La veille

OA - Liste
– Outil de recherche de références documentaires –

Pour voir les références d’un(e) auteur(e), cliquez sur son nom.
Pour revenir à la page, utilisez le bouton refresh ci-dessous.

Langue(3/3)
Médias(8/8)
Résultats pour:
écologie

juin 2024

Que pourrait devenir l’écologie politique au 21ème siècle ? Ce premier quart de siècle a vu à la fois les urgences écologiques prendre de plus en plus d’importance dans les préoccupations citoyennes et le déni des réalités scientifiques monter en puissance sur les plans économique et politique. Que nous nous sentions concernés ou pas, ces enjeux se rappellent à nous au travers de la croissance exponentielle des pollutions de toutes sortes, de l’effondrement de la biodiversité, de la dégradation des conditions de vie et du réchauffement climatique avec son lot d’impacts dévastateurs. S’il existe bien un débat politique autour de ces questions à la fois sur le plan international, européen et national, force est de constater qu’un consensus sociétal pour y répondre n’est pas encore d’actualité. Le 9 juin 2024, les corps électoraux d’Europe ont envoyé un signal très décourageant pour celles et ceux qui souhaitent trouver une voie de sortie à la course vers l’écocide. Pour faire suite à ce choc, un débat le plus s
Ukraine, Gaza, pouvoir d’achat, école, agriculture… Les partis de gauche ont acté la création d’un « Nouveau Front populaire ». Voici les principales mesures contenues dans leur programme.
Dimanche, presque partout en Europe, et très cruellement en Belgique, l’écologie – au sens le plus large – a perdu une nouvelle bataille. Cette défaite est celle de l’ensemble du mouvement écologique. Une prise de recul montre que, plus qu’une bataille, et à force de défaites, c’est la guerre que perd l’écologie, depuis 50 ans qu’elle a émergé. Or l’enjeu de cette guerre est l’habitabilité planétaire pour les vivants, dont les Humains. Mais c’est en particulier la défaite de la forme « parti » qu’a prise ce mouvement depuis les années 1980. Le parti belge Ecolo en particulier, un des premiers à entrer dans un parlement national en 1980 précisément, se distingue depuis lors par son incapacité à parvenir au pouvoir et s’y maintenir structurellement, afin de pouvoir déployer son programme, en temps utile. La défaite du dernier étage de la fusée « écologie », celle du gouvernement de la société, devient dès lors une question existentielle. C’est pourquoi nous plaidons ici pour un aggiornamento total – une remise
Les Verts sont les grands perdants des élections européennes. L’avenir pour l’écologie en Europe devient plus incertain, explique le Réseau Action Climat (RAC). Les élections européennes ont modifié l’équilibre des forces au Parlement européen. Les conservateurs du Parti populaire européen (PPE) renforcent leur première position avec 186 eurodéputés (contre 176 en 2019). L’extrême droite fait une percée importante, avec désormais trois groupes : les Conservateurs et Réformistes européens (ECR), où siègent (...)
Si l’écologie est encore peu politique et radicale, c’est que les individus ont des intérêts trop divergents. De nouvelles alliances sociales pourraient être la solution, explique dans un livre le sociologue Jean-Baptiste Comby. « L’écologie sépare, voire oppose, celles et ceux qu’elle devrait réunir. Comment sortir de cette ornière qui l’empêche de jouer le rôle d’un mouvement politique fédérateur, émancipateur et transformateur ? » C’est la question que tout le monde se pose, en particulier en observant (...)
Adeptes de blocage de route ou de jet de purée sur des tableaux, les activistes de Letzte Generation, en Allemagne, changent de stratégie. Ils ont décidé de se présenter aux élections européennes. Berlin, correspondance 1er juin, à Leipzig. Quelques flûtistes ont interrompu le meeting du parti libéral (FDP), membre de la coalition gouvernementale. Même soulevée par les forces de police, une activiste continuait son interprétation de la célèbre chanson du film Titanic. « Nous sommes sur un bateau en (...)
« L’écologie à la française » conçue par Emmanuel Macron n’a pas de quoi nous rendre fiers, démontre l’auteur de cette tribune. Elle ne respecte pas le droit de la nature face aux intérêts économiques. Antoine Gatet est président de France Nature Environnement (FNE) et représentant de FNE au Conseil économique, social et environnemental (Cese). Monsieur le président de la République, Le 4 mai, dans un entretien accordé à La Tribune Dimanche, vous avez décrit votre conception de « l’écologie à la française (...)
Alors que les enquêtes soulignent régulièrement les préoccupations des Français·es pour les crises du climat et de la biodiversité, une réelle prise en compte de ces enjeux tarde toujours du côté politique. «Jusqu’à quand ?», s’interroge l’écologue Philippe Grandcolas.
À quelques jours des élections européennes, les écologistes italiens peinent toujours à se faire une place dans le débat politique, monopolisé par l’extrême droite au pouvoir. Milan (Italie), correspondance Malgré l’heure tardive, le débat s’échauffe dans le somptueux Palais d’Este de Varèse, en Italie du Nord, où six candidats aux élections européennes s’affrontent sur les politiques climatiques, le 28 mai. Parmi eux, l’écologiste Benedetta Scuderi semble avoir conquis le public, à en croire les ovations (...)
Mardi 4 juin 2024, 5 jours avant les méga-élections 2024, où nous pourrons choisir nos représentants politiques dans de nombreuses assemblées : Parlement wallon, Parlement bruxellois, Parlement flamand, Parlement fédéral, Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles (Communauté française de Belgique), Parlement européen, etc. Plus quelques spécificités institutionnelles belges comme le Sénat, les assemblées bruxelloises spécifiques et la Communauté germanophone.
La progression de l’extrême droite en Europe n’est pas garantie, rappelle la chercheuse Nonna Mayer. Elle serait toutefois un danger pour les mesures sociales et écologiques, si les eurodéputés continuent leur alliance avec la droite. Nonna Mayer est directrice de recherche émérite au CNRS, rattachée au Centre d’études européennes et de politique comparée de Sciences Po. Reporterre — Comment expliquez-vous la montée de l’extrême droite en Europe et sa progression probable au Parlement européen ? Nonna (...)

mai 2024

Vert de gris. Porté en 2019 par les mobilisations citoyennes pour le climat, puis l’ambition du Pacte vert, le groupe des eurodéputé·es écologistes fait aujourd’hui les frais des procès en «écologie punitive». Des attaques qui se sont durcies depuis la crise agricole de 2023.
In deze reeks vergelijken we de partijprogramma's van verschillende politieke partijen met de standpunten van sociale bewegingen. Van armoedebestrijding tot klimaatactie, ontdek hoe partijprogramma's zich verhouden tot de eisen van vakbonden, de vredesbewegingen en het brede middenveld.
Avec la campagne électorale pour le scrutin de ce 9 juin, revient le mantra « Non à l’écologie punitive ». Cela colle au ressenti de groupes sociaux divers, c’est repris en chœur, en mode bashing des politiques dites vertes. Or, s’il est une critique à adresser aux participations des écologistes à la législature qui se termine, c’est bien l’inverse.
Victimes d’attaques répétées, les programmes du service public dédiés à l’écologie doivent être défendus, alertent dans cette tribune les signataires de la Charte pour un journalisme à la hauteur de l’urgence écologique, dont Reporterre. La Charte pour un journalisme à la hauteur de l’urgence écologique a été signée en septembre 2022 par plusieurs dizaines de médias, dont Reporterre, et 1 800 journalistes. Retrouvez ici la liste complète de ses signataires. Nous, journalistes, scientifiques, organisations de (...)
En 2019, l’Europe se dotait du Pacte vert, un ensemble de textes ambitieux pour respecter l’accord de Paris pour le climat. À l’approche des élections européennes, la droite et l’extrême droite font tout pour le détruire. C’est la boussole verte de l’Union européenne, mais certains sont prêts à la jeter par-dessus bord. Un chantier immense, lancé par la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, en 2019, après plusieurs mois de mobilisation de la jeunesse contre l’inaction climatique : (...)
Écologiste anarchiste, penseur des causes sociales de l'affrontement destructeur entre nos sociétés et la nature, et théoricien d'un municipalisme libertaire à construire dès aujourd'hui, Murray Bookchin est une figure essentielle de l'écologie politique. Réchauffement climatique, étalement urbain, réduction de la biodiversité, autoritarisme d'État, impasse du « capitalisme vert », lutte contre le racisme et le patriarcat, dépassement du dualisme nature-société, stratégies de lutte écologistes et sociales, (...)
Suivant le message écologiste du pape François, des catholiques du monde entier se mobilisent pour l’environnement. L’autrice de cette tribune présente les combats d’une communauté engagée. Laura Morosini est directrice des programmes Europe du Mouvement Laudato si’. Elle a été coordinatrice du Plan climat de Paris et porte-parole des Amis de la Terre France. À trois semaines des élections européennes, un observateur distrait pourrait assimiler conservatisme et catholicisme, voire s’inquiéter (...)
L’émission écolo phare de France Inter, « La Terre au carré », préserve son avenir après avoir été menacée. Mais plusieurs autres programmes environnementaux du service public n’ont pas cette chance. Rétropédalage à France Inter. Après avoir annoncé la disparition de l’émission « La Terre au carré » sous sa forme actuelle le 6 mai dernier, la direction a fini par céder. La journaliste Camille Crosnier va récupérer sa chronique. Le répondeur, où les auditrices et auditeurs pouvaient laisser des messages, sera (...)
Parmi les modèles d'agriculture durable, quelles sont les grandes différences ? Voici une présentation des principaux concepts pour mieux comprendre les différentes mouvements.
René Dumont avait été le premier écologiste à se présenter à une élection présidentielle, en 1974. Cinquante ans plus tard, l’auteur de l’ouvrage — et de cette tribune — raconte cette aventure fondatrice. Arthur Nazaret est journaliste, auteur de Le Prophète qui avait raison, la présidentielle de René Dumont, dans la collection Reporterre-Seuil Il y a cinquante ans, un homme aux semelles de vent, longue crinière blanche et djellaba rouge, débarque à l’aéroport d’Orly. Cet agronome renommé revient d’un (...)
Tête de liste socialiste aux élections européennes, Raphaël Glucksmann livre à Reporterre son regard sur le nucléaire, la guerre, la Nupes ou encore l’A69. Il défend une « puissance écologique », censée rallier les libéraux. Raphaël Glucksmann est la tête de liste d’une alliance entre le Parti socialiste et Place publique, aux élections européennes du 6 au 9 juin 2024. Retrouvez sur Reporterre les entretiens des autres candidates de gauche, Manon Aubry (La France insoumise) et Marie Toussaint (Les (...)
L’environnement, ça commence à bien faire ? En quelques semaines à peine, le service public de l’information a annoncé la fin de plusieurs programmes majeurs, alors que la crise climatique fait plus que jamais rage en France comme sur le reste de la planète.
Des dizaines d'ONG de défense de l'environnement s'inquiètent d'un "démantèlement des mesures vertes" au sein de l'Union européenne et pressent les responsables politiques d'"arrêter avant qu'il ne soit trop tard", dans une lettre ouverte publiée lundi. "La nature n'est pas en conflit avec la capacité de notre société à prospérer, elle est à son fondement même. Mais certains politiciens dans les capitales européennes, et dans les institutions de l'UE à Bruxelles, accélèrent les crises de la nature et du climat, risquant les vies des personnes qu'ils représentent", met en garde la lettre publiée sur leurs sites internet respectifs.
Nouveau "TALK" sur LIMIT avec Kalvin Soiresse ancien député au parlement Bruxellois, actuel président du parlement bruxellois francophone, enseignant et panafricain. Il est co-fondateur du collectif mémoire coloniale et lutte contre les discriminations. il a été conseiller juridique et chargé d’éducation permanente au Mouvement contre le Racisme l’Antisémitisme et la Xénophobie (MRAX). Aujourd'hui, nous abordons en détail l'Afrique, son rapport à l'écologie et au système économique actuel. Nous discutons de l'histoire du capitalisme, de la spoliation, de l'extractivisme et de la destruction de la biodiversité par l'Occident, les États-Unis, l'Europe et la Chine. Quel sera le chemin de l'Afrique dans un monde qui se polarise et où les grandes nations convoitent les ressources disponibles ?
Lena Bulckaert en Sébastien Hendrickx zijn vrijwilliger bij ‘Meer dan genoeg’. We spraken met hen over hun manifest dat pleit voor diepgaande politieke en economische veranderingen.
70 % des journalistes environnementaux ont subi des agressions ou des menaces, dénonce l’Organisation des Nations Unies. Des reporters, cités dans le rapport présenté au Chili par l’ONU, se confient sur leurs vies chamboulées. Santiago (Chili), reportage Au pied de la Cordillère des Andes enneigée, en ce début d’automne austral, la 31ᵉ conférence de l’Unesco pour la liberté de la presse a rassemblé gouvernements, autorités, ONG, scientifiques et journalistes, venus des quatre coins de la planète. Cette (...)
Le projet était ambitieux, l’objectif est atteint. Avec son ouvrage “La tentation écofasciste”, le philosophe et auteur Pierre Madelin relève avec brio son pari : aider le lecteur à décoder le mode opératoire de l’extrême droite par rapport à la Question environnementale et, surtout, l’armer intellectuellement pour combattre le moment venu la mouvance écofasciste.
Lyon est la cible d’une campagne écofasciste menée par des groupuscules d’extrême droite. Pour la désamorcer, des collectifs écologistes travaillent des contre-attaques intellectuelles et juridiques. Villeurbanne (Rhône), reportage « La campagne écofasciste prend de l’ampleur à Lyon, l’extrême droite y voit un potentiel pour recruter », observe Sam, membre du collectif antifasciste la Jeune garde Lyon. Face au jeune homme, la petite salle du centre culturel La Rayonne, à Villeurbanne, peine à contenir son (...)

