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technocritique

20 octobre 2024

Nicolas Casaux développe un discours écologiste radical et propose une analyse résolument technocritique. Conversation autour du progrès et de ses méfaits, des « exigences des choses plutôt que les intentions des hommes », des écocharlatans, du transhumanisme et du transgenrisme, mais aussi de littérature, de nature et de la quête d’autonomie.

15 août 2024

La société dans laquelle nous vivons semble de plus en plus hors de contrôle. Mais il ne s’agit pas d’une simple impression, nous explique Theodore Kaczynski, histoire et sciences dures à l’appui. En effet, plus un système se complexifie, plus son instabilité augmente. Toute gestion rationnelle de son développement devient alors impossible ; de même qu’en matière de prédictions économiques ou météorologiques, dès que l’on dépasse le très court terme, « l’échec est la norme ». D’où l’importance de mettre fin au développement technologique qui ravage actuellement les systèmes sociaux et biologiques mondiaux et menace de détruire l’essentiel de la vie sur Terre.
ce célèbre examen, par Langdon Winner, des implications politiques, sociales et philosophiques de la technologie s’avère plus actuel que jamais. Il démontre que les choix technologiques, loin d’être neutres, déterminent le genre de monde dans lequel nous vivons et le type d’être humain qui y vit, qu’en adoptant une technologie, on adopte une politique – autrement dit, que les décisions techniques sont des décisions politiques, aux conséquences majeures en matière de pouvoir, de liberté et de justice. La Baleine et le Réacteur nous encourage donc à nous défaire d’importants préjugés et lieux communs, en vue de nous permettre de reconstruire un rapport humain et politique à la technologie.

05 août 2024

Partons à la rencontre des premières technocritiques de l’ère industrielle : les luddites, ouvriers de l’industrie textile de l’Angleterre du début du 19e et leur mystérieux général Ludd. Pour avoir brisé les premières machines à tisser industrielles entre 1810 et 1816, ils ont été sévèrement réprimés. Qui sont leurs héritier·es ? Avec Celia Izoard

20 mai 2024

Dans le cadre d’une thèse qui vient d’être récemment déposée1, je me suis consacré à étudier la pensée de quatre auteurs du XXe siècle, qui sont aujourd’hui considérés comme des « précurseurs de la décroissance »2. Quand bien même aucun d’entre eux – que ce soit Lewis Mumford (1895-1990), Günther Anders (1902-1992), Jacques Ellul (1912-1994) ou Ivan Illich (1926-2002) – ne se soit réclamé de la décroissance de son vivant, puisque le terme, avec toute sa charge polémique, ne s’est popularisé qu’à partir des années 2000. Mais il est vrai que leur critique radicale de la civilisation industrielle a inspiré des courants écologistes, certains révolutionnaires, tant à leur époque que de nos jours.

24 juin 2023

À la fin des années 1960, tandis que la question écologique s'affirme, les techniques pénètrent de plus en plus dans le champ de la critique sociale et politique. Alors que les oppositions aux grands…

13 juin 2023

Les études sociales sur l’énergie ont l’habitude de présenter ces enjeux sous la forme d’un trilemme. À ses trois pointes, on trouve (1) la sécurité d’approvisionnement, la réponse aux objectifs climatiques, la distribution sociale ..

01 mai 2023

Toute critique radicale de la technique n’est pas nécessairement antimoderne. Humaniste et démocratique, celle que formule Lewis Mumford pourrait redevenir très actuelle.

17 avril 2023

Un des plus brillants analystes de nos sociétés industrielles (ou plutôt, de la société industrielle, elles forment un grand ensemble) et de leur (de sa) trajectoire (progrès technique, croissance, développement, destruction du monde et totalitarisme) s’appelait Lewis Mumford.

20 février 2023

Qui a mis le feu ? La société thermo-industrielle, en 1784, avec la combustion des énergies fossiles, le perfectionnement des machines à vapeur et autres « pompes à feu ». On pourrait certes remonter au paléolithique et à la domestication du feu, la politique de la terre brûlée ne date pas du Technocène ; mais la responsabilité de la technocratie dirigeante (ingénieurs, entrepreneurs, cadres, scientifiques, etc.) dans l’incendie planétaire est écrasante, démontrée et publiée.