Uniquement les Articles de la décennie 2020
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Quand on cherche à limiter notre exposition au plastique, on se tourne souvent vers les bouteilles en verre, perçues comme plus « pures » et plus respectueuses de l’environnement. Pourtant, une étude récente menée par le Laboratoire de sécurité des aliments de l’Anses, à Boulogne-sur-Mer, remet cette idée reçue en question. Selon leurs résultats, certaines boissons vendues dans des bouteilles en verre seraient plus contaminées par des microplastiques que leurs équivalents en plastique ou en canette. Une découverte étonnante qui soulève de nouvelles questions sur l’origine de ces particules et la façon dont elles se retrouvent dans nos verres.
Les morceaux de plastique pullulent dans les mers et les océans, si bien qu’ils contaminent la chaîne alimentaire jusqu’à provoquer des lésions irréversibles chez les oiseaux marins, altérant ainsi leur croissance et leur santé.
Les néonicotinoïdes, dont par exemple l’imidaclopride (IMI), la clothianidine (CLO) et le thiaméthoxame (TMX), représentent 25 % du marché mondial des insecticides agricoles, ce qui en fait la famille de pesticides les plus utilisés dans le monde. Ces pesticides sont dits systémiques, c’est-à-dire qu’ils sont partiellement absorbés par la plante et transportés vers l’ensemble de ses tissus. En effet, environ 2 à 20 % du traitement des semences est absorbé par la plante pendant sa croissance et est réparti entre les feuilles, les fleurs, le pollen et le nectar, à des concentrations suffisantes pour lutter contre les invertébrés nuisibles. Les néonicotinoïdes sont ainsi couramment appliqués comme traitement des semences de cultures alimentaires importantes comme le maïs, le soja, le colza, le tournesol, les céréales et les betteraves.abs_empty