avril 2024

Aujourd’hui l’écologie sépare, voire oppose, celles et ceux qu’elle devrait réunir, tant elle reste dispersée entre des intérêts souvent antagoniques. Comment sortir de cette impasse ?
Conférence donnée par Aurélien Barrau, astrophysicien et philosophe, le 15 avril 2024 dans le cadre du cycle "À Ciel Ouvert - Science et Spiritualité".
Chaque semaine de sa campagne de lancement, Fracas diffuse un entretien avec une personnalité de l'écologie politique en France. Cette semaine, c'est la militante écosocialiste et écrivaine militante Corinne Morel Darleux qui passe devant la caméra !
Paul Guillibert est philosophe au CNRS et spécialiste de l'application du marxisme aux questions socio-écologiques. Dans cette conférence, il parle des différentes manières dont le capitalisme met les humains, le vivant et la nature au travail — et des pistes pour se réapproprier l'appareil productif.
Decarbonization efforts and sustainability transformations represent highly contested socio-political projects. Yet, they often encounter various forms of depoliticization. This article illuminates how a grand socio-ecological challenge like the energy transition gets depoliticized by an unusual suspect, namely Germany's Green Party. Based on a qualitative content analysis of Green Party programs, party conventions, and additional documents published between 1980 and 2021, this article traces how the Green Party has depoliticized the energy transition over time, emphasizing a shift from radical societal change to ecological modernization. The changing stance of the German Greens on the country's energy transition reflects more profound changes of a future society the party collectively envisions through their energy and climate change agenda. These changes result from a struggle between moderates advocating incremental political reforms and radicals aiming for more fundamental and systemic societal change.
Une enquête réalisée auprès de plus de 2 600 français montre qu'une majorité considère comme acceptable de bloquer une entreprise polluante ou bien d'occuper une zone naturelle menacée.
Face aux destructions environnementales à Gaza et en Cisjordanie, le mouvement écologiste israélien est clivé. Alors que beaucoup soutiennent les efforts de guerre ou restent silencieux, certains luttent pour un futur partagé.
Le Réseau Action Climat distribue les bons et mauvais points. Le 9 avril, la fédération d’associations environnementales a publié un « décryptage » des votes des eurodéputés français durant ce mandat.
Agriculture bio, non-labour... Les solutions sont là, déjà, amassées grâce à l’écologie et les sciences du vivant. Mais « on ne pense pas au vivant », regrette le biologiste Marc-André Sélosse, auteur de Nature et préjugés.

mars 2024

Le 27 mars, les candidats aux élections européennes étaient conviés à un débat entièrement consacré aux enjeux écologiques. À l’écologie sociale de la gauche s’est opposée la vision du monde néolibérale portée par les autres politiques.
C'est un terme qui surgit régulièrement dans l'arène politique : celui d'écologie punitive ? Mais une telle notion existe-t-elle vraiment ? Et est-elle nécessairement à opposer à une écologie réaliste ?
Nicolas Legendre est journaliste indépendant. Il a publié Silence dans les champs (Arthaud), vaste enquête sur un monde agricole breton aux dérives mafieuses pour lequel il a reçu le prix Albert Londres en 2023. Auprès de Vert, il décrit un système agro-industriel à bout de souffle, biberonné aux énergies fossiles et toujours plus néfaste pour les agriculteurs, les sols et le vivant.
De eerste klimaatzaak tegen een multinational in ons land is een feit. Ze heet ‘The Farmer Case’ omdat agroecologische boer Hugues Falys de dupe is van de klimaatcrisis waarvoor hij zelf geen verantwoordelijkheid draagt.
Militants persécutés, normes environnementales piétinées... À l’aube du cinquième mandat de Vladimir Poutine à la tête de la Russie, l’écologie est victime de la guerre en Ukraine lancée par le chef du Kremlin.
A l’aube d’un soulèvement des terres et des hommes qu’incarnent aujourd’hui les luttes écologiques, comme celle contre l’A69, la précarité du «Droit vivant» n’a jamais été aussi forte. Dans son essai du Contrat Social, Rousseau nous renseignait sur la nécessité d’une association entre citoyens pour atteindre une société légitime et égalitaire œuvrant pour le bien commun. Avec le dérèglement climatique, les effondrements et les délitements socio-économiques provoqués par le capitalisme, il demeure essentiel de redéfinir les contours de ce bien commun et de l’intérêt général pour construire une société écologique et vivable.
Faire de l'écologie un bouc-émissaire, l'accuser de tous les maux ? C'est le greenblaming. Un phénomène en hausse, qui mène à l'inaction.
Souvent asséchées, les plaines inondables bordant les cours d’eau sont désormais restaurées à certains endroits de l’ouest des États-Unis. D’après le “Los Angeles Times”, cela réduit les risques d’inondations destructrices en aval et permet de revigorer des écosystèmes.
Vinz Kanté, 37 ans, a laissé tomber sa carrière d’animateur vedette à la radio, ses « morning » et « ses libres antennes », pour devenir journaliste et militant résolument écolo.

février 2024

La méthanisation agricole ne se résume pas à une « énergie verte ». Parfois vue comme un levier pour l'agroécologie, la réalité est, comme souvent, est plus complexe.
Les émotions comme acte politique, le silence « cynique » des puissants face à la catastrophe écologique... Pour la militante écologiste Camille Étienne, il est essentiel d’« instaurer un rapport de force » face aux puissants.
Totnes, au sud-ouest de l’Angleterre, est la toute première des villes en transition, depuis 2007. Malgré la pandémie et l’austérité, celle-ci continue d’étendre ses alternatives à tous les pans de la société.
Si Donald Trump s'oppose encore aux négociations climatiques, en cas de réélection, le monde aura un "énorme problème", avertit Teresa Ribera, ministre espagnole de la transition écologique, qui guidait la délégation européenne à la COP28 de Dubaï en décembre.La "transition hors" des énergies fossiles, approuvée à la COP28, doit désormais s'accompagner d'une "accélération" de la finance verte et de la lutte contre la pauvreté mondiale, décrit-elle dans un entretien à l'AFP.
Nous accompagnons l'agriculture wallonne vers l'agroécologie - Notre projet se distingue d’autres structures par un accompagnement global de votre ferme
Agro sur la patate. Selon une idée reçue, les systèmes agricoles écologiques seraient bons pour la planète, mais défaillants à assurer la sécurité alimentaire. Qu’en est-il ?
Agriculture et environnement peuvent aller de pair, et cela générerait des bénéfices pour toute la société, selon les scientifiques.

