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Uniquement les Articles de la décennie 2010

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COP25

décembre 2019

Le dérèglement climatique a des conséquences souvent insoupçonnés. Une récente étude montre que les poissons migrent de plus en plus pour trouver de l'oxygène qui disparaît tranquillement des océans. ...pour la raison simple que plus la température s’élève, et plus ils ont besoin d’oxygène. Or les eaux chaudes contiennent moins d’oxygène que les eaux froides.
Ils l’ont fait. Après s’être réunis pour la première fois à Madrid la semaine dernière, à l’occasion de la COP25, les quatre ministres belges en charge du Climat ont adopté mercredi matin le Plan national climat-énergie (Pnec) de la Belgique. Une étape qui démontre la capacité des nouveaux exécutifs régionaux à trouver un modus vivendi sur ce sujet, malgré les divergences de vues entre la Flandre et les deux autres régions. La décision adoptée mercredi en comité de concertation va permettre à la Belgique d’envoyer son plan à la Commission européenne avant la fin de l’année, comme requis.
La communauté internationale réunie à Madrid pour la COP25 a « raté une occasion importante » d’être à la hauteur de la « crise climatique », a regretté dimanche le secrétaire général de l’Onu, à peine la réunion terminée.
Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres s'est dit "déçu" dimanche par la COP25, regrettant "une importante occasion ratée" après l'adoption par la conférence d'un accord a minima sur le climat.
Jean-Pascal Van Ypersele: C'était une année où l'on espérait que de nombreux pays allaient relever leur niveau d'ambition pour être enfin à la hauteur collectivement de ce qui est nécessaire pour limiter le réchauffement à 1,5 degrés au dessus du niveau préindustriel et ça ne s'est pas passé à Madrid.
La COP25, qui s'est terminée dimanche à Madrid, devait être "celle de la finalisation des règles de mise en œuvre de l'accord de Paris et du relèvement du niveau de l'ambition" mais elle a finalement été "la COP de la déception", a réagi le climatologue de l'UCLouvain, Jean-Pascal van Ypersele.
Si le diable est dans les détails, l’enfer de la COP25 est "l’article 6". Ministres et fonctionnaires négocient pied à pied le chapitre du mode d’emploi de l’accord de Paris ("Rulebook") consacré aux approches coopératives: la manière dont les États pourront à l’avenir acheter ou vendre des certificats de réduction d’émissions. État des lieux à la veille de la clôture de la conférence de Madrid: un document de 45 pages qui contient 200 parties entre crochets – autant de points de désaccords à évacuer. La présidence chilienne de la conférence, assistée des ministres Sud-Africain et Néo-zélandais, va tenter la prouesse de résoudre le casse-tête pour boucler ce chapitre dans la capitale espagnole.
C’est le moment "Man on the Moon" de l’Europe, a lancé mercredi Ursula von der Leyen en comparant le Pacte vert qu’elle présentait à l’odyssée spatiale américaine lancée par John F. Kennedy. Deux semaines après son entrée en fonction, la présidente de la Commission posait son premier grand acte politique en dévoilant avec son vice-président au Climat Frans Timmermans un plan de 50 actions qui promettent de révolutionner le modèle de développement – pour ne pas dire le mode de vie – européen.
Les modèles de climat qui nous promettent le changement climatique le plus fort ont raison. C’est la conclusion d’une équipe de chercheurs de Corée du Sud et des Etats-Unis dans un article (1) paru hier dans la revue Sciences Advances. Une conclusion venue… du nord et du passé.
La Belgique a perdu quatre places dans le classement du Climate Change Performance Index (CCPI), dont l'édition 2020 a été publiée ce mardi en marge de la COP25 de Madrid. La Belgique est tombée à la 35e place, entre l'Espagne et l'Afrique du Sud, alors qu'elle était encore à la 31e place l'an dernier.
La calotte glaciaire du Groenland, deuxième plus importante après celle de l’Antarctique, fond sept fois plus vite que prévu, révèle une étude publiée mardi dans la revue scientifique Nature.
Alors que la COP25 sur le climat se tient à Madrid, le philosophe Bruno Latour, un des plus écoutés dans le monde, nous livre ses réflexions sur la catastrophe climatique. Face à la paralysie des politiques et à la perplexité des citoyens, il propose un regard lucide et différent sur la mutation en cours. En opérant une « révolution du détail » et en dissociant la « prospérité » - qu'il faut continuer à vouloir atteindre parce qu'elle est vitale - du « progrès », qu'il faut abandonner parce qu'il se révèle mortifère.
Dans 1 000 litres d’eau dans l’océan, il y a en moyenne 8,3 millions de morceaux de plastique, révèle une étude. C’est un million de fois plus que prévu.
L’année 2019 n’est pas encore terminée, mais les spécialistes du calcul des émissions de CO2 les connaissent déjà. Ce matin, les climatologues du Global Carbon Project publient trois articles (1) dans des revues scientifiques sur leur analyse des tendances 2019.
La prospérité des algues rouges ont des conséquences néfastes sur la glace polaire : elles la font fondre plus rapidement.
Prolonger les centrales nucléaires? Le serpent de mer divise la Belgique entière depuis la loi de sortie, qui prévoit leur fermeture entre 2022 et 2025. Alors quand un climatologue de renom, Jean-Pascal van Ypersele, opposé de longue date à l’énergie atomique, se prononce en faveur d’une prolongation de centrales au-delà de la date butoir, les partisans de l’atome prennent la balle au bond. À l’image du Forum nucléaire: "L’ancien vice-président du Giec plaide pour la prolongation de quelques centrales nucléaires", a tweeté le lobby du secteur, renvoyant vers les propos que le climatologue de l’UCLouvain a tenus dans le journal De Zondag.
Plusieurs chefs d’Etat présents lundi 2 décembre ont tenté de répondre à l’inquiétude des jeunes générations.