Uniquement les Articles de la décennie 2020
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L'Union européenne reste le plus gros acheteur de gaz naturel liquéfié (GNL) russe […] Ce commerce est soutenu par des relations commerciales de longue date entre des entreprises européennes et le projet Yamal LNG. TotalEnergies, un géant français de l'énergie, détient 20 % du projet et achète également une grande partie de son gaz. De même, SEFE, une entreprise publique allemande, est un acheteur clé, ce qui illustre la dépendance directe du gouvernement envers les revenus générés par les exportations de GNL pour le Kremlin. Yamal LNG dépend également fortement des infrastructures exploitées par l'Occident, notamment des navires-citernes brise-glace spécialisés et des ports européens clés.
Les Etats-Unis ont annoncé mercredi des sanctions contre deux géants du secteur des hydrocarbures russes, Rosneft et Lukoil, les premières sanctions d'importance prises par Donald Trump contre la Russie depuis son retour au pouvoir. Voici ce que l'on sait sur ces mesures, leur portée et leurs possibles conséquences économiques et politiques, alors que l'UE a annoncé parallèlement un arrêt total des importations de gaz naturel liquéfié (GNL) russe d'ici fin 2026.
L'Union européenne a franchi lundi une étape importante dans ses efforts pour assécher l'économie de guerre de la Russie, la majorité des Etats membres ayant approuvé le principe d'une interdiction, d'ici fin 2027, des importations de gaz naturel russe. Cette mesure phare, proposée par la Commission européenne au printemps, était au menu d'un conseil des ministres européens de l'Energie à Luxembourg, où elle a recueilli un large consensus. La Slovaquie et la Hongrie, pays enclavés et très dépendants des hydrocarbures russes, étaient opposés à cette interdiction mais ont été mis en minorité.
Les ministres de l'Énergie de l'Union européenne devraient approuver lundi l'interdiction totale des importations de gaz russe d'ici fin 2027, proposée au printemps par la Commission. Une adoption définitive espérée avant le Nouvel An "Je m'attends à ce que nous ayons la majorité requise pour soutenir cette mesure", a déclaré à la presse le ministre danois de l'Énergie Lars Aagaard, qui préside cette réunion ministérielle à Luxembourg. Une fois endossée par les 27, la mesure devra encore être négociée avec le Parlement européen. Le Danemark, qui exerce la présidence tournante de l'UE jusqu'à la fin de l'année, espère une adoption définitive avant le Nouvel An, a précisé M. Aagaard.
La mesure approuvée par les Vingt-Sept ce lundi 20 octobre à la majorité doit maintenant être négociée avec le Parlement européen.
Trois ans et demi après le début de la guerre en Ukraine, les Européens continuent à acheter des hydrocarbures russes et financent ainsi l’effort de guerre de Moscou.
Des sites de production de gaz en Ukraine ont été mis à l'arrêt jeudi après une nouvelle vague de frappes russes, qui mettent sous pression le réseau énergétique à l'approche de l'hiver. La Russie a multiplié depuis plusieurs semaines les tirs de drones et missiles sur les infrastructures électriques et gazières, ainsi que sur le réseau ferroviaire en Ukraine, provoquant des coupures de courant dans quasiment tout le pays.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé lundi que le cessez-le-feu obtenu à Gaza par l'intermédiaire de Donald Trump donnait "davantage d'espoir pour la paix" en Ukraine, où le dirigeant américain ambitionne aussi de jouer un rôle de médiateur avec Moscou.
Zelensky demande à Trump de mettre la pression sur Poutine pour négocier la paix.
Une attaque aérienne massive a mis hors d’usage environ 60 % des capacités de production gazière de l’Ukraine. Kiev devra dépenser environ 2 milliards d’euros d’ici à mars pour importer du gaz venant de l’Europe.
