Uniquement les Articles de la décennie 2020
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Les chefs de 22 peuples autochtones des cinq continents ont lancé dimanche depuis le Chili un appel à l’action pour protéger la planète, au terme d’un pèlerinage de 46 jours sur le globe. "La Terre crie très fort, mais personne ne l’écoute. La jungle crie ; elle n’est pas respectée par les humains. Protégeons la vie, sauvons la vie ici sur la planète", a déclaré le chef du peuple brésilien Noke Koi, Yama Nomanawa, 37 ans, lors d’une cérémonie à Graneros (centre) au Chili. Il a appelé à mettre fin à la "destruction de la Terre", ...
Largement dédié à la promotion de la Colombie sous toutes ses formes, l’espace ouvert au public de la COP biodiversité rencontre un grand succès citoyen. Certains dénoncent pourtant son hypocrisie.
De nombreuses voix africaines – exclues de la Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques – ont été captées et légitimées lors de ce rassemblement. C’était « un moment pour dénoncer le système des COP, souligner les impacts du changement climatique sur les communautés africaines et présenter des solutions alternatives viables », comme le souligne leur déclaration (à lire ci-dessous).
Une nappe dense et huileuse recouvre en partie un estuaire de la réserve naturelle Yasuni, en Amazonie équatorienne, où le peuple indigène Waorani réclame à cor et à cri l'arrêt de l'extraction du pétrole. "Il est temps de dire ça suffit, ils ont assez abusé de nous", clame auprès de l'AFP Ene Nenquimo, la vice-présidente de l'organisation Nacionalidad Waorani (Nawe), des plumes multicolores sur la tête.
Chaleurs extrêmes, cyclones, inondations... Les événements climatiques extrêmes de 2023 ont davantage affecté les plus précaires et les peuples autochtones, analyse un rapport d’Amnesty International. À travers le monde, le droit des peuples à vivre dans un environnement sain régresse, et les populations marginalisées se retrouvent en première ligne. C’est ce qui ressort de la dernière édition du rapport annuel d’Amnesty International sur la situation des droits humains dans le monde, publiée le 24 (...)
Le chef Raoni Metuktire, cacique du peuple amazonien kayapo, a accordé un entretien à France 24. Il craint que le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva ne parvienne pas à tenir ses promesses envers l’Amazonie. Les annonces et les mesure prises par ce dernier depuis son retour au pouvoir en janvier 2023 sont encourageantes, concède notre invité. Mais l’influence de son prédécesseur Jair Bolsonaro – et de ses alliés – représente un obstacle à leur mise en œuvre, déplore Raoni Metuktire.
C’était un duel à la David contre Goliath. D’un côté les peuples autochtones du Brésil, spoliés de leurs terres depuis des années, de l’autre, le puissant secteur de l’agrobusiness. Contre toute attente, ce sont bien les peuples indigènes qui ont remporté la bataille. La Cour suprême vient de conforter leurs droits sur leurs terres, évitant ainsi leur expropriation.
L’activiste, féministe et «guerrière» mapuche est venue à Arles pour dénoncer les répressions qui s’abattent sur les militantes de peuples autochtones en Argentine, ainsi que les «terricides» opérés en Patagonie.
Dans le bassin du Congo, la déforestation menace les peuples autochtones, des centaines de milliers de personnes vivant des ressources offertes par la nature. À l'occasion de la Journée internationale qui leur est consacrée chaque année le 9 août, France 24 fait le point sur les dangers qui pèsent sur ces populations minoritaires.
En Colombie, des peuples indigènes sont décimés par l’industrie du charbon, qui l’exporte vers l’Europe. La députée autrice de cette tribune appelle à cesser les financements de ces entreprises.
Dominée par les représentants du lobby agricole, la Chambre des députés a approuvé, mardi 30 mai, un “cadre temporel” qui limite la démarcation des territoires autochtones. Un revers pour le gouvernement du président de gauche Lula, qui attend désormais les décisions du Sénat et de la Cour suprême.
Face au réchauffement climatique, les États américains comme l'Arizona doivent trouver des solutions pour lutter contre la sécheresse. Les vieilles techniques pratiquées il y a des siècles retrouvent leur intérêt.
Ces réserves garantissent aux peuples autochtones l’usage exclusif des ressources naturelles. Aucun territoire indigène n’avait été légalisé sous le mandat du président d’extrême droite, Jair Bolsonaro, de 2019 à 2022.
