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capitalisme

18 novembre 2024

Karl Marx a souvent été considéré par les mouvements écologistes comme un productiviste, fasciné par le progrès technique et insensible à la nature. Pour J. B. Foster et B. Clark, il est au contraire urgent de réconcilier l’écologie politique avec sa critique du capitalisme.
Professeur de Philosophie à l'Université de Moncton - Campus de Shippagan- dans la province du New Brunswick, grand ouest canadien, Alain Deneault revient en France pour la sortie de son dernier ouvrage « Faire que » (Lux éditeur). Deux cent pages de jus…

16 novembre 2024

Calcul économique largement méconnu, l’actualisation est utilisée quotidiennement par les entreprises et les gouvernements pour prendre des décisions sur le futur… au détriment de ce dernier. Incendies, sécheresses, montée des eaux… « Avons-nous perdu notre capacité à agir pour le futur ? » Telle est la question, vertigineuse mais passionnante, que pose Liliana Doganova dans son dernier ouvrage paru en anglais 'Discounting the Future'.

12 novembre 2024

Contrôler le climat plutôt qu'arrêter nos activités destructrices : telle est l'ambition de la géoingénierie. Elle pénètre les discours politiques, jusqu'à apparaître comme la solution à la crise climatique.

03 novembre 2024

Dans son dernier ouvrage, "Le marché contre l'humanité" (PUF), le philosophe Dominique Bourg plaide pour mettre fin à la souveraineté de la sphère économique, au profit des souverainetés politique et anthropologique. Il défend également une redéfinition de la notion de progrès. Son objectif est de sauver l'Humanité.

29 octobre 2024

La traduction française de Hitoshinsei no Shihonron (Le capital dans l’anthropocène), best-seller du philosophe japonais Kohei Saito, spécialiste de Marx, vient de paraître sous le titre "Moins ! La décroissance est une philosophie" (Seuil, 368 p. 23 euros).

20 octobre 2024

Dans son ouvrage Moins ! la décroissance est une philosophie, Kohei Saito en donne un bel exemple : Marx soulignait que le capitalisme invisibilise ses propres contradictions en les déplaçant, mais que ce déplacement conduirait inévitablement à un enrayement qui aggraverait davantage ces contradictions...

22 septembre 2024

Est-ce que le capitalisme a changé de nature ou est mort au profit de la technoscience et de nouveaux serfs de l’économie ? C’est la thèse développée dans Les nouveaux serfs de l’économie, le nouveau livre de Yánis Varoufákis.

30 août 2024

Faire face au changement climatique semble compromis dans le cadre de nos organisations politiques contemporaines.

20 août 2024

usqu’au troisième quart du XXe siècle, un virus de la grippe aviaire qui se serait propagé à un poulet ou à un porc domestique se serait rapidement retrouvé dans une impasse. Presque tous les poulets étaient élevés dans des fermes familiales, dans des troupeaux de quelques dizaines d’unités: 400 formait déjà un très grand élevage. Les porcs étaient élevés en nombre beaucoup plus restreint. Par conséquent, même si le virus était très contagieux, il aurait rapidement manqué de nouveaux hôtes à infecter. Les choses ont changé avec ce que l’on a appelé «l’altération la plus profonde de la relation entre l’animal et l’homme depuis 10 000 ans» [6], à savoir l’expansion rapide d’exploitations d’alimentation animale concentrée (CAFO), plus précisément appelées «fermes industrielles».
comme le souligne Colin Carlson, du Center for Global Health Science and Security de l’université de Georgetown, «le changement climatique d’origine humaine a déjà provoqué des décès massifs de l’échelle d’une pandémie». «Si l’on exclut le COVID-19 […], le changement climatique a dépassé le nombre de morts combiné de toutes les urgences de santé publique reconnues par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et qui suscitent des inquiétudes au niveau international. Chaque année, le changement climatique tue 14 fois plus de personnes que l’épidémie d’Ebola de 2014 en Afrique de l’Ouest.»[2]

19 août 2024

Le calendrier révolutionnaire de Reporterre a renommé août. Place au mois d'outarde ! Un mois qui fait l'éloge des penseuses et penseurs du vivant, de l'écosabotage et de la vie simple pour sortir de l’exploitation capitaliste.

