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h2o Lyon
Les géants de la chimie Arkema et Daikin comparaissaient le 28 mai devant le tribunal correctionnel de Lyon. La Métropole de Lyon souhaite qu’ils payent la réparation des dégâts provoqués par leurs rejets de polluants éternels. Lyon (Rhône), reportage « Non, vous n’aurez pas de condamnation des sociétés Daikin ou Arkema. Vous aurez une expertise qui permettra le cas échéant de répondre à vos questions. » L’avocat de Daikin tourne en rond face au président du tribunal correctionnel de Lyon. Soucieux de « (...)
La collectivité présidée par l’écologiste Bruno Bernard dépose une assignation en référé contre Arkema et Daikin, demandant une expertise scientifique de grande ampleur afin d’objectiver l’effet des PFAS sur la qualité de l’eau, dont la métropole est gestionnaire.
De part les chantiers qu’il engendre, le Lyon-Turin aura des impacts considérables sur la ressource en eau : drainage de quantités considérables d’eau, réduction du débit des sources et courts d’eau, perturbations irréversibles des cycles hydrogéologiques, etc. Pourtant, malgré ces risques, une étude du BRGM (2021) pointe les limites du système de mesure des débits mis en place par le promoteur TELT. Au cours des dernières années, plusieurs communes ont vu des points d’eau asséchés par les chantiers du Lyon-Turin. Une alerte sur l’eau, considérée comme sérieuse, a été émise par la Commission Nationale de Déontologie et d'Alerte en Santé Publique et Environnement (CNDASPE) en 2021 auprès des autorités, mais elle n’a à ce jour reçu aucune réponse.
La gestion par une régie publique des eaux de la capitale, un temps privatisées par Chirac, s’avère plus directe et efficace, notamment en période d’aridité.
Parmi les neuf catégories de limites planétaires identifiées, celle de l’eau douce faisait déjà l’objet de travaux scientifiques pour évaluer l’état de la ressource et la pression anthropique sur l’eau dite « bleue », celle des cours d’eau, des lacs et des nappes. Plus récemment, une étude de la revue « Nature » s’est intéressée à l’eau verte, celle de la pluie qui s’infiltre dans les plantes et les sols. Plutôt qu’une « nouvelle limite qui serait dépassée », cette étude met en lumière de nouveaux indicateurs – non suivis jusqu’alors – encore plus préoccupants que pour l’eau bleue.