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Histoire d’une notion. Si tous les maux de la planète pouvaient être encapsulés dans un seul mot, quel serait-il ? « Extractivisme » ferait un bon candidat, du moins dans les milieux militants et académiques. Désormais omniprésente, la dénonciation de l’extractivisme est intersectionnelle : on la croise aussi bien dans les discours écologistes, décoloniaux ou anticapitalistes. L’extractivisme, c’est le vol, la prédation, l’exploitation du Sud, la pollution et le dérèglement climatique.
Le mot biodiversité a dû être créé de toutes pièces en 1986, parce que nos sociétés n’avaient aucun concept de la diversité du vivant ni aucune dénomination vernaculaire de ce concept. ... nous sommes en théorie capables de nous approprier ce que la science nous dit de l’évolution du climat et de son dérèglement sous les pressions humaines. Ce n’était pas le cas de la diversité du vivant il y a encore seulement 40 ans !
Plutôt nourrir. La quête de la souveraineté alimentaire est martelée dans le projet de loi d’orientation agricole, soumis à un vote définitif vendredi. Mais le sens que les droites LR et macronistes lui donnent, synonyme de production intensive et d’exportations massives, est à l’opposé de sa définition historique liée à l’altermondialisme.
« Pêche durable ». Alors que ce concept devrait être simplissime — une pêche qui ne détruit ni la nature ni les humains — la réalité est bien plus sombre : la vaste majorité des logos vantant une « pêche durable » s’approvisionnent auprès des méthodes de pêche les plus destructrices.
Pour comprendre l’importance du concept « One Health » et ses liens cruciaux avec l’alimentation durable, nous sommes allés à la rencontre de Nicolas Antoine-Moussiaux, professeur à l’ULiège et vétérinaire de formation. Grâce à son expérience sur le terrain, notamment dans le secteur de l’élevage, il met en lumière les connexions profondes entre alimentation, santé et environnement. A travers cet article d’information, découvrez l’approche « One Health » et les clés proposées pour repenser dès aujourd’hui nos systèmes alimentaires comme leviers d’actions en matière de santé.
Née lors de la troisième conférence des Nations unies sur les femmes organisée à Nairobi, en 1985, l’expression n’a cessé d’évoluer. Si elle a d’abord été l’apanage des écologistes, les économistes se sont emparés de la notion afin d’en élaborer une interprétation comptable.
La pêche « durable », un concept en voie d'épuisement
Le vice-président du think tank La Fabrique écologique estime, dans un ouvrage qui vient de sortir, que la social-écologie doit permettre de redonner des perspectives à gauche, de sortir de la crise politique actuelle et d’éviter l’arrivée de l’extrême droite au pouvoir tout en prenant à bras-le-corps les enjeux écologiques.
À quelques heures d'un scrutin historique, Futura s'est entretenu avec le philosophe Dominique Bourg. Au centre de l'échange, la crise climatique passée sous silence dans les débats publics. Silence lourd, dangereux, parfois interrompu par une expression qui l'est plus encore : celle d'écologie punitive.
Des chercheurs proposent un nouveau concept de réacteur à fusion nucléaire combinant le tokamak au stellarator, améliorant ainsi considérablement les performances et la viabilité.
L’Ukraine a commencé à construire deux réacteurs de fabrication américaine, dans une centrale nucléaire de l’ouest. Jeudi, des travailleurs de la centrale de Khmelnitskiï ont coulé le premier mètre cube de béton des réacteurs, qui utiliseront une technologie et un combustible américains, acte symbolique accompli près de drapeaux ukrainien et américain flottant au vent.
L'Ukraine a commencé à construire deux réacteurs, de fabrication américaine, dans une centrale nucléaire de l'ouest, son réseau énergétique subissant des attaques dévastatrices de la Russie.Jeudi, des travailleurs de la centrale de Khmelnitskiï ont coulé le premier mètre cube de béton des réacteurs, qui utiliseront une technologie et un combustible américains, acte symbolique accompli près de drapeaux ukrainien et américain flottant au vent.
Pour préserver l’environnement, tant en matière de climat que de biodiversité, des changements radicaux de nos modes de vie s’imposent. On peut aussi les voir comme des changements transformateurs.
Alors que s’ouvre le débat public sur un projet minier dans l’Allier, le géographe Sébastien Bourdin éclaire les raisons de l’opposition des riverains face à l’arrivée d’infrastructures participant à «l’effort environnemental».
Lorsque nous plongeons au cœur des débats sur l'avenir de notre planète, nous nous retrouvons face à une multitude d'idées et de perspectives. Cependant, au-delà de cette diversité, deux idées centrales émergent comme des phares dans la nuit : l'économie circulaire et le concept du découplage des activités humaines des réserves de nature sauvage.