janvier 2024

Menés par la FNSEA, les agriculteurs qui manifestent leur mécontentement dénoncent la multiplication des normes environnementales. Pourtant, une agriculture plus durable peut être la solution au mal-être et aux difficultés de la profession.
Les scientifiques sont unanimes et leur constat est sans appel : notre mode de vie moderne, basé sur une croissance absolue, dépendant aux énergies fossiles et inconscient de la finitude des ressources, entraîne le dépassement de nombreuses limites planétaires. Chaque jour, l’habitabilité de la Terre, notre avenir et celui de nos enfants sont un peu plus menacés.
La colère des agriculteurs ne devrait pas cibler les écologistes, mais le gouvernement et sa politique agro-industrielle, écrit Hervé Kempf dans cet éditorial. « Qui chasse des paysans ? Les écologistes ou le gouvernement ? »
Nous souhaitons répondre à l’article « L’agro­écologie, un insoutenable dilemme » signé publié dans la rubrique La voix de la Terre le 12 janvier 2024. Je ne doute pas que l’intention de l’auteur de l’article était louable et qu’il a essayé de défendre les agriculteurs contre l’agribashing et contre des mesures qui compliqueraient leurs vies et diminueraient leurs revenus. C’est aussi notre but, dans l’association « Terres Vivantes », d’essayer d’enrayer le déclin de la population agricole et d’améliorer le bien-être des agriculteurs.
Parmi les griefs des agriculteurs en colère, les « contraintes environnementales » sont montrées du doigt. Et si l’écologie n’était qu’un bouc émissaire, afin de ne pas s’attaquer aux réelles causes de la détresse agricole ?
Il y a la question du revenu, mais aussi celle des normes environnementales. Alors que les agriculteurs manifestent partout en France, leur mécontentement monte contre l'écologie, devenue pour certain un "bouc-émissaire" de la crise agricole. Or ce "n'est pas au Pacte Vert" qu'il faut s'en prendre mais à la PAC, la politique agricole commune.
Yannick Jadot dénonce un deux poids deux mesures entre le traitement des agriculteurs et des militants écologistes. Si ces derniers bloquaient les routes à la façon de la FNSEA, ils seraient «en prison et condamnés», estime-t-il.
La journaliste et essayiste Pascale d’Erm est spécialiste des mouvements écologistes menés par des femmes à travers le monde.
Cet ouvrage regroupe différents textes qui diversifient les points d’entrée sur le thème de l’écologie : réchauffement et dérèglement climatiques, destruction de la biodiversité, extractivisme ; besoins et biens communs, rapports nature/culture ; marchandisation généralisée des échanges, économie, finance ; décroissance, démondialisation, libre échange, néocolonialisme, migrations ; rapports de domination, démocratie, auto-organisation, souveraineté populaire, écoféminisme. Derrière les textes, une constante : l’analyse du capitalisme (sous toutes ses formes), du productivisme et de l’extractivisme comme moteurs essentiels de l’ère géologique dans laquelle nous sommes aujourd’hui : l’anthropocène ; que beaucoup préfèrent d’ailleurs qualifier de capitalocène. Mais, un autre constat se dessine aussi : la nécessaire bifurcation écologique, obligatoire pour garder une Terre habitable pour tou·tes, elle va générer de facto des basculements d’ordre anthropologique, qui vont impacter toutes nos manières de faire Mon
Les nazis auraient été les premiers défenseurs de l’environnement. Depuis la parution du livre de Luc Ferry, Le nouvel ordre écologique
Restaurer, c’est revenir à un état initial et antérieur. Mais lequel ? Et lorsqu’il est question de la nature, est-ce seulement possible ?
Pour contenir l’emballement climatique et l’érosion des écosystèmes, le contrôle collectif
Le philosophe Kohei Saïto, né à Tokyo en 1987, est une star du marxisme au Japon. Dans son pays, son livre Hitoshinsei no Shihonron (Le capital dans l’anthropocène), publié dans sa version originale en 2020 et non traduit en français, s’est vendu à plus d’un demi-million d’exemplaires. Ses ouvrages synthétisent ses recherches, qui articulent marxisme et écologie. « Aux Etats-Unis, le terme “communisme” revêt des connotations négatives. Au Japon, c’est pratiquement pareil », explique Saïto depuis son bureau à l’université de Tokyo, où il est professeur associé et « le seul » expert sur le marxisme. Il a également publié La nature contre le capital : l’écologie de Marx dans sa critique inachevée du capital.
Militant de gauche, Valéry Witsel appelle ses compagnons de route écologistes à ne pas oublier en chemin l’enjeu de la démocratisation de la production.
Tous les numéros à télécharger librement ci-dessous !
De kans dat er momenteel genetisch gemodificeerde gewassen (ggo’s) op uw bord belanden is uiterst klein, vanwege strenge Europese regels. De EU staat echter onder druk van de biotechsector om een voorstel goed te keuren om bepaalde ggo’s toe te laten, zonder label of bijkomende veiligheidstest. Volgens de Belgische agro-ecologen Anneleen Kenis en Barbara Van Dyck gebeurt dat onder valse voorwendsels.

décembre 2023

Alternative, résistance et imaginaire : voilà les leviers chers à l’essayiste Corinne Morel-Darleux pour sortir du marasme. « Naviguer entre inquiétude et émerveillement permet de rester en mouvement » dit-elle dans cet entretien.
Ce jeudi 28 décembre, Élisabeth Quin reçoit François Gemenne, chercheur et spécialiste de la gouvernance du climat, pour faire un bilan environnemental de ces douze derniers mois. 2023 a été l'année la plus chaude jamais enregistrée, mais également l'année du record mondial de consommation de charbon, ou encore celle de la COP28 aux Émirats arabes unis. Elle a été marquée par la notion de sobriété — consentie ou subie — pour ralentir le réchauffement climatique, mais aussi par les différentes réactions face à l'urgence climatique. De l'activisme écologique à la désobéissance civile, en passant par le déni des climato-sceptiques : a-t-on encore le temps de convaincre les citoyens ? Nous poursuivrons ces discussions avec l'exploratrice low-tech Caroline Pultz, qui a passé quatre mois en autonomie totale dans le désert mexicain. L'objectif : prouver que les techniques sobres en énergie sont viables et peuvent accompagner la lutte contre le dérèglement climatique, avec une empreinte environnementale favorab
Conférences visant à contextualiser la problématique et à proposer des solutions préliminaires pour faire face au changement climatique.
L’avion à fond, de la pêche dans les aires protégées et des JO plein de plastique… Alors que s’accentue l’urgence climatique, Reporterre distingue ceux qui se sont fait remarquer pour leurs positions anti-écologiques.
L’écologie politique est dans une impasse au sein de la France populaire. La gauche peut pourtant rompre avec les discours moralisateurs.
Réforme des retraites, feux de forêt, dissolution avortée des Soulèvements de la Terre, COP28 aux émirats du pétrole... Reporterre revient sur tous les événements marquants de cette année 2023. Que retenir de 2023 ? Une année marquée par une vigoureuse contestation écologique, notamment contre les mégabassines, qui a été fortement réprimée. Une année où se sont multipliés les incendies, les sécheresses, les canicules. Une année où l’inaction des pouvoirs publics n’aura jamais été aussi insupportable. Reporterre rembobine les douze derniers mois.
Dans un nouvel essai percutant, l’astrophysicien Aurélien Barrau défend une science libre et poétique pour faire face à la destruction du monde.
Plusieurs affaires récentes ont mis en lumière la surveillance particulièrement intensive subie par les militantes écologistes. Outre l'arsenal administratif et répressif déployé par l'État pour les punir, c'est la nature des moyens utilisés qui interpelle : drones, reconnaissance faciale, marqueurs
La France a développé un arsenal législatif pour lutter contre le gaspillage et favoriser la transition verte. Mais quiconque fait ses courses aujourd’hui dans le pays peut constater que la société, les entreprises et les individus ne sont pas tout à fait à la hauteur de ses lois citées en exemple à l’étranger.

novembre 2023

Dans une note publiée par la Fondation Jean-Jaurès intitulée Les habits verts des influenceurs, Mises en scène de soi « écolos » au service des imaginaires consuméristes, Erica Lippert, docteure en analyse du discours environnemental de l'Université libre de Bruxelles, décortique la manière dont les influenceurs prônent une consommation dite durable sans bousculer le système. Il ne faudrait pas non plus tirer une croix sur les partenariats commerciaux et le lancement de produits dans l'ensemble plutôt inutiles. Et ce même si un nombre croissant de penseurs et scientifiques souligne l'incompatibilité entre écologie et capitalisme.
Pour deux tiers des Belges et des Européens, la transition écologique et énergétique ne peut s'opérer que si l'on règle en parallèle la question des inégalités, indique un sondage réalisé par BVA pour la Banque européenne d'investissement (BEI), publié mardi.
Penser la temporalité du mouvement écologiste à partir du « Débat du siècle », grand oral Twitch de la présidentielle 2022 - Diffusé sur Twitch en mars 2022, « Le Débat du siècle » réunit plusieurs candidat·es à l’élection présidentielle française.Porté par quatre asso-ciations, ce dispositif médiatique est ici envisagé comme une action collective qui s’inscrit dans le mouvement social écologiste. L’article interroge la construction et le déploiement de ce mouvement à partir de la temporalité : celle du « délai », matérialisée par l’expression de l’urgence et l’effort de mise à l’agenda médiatique et politique.
L’écologue Sandra Lavorel, médaille d’or 2023 du CNRS, défend une approche collaborative pour favoriser la biodiversité, et notre adaptation au changement climatique.
Le contexte de crise écologique favorise l’émergence d’initiatives qui invitent à revoir radicalement le rapport entre les hommes et la nature.
Sommes-nous tous frappés d’amnésie collective vis-à-vis de l’écologie ? Pour Auriane Clostre,  ingénieure et co-fondatrice de Stim, un collectif de 25 inventeurs, designers et chercheurs engagés dans la bifurcation environnementale des grandes industries françaises, cette perte systémique de mémoire nous empêcherait de prendre la mesure de la catastrophe écologique.
Après deux ouvrages consacrés à l’écologie politique (Après le capitalisme. Essai d’écologie politique) et à une de ses branches parmi les plus intrigantes ou questionnables (Faut-il en finir avec la civilisation ? Primitivisme et effondrement), le philosophe Pierre Madelin a choisi d’interroger l’écofascisme, mis sur le devant de la scène en 2019 par deux meurtres de masse, à Christchurch en Nouvelle-Zélande et Houston au Texas, justifiés par les discours écofascistes de leurs auteurs. Son ouvrage commence par une recherche de définition de ce qu’est l’écofascisme. Plus souvent insulte qu’argumentaire étayé, l’accusation d’écofascisme n’est pas plus claire que celle de fascisme. Les discours dominants assimilent l’écofascisme avec toute critique de la modernité et de l’industrialisme. Les écologistes, d’EELV aux sphères anti-indus et radicales, seraient donc des écofascistes en puissance, foulant aux pieds l’héritage monolithique des Lumières et son universalisme éclairé (pas si simple). Leur attachement aux
Pour accompagner la parution de la dernière livraison de la revue GREEN, nous publions en avant-première une série d’articles qui discutent la notion de « croissant fossile ». Après une pièce de doctrine de Pierre Charbonnier, une perspective de Jean-Baptiste Fressoz et l’introduction signée Paul Magnette, nous publions ce texte de fond. Vous pouvez commander le numéro papier de la GREEN à cette adresse.
« Le courage des militants écologistes me donne de l’espoir », dit George Monbiot, célèbre éditorialiste du quotidien The Guardian. Il évoque la « crise existentielle » que vivent les industries polluantes.
Yggdrasil Magazine Boutique

