Jean Jouzel

OA - Liste

« L’urgence est là, nous regardons ailleurs »

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2025

Le milliardaire et philanthrope américain Bill Gates, dénonçant "la vision catastrophiste" de certains à propos du changement climatique, appelle à ce que la COP30 au Brésil recentre le débat sur "l'amélioration des conditions de vie", plutôt que sur les températures ou les émissions. Le réchauffement de la planète "ne va pas conduire à la disparition de l'humanité", écrit le cofondateur de Microsoft dans un long texte publié sur son site internet lundi soir, quelques jours avant l'ouverture de la 30e conférence des Nations unies sur le climat. Si le changement climatique aura "de graves conséquences, (...) les populations pourront vivre et prospérer sur la plus grande partie de la planète dans un avenir proche", écrit Bill Gates, dont la fortune s'élève selon Forbes à plus de 100 milliards de dollars.
Un rapport de la Commission d’enquête internationale indépendante des Nations unies, publié lundi 27 octobre, dénonce les attaques continues de drones qui visent à chasser les populations du sud-est de l’Ukraine.
L’humanité a franchi toutes les frontières visibles. Du feu à la roue, de la poudre à canon à la bombe atomique, de la voile au saut vers la Lune. Nous avons ouvert la croûte terrestre pour en extraire des minéraux, construit des villes qui brillent comme des étoiles artificielles, connecté la planète entière en quelques secondes, et pourtant nous sommes toujours prisonniers des mêmes guerres tribales d’il y a 3 900 ans, aujourd’hui maquillées de drones, d’algorithmes et d’ogives nucléaires.
« L’avenir n’est pas un destin écrit, c’est une décision collective. » L’humanité a franchi toutes les frontières visibles. Du feu à la roue, de la poudre à canon à la bombe atomique, de la voile au saut vers la Lune. Nous avons ouvert la croûte terrestre pour en extraire des minéraux, construit des villes qui brillent comme des étoiles artificielles, connecté la planète entière en quelques secondes, et pourtant nous sommes toujours prisonniers des mêmes guerres tribales d’il y a 3 900 ans, aujourd’hui maquillées de drones, d’algorithmes et d’ogives nucléaires.
Alors que beaucoup croient que notre développement biologique s’est arrêté, une étude récente de l’Université du Maine révèle une vérité saisissante : nous sommes actuellement au cœur d’une transformation évolutive sans précédent. Mais cette fois, ce ne sont pas nos gènes qui changent, c’est quelque chose de beaucoup plus puissant.
Les pays de l’Union doivent faire plus et mieux pour sauver leur nature et augmenter leur résilience face aux effets du réchauffement, selon le rapport quinquennal de l’AEE, présenté ce lundi 29 septembre.
Un racisme viscéral, exprimé dans les termes les plus crus, irrigue les décisions du président américain.Tourmentées à raison par les rodomontades zigzagantes du président des États-Unis, Donald Trump, sur les taxes douanières ou les guerres en Ukraine, à Gaza et ailleurs, les opinions publiques européennes ne font plus grand cas, il faut bien le reconnaître, de sa gestion de la question migratoire. Or, l'enjeu est considérable, les convulsions, majeures, et les impacts, désastreux. Certes il est encore trop tôt pour dire si, quantitativement, l'actuel occupant de la Maison Blanche fera "mieux" que ses prédécesseurs – rappelons que le premier mandat de Trump avait enregistré plus d'entrées illégales que sous Obama, bien moins d'expulsions que sous Obama ou Biden et nettement moins de kilomètres de mur frontalier construits... –, mais le caractère humainement ignoble des décisions et actes politiques en cours, lui, est déjà avéré.
Selon de nombreux experts, certains signaux environnementaux indiquent que la planète se dirige vers une période d'extinction de masse. Voici pourquoi l'humanité pourrait être en grand danger.
Tant que nous ne parvenons pas à ressentir la peur d'une mère israélienne et la détresse d'un père palestinien, nous resterons enfermés dans une logique d'affrontement où chacun ne voit dans l'autre que la menace, jamais le reflet.