Uniquement les Articles de la décennie 2020
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cop21 accords
Lors de son adoption en 2015, l’accord de Paris a généré beaucoup d’espoirs, car il embarquait l’ensemble des signataires. De par son caractère universel, il allait donner une tout autre dimension à la lutte contre le réchauffement planétaire. Changement d’ambiance, dix ans après, à l’ouverture de la COP30 sur le climat à Belém au Brésil, qui doit se tenir du 10 au 21 novembre 2025. En 2024, le thermomètre a affiché un réchauffement de 1,5 °C, les émissions mondiales de CO2 ont continué d’augmenter et sa concentration dans l’atmosphère a battu tous ses records. Avec la défection des États-Unis après la réélection de Donald Trump, l’universalisme de l’accord en a pris un sérieux coup.
Que reste-t-il de l’accord de Paris, dix ans après sa signature, au moment de l’ouverture de la COP30 au Brésil, dans un contexte de tensions géopolitiques et de « backlash » climatique mené par les États-Unis ? Des signaux encourageants subsistent malgré tout, notamment l’accélération des transitions énergétiques dans les pays émergents. De quoi garder entrouverte une fenêtre, certes bien étroite, sur la voie de la stabilisation de la température mondiale.
Antonio Guterres avertit que le réchauffement climatique dépassera bientôt le seuil de 1,5 °C.
Le non-dépassement de un degré et demi de réchauffement climatique global a toujours été une chimère Paris, décembre 2015 : objectif 2°C max. ! Lors de la COP21 à Paris en décembre 2015, le Préside…
Besoin en investissement, en travailleurs, conséquences sur la croissance et l’inflation : une équipe pluridisciplinaire a modélisé les conséquences sur l’économie réelle de la transition énergétique.
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Le Canada, quatrième plus gros producteur de pétrole au monde, envisage de repousser les objectifs de réduction de gaz à effet de serre (GES) de son industrie pétrolière, a reconnu le ministre de l'Environnement, dans une interview publiée samedi par la radio-télévision publique CBC. Le gouvernement de Justin Trudeau a déposé il y a un an aux Nations unies son plan pour se conformer à l'Accord de Paris sur le climat, qui prévoit une réduction de 40% à 45% de ses émissions de GES d'ici 2030 par rapport au niveau de 2005.
Un groupe indépendant d’anciens dirigeants de pays du Nord et du Sud, présidé par Pascal Lamy, recommandera une stratégie pour réduire les risques liés à une hausse supérieure à l’objectif le plus ambitieux de l’accord de Paris.
La production de combustibles fossiles prévue par les gouvernements est plus de deux fois supérieure à ce qu’il faudrait pour tenir les objectifs de l’Accord de Paris, c’est-à-dire une limitation du réchauffement climatique à 1,5 °C. C’est le résultat édifiant du nouveau rapport Production Gap Report.
Vital United Nations climate talks, billed as one of the last chances to stave off climate breakdown, will not produce the breakthrough needed to fulfil the aspiration of the Paris agreement, key players in the talks have conceded.
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L’Académie des sciences australienne a publié en mars un rapport sur le dérèglement climatique, estimant que l’objectif de limitation du réchauffement global à 1,5° C était d’ores et déjà « pratiquement impossible » à atteindre. Mais le constat fait débat au sein de la communauté scientifique.
Même si nous atteignons les objectifs de Paris en matière de climat, nous allons devoir faire face à des temps très durs. En 2100, les étés dureront six mois et comprendront des vagues de chaleur extrême pouvant atteindre les 56 degrés.
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La copie est (très) largement à revoir. Selon l’ONU, les derniers engagements climatiques déposés par les Etats signataires de l'Accord de Paris sont « très loin » des objectifs, a dénoncé vendredi l’organisation, appelant les gros pays émetteurs à passer de la parole aux actes.
Seulement 14% des entreprises cotées en bourse dans les secteurs de l’acier, du ciment, de l’aluminium, du papier et des mines sont en voie d’atteindre l’objectif climatique de 2°C de l’accord de Paris, selon un rapport de la Transition Pathway Initiative (TPI), un groupe d’investisseurs mondiaux soutenu par les Nations unies. Néanmoins, certaines entreprises européennes offrent de l’espoir,
Les Etats-Unis sont officiellement revenus vendredi dans l'accord de Paris, au moment où l'administration du président Joe Biden s'est engagée à faire de la lutte contre le changement climatique une haute priorité. Près de quatre ans après l'annonce par Donald Trump du retrait des Etats-Unis, ce retour de la première économie du monde, deuxième plus grosse émettrice de C02, signifie que la quasi totalité des nations de la planète sont aujourd'hui parties prenantes de l'accord signé en 2015.
Les chefs d'Etat et de gouvernement de l'UE se sont mis d'accord pour relever l'objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) d'ici 2030, ainsi que pour sanctionner la Turquie pour ses activités en Méditerranée. Les Vingt-Sept se sont mis d'accord vendredi pour relever leur objectif de réduction de gaz à effet de serre d'ici 2030, à l'issue d'une nuit blanche de tractations avec la Pologne, après avoir sauvé la veille leur plan de relance massif post-Covid.
Cinq ans après l’Accord de Paris, le Conseil européen doit fixer un nouveau cap pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre, lors d’une discussion entamée jeudi et qui est toujours en cours ce vendredi matin, après une nuit de débat. L'objectif pour 2030 doit être porté à -55%. Mais la discussion est compliquée. "Certains font des interprétations au rabais, ce qui est de mauvais augure, j'espère qu'on arrivera à maintenir les ambitions telles qu'elles le sont", déclarait le Premier ministre luxembourgeois Xavier Bettel à son arrivée au Conseil. Pensait-il à la Belgique ?
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