octobre 2023

TSEB (Transition Sociale Ecologique en Belgique) est un collectif citoyen destiné à réunir citoyen.nes belges et professions autour des enjeux socio-écologiques afin d’apporter des propositions et solutions systémiques concrètes, à la hauteur de l’indispensable changement de notre société. Vous aussi souhaitez un avenir désirable pour les générations actuelles et futures de notre pays ? Alors n’attendez plus et rejoignez-nous pour construire cet autre possible !
Une solution verte, écologique et durable par Lordon
Le business model canvas de l’entreprise régénérative : un canvas et une série d’ateliers pour apprendre à identifier les potentiels de régénération des produits et services des entreprises.…
Depuis quelques années, les critiques des grandes villes se font plus vives, notamment du côté de l'écologie politique. Mais est-il vraiment envisageable de quitter les métropoles et de faire sécession d'avec l'ordre urbain qu'elles incarnent ? Les critiques de la métropolisation sont vives, et variées, à gauche comme à droite. Cet article se penche sur la critique venue des mouvements écologiques de gauche.
Souffrez-vous d'amnésie écologique ? C'est quasiment certain, comme presque tout le monde en fait. En dehors des climatologues et des plus grands chercheurs sur l'évolution de la biodiversité,...
Pour rassembler au-delà de ses adhérents, EELV lance samedi son nouveau mouvement, Les Ecologistes, destiné à terme à remplacer l’actuel parti et à fédérer « un million » de sympathisants d’ici à 2027.
Avoir une gourde, arrêter de prendre l’avion, manger moins de viande… Dans cette vidéo, nous répondons à cette question que tout le monde se pose : les petits gestes écolos sont-ils vraiment utiles ? N’est-ce pas plutôt aux états et aux entreprises d’agir en priorité ? Bref, les actions individuelles, à quoi ça sert ? Et comment faire pour avoir le plus d’impact possible ? Réponses avec Thomas Wansart, spécialiste en empreinte carbone.
Imagine (écologie, société, Nord-Sud) est un magazine trimestriel et un éditeur indépendant depuis 2001.
Reporterre, le média de l’écologie
Hervé Kempf, le fondateur et rédacteur en chef du média Reporterre sera présent à Bruxelles ce mardi 10 octobre à la soirée d’ouverture du Festival Alimenterre. Entretien.
Kiosque
Pouvons-nous concilier sobriété et croissance ? Difficile voire impossible. Seul un débat politique permettra de changer nos façons de concevoir nos sociétés. Par Chantal Jouanno.

septembre 2023

« Face à l’urgence absolue de la situation, nous, journalistes, devons modifier notre façon de travailler pour intégrer pleinement [l’] enjeu [climatique] dans le traitement de l’information » : il y a maintenant un an, le 14 septembre 2022, une « charte pour un journalisme à la hauteur de l’urgence écologique » était signée par de nombreux médias, collectifs, syndicats, journalistes, écoles de journalisme. Entretien-bilan avec Loup Espargilière, rédacteur en chef de Vert, le média à l’origine de cette initiative.
Dominique Bourg distille dans ce « journal » ses commentaires et réflexions sur l’actualité, où le constat pessimiste côtoie l’espoir du sursaut écologique. Avec une grande compréhension des enjeux de notre temps, il évoque tour à tour la convention citoyenne, le véganisme, la forêt primaire, l’écoféminisme, la pandémie de Covid, le glyphosate, le fascisme climatique ou encore les fantasmes de fuite sur Mars ou de « grand remplacement ». Ces années affreuses, sales et méchantes sont la source d’une réflexion de philosophie politique destinée à cerner les contours d’une démocratie écologique, impensable en dehors d’une bascule de civilisation. Les événements majeurs de ces dernières années sont ainsi l’occasion de dresser un état des lieux des maux de notre époque comme des défis qui nous attendent.
Alors que le financement de la transition écologique agite les débats, un duo de députés majorité-opposition propose de la financer par une "taxation exceptionnelle" et "temporaire" au niveau européen sur le patrimoine des contribuables les plus riches.Dans un rapport sur la fiscalité du patrimoine, Jean-Paul Mattei, chef des députés MoDem et cadre du camp présidentiel à l'Assemblée, et Nicolas Sansu, député communiste dans l'opposition, alertent sur des "inégalités de patrimoines" en "hausse depuis plus de 20 ans".
L'été 2023 a été le plus chaud de l’Histoire humaine. Chaque jour les médias en énumèrent les conséquences dramatiques. Paroles radicales  de Jean-Marc Gancille, militant écologiste et auteur de "Ne plus se mentir": fini l’espoir, soyons courageux.
Julien aide les individus et les organisations à mieux comprendre les grandes mutations du monde. il interview des experts en économie, écologie, philosophie, géopolitique, sociologie, etc... dans le but de décrypter le enjeux de manière systémique. Allons-nous mieux comprendre le monde dans cette vidéo ? c'est ce que nous allons tenter de faire...
Après son passage en France, le souverain pontife doit publier un nouveau texte évoquant la défense de la nature début octobre. Cette nouvelle prise de position intervient après un été marqué par des vagues de chaleur historiques.
À 25 ans, l’infatigable militante Léa Falco, qui fait feu de tout bois dans le collectif Pour un réveil écologique comme dans sa vie professionnelle, signe Faire écologie ensemble, énergisant plaidoyer et guide pour agir à tous les niveaux de la société.
Il appartient à l’ensemble des journalistes d’être à la hauteur du défi que représente l’emballement du climat pour les générations actuelles et à venir. Face à l’urgence absolue de la situation, n…
Sandra Lavorel vient de décrocher la médaille d’or du CNRS pour ses travaux pionniers en écologie fonctionnelle. Son obsession : le fonctionnement des écosystèmes et des services qu’ils sont susceptibles de rendre aux sociétés humaines. Son terrain de jeu favori : les Alpes, où elle mime les effets du réchauffement climatique sur les prairies d'altitude.
Laurent Testot est un des rares spécialistes français en histoire globale. Il convoque des domaines aussi variés que la géographie, l'économie, l'anthropologie, les sciences politiques, la sociologie, la psychologie, l'écologie et en étudie les connexions, non seulement entre ces diverses matières, mais aussi entre les civilisations ; et entre les parcours individuels et les destins collectifs qui permettent de penser à la fois le temps long, la globalité de l'histoire mondiale et les interconnexions transversales. Le but est de tenter de mettre à jour les multiples processus qui ont œuvré à faire du monde ce qu'il est devenu.
Des activistes d’Attac et d’Extinction Rebellion avaient bloqué l’accès à un terminal de l’aéroport du Bourget en septembre 2022. Ils ont annoncé faire appel de la décision du tribunal.
Cet été, le ministère de l’Éducation nationale a annoncé une série de mesures pour développer l’enseignement de la transition écologique à l'école. Les enseignant·es dénoncent un plan de communication sans ambition.
Lorsque nous plongeons au cœur des débats sur l'avenir de notre planète, nous nous retrouvons face à une multitude d'idées et de perspectives. Cependant, au-delà de cette diversité, deux idées centrales émergent comme des phares dans la nuit : l'économie circulaire et le concept du découplage des activités humaines des réserves de nature sauvage.
Andreas Malm est maître de conférences en géographie humaine. Défenseur invétéré du « léninisme écologique », l’essayiste est connu pour ses engagements radicaux contre le réchauffement climatique.…
L'Espagne, le Canada, l'Australie, la Thaïlande et la Hongrie sont les derniers pays à avoir franchi un seuil que les experts considèrent comme critique pour l'objectif d'une adoption totale des voitures électriques. C'est ce qu'indique un rapport de Bloomberg.

août 2023

Sofia s'adresse aux agents publics, aux chercheurs, aux étudiants et aux citoyens qui s'interrogent sur l’intérêt général et la meilleure façon de le défendre, qui souhaitent comprendre comment fonctionnent concrètement les administrations et les services publics, et comment ils pourraient mieux fonctionner encore à l’avenir. Dernier kilomètre, territorialisation, co-construction, transition écologique : la communication autour de l'action publique mobilise aujourd'hui des notions riches et exigeantes qui s'épuisent de ne pas être mises en valeur et traduites dans des initiatives concrètes.
Dépossédés de leur fonds de commerce, inaudibles, les élus verts semblent en grande difficulté à Strasbourg.
La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui : ainsi, l’exercice des droits naturels de chaque homme n’a de bornes que celles qui assurent aux autres membres de la société la jouissance de ces mêmes droits. Ces bornes ne peuvent être déterminées que par la loi. Article 4 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen, 1789.
La préoccupation environnementale selon Marine Le Pen procède d’abord de la volonté d’exploiter le désarroi provoqué par la crise climatique et ses conséquences sur l’économie, l’emploi et les modes de vie.
Au Brésil, des milliers de femmes « des champs, des forêts et des eaux » vont marcher jusqu’à la capitale. Elles vont remettre au gouvernement leurs revendications pour une agroécologie qui fasse tourner la page de l’agrobusiness.
Les collectifs des luttes locales ont fait le bilan et annoncé leurs intentions après quatre jours de rencontres sur le Larzac. Des fermes-usines au nucléaire, l’été et l’automne seront remplis de mobilisations partout en France.
Chaînes de valeur, risques et politiques publiques. Rapport de synthèse du groupe d’experts pour la programmation des ressources minérales de la transition bas-carbone