A l'occasion de la journée mondiale de l'environnement le 5 juin, GEO s'intéresse aux limites planétaires. Audrey Boehly, autrice du livre Dernières limites (éd. Rue de l'échiquier), a interrogé plusieurs experts des domaines concernés afin d'apporter un éclairage différent sur ce concept.
Des dirigeants de quelques-unes des principales sociétés qui développent l’intelligence artificielle, telles que OpenAI, Google DeepMind ou Anthropic, font partie des signataires d’une courte lettre ouverte rendue publique ce 30 mai.
La grande difficulté tient à ce que nos raisonnements, nos pratiques, nos systèmes, sont fondés sur le socle des « moyennes raisonnables ». Il va nous falloir changer nos logiciels et discours de référence. Pour nous préparer à des temps marqués par l’extravagance et le chaotique, éviter les débâcles face aux Blitzkriegs de la « Nature », des impulsions s’imposent. Ce qui signifie, au moins, une préparation profondément repensée des dirigeants et des citoyens
Face au poids environnemental majeur du numérique, la chasse aux objets inutilisés est lancée dans les entreprises. Augmenter leur durée de vie, adopter des appareils moins gourmands en ressources... toutes rivalisent de mesures pour réduire leur empreinte. Mais le seul chemin à suivre est celui de la sobriété, résume une nouvelle étude par l'Ademe-Arcep.
Une société américaine est à l'origine d'un concept de panneaux solaires verticaux à utiliser spécialement pour les fermes.
La Finlande a annoncé jeudi l'extension à 70 ans, soit jusqu'en 2050, de la durée de vie de sa centrale nucléaire la plus ancienne comprenant deux réacteurs de conception soviétique, avec l'accord des partis du gouvernement, dont les Verts. "Le gouvernement a accordé à la centrale un permis pour produire de l'électricité jusqu'en 2050", a déclaré le ministre de l'Economie Mika Lintilä lors d'une conférence de presse.
De financiële wereld kan inspiratie uit oude kennissystemen putten om ethischer te handelen, schrijft auteur en econoom Atul K. Shah. Bedrijven kunnen met andere, duurzamere concepten werken en toch succesvol zijn. ‘De mens is niet de spil van het leven op aarde.’
Nature, vivant, biodiversité… Reporterre s’est entretenu avec Baptiste Lanaspèze, fondateur de la maison d’édition Wildproject, sur ces notions-clés de la pensée écologiste alors que se déroule la COP15 biodiversité à Montréal.
Christian Lehmann est médecin et écrivain. Pour «Libération», il tient la chronique régulière d’une société traversée par le coronavirus. Il dénonce un discours porté notamment par la Société française de pédiatrie.
L’empreinte carbone est un outil particulièrement efficace pour savoir si son mode de vie est compatible avec un monde soutenable. En cinq minutes et quelques clics, vous obtenez un résultat, traduisant votre participation plus ou moins grande au changement climatique. C’est ainsi que les résultats oscillent généralement entre 2 et 30 tonnes CO2eq/an, avec une moyenne française à environ 10 tonnes CO2/eq.
Pour le chercheur américain Samuel Myers, les conséquences des dérèglements environnementaux sur la santé humaine et les écosystèmes sont si fortes qu’on ne plus se contenter de les observer. Il appelle à changer nos modes de vie pour se donner une chance de résoudre la catastrophe en cours.
les discours dominants se sont articulés depuis quelques décennies autour de la possibilité de réduire, grâce à l’innovation technologique, l’impact écologique des activités économiques (OCDE, 2012). L’objectif consiste à verdir nos économies et leur croissance. Cette perspective repose sur un concept clé qui est amené à prendre une place toujours plus centrale dans les débats politiques et économiques entourant la transition écologique : celui du découplage entre pressions environnementales et activités économiques.
Peut-on sérieusement atteindre la neutralité carbone d'ici la fin du siècle ? Dans cet article retentissant, trois économistes du climat reviennent sur les principales étapes qui ont popularisé l'idée de compensation des émissions de CO2 comme moyen de limiter le réchauffement. Analysant les échecs successifs de cette approche pourtant hégémonique, ils montrent qu'elle repose sur des hypothèses technologiques de plus en plus extravagantes
L’introduction du concept d’Anthropocène – sous ce terme et avec les arguments scientifiques de la recherche contemporaine, en glaciologie et paléoclimatologie notamment – se situe significativement dans le cadre du Programme International Géosphère-Biosphère (IGBP), c’est-à-dire au cœur de la coopération scientifique internationale mobilisée autour du fameux « Global Change » : expression d’origine américaine (proche des « recherches biosphériques » et atmosphériques de la Nasa) qui désigne la problématique des transformations environnementales, naturelles et anthropogéniques (d’origine humaine), à l’échelle du Globe, notre « globe terraqué » (composé de terre et d’eau), comme disait les naturalistes et natural philosophers de l’Europe chrétienne classique, ou si l’on préfère préindustrielle et encore néolithique. ...
