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déchets toxiques
2025
Le tribunal a jugé que le déstockage des 42 000 tonnes de déchets (cyanure, arsenic, mercure…) n’était plus réalisable en toute sécurité, notamment en raison de la dégradation des infrastructures.
Le tribunal administratif de Strasbourg a rejeté les recours introduits par la Collectivité européenne d’Alsace et l’association Alsace Nature, qui s’opposaient au maintien sous terre de 42 000 tonnes d’arsenic, amiante, de chrome ou résidus d’incinération menaçant à long terme la nappe phréatique d’Alsace.
Les parlementaires alertent sur le risque d’inondation de la mine, qui pourrait entraîner une pollution irréversible de la nappe phréatique du bassin rhénan.
Toxique cité. Après des décennies d’un énorme scandale sanitaire, l’Italie a été condamnée jeudi par la Cour européenne des droits de l’homme pour son inaction contre la pollution liée aux dépôts de déchets toxiques de la mafia napolitaine.
2024
Des centaines de tonnes de poussières dangereuses sont acheminées vers le port thaïlandais de Laem Chabang. Les autorités thaïlandaises sont décidées à empêcher le débarquement des conteneurs suspects.
La fin d’un interminable feuilleton judiciaire ? Vendredi 16 février, le Conseil d’État a cassé la décision du tribunal administratif qui suspendait l’arrêté préfectoral autorisant le confinement des déchets dans l’ancienne mine de Stocamine en Alsace. Le tribunal estime que les requérants, notamment l’association Alsace Nature, « n’avancent aucun élément permettant d’établir que le démarrage des travaux de confinement des déchets sur le site en cause présenterait un danger immédiat pour les intérêts publics qu’ils invoquent » selon France 3.
La commune française de Givet à une particularité : elle est entourée au nord, à l’est et à l’ouest de communes belges. Le projet d’incinérateur à déchets sur son territoire, dont des déchets comme du tarmac, fait donc grand bruit au-delà des frontières françaises. D’autant plus que les vents principaux pousseraient les émanations de l’incinérateur vers la Belgique. "Ce qui m’inquiète le plus, ce sont les déchets toxiques qui vont être évacués par la fumée et qui vont arriver jusque chez nous", exprime une riveraine de Beauraing. "Je m’inquiète des produits dangereux, des produits chimiques. C’est ce qui me fait le plus peur."
2023
Le ministère de la Transition écologique a annoncé jeudi contester en cassation la décision du juge des référés de suspendre, dans l'attente d'une décision sur le fond, le démarrage des travaux de confinement définitif des déchets toxiques entreposés à Stocamine (Haut-Rhin).La décision du ministre Christophe Béchu "est motivée par l'urgence et la conviction que l'option prise de procéder au confinement des déchets est la plus protectrice de l'environnement", indique le ministère dans un communiqué.
Une décision historique. Le tribunal administratif de Strasbourg a suspendu "provisoirement" le 7 novembre le confinement définitif de déchets toxiques de Stocamine, faisant valoir "l’obligation pour l’État de prendre en compte dans ses décisions les générations". Ce nouveau principe dans le droit français donnera-t-il un nouvel élan à la lutte environnementale ? Pour répondre à cette question, Novethic a interrogé plusieurs spécialistes du sujet.
Malgré l’annonce d’un enfouissement définitif des déchets toxiques, plus de 300 personnes ont manifesté à Wittelsheim, samedi 23 septembre, pour demander le déstockage de Stocamine.