juillet 2023

La théorie de la Reine Rouge est un concept issu du domaine de l’évolution et de l’écologie, développé par Leigh Van Valen en 1973. Cette hypothèse tire son nom du personnage du livre « De l’autre côté du miroir » de Lewis Carroll, où la reine affirme « qu’il faut courir aussi vite que possible pour rester à la même place. » - La théorie de la Reine Rouge émet l’hypothèse que dans un environnement en constante évolution, les organismes vivants doivent continuellement évoluer et s’adapter pour survivre. Tout comme la Reine Rouge doit courir pour rester à sa place, les espèces doivent constamment évoluer et se perfectionner pour faire face aux pressions environnementales, aux parasites, aux prédateurs et aux changements climatiques.
A l'initiative des Joyeux résistants, le projet "quelques bières avec..." poursuit l'objectif d'aborder le vaste domaine de la transition ou du basculement, ...
La France salue l'élection par l’assemblée plénière du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) de Robert Vautard, scientifique français au poste de co-président du groupe de travail 1 lors du 7ème cycle qui se tient du 25 au 28 juillet à Nairobi (Kenya). Il succède à cette fonction à Mme Valérie Masson-Delmotte.
L’Afrique, comme d’autres continents, fait face au rétrécissement de sa couverture forestière, fruit de l’extension de l’agriculture d’exportation et de la coupe de bois, le plus souvent illicite.
Le Cercle Élisée Reclus (C.E.R.) est constitué d’hommes et de femmes qui se sont donné pour mission de tenter d’apporter une réponse à la crise civilisationnelle issue de la débâcle écologique à laquelle l’humanité est aujourd’hui confrontée par la recherche d’un cheminement intellectuel nouveau qui ira à la racine des questionnements qui s’imposent face à une situation qui met notre existence même en danger.
Reporterre publie ses comptes, comme chaque année. Ils montrent un média solide sur l’écologie, qui grandit en toute indépendance.
Échanges en ligne, kits de formation, guides pratiques... Inquiets de l’inaction publique, des hauts fonctionnaires se regroupent depuis l’arrivée au pouvoir d’Emmanuel Macron pour agir en faveur du climat et de la biodiversité.
Voilà comment certains présentent Jean-Marc Jancovici, Polytechnicien et ingénieur de formation, expert du sujet climatique depuis plus de vingt ans. Qui eut cru que c’est d’un homme de soixante ans, suivi par près d’1 million de personnes sur LinkedIn, qui cumule plus de 20 millions de vues sur YouTube, que viendrait cet engouement pour l’écologie ? Son discours franc, sans langue de bois, sa critique du système politique et des élites ont grandement contribué à en faire un personnage apprécié et très médiatisé. Mais qui se cache réellement derrière Jean-Marc Jancovici ? Dans cet épisode, on aborde bien évidemment les sujets qui lui tiennent à coeur, mais on va aussi au-delà, afin d’en savoir plus sur l’homme qui se cache derrière la cause. J’espère que cet épisode vous plaira, et je remercie Jean-Marc pour sa transparence et sa sincérité. Bonne écoute !
Est-il encore possible de « faire écologie ensemble » et d’éviter la « guerre des générations » ? Entretien avec Léa Falco, militante pour le climat et autrice d’un essai court et percutant sur le sujet.
J’ai le plaisir de recevoir Simon Ricard, co-fondateur de l’association Pour une Hydrologie Régénérative. J’avais déjà reçu il y a quelques mois Charlène Descollonges, également co-fondatrice de l’association, mais cette affaire d’agriculture et d’hydrologie régénérative est probablement la révolution cognitive la plus importante que j’aie traversée depuis 4 ans, donc prenons le temps de comprendre ! 😊
Peut-on prendre des décisions relevant de l'urgence écologique en restant dans un cadre démocratique ? Ces décisions s'imposent-elles à nous ? Natacha Polony recoit Jean-Marc Jancovici, président du Shift Project.
Peu d’argent, peu de suivi... La Cour des comptes dresse un bilan très critique du montant des dépenses publiques consacré à la transition écologique. En parallèle, les dépenses défavorables à l’environnement ont, elles, explosé.
Dans cette tribune, Claude Gruffat interpelle sur un projet de la Commission européenne qui permettrait aux entreprises de défiscaliser leurs investissements, privant les États d’apports financiers pour la transition écologique.
Il est possible de nourrir la planète de manière durable, The House of Agroecology en est persuadée. Reste à convaincre les agriculteurs, l’agro-industrie et les consommateurs. La tâche est immense, mais Emilie de Morteuil, cofondatrice de cette nouvelle Maison, est déterminée.
Face à l’accélération du changement climatique, de nombreux intellectuels jugent de plus en plus difficile de rester dans leur tour d’ivoire. Beaucoup font désormais le choix de l’engagement militant.

juin 2023

« J’avais vingt ans. Je ne laisserai personne dire que c’est le plus bel âge de la vie. » Cette affirmation du romancier Paul Nizan voici près d’un siècle n’a peut-être jamais été aussi vraie : en France, 75 % des 18-30 ans jugent l’avenir effrayant en raison du changement climatique et de ses conséquences. Non seulement les jeunes seront dans la force de l’âge en 2050, date de bascule évoquée, mais ils et elles assistent déjà à la multiplication de phénomènes tels que les canicules et les sécheresses, preuves s’il en est que la crise climatique était prévisible…
Le déni du climat et de la crise écologique est-il terminé, comme nous l'entendons parfois dire ? Rien n’est moins sûr. Que ce soit les récents propos d’élus et de ministres suite à la sortie du rapport sur la biodiversité qui épingle l’agriculture comme cause première (« Non mais ce n’est…
Face à l’imminence du chaos social et à l’augmentation exponentielle des événements climatiques extrêmes, les luttes écologistes trouvent un regain de radicalité. Face à cette destruction du vivant par la machine capitaliste, et face à la puissante répression de l’Etat policier, comment militer, comment agir aujourd’hui ? Et demain ? Ancré·es sur le terrain, les militant·es assument de s’opposer physiquement aux infrastructures et aux symboles écocidaires, afin de lutter contre les violences systémiques du capitalisme, et de créer des initiatives concrètes et populaires pour regagner de la puissance d’agir.
We ran computer programs that simulate ecosystems 70,000 times and the results are very worrying.
Un autre modèle agricole est possible, qui concilie les défis productifs, alimentaires, climatiques, économiques, environnementaux et sociaux, affirment, dans une tribune au « Monde », plus de 150 scientifiques, chercheurs, enseignants et personnes qualifiées, qui l’expérimentent déjà dans les parcs naturels régionaux.
A l'occasion de la journée mondiale de l'environnement le 5 juin, GEO s'intéresse aux limites planétaires. Audrey Boehly, autrice du livre Dernières limites (éd. Rue de l'échiquier), a interrogé plusieurs experts des domaines concernés afin d'apporter un éclairage différent sur ce concept.
Deuxième épisode de notre rencontre avec Enora, dans lequel elle revient sur le cheminement qui l'a amenée à adopter, il y a 5 ans, un mode de vie basé sur l'écologie radicale. A 38 ans, elle vit dans un chalet qu'elle a auto-construit, sans être raccordée à aucun réseau, avec très peu d'argent.

mai 2023

Je voudrais proposer ici une expérience de pensée. Je le fais car je pense qu’elle a des implications éthiques et politiques essentielles. Et que nous pourrions être amenés à sortir de l’expérience de pensée plus rapidement que ce nous ne l’imaginons.
France Stratégie, le Commissariat général à la stratégie et à la prospective, est un organisme de réflexion, d’expertise et de concertation placé auprès du Premier ministre. 4 missions orchestrent son action : Évaluer, Anticiper, Débattre, Proposer
Aujourd’hui, Julien Vidal part à la rencontre d’Audrey Monssoh du Printemps Écologique. 
Nouveau "TALK" sur LIMIT avec la présidente du Club de Rome "Sandrine Dixon-Declève" est une leader d'opinion internationale sur le changement climatique, l'écologie et les systèmes complexes. Elle est aussi conseillère en transition économique et environnementale auprès de l’Union européenne, notamment. Il faut, à ses yeux, tourner le dos au « business as usual » du passé si on veut répondre aux défis de l’avenir. « La société du XXe siècle nous a rendus malades, il faut la réinventer » Nous aborderons forcement le rapport pour le club de Rome devenu un livre "The limits to Growth" (1972). Nous parlerons de choses forcement réalistes mais aussi nous allons nous laisser le droit d'imaginer des futurs radieux notamment en abordant le livre : EARTH 4 ALL
Depuis le XIXe siècle, l’industrie est mère de toute les dégradations environnementales. Comment imaginer une transformation radicale de ce secteur certes polluant, mais essentiel à l’économie ?
« On dit que les territoires nous façonnent. J’avais dix ans quand j’ai compris que le dérèglement climatique menaçait mon univers entier, et toutes mes histoires de famille, dont les glaciers renferment le souvenir. » Camille Étienne a grandidans un espace en voie de disparition. Dans un de ces lieux où le danger estdéjà réel, concret. Face à un effondrement d’une telle ampleur, il est aisé de sombrer dans laparalysie. Mais, nous dit-elle, « notre impuissance est une construction qui ne nous appartient pas », et qui sert ceux qui exercent et jouissent pleinement deleur pouvoir. Dans cet essai, Camille Étienne identifie les mythes qui nous entravent : éco-anxiété, fracture générationnelle, déclic, fausses peurs. Les paniques morales n’ont qu’un dessein : nous distraire de la peur qui devrait nous habiter et pourrait nous pousser à désobéir, ralentir ou cesser de coopérer.
Naar aanleiding van de theatervoorstelling “Antigone in de Amazone” van Milo Rau, schreven de Landloze Arbeidersbeweging MST en enkele experts en activisten een open brief die de praktijk van greenwashing door het Braziliaanse bedrijf Agropalma aanklaagt.
« J’ai peur, et cette peur, un jour, pourra faire union », écrit l’activiste Camille Étienne dans Pour un soulèvement écologique. Sortir de notre impuissance collective (Seuil, 2023), un premier essai à la fois puissant, concis et rassérénant.
Quand on regarde ses prises de positions ces dernières années – sélection – deux évidences sautent aux yeux. D’abord, la cohérence. Pas de compromis avec la science. Souplesse d’esprit, mais ancrage permanent dans le réel. Ensuite, l’isolement au sein de sa famille politique belge. Sur les questions fondamentales, en tout cas.
Alors que les circonstances devraient y conduire, l’écologie ne parvient pas à s’imposer comme la force politique dominante du XXIe siècle. Les signaux d’alarme concernant les destructions de l’environnement n’ont jamais été aussi forts, le climat est désormais une des principales préoccupations des Français, et pourtant… Alors que les activistes demandent aux gouvernements d’agir davantage pour le climat, les résultats des élections envoient un tout autre signal aux dirigeants.
Dans son nouvel ouvrage Politiser le renoncement (Divergences, 2023), Alexandre Monnin prolonge les réflexions initiées avec Emmanuel Bonnet et Diego Landivar dans leur livre Héritage et fermeture, une écologie du démantèlement (Divergences, 2021). Entretien avec le philosophe, qui continue d’enrichir le cadre conceptuel original de la redirection écologique.
L’écologie populaire existe et doit être reconnue, même si elle n’entre pas dans le cadre du discours écologique dominant défendant la politisation de ces enjeux.
On sait qu’une partie des extrêmes droites contemporaines, comme le FN/RN en France, tentent depuis quelques années de verdir leurs positions en affirmant que le nationalisme, en particulier la fermeture des frontières, seraient la solution enfin trouvée au basculement climatique. On sait moins que les sensibilités proprement écofascistes – qui se renforcent à mesure que s’approfondit la crise environnementale – ne sont pas nées dans un rapport d’extériorité radicale à l’écologie.
Annoncée pour la mi-avril, l’interdiction du mouvement écolo semble suspendue. Si le gouvernement indique que la procédure suit son cours, les difficultés juridiques compliquent la mise en œuvre de la sanction souhaitée par Darmanin.

