Qu’on se le dise, les gaz à effet de serre sont des gaz à effet de serre. Pas des citrouilles d’Halloween.
D’abord, d’abord, … il y a le Noir.
La couleur du charbon, du pétrole brut.
Des paysages d’Alberta où l’on extrait le gaz de schiste. Des sables bitumineux.
Celle des marées destructrices de paysages côtiers, d’oiseaux englués, des pollutions impayables et non payées par leurs pollueurs.
Celle des percées dramatiques dans les poumons de la Terre. De l’Amazonie ravagée.
Le noir, couleur de climato-sceptiques célèbres. L’un était Président. Un autre l’est encore. D’autres jouent la comédie…
Et puis, il y a l’autre… le Bleu.
La couleur de l’Europe, du Libéralisme, de l’innovation technologique, des fables consuméristes.
Pâle comme le peu de crédibilité d’une croissance économique décarbonée.
Foncé, lisse comme les costumes des communicants spécialisés en Greenwashing.
Bleu comme la promesse d’un nouveau gaz, sans gaz à effet de serre.
Un gaz sécurisant, abondant comme celui de Gazprom …
Bleu comme les océans qui se meurent.
Et puis, il y a les autres … dont le Rouge
A la fibre solidaire, prompt à la révolte sociale, la révolution mondiale.
International dans ses solidarités, aveugle des contraintes environnementales.
Le gaz des sans fins de mois, des démunis, des retraités. L’indispensable gaz de chauffage. Celui de l’électricité pour les déplacements, du fonctionnement des hôpitaux « bien sûr », des aérogares pour la croissance « à partager ».
Le rouge du sang des mammifères disparus.
Des incendies, de la colère des sinistrés.
Sans oublier … le Vert.
Celui du déni, de la trahison. Le vert de la colère des penseurs d’une écologie scientifique.
Vert comme le feu vert donné par deux femmes ministres belges à l’utilisation du gaz … Bleu.
Le vert des environnements qui disparaissent, mais aussi des zones que l’on protège enfin.
Le vert de la collaboration à la croissance mortifère, mais aussi des expériences dites de transition.
Et puis, et puis… il y a le blanc
Le blanc du deuil des autres autres couleurs. Le blanc comme somme des autres couleurs.
Le blanc des abstentions qui préviennent.
Le blanc de la lumière qui viendra, qui vient.
Le blanc violent des soleils trop présents.
Le blanc du drapeau à lever dans cette guerre que nous menons contre la vie.
Nous avons demandé à 380 climatologues de renom ce qu’ils pensaient de l’avenir… Ils sont terrifiés, mais déterminés à continuer à se battre. Exclusif : Une enquête menée auprès de centaines d’experts révèle une image terrifiante de l’avenir, mais ils préviennent que la lutte contre le changement climatique ne doit pas être abandonnée.
Traduction - C’est une exclusivité : La réunion a eu lieu quelques jours après que BP a annoncé des bénéfices records, alors que les ménages devaient faire face à des factures d’énergie élevées.
Total is 20% higher than thought and may have implications for collapse of globally important north Atlantic ocean currents The Greenland ice cap is losing an average of 30m tonnes of ice an hour due to the climate crisis, a study has revealed, which is 20% more than was previously thought. Some scientists are concerned that this additional source of freshwater pouring into the north Atlantic might mean a collapse of the ocean currents called the Atlantic meridional overturning circulation (Amoc) is closer to being triggered, with severe consequences for humanity.
Saudi Arabia is driving a huge global investment plan to create demand for its oil and gas in developing countries, an undercover investigation has revealed. Critics said the plan was designed to get countries “hooked on its harmful products”. Little was known about the oil demand sustainability programme (ODSP) but the investigation obtained detailed information on plans to drive up the use of fossil fuel-powered cars, buses and planes in Africa and elsewhere, as rich countries increasingly switch to clean energy.
Michael Mann, de l’université de Pennsylvanie aux États-Unis, fait partie des climatologues les plus en vue depuis qu’il a publié, en 1999, le célèbre graphique en forme de crosse de hockey, qui montre comment les températures mondiales ont grimpé en flèche au cours du siècle dernier. Pour comprendre la situation difficile dans laquelle nous nous trouvons aujourd’hui, Michael Mann a remonté l’histoire du climat de la Terre afin d’avoir une vision plus claire de notre avenir potentiel. « Nous disposons d’une période de 4 milliards d’années dont nous pouvons tirer des enseignements », a-t-il déclaré dans une interview au Guardian.
Le pic de plutonium dans les sédiments des lacs canadiens marque l’aube d’une nouvelle ère où l’humanité domine la planète. Les scientifiques ont choisi le site qui représentera le début de l’ère de l’Anthropocène sur Terre. Il marquera la fin de 11 700 ans d’un environnement planétaire stable dans lequel l’ensemble de la civilisation humaine s’est développée et le début d’une nouvelle ère, dominée par les activités humaines. Le site est un lac d’effondrement situé au Canada. Il abrite des sédiments annuels présentant des pics clairs dus à l’impact colossal de l’humanité sur la planète à partir de 1950, du plutonium provenant des essais de la bombe à hydrogène aux particules issues de la combustion des combustibles fossiles qui ont arrosé le globe.
World is on track for 2.7C and ‘phenomenal’ human suffering, scientists warn. Up to 1 billion people could choose to migrate to cooler places, the scientists said, although those areas remaining within the climate niche would still experience more frequent heatwaves and droughts. However, urgent action to lower carbon emissions and keep global temperature rise to 1.5C would cut the number of people pushed outside the climate niche by 80%, to 400 million.