissance, en particulier durant la pandémie et la crise écologique que nos sociétés traversent, est une expérience commune qui pourrait bien constituer le symptôme de notre temps. 
Jongeren kampen steeds vaker met gevoelens van angst en moedeloosheid over de toestand van ons klimaat. Experts waarschuwen voor de gevolgen daarvan voor de maatschappij. ‘Leiders moeten dringend werk maken van de uitrol van een pad dat naar een gelukkige en gezonde toekomst leidt.’
Les chercheurs de l'université britannique de Bath, en collaboration avec d'autres institutions, ont mené une enquête auprès de 10.000 jeunes âgés de 16 à 25 ans dans dix pays différents. Leur étude, financée par l'ONG Avaaz, est encore en cours d'évaluation pour être publiée dans la revue Lancet Planetary Health. En interrogeant les jeunes sur leurs opinions et sentiments à l'égard du réchauffement climatique, les chercheurs ont mis en évidence l'étendue des conséquences psychologiques du changement climatique.
L’anxiété des jeunes liée aux changements climatiques est un phénomène global, partagé par la jeunesse de pays du Nord comme du Sud de la planète. C’est le résultat inquiétant d’une vaste étude de l’Université de Bath (UK), approuvée pour publication dans la revue The Lancet Planetary Health et relayée par Le Monde. Les auteurs ont collecté des données auprès de 10.000 jeunes gens de 16 à 25 ans. Les jeunes ont été invités à intervalle régulier à compléter des enquêtes, entre le 18 mai et le 7 juin 2021. Ils étaient au courant de la durée de l’enquête, mais n’en connaissaient pas le sujet.
Le changement climatique trouble aussi la santé mentale, surtout chez la jeune génération. Mais à quel point ? Neuf chercheurs en psychologie issus d’universités britanniques, américaines et finlandaise se sont penchés sur la question. Ils publient ce mardi dans le journal scientifique The Lancet Planetary Health l’étude la plus large jamais réalisée sur ce nouveau mal qu’est l’écoanxiété, la détresse liée aux crises climatiques et écologiques.


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solastalgie stress blues écoanxiété éco-anxiété focusclimat yfc

mai 2022

L’angoisse liée à la crise climatique a désormais un nom : l’écoanxiété. Comment les jeunes vivent-ils en s’attendant au pire ? Pourquoi l’écoanxiété est-elle devenue un outil au service du pouvoir ? Comment les émotions peuvent-elles devenir une arme politique ? Les trois volets de notre enquête.

avril 2022

Thérapies, stages... Un business se développe autour de l’écoanxiété. Autant d’injonctions à prendre soin de soi, qui dépolitisent la question écologique. Pour les chercheurs, le pouvoir chercherait ainsi à rendre les opposants « inoffensifs ».

février 2022

Dans le petit milieu universitaire de la recherche environnementale, exercer son métier est devenu un défi psychologique à part entière. Face aux vagues de « mauvaises nouvelles » scientifiques, à l’inaction générale et à la désinvolture des politiques, de plus en plus de chercheurs ne cachent plus leur anxiété. Bien souvent, celle-ci prend la forme d’un stress diffus mais permanent, encore mal compris par les hiérarchies concernées. Enquête.

janvier 2022

Pour les militant écologistes, l’absence de réaction des politiques et l’atonie générale face à la catastrophe annoncée peuvent être source d’inquiétude, avec des conséquences bien réelles.

novembre 2021

deux questions : 1/ Le changement climatique a-t-il sur eux des incidences émotionnelles, si oui lesquelles, et celles-ci ont-elles évolué dans le temps ? ; 2/ Comment perçoivent-ils le sujet de l’écoanxiété (l’angoisse liée au changement climatique et aux dégradations écologiques, qui fait de plus en plus parler, s’agissant des jeunes générations mais pas seulement), et estiment-ils avoir un rôle à jouer sur ce sujet en tant que climatologues ?
Several terms have been used to describe the negative mental health implications of environmental degradation, including ecological grief, solastalgia, climate and eco-anxiety. The American Psychological Association defines eco-anxiety as a “chronic fear of environmental doom”. Some psychiatrists describe this as an anticipated trauma or a “pre-traumatic stress disorder”.
Deux jours après l’ouverture de la COP26, les climatologues ne sont guère optimistes quant aux engagements qui seront pris par les États, à en croire un sondage publié le 1er novembre par la revue Nature.

octobre 2021

A chaque rapport du GIEC, COP ou catastrophe écologique, des vagues de patients «éco-anxieux» déferlent dans les cabinets de psychothérapeutes sensibilisés à la question. Un état de fait qui pousse la discipline à l’introspection.
Une enquête récente, auprès d’un large échantillon de jeunes dans dix pays, révèle que 84 % d’entre eux sont « au moins modérément inquiets en raison du changement climatique » ; et que plus de la moitié ressentent des émotions négatives telles que la tristesse, la colère, l’impuissance ou la culpabilité. Enfin, plus de 45 % ont déclaré que ces sentiments négatifs à l’égard du changement climatique affectent leur vie quotidienne.
La COP 26 qui se tient du 31 octobre au 12 novembre sera un rendez-vous important pour l’avenir des futures générations d’adultes. Confrontées à de plus en plus de vagues de chaleur, d’inondations et de feux de forêts, et submergées d’informations sur une planète en pleine crise, celles-ci voient leur santé mentale décliner. Témoignages.
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Le sentiment d’impuissance, en particulier durant la pandémie et la crise écologique que nos sociétés traversent, est une expérience commune qui pourrait bien constituer le symptôme de notre temps. 
Jongeren kampen steeds vaker met gevoelens van angst en moedeloosheid over de toestand van ons klimaat. Experts waarschuwen voor de gevolgen daarvan voor de maatschappij. ‘Leiders moeten dringend werk maken van de uitrol van een pad dat naar een gelukkige en gezonde toekomst leidt.’

septembre 2021

Les chercheurs de l'université britannique de Bath, en collaboration avec d'autres institutions, ont mené une enquête auprès de 10.000 jeunes âgés de 16 à 25 ans dans dix pays différents. Leur étude, financée par l'ONG Avaaz, est encore en cours d'évaluation pour être publiée dans la revue Lancet Planetary Health. En interrogeant les jeunes sur leurs opinions et sentiments à l'égard du réchauffement climatique, les chercheurs ont mis en évidence l'étendue des conséquences psychologiques du changement climatique.
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