avril 2023

Les écolos demeurent partagés sur la tactique du black bloc. Mais avec l’urgence d’agir efficacement, c’est son intérêt stratégique qui fait désormais débat, plutôt qu’un simple refus de principe.
 Dans un article publié le 18 mars 2022, abondamment repris et commenté depuis, Pierre Charbonnier a forgé la notion d’« écologie de guerre », qui « dans le contexte d’une agression militaire conduite par un État pétrolier contre l’un de ses voisins à des fins de consolidation impériale, [consiste] à…
Suite aux événements de Sainte Soline les 24 et 25 mars derniers, nous avions demandé à une série d'intellectuel·les ce qu'ils et elles pensaient de la répression visant les Soulèvements de la Terre et, plus généralement, les mouvements écologistes. Voici le troisième et dernier volet de ces réponses, avec Geneviève Pruvost, Thierry Paquot, Isabelle Cambourakis, Baptiste Morizot et un revenant : Guy Debord.
Ce que l’on pourrait appeler le moment Darmanin en France est la suite logique du moment Trump aux Etats-Unis et du moment Bolsonaro au Brésil. Ce sont les premières occurrences d’une longue séquence encore à venir où responsables politiques et industriels ne se contentent plus de faire le choix cynique d’une économie capitaliste injuste contre celui d’une plus que nécessaire économie écologique et sociale ; acculés par la situation, les uns après les autres déclarent ouvertement la guerre à tous les mouvements écologistes qui, d’une manière ou d’une autre, tentent de préserver une Terre habitable pour toutes et tous.
Pourquoi une charte pour un enseignement à la hauteur de l’urgence écologique ? Nous n’avons pas le droit de nous résigner face aux crises environnementales alors que celles-ci sont les conséquences des dysfonctionnements de nos sociétés de consommation. Nous avons la possibilité de construire collectivement une autre façon de vivre sur Terre, plus juste, plus vivante, plus résiliente. Mais il est urgent de s’y mettre tous ensemble. Nous avons le pouvoir de réagir. Nous avons le devoir d’agir sans attendre. C’est notre conviction et c’est elle qui a guidé ce projet.
C’est un débat qui a créé la polémique mais qui en réalité pose des questions bien plus larges sur l’écologie politique. Le 13 avril, Hugo Clément est allé débattre d’écologie avec le président du Rassemblement national, Jordan Bardella, chez Valeurs actuelles. La présence du journaliste à une soirée organisée par un média d’extrême droite condamné pour injure raciste et provocation à la haine a enflammé les réseaux sociaux. D’un côté, les personnes qui le soutiennent et trouvent courageux et nécessaire d’aller débattre avec l'extrême droite sur ces sujets, de l’autre celles qui l’accusent de banaliser et légitimer le Rassemblement national. Au-delà des affrontements, cet événement raconte l’évolution de l’écologie politique. Le Rassemblement national comme tous les autres partis commencent aujourd’hui à parler d’urgence écologique. Ses figures comme Jordan Bardella, mettent de plus en plus en scène leur volonté d’agir sur le sujet tout en décriant les autres partis et donc en cherchant à s'approprier l’éco
FIGAROVOX/TRIBUNE - Dans un texte collectif, quatre élus LR, dont l'eurodéputée Agnès Evren, plaident pour que leur famille de pensée défense sa vision de l'écologie. Selon eux, l'écologie de droite permet de concilier défense de l'environnement, cohésion sociale et respect des traditions.
La pêche est-elle compatible avec les impératifs écologiques? La récente crise, qui a vu pêcheurs et associations environnementales s'opposer frontalement, peut permettre d'en douter... Pourtant, une pêche durable et moins dépendante du gazole est possible et même indispensable, selon des acteurs du secteur.
Plus de 300 organisations paysannes, autochtones, écologistes, féministes, syndicales du monde entier invitent à soutenir la lutte contre les méga-bassines et les luttes pour l’eau comme bien commun en France et partout dans le monde, et à dénoncer la répression du gouvernement français ! A l’initiative de membres de la Convergence Globale des Luttes pour la Terre,l’Eau et les semences paysannes Ouest Afrique (CGLTE-OA), du MODATIMA au Chili, de la Commission Ethnique pour la paix et la défense des droits territoriaux en Colombie, du Mouvement Ecologique pour la Mésopotamie au Kurdistan, de la Via Campesina, de la Confédération Paysanne et de la Fondation Danielle Mitterrand, cet appel international inédit est publié simultanément le 14 avril sur Al Jazeera,Le Monde, Brasil di Fato, Common dreams.
Le journaliste Hugo Clément a accepté de participer à un raout organisé par une revue d’extrême droite. Il est le symbole d’une vision de l’écologie « dépolitisée et vue comme transpartisane », réagit Antoine Dubiau, spécialiste de l’écofascisme.
Ces dernières années, les actions de désobéissance civile se sont multipliées. Rencontre avec Bo Vanhoorickx, une jeune militante belge d'Extinction Rebellion.
L’activiste et théoricien suédois s’attache à concilier marxisme et environnementalisme, et invite le mouvement climat à dépasser le pacifisme pour lutter contre le « capitalisme fossile ».
Nous vivons une polycrise de nature planétaire : crise de la biosphère, crise de la mondialisation, crise des civilisations, crise de la démocratie. (Edgar Morin 2023), avec des perturbations financières et une inflation qui pourraient se généraliser en crise de l’économie mondiale. Le modèle économique mondiale est en train de basculer. Des fissures apparaissent partout et l’espoir d’un modèle alternatif contraint et forcé pour toute l’humanité est encore possible mais pas certain. L'épuisement des ressources naturelles et celui des biens communs que cons
Je voudrais rebondir sur cet article de la RTBF qui évoque une étude réalisée par le groupe de réflexion environnemental britannique Ember : ‘C’est le début de la fin de l’âge fossile’ : l’électricité décarbonée va-t-elle prochainement prendre le dessus sur l’électricité fossile ? – rtbf.be On y trouve une bonne synthèse de l’évolution de l’usage des combustibles fossiles, des énergies renouvelables et des émissions de gaz à effet de serre au niveau mondial.
Chercheurs, militants, autrices... Des personnalités expliquent pourquoi ils soutiennent les Soulèvements de la Terre, menacés de dissolution par le ministre de l’Intérieur.
Après une tribune publiée en février, Les Naturalistes des terres, collectif de professionnels et amateurs, aux premières loges dans l’observation de la biodiversité, élargissent leurs rangs et s’organisent pour peser dans les luttes écolos. Les naturalistes travaillent dans des associations environnementales, des bureaux d’études ou des Conservatoires d’espaces naturels. Ils peuvent être ornithologues, animateurs nature, militants, étudiants ou amateurs. Ils observent au plus près la biodiversité, (...)
Une société française a créé un nouvel outil à base d’IA pour les questions environnementales. ChatGPT est de la partie mais les sources de données proviennent notamment du GIEC.
La honte étouffera-t-elle le gouvernement avant que la pollution atmosphérique ne s’en charge ? Rien n’est moins sûr ! À Sainte-Soline, les militants écolos ne sont pas engagés, mais bien terroristes, selon le ministre de l’Intérieur français Gérald Darmanin. Invisibiliser les raisons de la colère pour mieux criminaliser les militants, un mot d’ordre pour un …
L'urgence climatique est l'affaire de tous ! Fatima Ouassak, politologue, démontre dans son dernier essai "Pour une écologie pirate – Et nous serons libres" que nous sommes encore loin du compte. Pour la militante, le projet écologique en Europe se construit sans les classes populaires, alors même qu'elles sont en première ligne des désastres écologiques.