La Russie a lancé pendant la nuit "la plus grande attaque" sur des sites de production de gaz en Ukraine depuis le début de son invasion en 2022, avec 35 missiles et 60 drones, a annoncé vendredi l'opérateur d'Etat Naftogaz. L'armée russe pilonne les installations énergétiques - surtout électriques - ukrainiennes depuis 2022 mais c'est l'hiver dernier qu'elle a commencé à spécifiquement cibler les sites de gaz. "L'ennemi a mené la plus grande attaque massive contre l'infrastructure d'extraction de gaz depuis le début de la guerre", a déclaré Naftogaz dans un communiqué. La Première ministre ukrainienne Ioulia Svyrydenko a accusé la Russie de "terroriser la population civile" et de chercher à perturber "la saison de chauffage", sur Telegram.
Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a mis en garde samedi contre toute attaque envers son pays, qui entraînerait une "réponse résolue", alors que Donald Trump a appelé à abattre les avions russes en cas de violation de l’espace aérien de l’Otan.
Si Moscou intensifie ses attaques contre les réseaux gaziers et les centrales électriques ukrainiennes avant l'arrivée de l'hiver, Kiev riposte en accélérant le rythme des frappes sur les installations pétrolières russes. Objectif : enrayer la machine de guerre et déstabiliser l'économie russe.
La Commission européenne a proposé vendredi que l'UE mette fin plus tôt que prévu à ses importations de gaz naturel liquéfié russe, après les appels répétés en ce sens du président américain Donald Trump. Cette proposition est contenue dans un 19e "paquet" de sanctions contre la Russie, qui cible aussi des entités (entreprises, banques, etc) en Chine, Inde ou Asie centrale, accusées d'aider la Russie à contourner les sanctions occidentales ou à vendre son pétrole. "L'économie de guerre de la Russie est soutenue par les revenus de (ses) hydrocarbures (...), il est temps de fermer le robinet", a lancé la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen dans une brève allocution.
La Commission européenne propose que l'UE mette fin plus tôt que prévu à ses importations de gaz naturel liquéfié russe, après les appels en ce sens de Donald Trump, a annoncé vendredi la cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas […] "Notre objectif est d'accélérer l'élimination progressive du gaz naturel liquéfié russe d'ici au 1er janvier 2027", a-t-elle précisé sur X.
En vingt-quatre heures, le président américain a été pris de court sur les deux dossiers majeurs de politique étrangère dans lesquels il a choisi de s’investir lourdement. Dans les deux cas, aucune stratégie claire ne se dessine. […] « Très mécontent », « en colère » ou « déçu ». Depuis son retour à la Maison Blanche, Donald Trump a régulièrement exprimé sa frustration par rapport au président russe, Vladimir Poutine, et son refus de tout compromis en vue d’une paix négociée en Ukraine. Il s’est aussi dit « très mécontent » après la frappe israélienne sur le Qatar, mardi 9 septembre. Plus ces commentaires s’accumulent, et plus le président américain devient le traducteur de sa propre impuissance, de son immobilisme.
Du fait des sanctions et de l’effondrement des cours, les recettes des ventes de carburant fossile de la Russie à l’étranger ont drastiquement diminué sur les cinq premiers mois de l’année.
La Commission a détaillé mardi les étapes en vue d'interdire les importations de gaz russe dans l'Union européenne d'ici à fin 2027 et de contourner le veto de la Hongrie et de la Slovaquie au sein des 27. Cette proposition législative va être soumise aux Etats membres et au Parlement. Les discussions s'annoncent sensibles car certains pays redoutent des difficultés juridiques pour mettre un terme aux contrats de longue durée scellés avec la Russie. La Commission européenne revendique une approche "progressive".
Si l’Europe s’est pratiquement sevrée du pétrole russe, le gaz de Poutine arrive toujours sur le continent, notamment par bateaux sous forme liquéfiée. Bruxelles prévoit la fin totale des importations d’énergie russe d’ici 2027.
Le gouvernement britannique a annoncé vendredi de nouvelles sanctions contre la "flotte fantôme" utilisée par la Russie pour exporter son pétrole et son gaz, en amont d’une réunion de défense des pays du nord de l’Europe à Oslo.
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