Naw Ei Ei Min, membre du Conseil exécutif du Pacte des peuples autochtones d'Asie. Photo : Conor Lennon / ONU "Dans les cultures indigènes, nous regardons la cuisine d'une femme. Si elle possède une grande variété de graines indigènes, cela signifie...
Le rôle méconnu des peuples autochtones Ils ne représentent que 5% de la population mondiale, et pourtant ils protègent 80% de la biodiversité sur Terre. Depuis des siècles nous avons séparé l’humain de la Nature, c’est pourquoi les peuples autochtones sont souvent oubliés des discours environnementaux, alors qu’ils sont l’incarnation de cette nécessaire union. Jiboiana a pour mission de mettre en avant leur rôle et de les soutenir dans la préservation de la Nature.
Alors que le mode de vie et les pratiques ancestrales des peuples autochtones en font les meilleurs garants de la biodiversité mondiale, leur voix pèse encore très peu dans les négociations internationales.
Uyukar Domingo Peas, un indigène équatorien, regrette que malgré l'urgence de la crise climatique, des États et des entreprises continuent de détruire l'Amazonie et ne recourent pas aux savoirs ancestraux des peuples autochtones pour sauver la planète.
Lors du 5e sommet des Peuples indigènes, des dirigeants amazoniens et enquêteurs ont présenté un rapport démontrant que la foret tropicale se trouve à un point de non-retour. La déforestation et le narcotrafic sont en cause.
Dames en heren, goedendag, Notre collectif le Tuiners FORUM des Jardiniers, c'est quoi? Pourquoi sommes-nous ici et aujourd'hui? On vient de publier un manifeste qui interpelle les autorités politiques bruxelloises pour exiger un moratoire afin de préserver nos forêts urbaines, arbres, friches, marais, espaces verts, menacés de destructions sous des intérêts opaques en lien avec les promoteurs immobiliers.
La décision a été prise en raison du moment grave que traverse l'Amazonie, après la Xe réunion internationale du Forum social pan-amazonien, qui s'est tenue au Brésil à la fin du mois de juillet.
Les forêts s’amenuisent chaque année dans le monde. Et le Brésil est l’épicentre du phénomène. Selon le Fonds mondial pour la nature, plus du quart de la forêt amazonienne sera dépourvue d’arbres d’ici 2030 si la vitesse à laquelle ils tombent se maintient.
Le dernier rapport du GIEC (groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat), publié le 27 février dernier, démontre l’importance des connaissances et solutions des peuples autochtones dans la résolution des problèmes climatiques notamment dans l’Arctique.
Dans une lettre ouverte publiée au cœur du sommet virtuel de Davos, dominé par les entreprises, 102 riches particuliers – dont des personnalités aussi éminentes que l’héritière Disney, Abigail Disney, et le spécialiste du capital-risque Nick Hanauer – avertissent que « l’histoire donne une image assez sombre de ce à quoi ressemble la fin de partie des sociétés extrêmement inégales. » « Pour notre bien-être à tous, riches et pauvres, il est temps de faire face aux inégalités et de choisir de taxer les riches », peut-on lire dans la lettre. « Montrez aux peuples du monde que vous méritez leur confiance. »
Le Brésil connaît une nouvelle fois cet hiver des pluies torrentielles, provoquant des inondations records et des glissements de terrain meurtriers. Alors que les Brésiliens retourneront aux urnes en octobre prochain et qu'ils sont 60 % à désapprouver l'action du président actuel Jair Bolsonaro, celui-ci continue de nier le changement climatique et n'hésite pas à multiplier les cadeaux aux industriels miniers et agroalimentaires. Ces mesures ont pourtant des conséquences néfastes sur l'environnement et les peuples autochtones.
Sur TikTok, avec des vidéos montrant l’eau marron et insalubre qui sort de ses robinets, l’activiste autochtone Brennen McGuire tente d’alerter sur un phénomène qui perdure depuis des décennies : le difficile accès à l’eau propre dans les réserves des peuples autochtones du Canada. Car malgré les promesses du gouvernement de Justin Trudeau et les travaux lancés depuis 2015, des dizaines de réserves à travers le pays n’ont toujours pas accès à de l’eau courante potable.
Le bonheur se cache dans une croissance infinie. C’est avec ce concept que les dirigeants de nos pays ont pris l’habitude de mentir à la hausse. Dans cette surenchère de promesses dithyrambiques, les peuples ont fini par y croire et l’exiger. Ainsi, sans proposer monts et merveilles, les chances d’élection s’amenuisent proportionnellement.