mars 2023

Peut-on concevoir une pensée écologique qui soit aussi une philosophie de la puissance, ne se résumant ni à sa célébration prométhéenne, ni à son déni ascétique ? Si la vie est volonté de puissance, alors il s’agit de chercher à dégager les conditions auxquelles l’accroissement de la puissance peut aussi prendre la forme d’un retour vers la terre. En quête d’une telle philosophie, ce livre chemine en compagnie de Nietzsche. Car il est peut-être encore temps de répondre à ce mystérieux appel de Zarathoustra : « Que le surhumain soit le sens de la terre ! »
En agissant dans les angles morts de l’écologie, Banlieues Climat mobilise les jeunes des quartiers populaires autour des enjeux climatiques.
Cible du pouvoir politique depuis le début de la semaine, le mouvement écologiste des Soulèvements de la terre est aujourd'hui menacé de dissolution. Ce groupe, qui n’hésite pas à recourir aux actions coups de poing en matière de lutte pour l’environnement, semble aussi incarner un “renouveau” pour le militantisme à l’heure de l’urgence climatique. Explications.
Il me revient que certains politiciens et intellectuels qui n’étaient pas réputés pour leur goût de l’écologie, ou leur intérêt pour l’urgence climatique, parfois même un peu climato-sceptiques, auraient complètement changé d’avis suite à une sorte de phénomène de « révélation ». Suite à cette « révélation », ils auraient pris conscience de la gravité de la situation, pour s’engager corps et âme en faveur d’une prise en compte de l’Urgence, d’une manière ou d’une autre. Je ne peux m’empêcher d’évoquer deux belges, l’ancien ministre et député Jean-Luc Crucke , et l’ex-chef de cabinet du libéral Didier Reynders, économiste et écrivain Bruno Colmant.
Trois cents personnalités, dont Philippe Descola, Cyril Dion, Annie Ernaux et Adèle Haenel ont décidé de rendre publique leur appartenance aux Soulèvements de la terre, alors que le ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, a annoncé sa volonté de dissoudre ce collectif écologique.
« Extrapolations », « Abysses », « The Fortress »... Au festival SériesMania, le réalisateur et militant pour le climat Cyril Dion décrypte ce que peuvent les séries pour l’écologie.
Rhizome c'est la base de données du Centre de documentation et d'archives Etopia. Elle vous donnes accès aux collections du centre de documentation ainsi qu'aux fonds et collections d'archives et leur nombreux inventaires. Vous y trouverez plus de 19 000 articles de revues, 6000 monographies, 1300 périodiques, 28 000 documents d'archives numériques, 200 fonds et collections d'archives et encore bien d'autres documents tels des affiches, cassettes audio, photographies...
Depuis les années 1980, la contre-culture punk a exercé une influence décisive sur la diffusion de modes d’action politiques et environnementaux.
Manifester pour le climat, c'est suffisant ? La réponse est clairement non pour les militants d'Extinction Rebellion, Just Stop Oil ou Dernière Rénovation. Un peu partout en Europe 🇪🇺, ils préfèrent choquer pour alerter, à coups de jets de soupe sur des tableaux ou de #blocages de périphs. Jusqu'où peut aller cette nouvelle génération de #militants ? ENTR t'emmène à la rencontre de ces activistes qui bravent les interdits pour défendre leurs idées, de Paris 🇫🇷 à Stroud 🇬🇧, ville de naissance d'Extinction Rebellion.
Le projet de création de l'école Centrale de Toulouse déclenche les foudres des étudiants agronomes. Le groupe Centrale chapeautera en effet l'ENSAT, l'école d'ingénieurs agronomes de Toulouse, à partir de 2025 à la place de Toulouse INP. Or les étudiants craignent une opération de verdissement qui pourrait affaiblir l'attachement au vivant de leur formation au profit d'une culture high-tech non pertinente, selon eux, pour répondre aux priorités de la transition écologique.
Lorsqu’en 1867 Marx publie à Hambourg le livre I du Capital, cinq longues années sont nécessaires pour écouler le tirage de 1 000 exemplaires. Cent-cinquante ans plus tard, un universitaire japonais publie « Le Capital dans l’anthropocène » qui se vend à 500 000 exemplaires… Kōhei Saitō y propose une relecture écologiste du philosophe allemand, alliant décroissance et communisme. Le « redoutable missile » que Marx croyait avoir « lancé à la tête de la bourgeoisie » vient-il d’être à nouveau mis en orbite depuis le Japon ? Éléments de réponse dans cet entretien avec l’auteur.
Face à la crise climatique, de plus en plus de scientifiques s’engagent. Le phénomène n’est pas nouveau, mais frappe par son ampleur et sa radicalité. [Série 1/4] [Série 1/4] Vous lisez l’enquête « Crise écologique : la révolte des scientifiques ». Pour ne pas rater le prochain épisode, abonnez-vous à notre lettre d’info. Blouse blanche et menottes aux poignets. En novembre dernier, une douzaine de chercheurs ont été placés en détention en Allemagne. Leur délit ? S’être collés avec de la glu à des (...)
Comme les températures sont « de saison », on parle moins d’écologie en Belgique, et on parle à peine de la France qui va devoir rationner l’eau.
Quels sont les liens entre féminisme et écologie ? Reporterre a posé la question à six défenseuses de l’environnement lors de la journée internationale de lutte pour les droits des femmes. Paris, reportage L’encre des slogans dégouline des pancartes. Les cartons mouillés pendent mollement des bras des militantes de cette journée internationale de lutte pour les droits des femmes. La pluie, qu’on attendait avec impatience depuis des semaines, a abondamment arrosé le cortège du 8 mars, sans pour autant (...)
La discipline doit sortir d’une prétendue opposition entre le progrès social et la défense du vivant.
L’objectif du livre est double : d’une part tenter de s’opposer aux idéologies, aux mythes, aux éléments religieux qui polluent les courants de l’écologie politique et empêchent toute réflexion. Il s’agit donc d’une auto-critique car derrière les dérives actuelles les plus visibles et risibles aujourd’hui de « notre camp », doivent aussi être remis en cause certains fondements intellectuels et politiques peu discutés, et notamment un indécrottable ancrage « à gauche » sinon l’extrême-gauche. Second objectif : avancer des notions connues mais délaissées, esquisser quelques pistes là encore déjà entrevues mais trop peu considérées et bien sûr ouvrir des questions, pas forcément nouvelles, mais primordiales. Enfin, on peut aussi voir cet ensemble de textes comme une tentative d’aborder la question de l’écologie politique à partir de l’œuvre de C. Castoriadis, et qui pourrait la renouveler. L’abord de l’ensemble peut être déroutant parce que le ton n’est pas du tout polémique : il n’y a pas de réfutation à propre
Nous ne pouvons plus dissocier, ainsi que je l’ai erronément cru trop longtemps, l’économie et l’écologie, car l’âpreté de la consommation et de l’enrichissement entraîne un saccage de la nature. Ceci n’est pas encore intégré dans les marchés financiers dont les rendements exigés et l’horizon de temps semblent incompatibles avec les limites planétaires.
LPE : Alice Desbiolles, vous êtes médecin spécialisée en santé publique et vous avez récemment publié deux ouvrages : L’Eco-anxiété. Vivre sereinement dans un monde abîmé, chez Fayard (2020), et plus récemment encore, Réparer la santé. Démocratie, éthique et prévention, aux éditions Rue de l’échiquier (2023). Le second part de la COVID et de ses ravages pour s’étendre aux questions plus générales de santé publique ; nous allons plutôt ici mettre l’accent sur le premier de ces deux livres. Le titre du premier est on ne peut plus explicite. Pouvez-vous succinctement vous présenter ?

février 2023

Journaliste et philosophe français, André Gorz fut l'une des pionniers de l’écologie politique et de la décroissance.
Méconnue en France jusqu’à récemment, l’écologie profonde est un courant de pensée majeur de l’éthique environnementale théorisé par le philosophe norvégien Arne Næss dans les années 1970. Mais pourquoi « profonde » ? Par opposition à celle que Næss qualifie de « superficielle », autrement dit une écologie de surface, vainement anthropocentrée et tournée vers des objectifs à court terme. Comment penser le lien qui nous unit à la nature en prenant en compte des considérations plus profondes touchant aux principes de diversité, de complexité, d’autonomie, de décentralisation, de symbiose, d’interdépendance et d’égalitarisme ? Mathilde Ramadier fait le point sur ce mouvement qui questionne métaphysique, ontologie et éthique sur l’écosphère dans son ensemble. Elle nous montre comment l’écologie profonde peut nous aider à penser l’avenir de l’humanité et, bien sûr, à entrer en action.
Indécence urbaine : présentation du livre de Guillaume Faburel publié aux Editions Flammarion. Les grandes villes sont responsables des crises majeures de notre temps. Elles imposent des rapports consuméristes et productivistes au monde sans offrir en retour une écologie à la hauteur de la dévastation orchestrée par l’idéologie urbaine. L’équivalent d’une ville comme New York sort de terre tous le
La mort, le 18 janvier, d’un jeune activiste tué par la police dans la forêt d’Atlanta constitue une triste première aux États-Unis, où les défenseurs de l’environnement, qualifiés d’“écoterroristes” dans de nombreux États, sont de plus en plus sévèrement réprimés.
Des ingénieures et des ingénieurs préfèrent quitter la voie toute tracée que leur promettaient leurs grandes écoles pour s'engager collectivement dans les luettes, amorcer un virage écologique radical et dessiner d'autres modalités d'existence. Témoignages.
Aujourd’hui, en France, les personnes issues des classes populaires, et des quartiers populaires, sont les premières victimes des effets du dérèglement climatique et de la destruction de la planète. Elles vivent dans les territoires les plus pollués, où l’exposition au bruit et à la chaleur est la plus forte, où l’alimentation est la plus industrielle et où l’accès au soin est le plus discriminatoire. Pourtant, elles n’ont pas voix au chapitre. Ces populations sont, aujourd’hui encore, négligées par les mouvements et les partis politiques qui défendent un projet écologique. En bref, le projet écologique majoritaire en France a échoué à être réellement populaire. C’est le constat que fait la politologue Fatima Ouassak dans son nouveau livre “Pour une écologie pirate”. Elle l’affirme : “Aujourd’hui, dans le champ politique, c’est l’aspiration des classes moyennes et supérieures au maintien de leur confort qui l’emporte” et ajoute “C’est parce que nous ne sommes pas libres que le monde brûle. Et le monde n'arrê
olitologue et conseiller politique, Thomas Guénolé a publié le 3 février dernier La fin des haricots ? Le réveil écologique, c’est maintenant (Plon, 2023), un essai dans lequel il identifie « dix révolutions simples et efficaces » à mettre en place sans tarder. Avec son accord, nous publions ici un extrait de cet ouvrage, dans lequel il propose la création d’un « gouvernement écologique mondial ».
Dans un contexte de resserrement des politiques monétaires, comment les banques centrales peuvent-elles intervenir pour accélérer la transition environnementale ? Nous traduisons et commentons pour la première fois le discours clef d’Isabel Schnabel, membre du directoire de la BCE et l’une des figures les plus influentes de la politique monétaire de la zone euro.
Nous manquons, aujourd’hui en Europe, d’un projet écologiste capable de résister aux politiques d’étouffement, dans un monde de plus en plus irrespirable. D’un projet initié dans les quartiers populaires, qui y articulerait enfin l’ancrage dans la terre et la liberté de circuler. D’un projet dont le regard serait tourné vers l’Afrique et qui viserait à établir un large front internationaliste contre le réchauffement climatique et la destruction du vivant. D’un projet qui ferait de la Méditerranée un espace autonome et un point de ralliement des mutineries du Nord comme du Sud. D’un projet se donnant comme horizon à la fois la libération des terres, la libération animale et l’égale dignité humaine, fondamentalement liées. D’un projet assumant la sécession face à des forces d’extrême droite toujours plus menaçantes. D’un projet permettant de prendre le large en quête du One Piece, le fameux trésor du manga éponyme, devenu symbole, dans les quartiers populaires, de la soif de liberté qui y gronde. D’un projet qui
Né le 9 février 1923, en Autriche, André Gorz, un des pionniers d’une écologie politique sociale, aurait eu 100 ans aujourd’hui. L’occasion de revenir sur ce qui l’animait et sur ce qu’il a imaginé pour sortir de notre impasse. Il avait la voix légère, les idées fortes. Marxiste, André Gorz ne se rallia à l’écologie que tard, la cinquantaine venue, mais le fit avec la passion du découvreur de trésor. Il lui apporta un socle politique encore solide, et une dimension sensible, propre à l’émanciper de la (...)
De Greta Thunberg et son école buissonnière militante à la bifurcation des étudiants d’AgroParisTech, une partie de la jeunesse s’oppose frontalement à l'inaction climatique. Pour le monde académique, c’est à la fois un électrochoc et un défi majeur.
Alors que se déroule sur le campus Agrobiopole de Toulouse le Forum International de la Robotique Agricole (FIRA), qui vise à « promouvoir la robotique agricole à travers le monde », des membres de l’Atécopol questionnent la pertinence de ces voies technologiques au regard des enjeux socio-écologiques. Plutôt que de robots autonomes, l'agriculture n’aurait-elle pas besoin de paysans autonomes ?
Voilà des heures qu’elle n’a pas bougé. Une adolescente est assise face aux longues colonnes de pierre du Parlement suédois. À un mois des élections, elle espère un sursaut politique face à la menace climatique. Mais le 8 septembre 2018, rien ne change. La question écologique reste aux portes du Riksdag. Et il semble que le palais bénéficie d’un excellent double vitrage. Sauf que Greta Thunberg, alors âgée de 15 ans, est rejointe par des millions de lycéens sous le hashtag #FridaysForFuture. Il était temps que l’effet boule de neige se produise. Dans peu de temps, la neige elle-même pourrait bien disparaître.