Nouvelle venue dans la galaxie des idées écologistes, l’économie régénérative mobilise l’imaginaire de la biologie pour suggérer un renouveau et une reconstruction de l’économie humaine, plus en phase avec les cycles de la nature. Mais si le concept peut paraître stimulant et prometteur, il est encore peu stabilisé et déjà soumis à quelques critiques.
Débattu par le gouvernement, le pouvoir d’achat reste un concept enfermant les citoyens dans une société de consommation. Les penseurs de l’écologie, eux, défendent plutôt la recherche de l’autonomie et de l’autosubsistance.
Seul laboratoire à fabriquer un vaccin déjà homologué spécifiquement contre la variole du singe, le danois Bavarian Nordic a vu les commandes s'envoler avec la flambée du virus, mais assure pouvoir toutes les honorer.
Ne parlons plus d’empreinte carbone, mais d’ombre climatique", somme le collectif Pour un réveil écologique. L’association d’étudiants et de diplômés s’appuie sur cette notion pour inciter les jeunes actifs à choisir leurs entreprises en fonction de leurs engagements en faveur de l’environnement. "L’empreinte carbone individuelle comme on la calcule aujourd’hui permet de mesurer avec précision la quantité de CO2 que nous émettons directement via nos modes de vie mais elle ne donne pas une image complète de notre véritable impact individuel sur la crise climatique", indique ainsi le collectif.
Depuis l’adoption en février 2020 de la loi anti-gaspillage pour une économie circulaire dite « loi AGEC », sa mise en œuvre s’est accélérée, avec la parution de plusieurs décrets d’application très attendus. L’économie circulaire a donc le vent en poupe, et notamment dans le domaine de l’urbanisme, à l’heure où les chantiers du Grand Paris Express et leurs 45 millions de tonnes de déblais font l’objet de controverses.
Un drôle de tribunal s'est tenu mercredi 11 mai. Celui des générations futures, victimes d'un monde actuel qui détruit peu à peu le vivant. "Peut-on rendre au vivant ce qu'on lui a pris ?" est la question débattue. Le groupe LVMH et le magazine Usbek et Rica, créateur de ce concept qui donne la voix à celles et ceux qui ne sont pas encore nés, ont invité à la barre plusieurs spécialistes pour répondre à cette interrogation cruciale, nous invitant ainsi à repenser notre rapport à la nature.
Comment l’extrême-droite s’approprie-t-elle les enjeux environnementaux ? Comment combattre la montée en puissance de ce nouvel « écofascisme » ? Entretien avec le chercheur en sciences sociales Antoine Dubiau, qui publie justement un livre sur le sujet.
« L’eau verte », une nouvelle limite planétaire qui, à peine conceptualisée, se trouve déjà dépassée
(03/05) - JulienL’information a fait grand bruit fin avril, l’humanité a encore franchi une limite planétaire : celle de la ressource en eau douce. Bien qu’inquiétante, cette information est cependant à nuancer car plus complexe qu’il n’y paraît. Elle concerne un nouveau critère pris en compte dans l’évaluation des limites planétaires : « l’eau verte ». Cette nouvelle notion devrait dorénavant être prise en compte afin de mesurer l’impact des activités humaines sur l’ensemble de la biosphère.
Omniprésente depuis quelques mois dans les discours des start-up et dans la presse, l’expression peut sembler obscure. Le point sur un concept considéré tout à la fois comme un bouleversement majeur d’Internet et une usine à arnaques.
Plus la « transition énergétique » et la « croissance verte » patinent, moins ces concepts seront pertinents, plus il faudra compenser par de la sobriété plus ou moins souhaitée, de la décroissance plus ou moins démocratique, des pénuries, des rationnements, des guerres, des famines, des migrations, et de la géoingénierie solaire (tout cela ne s’excluant pas forcément). C’est comme ça, ce n’est pas moi qui invente les lois de la physique et de la biologie. Ce n’est pas moi non plus qui produis les statistiques permettant de suivre où nous en sommes. Cet article dresse un état des lieux par des graphiques et données clés à scruter de près. Il est accompagné d’observations personnelles faciles à identifier.
Au lendemain de la reconnaissance par Vladimir Poutine des territoires séparatistes du Donbass, Benoît Vitkine, correspondant du « Monde » à Moscou, a répondu à vos questions.