Focus Revenu universel

OA - Liste

On les nomme « salaire minimum », « revenu universel », « allocation universelle », « socle citoyen », « revenu d’existence », … . Ces propositions ont pour objectif d’assurer un minimum vital décent. Comment les financer ? Quid de la relation au travail ? Quelle efficacité ? Pour quelle société ? Retrouvez ci-dessous, la liste actualisée « Focus Revenu universel ».

Pour voir les références d’un(e) auteur(e), cliquez sur son nom. Pour revenir à la page, utilisez le bouton refresh ci-dessous.

espace50x10

filtre:
focusrevenu

2016

L’idée de l’helicopter money selon laquelle les banques centrales pourraient verser directement de l’argent aux citoyens fait son chemin et fait souvent l’objet de confusion avec l’idée du revenu de base. Quelles sont les convergences possibles entre deux concepts dont les justifications théoriques sont pourtant bien distinctes ?
Depuis plusieurs semaines, l’idée d’un Revenu de Base (RdB) revient régulièrement dans les débats publics. Il y a d’un côté ses partisans et de l’autre ses détracteurs. Et chacun-e y projette ses craintes ou ses espoirs, comme si chacun-e y projetait, en creux, des projets de société totalement différents.
Philippe Van Parijs, professeur à la Faculté des sciences économiques, sociales et politiques de l’Université catholique de Louvain, est à Zurich ce jeudi pour parler du revenu inconditionnel de base Les Suisses voteront le 5 juin sur une initiative populaire réclamant la création d’un revenu de base inconditionnel. L’idée? Attribuer à chaque citoyen, pauvre ou riche, une somme de base, sans contrepartie. Philippe Van Parijs, professeur ordinaire à la Faculté des sciences économiques, sociales et politiques de l’université de Louvain, observe le débat naissant en Suisse avec enthousiasme. Pour le philosophe qui a fondé le BIEN (Basic income earth network) dans les années 1980, le revenu de base est un vecteur d’émancipation. Il est de passage à Zurich ce jeudi pour croiser le fer avec un opposant à ce projet, l’économiste Reiner Eichenberger*.