janvier 2023

Depuis 2018, la jeune militante Léna Lazare réfléchit aux stratégies pour faire vaciller la politique néolibérale et antiécologique des macronistes. Et s’en prend aux « technosolutionnistes ». Un regard lucide et radical jamais hors sol.
​Le réseau des Territorialistes - Urbanisation généralisée et métropolisation, alternatives écologiques et France périphérique, néo-ruralités et biorégion… le réseau des Territorialistes s’intéresse aux dynamiques géographiques et aux imaginaires politiques qui les fondent. Il souhaite par cette entrée double donner à voir d’autres manières d’habiter la terre, les critiques que figurent ces formes-de-vie (ex : décroissance) et les savoirs sur lesquelles ces formes s’appuient (de la rénovation écologique aux savoirs paysans, de la communication non-violente aux expériences autogestionnaires…). Pour ce faire, ce réseau est composé de chercheur·euse·s, praticien·ne·s, étudiant·e·s et militant·e·s menant enquêtes de terrain et débats, autour par exemple d’expériences biorégionales et leurs écologies politiques, des initiatives habitantes dans des lieux de vie périphériques, des découpages et visées de la géographie institutionnelle, des héritages fonctionnalistes et des problèmes écologiques qu’ils posent aujourd
Particulièrement violentes contre les ruraux et les ménages pauvres, les ZFE n'ont guère d'intérêt écologique.

décembre 2022

Ils ne s’étaient jamais rencontrés. L’économiste Bruno Colmant, membre de l’Académie royale, écoute souvent François Gemenne, le climatologue expert en migrations devenu la coqueluche de nos voisins, sur France Inter. À la fin d’une journée glaciale, ils se sont installés à la rédaction de Moustique pour un débat qui n’a souffert d’aucun temps mort, dans […]
Tous comme les ingénieur.es déserteur.euses d’Agro-Paris-Tech, de nombreuses personnes se sentent frustrées par les métiers qu’elles exercent et le manque de réalisme ou la déconnexion de leur projet professionnel face à l’accélération du dérèglement climatique et de l’effondrement de la biodiversité. 🤝 C’est pourquoi, nous vous proposons un temps d’échange tous les derniers mardis du mois pour discuter de ces problèmes et de manières de les résoudre collectivement.
Auteur de nombreux articles scientifiques, Guillaume Decocq, professeur en pharmacie à Amiens, signe son premier livre grand-public, «Boomerangs», consacré aux liens entre environnement en péril et santé humaine en danger. Une vision «éco-systémique» à lire de toute urgence.
Depuis plus de trente ans, des ouvrages alertent régulièrement sur les liens supposés entre l'écologie politique et le conservatisme, et même l'extrême-droite. Un livre récent consacré aux verts-bruns n'est pas plus convaincant que les précédents. Un défaut de méthode et un argumentaire construit sur des ressemblances superficielles conduisent à un naufrage éditorial.
Dans les années 1970, à la suite de mai 68, il y eut en France un mouvement de “retour à la terre” d’urbains fuyant les villes et la société de consommation. Plusieurs mouvements de ce type se sont ensuite succédé jusqu’à aujourd’hui, avec la volonté de retrouver une vie plus en phase avec la nature. Faut-il les imiter pour limiter ses émissions de gaz à effet de serre, et plus généralement son empreinte environnementale ? 
Professeur de sociologie à l’Université de l’Oregon et rédacteur en chef de la prestigieuse revue théorique américaine Monthly Review, John Bellamy Foster a révolutionné l’écosocialisme, il y a vingt ans, grâce à un livre fondamental, Marx’s Ecology[2]. Ce livre a lancé une deuxième série de recherches écosocialistes qui a réfuté toutes sortes de préjugés sur l’œuvre de Karl Marx, et il est en passe de fournir de solides fondements théoriques à un socialisme écologique pour notre époque.
Dans cet article, des scientifiques de l’Atécopol analysent la politique (anti-)climatique de TotalEnergies, critiquent six arguments faisant partie de sa rhétorique officielle, révélant ainsi sa stratégie de greenwashing. Il devient urgent de sortir la multinationale française des seules logiques de marché ; la nationalisation est une piste dont les possibilités et limites sont discutées ici.
Face à l’inaction, à l’absence de mobilisation concrète pour la transition écologique, la colère et la frustration montent. Deviendra-t-on, comme le suggère Frédéric Lordon, éco-furieux ?
Nouveau "TALK" sur LIMIT avec Emilie de Morteuil. Elle est spécialiste en agro-écologie et gestion de l'environnement. Elle conseille le secteur agro-industriel pour appliquer une agriculture durable. https://emiliedemorteuil.com/qui-suis... Auteure du livre "Le guide de la consommation durable: prendre soin de soi et de la planète" pour aider les gens dans leur démarche de transition . https://emiliedemorteuil.com/guide-de... Sujets du jour : La qualité des sols, les engrains, L'autonomie et la sécurité alimentaire, le gaspillage, les importations/exportations, l'agro-industrie, la famine et survie... Heureusement des pistes de solutions tout au long de la vidéo dont l'agro-écologie. Petit soucis de micro à partir de la 35ème minutes mais c'est pas très grave puisque vous m'entendez toujours 😉
Face à l’état catastrophique de la planète, la jeunesse devrait se tourner vers l’écologie politique. Elle ne le fait pas, car ce courant n’assume pas clairement la rupture avec le dogme de la croissance, regrette, dans une tribune au « Monde », la députée Génération écologie des Deux-Sèvres Delphine Batho.
Participez à l'offensive écologique depuis votre position professionnelle. Vous n’êtes pas seuls est une association à but non lucratif, née d’une forte solitude face aux injustices et aux ravages indissociables de notre civilisation. Elle a pour but d’accompagner des salariés souffrant d’une fracture entre leur travail et leurs valeurs, d’accumuler des connaissances d’initiés sur les nuisances de leurs secteurs, de diffuser les témoignages de leur rupture, tout en s’inspirant des alternatives prometteuses existantes. Sa raison d’être est de créer des passerelles vers les archipels de résistances écologiques et sociales.
Le réalisateur et militant Cyril Dion revient avec Un monde nouveau, une série documentaire diffusée sur Arte en trois épisodes, en forme de portrait de ceux qui luttent contre l’inaction climatique des États et « pensent la démocratie du futur ». Imparfait mais réussi.

novembre 2022

Récemment, le dernier rapport du GIEC nous donnait trois ans pour inverser notre courbe d’émissions de dioxyde de carbone pour limiter le réchauffement climatique à un niveau acceptable d’ici la fin du siècle. De même, les niveaux de pollutions atteints dans l’ensemble des écosystèmes ainsi que la baisse rapide de la biodiversité obligent à agir rapidement. Pourtant, la régulation des rapports économiques avec l’environnement nécessite de dresser un constat clair des causes de sa dégradation généralisée. Où faut-il les chercher ?
La gestion des sols est au centre de plusieurs chantiers politiques prioritaires dans les années qui viennent : la décarbonation, la transition agroécologique et la sobriété foncière. Pourtant, contrairement à l’eau ou à l’air, le sol est un milieu naturel dont aucun organisme public n’est spécifiquement chargé. Longtemps considéré comme une ressource abondante dans un pays au peuplement relativement peu dense, le sol se trouve désormais au centre d’une plus grande rivalité des usages : nous avons besoin de sols pour nous nourrir mais aussi pour construire de nouveaux logements, développer les énergies renouvelables ou encore séquestrer du carbone.
Avec la sortie de son nouveau livre Les lapins ne mangent pas de carottes, Hugo Clément revient sur l’image que nous avons des animaux et appelle à changer de regard sur le vivant. L’occasion d’échanger sur ses engagements personnels et professionnels, son rapport à l’activisme, à la politique et au pouvoir.
Salut Monsieur le président, merci d’avoir répondu à nos questions sur l'écologie mais j’avais l’impression que mon job ne servait plus à rien... Bon visionnage à tous ! bientôt on fête nos 30.000 abonnés ! Merci !
Une carte blanche de Bruno Colmant, Docteur en Économie appliquée, Expert-comptable, Membre de l’Académie Royale de Belgique.
Le Shift publie son nouveau rapport rapport sur l'intégration des enjeux écologiques dans les formations de l'enseignement supérieur : « ClimatSup Business : Former les acteurs de l'économie de demain ».
À la veille des élections de mi-mandat aux États-Unis, qui se déroulent ce mardi, et alors que les sondages montrent un intérêt du public pour l’écologie, celle-ci peine à se faire une place dans les débats. Une armée d’activistes écolos se démène pour que le climat compte dans ce scrutin.
Mettre au cœur du pilotage de l’économie des indicateurs alternatifs au PIB qui reflètent mieux l’état de santé sociale et écologique.
Deuxième invité de notre nouveau podcast les Médias se mettent au Vert, le journaliste Dan Geiselhart, cofondateur du média Climax. Ce média “plus chaud que le climat”, qui combine une newsletter hebdomadaire et un fanzine papier, propose à ses abonnés des récits à la fois “positifs” et “critiques” sur la transition écologique de nos sociétés.
Alors que les circonstances devraient y conduire, l’écologie politique ne parvient pas à s’imposer comme la force politique dominante du XXIème siècle. Cet ouvrage essaie d’expliquer les raisons qui empêchent cela, et les limites de la démocratie représentative dans sa capacité à mener des politiques transformatrices pour le climat ou la biodiversité. Si la démocratie représentative est une impasse, la situation n’est pas désespérée pour autant : la démocratie ne se réduit pas aux élections, et l’ouvrage montre comme le changement peut advenir… sans passer par une "dictature verte".

octobre 2022

Comment vivre mieux, tout en limitant sa consommation d'énergie et son empreinte sur l'environnement? La bucolique région autrichienne du Vorarlberg s'y est intéressée avant tout le monde, au point d'attirer des légions de visiteurs, qui tentent de s'en inspirer. "A chaque fois que je viens ici, je prends une grosse claque. Ils ont 35 ans d'avance!", dit le français Pierre Leroy, président du Pays du Grand Briançonnais. Chalets, logements collectifs, écoles et même usines... ces communes entre moyenne montagne et plaine du Rhin ont fait le choix du beau et du confortable mêlés à un juste usage des ressources dès les années 1960-70, sous l'impulsion d'architectes engagés qui ont su entraîner élus, citoyens, enseignants dans leur projet. Ainsi s'est instillée la "BauKultur", la culture du bâti.
La crise énergétique contraint les gouvernements à subventionner les énergies fossiles pour protéger les ménages contre la flambée des prix, mais elle est aussi une opportunité de répondre simultanément aux problèmes de fin du monde et de fin du mois, car les investissements dans les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique permettraient à la fois d’accélérer la transition écologique et de réduire la facture énergétique.
Quels enjeux pour la COP27, qui se tient du 6 au 18 novembre 2022 à Charm el-Cheikh, en Égypte, l’un des pays les plus touchés par le changement climatique ? Les négociations sur l’application des articles de l‘Accord de Paris ayant abouti l’année dernière à Glasgow lors de la COP26, les efforts devraient se concentrer sur le soutien financier des pays les plus fragiles. Mais c’est sans compter sur la puissance de forces toujours hostiles.
[1/2] - Quelles sont les nouvelles pensées de l’écologie ? Quand la résistance à la technique est-elle arrivée ? La sobriété s’accompagne-t-elle de décroissance ? Des spécialistes de l’environnement partagent leur vision.


Une de ObsAnt


Autres Thématiques