Groenland, la future chasse gardée de Trump ?

Paul Blume

Nous y sommes. D’ici quelques jours, Donald Trump – 47e président des États-Unis – va pouvoir pousser au maximum sa volonté d’accaparement des ressources mondiales au seul profit des industries américaines.

En ligne de mire, entre autres, les ressources du sous-sol groenlandais.

On y trouve du fer, de l’or, du zinc, du cuivre, du graphite, du nickel, du platine, de l’uranium … et des hydrocarbures (*).

Si le modus operandi n’est pas encore connu, les observateurs de la politique américaine semblent de plus en plus convaincus qu’une forme d’annexion de ces ressources sera tentée rapidement, peut-être en début de mandat.

Les questions de légitimité, de droit international, d’autonomie des peuples et des nations ne pesant que fort peu dans l’équation du prédateur américain.

Personne ne semble à ce jour susceptible de s’opposer à l’expansionnisme annoncé par le presque Président des États-Unis. Au Groenland, en tout cas.

Ces richesses font aussi l’objet d’une attention active de la part d’autres pays proches (tableau) mais aussi de la Chine.

Le tableau est repris de l’article du Monde : Pourquoi Donald Trump s’intéresse au Groenland depuis 2019

Vivre avec autant de ressources sous les pieds, dans le cadre géopolitique qui se profile, s’annonce mouvementé.

Et l’Europe dans tout cela ? Peut-elle se passer de ces ressources ?

La situation dans l’Arctique est explosive.

Sans oublier la fonte des glaces liée au réchauffement climatique…


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