Jean Jouzel

OA - Liste

« L’urgence est là, nous regardons ailleurs »

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Valence

2025

Les habitants sinistrés lors de ces inondations, qui avaient fait 229 morts dans l’est du pays en 2024, demandaient la démission de M. Mazon, critiqué pour sa gestion de la catastrophe et abondamment insulté lors de la cérémonie d’hommage aux victimes, mercredi.
"Assassin !" "Lâche !" La cérémonie d’hommage aux plus de 230 personnes disparues il y a un an dans des inondations en Espagne a été marquée par des insultes au président de la région de Valence Carlos Mazón, un homme que les familles des victimes ne voulaient pas voir et dont elles réclament la démission.
C’est une phrase qui s’est rapidement imposée au moment des inondations meurtrières qui ont touché Valence (Espagne) en octobre 2024 : « Seul le peuple sauve le peuple. » Elle est aujourd’hui inscrite sur des centaines de mosaïques, qui, partout dans la ville, indiquent le niveau de la crue. Cette phrase peut aussi se révéler pertinente, voire même cruciale, pour prévenir les prochaines catastrophes, note un groupe de chercheurs.
A la fin du mois d’octobre 2024, des pluies torrentielles s’étaient abattues sur la région provoquant la pire catastrophe du genre en plusieurs décennies.
Plus de 50.000 personnes ont manifesté à Valence pour commémorer les inondations meurtrières d'octobre 2024 et dénoncer l'inaction des autorités régionales.
Les ONG du Réseau action climat (RAC) ont dénoncé mardi "l'ambivalence" et "l'hypocrisie" du Brésil à l'approche de la COP30, réclamant davantage d'ambition et de moyens pour faire face aux enjeux climatiques et respecter l'accord de Paris. "La présidence brésilienne de la COP30 est dans une position hypocrite" puisqu'elle proclame vouloir réhausser les ambitions climatiques tout en accordant lundi une nouvelle licence d'exploitation pétrolière au large de l'Amazonie à Petrobras, sa compagnie nationale, "c'est complètement ahurissant", a déclaré Fanny Petitbon, responsable France de l'ONG 350.org, lors d'un point presse.
L’est du pays a enregistré de fortes pluies dans la nuit de dimanche 28 à lundi 29 septembre, provoquant des inondations sans dégâts majeurs connus pour le moment.
Onze mois après des inondations meurtrières, Valence et sa région sont sous haute surveillance et se préparent à affronter un nouvel épisode de pluies extrêmes.
Depuis qu’elle forme des coalitions avec le parti d’extrême droite Vox, la droite espagnole a peu à peu renoncé sur l’environnement. Un virage qui s’est accéléré ces derniers mois, jusqu’à être officialisé lors du dernier congrès du Parti populaire, la principale formation de droite en Espagne.
Près de 25.000 personnes ont manifesté samedi dans la ville espagnole de Valence pour réclamer une nouvelle fois la démission du président de région Carlos Mazón, critiqué pour sa mauvaise gestion des inondations meurtrières du 29 octobre. Cinq mois après les intempéries qui ont fait 235 morts dans le sud-est de l’Espagne, dont 227 dans la seule région de Valence, les manifestants ont dénoncé, comme tous les 29 de chaque mois désormais, le maintien au pouvoir de l’élu conservateur. "Mazón, en prison !", "Ni oubli, ni pardon !", "Justice pour toutes les victimes !", ont-ils scandé, en brandissant des photos des personnes décédées, ou de hautes pancartes à l’effigie du dirigeant du Parti populaire (PP, droite), les mains tachées de sang.