16 août 2024

Des modèles d'innovation plus sobres, plus résilients, plus justes sont nécessaires pour l'économie de demain, selon Franck Aggeri.

15 août 2024

le désastre écologique continue imperturbablement, et est même aggravé par l’extractivisme nécessaire au développement des énergies dites « renouvelables » et des technologies dites « propres » ou « vertes » en général. La civilisation industrielle s’apprête à achever de détruire ce qu’il reste du monde naturel, mais désormais au nom de l’écologie, du sauvetage de la planète ou de la lutte contre le réchauffement climatique. Et comment retrouver un mouvement écologiste digne de ce nom ?
À l’heure de la crise écologique, le dogme révolutionnaire de la « réappropriation des moyens de production » ne peut plus être affirmé innocemment. Moteur humain, moteur mécanique : ce sont là les bases de l’invention capitaliste du « travail ». La croyance en la substituabilité indéfinie d’une dépense d’énergie abstraite nourrit le développement technologique et entretient une relation ambivalente avec la thermodynamique. Une conception substantialiste de la valeur, telle que développée par Karl Marx et relue par Robert Kurz, permet de réinscrire le paradigme énergétique à l’intérieur de la forme sociale capitaliste et d’en expliciter la dynamique propre. Le rapport de composition organique du capital articule en effet étroitement le « travail mort » des machines et le « travail vivant » des humains. La crise énergétique et ses retombées écologiques constituent en ce sens le mur externe du métabolisme capitaliste, l’autre mur étant la création d’une humanité superflue. L’abolition du travail abstrait ne pou
L’impasse capitaliste se résume en une double crise : économique et écologique. Soit relancer la croissance quelles que soient les conséquences sur la nature, soit préserver l’environnement au détriment des profits. La solution à ce dilemme prend la forme d’une incantation magique : produire autrement. Après avoir démontré la supercherie d’un capitalisme vert, Tom Thomas aborde le problème sous un angle bien plus radical et politiquement dérangeant: le travail. Car c’est bien le travail comme rapport d’exploitation qui structure toute la production capitaliste et qui épuise les êtres humains aussi bien que la nature...

10 août 2024

Se débarrasser des criminels climatiques pour un monde où il fait bon vivre Les douze derniers mois ont été les plus chauds jamais enregistrés sur la planète, avec une hausse moyenne de 1,58 °C par rapport aux niveaux préindustriels. Comment gérer la crise climatique ? Les classes dirigeantes sont divisées sur le sujet. Une couche plus “clairvoyante” préconise des mesures limitées qui favorisent l’électrification et l’expansion des énergies renouvelables, le plus souvent dans le cadre d’investissements publics dans des secteurs stratégiques, à l’image de Joe Biden aux États-Unis et du “Green Deal” européen de décembre 2019.
Au sein du capitalisme contemporain, la technologie a une place absolument centrale. Elle contribue à formater nos vies selon les besoins du capital. Dans cette dynamique, les ingénieurs ont une place essentielle. Mais alors, les ingénieurs peuvent-ils être autre chose que les serviteurs du patronat ? Les agents serviles de la destruction de la planète ? Feraient-ils mieux de “déserter” ?

05 août 2024

Chimère humain-porc, clonage humain, souche militarisée, virus à gain de fonction, vaccin codant, ciseaux moléculaires, etc. Il est temps de s’attaquer franchement à tous les petits monstres de la biologie moderne et de comprendre en quoi cette discipline est un des fronts de conquête les plus prometteurs du technocapitalisme sur les humains et la nature.
comment les individus vivent-ils la société marchande ? Quel type de subjectivité le capitalisme produit-il ? Pour le comprendre, il faut rouvrir le dialogue avec la tradition psychanalytique, de Freud à Erich Fromm ou Christopher Lasch. Et renoncer à l'idée, forgée par la Raison moderne, que le " sujet " est un individu libre et autonome. En réalité, ce dernier est le fruit de l'intériorisation des contraintes créées par le capitalisme, et aujourd'hui le réceptacle d'une combinaison létale entre narcissisme et fétichisme de la marchandise.