Jean Jouzel

OA - Liste

« L’urgence est là, nous regardons ailleurs »

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polaire

2025

For decades, the surface of the polar Southern Ocean (south of 50°S) has been freshening—an expected response to a warming climate. This freshening enhanced upper-ocean stratification, reducing the upward transport of subsurface heat and possibly contributing to sea ice expansion. It also limited the formation of open-ocean polynyas. Using satellite observations, we reveal a marked increase in surface salinity across the circumpolar Southern Ocean since 2015. This shift has weakened upper-ocean stratification, coinciding with a dramatic decline in Antarctic sea ice coverage. Additionally, rising salinity facilitated the reemergence of the Maud Rise polynya in the Weddell Sea, a phenomenon last observed in the mid-1970s.
C’est une avancée technologique qui semble tout droit sortie de la science-fiction, mais elle est bien réelle. Des scientifiques chinois viennent de dévoiler un laser à fibre portable de 2 kilowatts capable de fonctionner dans des conditions extrêmes, de -50 °C à +50 °C, sans le moindre système de refroidissement ou de chauffage. Une performance inédite pour un laser de cette puissance — qui pourrait bouleverser aussi bien les champs de bataille que les lignes de production industrielle.
Une étude néerlandaise estime que, en cas d’arrêt de l’AMOC, la circulation océanique qui régule le climat mondial et européen, le nord-ouest du Vieux Continent connaîtrait des températures hivernales chutant par endroits de 15 °C.
Habituellement stable, le vortex polaire, ce système de vents froids qui entoure le pôle Nord, a récemment dévié de sa trajectoire. Cette déviation, observée début mars, pourrait avoir un impact sur les températures européennes, entraînant des conditions hivernales imprévues. Le 9 mars dernier, quelque chose d’inhabituel s’est en effet produit. Plutôt que de suivre son trajet habituel vers le printemps, le vortex a dévié de sa trajectoire et ses vents violents ont changé de direction, soufflant de l’ouest vers l’est, bien plus tôt que d’habitude. Ce type d’inversion de direction se produit chaque année, mais il a lieu normalement autour de la mi-avril, ce qui fait de cette inversion un événement particulièrement précoce.
Un fort réchauffement stratosphérique soudain a provoqué, depuis le 9 mars, une inversion du vortex polaire arctique. Ce phénomène rare a modifié le sens de rotation des vents stratosphériques, désormais orientés d’est en ouest, à rebours de leur direction habituelle. Par ailleurs, le centre de ce vortex s’est déplacé, se positionnant actuellement au-dessus de l’Europe du Nord. Selon les experts, cette configuration pourrait induire, dans les semaines à venir, des températures inférieures aux normales saisonnières sur certaines portions du continent.
À Delhi, Moscou et Pékin et dans bien d'autres capitales de pays autocratiques, on sabre le champagne en voyant le président Trump à l'œuvre depuis quelques semaines. Enfin un monde débarrassé de l'hégémonie américaine. L'arrivée de D. Trump à la Maison Blanche conforte l'idée selon laquelle la structure internationale évolue vers un monde multipolaire. Pourtant, ce monde multipolaire qui se profile est loin d'être celui naïvement rêvé par les Européens. En effet, contrairement à notre croyance, multipolarité n'est pas synonyme de multilatéralisme.
Le plus fort courant océanique de la planète pourrait ralentir avec la fonte des glaces de l’Antarctique, selon des...
Calottes râpées. Le courant océanique circumpolaire antarctique pourrait perdre en intensité à cause de la fonte des glaces de l’Antarctique, révèle une nouvelle étude. Au risque d’accentuer la variabilité du climat.
Pourquoi l'effondrement de l'Antarctique va changer nos vies ? C'est la question posée à Eric Rignot, glaciologue spécialiste de l’observation des calottes polaires par satellite, professeur à l’université de Californie à Irvine, chercheur auprès de la NASA, membre de l’Académie des sciences américaines.

2024

Alors que le réchauffement climatique s’accélère, une start-up britannique propose une solution technologique pour recréer de la glace en Arctique. Mais cette initiative divise écologistes et scientifiques, soulevant des questions éthiques et environnementales.