Uniquement les Articles de la décennie 2020
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L’énergie du rayonnement solaire qui arrive sur Terre est en partie absorbée par son atmosphère, où elle est piégée sous forme de chaleur : c’est l’effet de serre. Mais les modèles climatiques semblent s’être trompés. La chaleur s’accumule désormais deux fois plus vite qu’il y a vingt ans, le double de ce que la théorie prévoyait.
Une nouvelle étude pointe le manque de résilience des centres de données face aux événements météorologiques extrêmes. Des risques qui concernant aujourd’hui 22% des sites dans le monde et qui pourraient entraîner une explosion des coûts d’assurance d’ici 2050.
L’administration américaine vient de recruter trois scientifiques célèbres pour leurs positions à rebours du consensus scientifique sur le climat. Leur embauche intervient après le licenciement de centaines de chercheur·ses à l’origine d’un rapport pour élaborer les politiques américaines de réponse au dérèglement climatique.
Avec la multiplication des inondations, des incendies et des tempêtes, la crise climatique pourrait devenir la prochaine bombe à retardement du système financier avertit, dans une tribune au « Monde », l’actuaire Arthur Charpentier.
La diminution des émissions de gaz à effet de serre a largement ralenti lors du premier trimestre 2025, et le reste de l’année ne devrait pas être plus glorieux. Ce rythme est insuffisant pour respecter les objectifs climatiques de la France.
Stagnation de la transition climatique, reculs environnementaux, retards dans les publications des textes clés de la transition écologique et sociale... Le Haut conseil pour le climat tire la sonnette d'alarme, après des mois de renoncements en matière environnementale dans le pays.
Les événements climatiques extrêmes coûtent chaque année des milliards d’euros en Europe. En Belgique, la facture s’élève entre 12 et 15 milliards d’euros entre 2000 et 2023, a calculé l’agence européenne pour l’environnement (EEA).
Un peu de fraîcheur. Un refuge quand le soleil plombe la cité et fait brûler l’asphalte. A Barcelone, ils les appellent “refuges climatiques”. Ce sont des lieux frais répertoriés par la ville. Des parcs, des fontaines mais aussi des musées ou des centres commerciaux. De plus en plus de villes européennes proposent une carte de ces lieux frais, et planchent sur des idées novatrices : ouvrir des "parcs dortoirs" la nuit ou exploiter des tunnels.
Les modèles climatiques utilisés par le GIEC, même les plus avancés tels CMIP6, intègrent les puits de carbone, mais le font de manière très incomplète et largement idéalisée. Ces modèles incluent des composantes biogéochimiques du sol et océaniques qui simulent le cycle du carbone dans les océans à travers des processus tels que la photosynthèse du phytoplancton, la respiration, la reminéralisation, la sédimentation, et la circulation océanique profonde. Cependant, ils s’appuient le plus souvent sur des paramètres calibrés à partir de moyennes historiques, en supposant une stabilité fonctionnelle du plancton océanique et de ses capacités de fixation du carbone. Ce qui est malheureusement faux.
Comment visualiser concrètement l’évolution des températures depuis 1880 ? Comment rendre accessibles les données scientifiques de la NASA ? C’est ce qui m’a motivé à créer NASA GISTEMP Viewer, une application web qui permet de voir les données sur une sphère en 3D.
Deux ans après le Black Summer, cet été au cours duquel l’Australie a vu ses forêts se transformer en brasier, d’autres méga-feux ravageurs se sont succédés : en Californie, en Amazonie, en Sibérie, en Inde, ou encore en Grèce, des millions d’hectares sont partis en fumée, au point de devenir une scène presque banale. Jacques Chirac, président français entre 1995 et 2002, avait proclamé à la fin de son mandat au sommet de la Terre de Johannesburg « notre maison brûle et nous regardons ailleurs ». Il ne savait sûrement pas à quel point l’avenir allait lui donner raison. Pourquoi l’inaction est-elle encore de mise ?
Selon une soixantaine de chercheurs de renom, une dizaine d’indicateurs climatiques clefs sont dans le rouge.
Face à l’incapacité des pays à diminuer les émissions de gaz à effet de serre, maintenir le réchauffement climatique sous le seuil symbolique des 1,5°C, fixé il y a dix ans par l’accord de Paris, n’est plus un objectif réaliste, constate un collectif de scientifiques dans une étude internationale annuelle sur les données climatiques.
Les négociations climatiques intermédiaires, qui durent du 16 au 26 juin, préparent la COP30 au Brésil. L’enjeu est de remobiliser les Etats, dont les efforts pour limiter le réchauffement restent très loin des besoins.
Un pattern mondial et des conséquences locales Une étude publiée le 4 juin 2025 dans Nature Ecology & Evolution, menée par des chercheurs de l’Université d’Umeå en collaboration avec l’Université de Reading, révèle un principe presque universel : Dans chaque région du globe, la biodiversité s’organise autour de "points chauds", des zones minuscules mais vitales, où la majorité des espèces apparaissent et se concentrent, avant de se raréfier en s’éloignant.
Depuis 1990, l’océan a absorbé 26% des émissions anthropiques de CO2 et la biosphère 30%, le reste s’accumulant dans l’atmosphère. Sans l’action de ces puits, la croissance du stock de CO2 atmosphérique aurait été bien plus rapide. Pour que les baisses d’émissions conduisent à la neutralité carbone, il est crucial qu’océan et biosphère continuent de retirer le CO2 de l’atmosphère.
Alors que de nombreux reculs environnementaux ont émaillé le second mandat de la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, l'objectif climatique à 2040 du continent pourrait être pris en otage. Il est pourtant crucial que l'UE se positionne en amont de la COP30 de Belém.
Les investissements climatiques stagnent en Europe, a mis en garde l'Institut de l'économie pour le climat (I4CE) mardi à Bruxelles, dans une étude qui pointe le retard en matière d'éolien et de rénovation énergétique des bâtiments. Après plusieurs années de croissance soutenue, les investissements publics et privés favorables au climat dans l'UE sont passés de 491 milliards d'euros en 2022 à 498 milliards en 2023, selon ce rapport, soit une quasi-stagnation.
Quand on évoque les catastrophes climatiques à venir, on pense souvent à la montée des eaux, aux incendies de forêt ou à l’effondrement de la biodiversité. Mais il existe un danger plus discret, plus insidieux — et peut-être bien plus proche de nous que nous ne l’imaginons : les champignons pathogènes. Une nouvelle étude alerte sur la menace que ces micro-organismes, souvent négligés, pourraient représenter dans un monde de plus en plus chaud et humide.
Alors que l'heure est au backlash en matière environnementale, les discours du secteur privé en Europe sont de plus en plus alignés avec les objectifs climatiques, selon un rapport publié par Influence Map. Malgré tout, les associations professionnelles comme le Medef continuent de pousser contre la transition climatique et énergétique.