Uniquement les Articles de la décennie 2020
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utopie
L’écologie donne le droit à rêver pour mieux réinventer le futur. Saisissons cette forme de résistance pour contrer tous les collapsologues et s’appliquer à habiter la Terre avec élégance.
Le mouvement des AMAP, Association pour le maintien de l’agriculture paysanne, essaime en France, montrant qu'un autre modèle est possible.
Alors que la Chine et les États-Unis rivalisent pour décarboner leurs économies, l’Europe fait de sa politique énergétique une arme de guerre pour contrer l’attaque de la Russie en Ukraine. Pour le philosophe Pierre Charbonnier, auteur de Vers une écologie de guerre (La Découverte, 2024), il faut voir là les signes d’un nouvel âge géopolitique où l’écologie participerait à la définition de la sécurité collective entre les nations.
Face aux conséquences dramatiques du plastique sur notre santé, la biodiversité et le climat, il est urgent de passer à une économie circulaire, pointe l’adjointe au maire de Marseille déléguée à l’environnement, Christine Juste.
Le récent coup d’État au Niger, qui fournit 20 % de l'uranium importé, a rappelé combien l’indépendance énergétique de la France était un mythe. Les vulnérabilités de l’infrastructure nucléaire s’inscrivent dans une histoire longue : dès les années 1950, cette industrie s'est construite sur l'idée qu’elle allait produire de l’énergie indépendamment des réserves minières. Par quel miracle ? En réutilisant le combustible irradié pour démultiplier les ressources disponibles. Retour sur cette utopie fondatrice.
Chaque jour de l’été, une forêt, bien réelle ou imaginaire. Aujourd’hui, le rêve d’un botaniste: rendre 70 000 hectares à la nature.
Alternative à la désarmante dystopie et à la réconfortante utopie, la protopie imagine un futur désirable dans lequel les sociétés améliorent leurs conditions de vie et celles de la planète progressivement et avec des outils accessibles. Théorisé par l'auteur et prospectiviste Kevin Kelly en 2010, ce concept se présente aujourd'hui comme la solution à la crise de l’imaginaire.
Tous les experts soulignent l’importance de la découverte, mais rappellent l’existence de nombreux défis techniques et scientifiques à venir pour rendre la fusion viable. Selon eux, la fusion commerciale ne sera effective probablement que dans plusieurs décennies, ce qui soulève des questions sur la rapidité avec laquelle la technologie peut jouer un rôle dans la décarbonisation de l’électricité. Récemment, plusieurs revues ont publié les lettres de chercheurs mettant en garde contre le « Saint Graal » de la fusion nucléaire, soupçonnant même une reprise de cette technologie dans l’industrie de l’armement nucléaire.
Une chronique signée Charles Markowicz, expert-comptable certifié chez Costmasters Fiduciaire.
Cet article analyse la décroissance, un projet de transformation socio-écologique radicale qui appelle à décoloniser l’imaginaire social par rapport à la quête d’une croissance sans fin par le capitalisme. La décroissance est une réincarnation moderne de l’environnementalisme radical des années 1970 et s’inscrit dans le cadre de débats très pertinents en géographie. Cet article s’inspire du monde imaginaire d’Ursula Le Guin pour promouvoir la théorie de la décroissance et répondre aux critiques qui voudraient que la décroissance offre un imaginaire peu attrayant, rétrograde, malthusien et politiquement simpliste. Nous soutenons au contraire que la décroissance est délibérément subversive ; elle fait entrer le passé dans le futur et dans la construction du présent ; elle défend de manière originale les limites sans nier que la pénurie est un phénomène social ; et elle fait du conflit son élément constitutif. Nous parlons ici de la politique d’échelle du mouvement naissant de la décroissance, que nous trouvons
Méga-bassines débâchées, pneus de SUV dégonflés, golfs rebouchés, jacuzzis percés, extinction d’enseignes lumineuses la nuit… Cet été, alors que les vagues de canicule se sont succédé et que la sécheresse a atteint des niveaux records, de nombreuses actions de sabotage ont eu lieu aux quatre coins de la France. Pour le sociologue spécialiste des mouvements sociaux, Manuel Cervera-Marzal, auteur de "Résister - Petite histoire des luttes contemporaines"*, l’écologie pourrait constituer la nouvelle utopie fédératrice.
Nous sommes en 2037, en plein été, et selon Météo France, la ville lumière a connu son mois de juillet le plus « froid » de la décennie en manquant de franchir la barre des 42 degrés pour la première fois depuis 8 ans… Les efforts en terme de lutte contre le réchauffement climatique ont été certes importants, mais sans doute ont-ils été réalisés trop tard, de manière insuffisamment coordonnée et planifiée à l’échelle mondiale. La résistance ténue des grands groupes capitalistes face à la mobilisation citoyenne n’a certainement pas facilité la bascule vers un monde soutenable.
Après le livre Le climat n’est pas le bon combat, dans lequel il fustige l’inaction et les fausses solutions face aux enjeux non seulement climatiques mais aussi sociétaux, Jean-Christophe Anna revient avec sa suite : Écrivons ensemble un nouveau récit pour sauver la vie. Le ton fataliste a laissé place à un souffle d’espoir. Alors que l’auteur affirmait initialement que « la transition est morte » et l’« utopie bornée », son nouvel ouvrage invite de manière « vitale » à la « révolution »à travers une « utopie éclairée ».
Ce récit utopique a déjà été imaginé en 1975 par l’Étasunien Ernest Callenbach. Écotopia fourmille d’idées visionnaires, aux prémices de l’informatique pour tous, avec de multiples visions de la presse, l’éducation, les rapports hommes-femmes, l’économie circulaire, les rapports avec la nature, l’amour immodéré des forêts et la technologie, l’économie plutôt libérale....
Depuis au moins la moitié du vingtième siècle, le paradigme de la ville reposait sur l'idée de nombreuses voitures circulant dans les rues.Soudainement, la pandémie a obligé les gens à se confiner pour éviter la propagation du virus. L'idée est de concevoir une ville "du quart d'heure". C'est-à-dire que l'urbanisme oeuvrerait davantage à s'assurer que les citoyens puissent facilement accéder aux services pour leurs besoins essentiels à 15 minutes de leur domicile,
La députée Modem Valérie Petit estime que la crise sanitaire est en train de se muer en crise sociale, l’occasion de renforcer tout en le réformant notre modèle social et républicain.