– Outil de recherche de références documentaires –
Uniquement les Articles
Les champs auteur(e)s & mots-clés sont cliquables. Pour revenir à la page, utilisez le bouton refresh ci-dessous.
filtre:
guerre Gaza
Des vidéos tournées par des Gazaouis et des images satellite montrent comment les distributions alimentaires de la controversée Gaza Humanitarian Foundation (GHF) continuent de se transformer en piège pour la population.
La Fondation humanitaire de Gaza (GHF) a fait état mercredi d'un bilan de 20 morts à un point d'aide dans le territoire palestinien, accusant des individus armés d'avoir provoqué "une bousculade". Cette version des faits est contestée par des sources palestiniennes, qui évoquent des tirs israéliens.
Une proposition israélienne visant à regrouper l'ensemble de la population de Gaza dans une "ville humanitaire" provoque un tollé, ses détracteurs y voyant une première étape vers le retour d'une administration israélienne dans le petit territoire palestinien.
Près de 800 personnes ont été tuées à Gaza depuis le 27 mai alors qu’elles tentaient d’obtenir de l’aide, dont la grande majorité près des sites de la fondation GHF soutenue par les États-Unis et Israël, a indiqué vendredi l’ONU (Organisation des Nations Unies).
Bien que l’agence américaine USAID ait fourni plus de 2,1 milliards de dollars d’aide à Gaza depuis le 7 octobre 2023, elle a été dissoute le 1er juillet dernier. Cette dissolution inquiète les acteurs humanitaires, qui redoutent les conséquences pour la population gazaouie, déjà confrontée à une famine grave en raison du blocus humanitaire, qui empêche l’acheminement de l’aide sans l’autorisation des autorités israéliennes.
Selon la défense civile palestinienne, une frappe de drone sur un camp de déplacés près de Khan Younès, dans le sud de l’enclave, a notamment fait neuf morts mardi. Les négociations indirectes pour un cessez-le-feu ont repris mardi matin à Doha.
Yasser Abou Shebab, chef d’une milice accusée de piller des camions d’aide humanitaire dans le territoire palestinien, a affirmé dimanche dans un entretien diffusé par une radio israélienne pouvoir se déplacer « librement » dans les zones sous contrôle de l’armée israélienne, avec laquelle il dit communiquer. Le chef d’un groupe armé palestinien opposé au Hamas a reconnu, dimanche 6 juillet, dans un entretien diffusé par une radio israélienne, qu’il coopère avec l’armée israélienne pour mener des actions dans le sud de la bande de Gaza.
Des centaines de Gazaouis ont été tués sur des sites de distribution alimentaire gérés par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), une entité privée financée par les États-Unis et Israël, et accusée par plusieurs ONG de ne pas avoir l’expertise nécessaire pour distribuer l’aide dans le respect du droit international. Une enquête de France 24 révèle que ce dispositif controversé est géré par des anciens militaires, des ex-officiers du renseignement et des chrétiens évangéliques.
L’organisation a commencé à fournir de l’aide humanitaire le 26 mai, après un blocus de plus de deux mois imposé par Israël. Mais les distributions ont rapidement donné lieu à des scènes de chaos causées par des tirs meurtriers de la part de l’armée israélienne.
La rapporteuse spéciale des Nations unies (ONU) sur les territoires palestiniens occupés, Francesca Albanese, appelle jeudi les pays à couper leurs relations commerciales avec Israël. Elle avance que l’État hébreu est responsable d’un "des génocides les plus cruels" de l’histoire moderne et appelle à un embargo sur les armes.
Le bombardement lancé par l’armée israélienne, qui dit avoir visé des terroristes liés au Hamas, a tué de nombreux civils dans un café réputé de l’enclave palestinienne.
Une enquête du quotidien Haaretz confirme les faits rapportés par les ONG encore présentes dans l'enclave. Des civils palestiniens perdent quotidiennement la vie en tentant de se rendre au centre de distribution d'aide alimentaire mis en place par les autorités israéliennes avec le soutien des États-Unis.
Un médecin américain, entré récemment dans le territoire palestinien, s’est vu confisquer par la sécurité israélienne les boites de lait en poudre qu’il avait mises dans ses bagages. Ce produit manque terriblement à Gaza où une cinquantaine d’enfants sont morts de faim depuis le mois de mars.
L’organisation est vivement critiquée en raison de préoccupations concernant ses procédés et sa neutralité et pour le manque de sécurité lors des distributions de vivres.
Le ministère de la santé de l’enclave palestinienne a publié un document identifiant, avec nom, âge et numéro de carte d’identité, les 55 202 Palestiniens tués par l’armée israélienne depuis le 7 octobre 2023. Un bilan non exhaustif, puisqu’il ne comprend pas les disparus, estimés à environ 12 000.
Dans un article publié par le quotidien «Haaretz», ce vendredi 27 juin, des militaires israéliens racontent avoir reçu l’ordre de tirer sur les foules de Gazaouis rassemblés pour recevoir de l’aide alimentaire, alors même qu’ils ne représentaient aucun danger.
Alors que les pourparlers semblent s’améliorer et que la pression monte au sein même d’Israël, le bilan des bombardements à Gaza qui dépasse désormais les 56 000 morts nous rappelle une nouvelle fois qu’il n’y a plus un instant à perdre.
Reprenant les réflexions de Victor Klemperer sur la façon dont le nazisme s’est d’abord emparé du langage, l’essayiste Marc Weitzmann s’interroge sur les mots employés pour décrire le «monstrueux cauchemar» des Gazaouis.
Chaque jour, plusieurs dizaines de Palestiniens sont tués aux abords des quatre sites de distribution d’aide mis en place par une organisation américaine sous supervision de l’armée israélienne.
Enregistrée à Genève mais pilotée par d’anciens militaires et paramilitaires américains, la Gaza Humanitarian Foundation (GHF) fait l’objet d’une enquête en Suisse, en raison de ses liens avec des sociétés de sécurité privées et d’irrégularités juridiques.