Les plantes et les animaux ont longtemps été considérés dans les sociétés occidentales comme des matières premières à transformer. Ce paradigme, responsable de la crise environnementale actuelle est doucement en train de changer. Les dernières recherches scientifiques combinées au renouveau de l'intérêt pour les conceptions du monde des peuples premiers nous amènent à repenser notre place dans cet écosystème.
A 10.000 km de son Brésil natal, le chef du peuple kaingang plante un jeune chêne dans la forêt communautaire de Kilfinan, un projet visant à reboiser les Highlands écossais et à apprendre des peuples autochtones d'autres continents, en profitant de la COP26.
À la COP26, des représentants de peuples indigènes se sont élevés contre les marchés carbone. Ces mécanismes de compensation, souvent qualifiés de « droits à polluer », ont des effets désastreux sur leurs communautés.
Le Vénézuélien Gregorio Diaz Mirabal, qui représente 3,5 millions d'autochtones en Amérique du sud, a insisté samedi sur la nécessité de préserver 80% de l'Amazonie, à la veille de l'ouverture à Glasgow (Ecosse) de la COP26, la conférence de l'ONU sur le climat.
Entre la création d’un nouveau parc naturel ou l’inauguration d’une aire désormais protégée, les programmes de protection de la nature émergent et se multiplient à chaque coin de la planète, ce qui est plutôt une bonne nouvelle. Ces politiques de préservation d’une « nature sauvage » sont souvent applaudies par le grand public, qui y voit un moyen indéniable de limiter l’impact néfaste des activités humaines sur l’environnement. Mais qu’en est-il de l’avenir des peuples autochtones qui ont toujours vécu sur ces territoires préservés ?
Dans un entretien exclusif à l'AFP, dans le village de la jungle équatorienne d'Union Base (centre), à cinq heures de route de Quito, le chef de l'Organe de coordination des organisations autochtones du bassin de l'Amazone (Coica) appelle les pays développés présents à la COP26, la prochaine conférence sur le climat à Glasgow (Ecosse), à collaborer avec les peuples autochtones pour sauvegarder les 8,4 millions de km2 de l'Amazonie.
Plusieurs organisations des peuples autochtones sont présentes au congrès de la nature à Marseille. Venus de différentes régions du monde, ces peuples, dotés d'un savoir écologique notable, se battent pour défendre leurs terres et promouvoir leur modèle de défense de l'environnement.
Les peuples autochtones ont officiellement demandé au congrès mondial de la nature de se prononcer sur leur principale revendication, la protection de 80% de l’Amazonie d’ici 2025, ont indiqué dimanche leurs représentants.
L’Association des peuples indigènes du Brésil (Apib) a demandé lundi à la Cour pénale internationale (CPI) d’ouvrir une enquête sur le président Jair Bolsonaro pour « politique anti-indigène », « génocide » et « écocide ».
L’Association des peuples indigènes du Brésil (Apib) a demandé lundi à la Cour pénale internationale (CPI) d’ouvrir une enquête sur le président Jair Bolsonaro pour "politique anti-indigène", "génocide" et "écocide".
Absence de consentement, de retombées économiques ou modification de force de l'usage des terres... les populations autochtones bénéficient difficilement des retombées des crédits carbone issus des forêts qu'elles protègent. Une étude de l'ONG Rights and Resources Initiative (RRI) estime que seuls 3 pays sur 31 reconnaissent les droits des populations autochtones à ce sujet. Les projets les plus vertueux, dont REDD+ de l'ONU, sont aussi concernés par ces dérives.
Cette initiative, qui réunit une soixantaine de pays, porte l'objectif de protéger 30% des terres et des mers d'ici 2030.
L’Assemblée constituante, qui va s’atteler à la rédaction de la nouvelle loi fondamentale, est entièrement paritaire, et 17 de ses sièges ont été réservés à des représentants des peuples indigènes.
Au Brésil, le « Ferrogrão », un nouveau projet d’aménagement imposé par l’État et l’agrobusiness, risque de percer la forêt amazonienne sur près de 950 kilomètres, séparant le poumon de la planète en deux territoires plus retranchés et vulnérables que jamais. L’objectif de ce projet : créer un corridor d’exportation de millions de tonnes de maïs et de soja pour conquérir les dernières zones encore préservées de l’Amazonie.