« L’urgence est là, nous regardons ailleurs »
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2025
Selon l’analyse des données de l’Observatoire européen de la sécheresse par l’Agence France Presse, jamais le taux relevé n’avait été aussi haut depuis 2012.
La sécheresse a continué de sévir de manière exceptionnelle début août en Europe et sur le pourtour méditerranéen, avec plus de la moitié (51,3%) des sols affectés, selon l’analyse par l’AFP des dernières données de l’Observatoire européen de la sécheresse (EDO).
Alors que la majorité des rivières du département souffrent de la sécheresse, la fédération de pêche locale se mobilise depuis mi-juin pour éviter la mort de certaines espèces. Plus de 20 opérations de sauvetage ont déjà été menées.
Si vous revenez de vacances : de France, d’Espagne ou d’Italie, vous êtes peut-être passé à proximité de champs de maïs copieusement arrosés alors que la sécheresse et la canicule sévissent. De plus en plus d’agriculteurs irriguent également en Wallonie et avec le changement climatique ou la répétition des sécheresses, va-t-on un jour voir les mêmes dispositifs d’irrigation se généraliser chez nous ?
Une perte silencieuse, invisible à l’œil nu, est en train de transformer la Terre. Depuis plus de vingt ans, l’eau douce s’évanouit peu à peu des continents, emportée par le changement climatique, les sécheresses et une exploitation effrénée des nappes phréatiques. Aujourd’hui, les scientifiques tirent la sonnette d’alarme : c’est l’ensemble de notre sécurité hydrique mondiale qui vacille.
La Grèce s’attend à une « une journée très difficile », le Portugal est en alerte maximale, en Albanie la situation est hors de contrôle tandis que la situation s’est améliorée en France et en Italie.
Face à une sécheresse inédite, cinq régions doivent composer avec des restrictions d’eau inédites et des récoltes menacées. Les niveaux des réservoirs n’atteignaient ces derniers jours que 67,7 % de leur capacité.
Un peu plus de la moitié des sols d'Europe et des côtes méditerranéennes étaient affectés en juillet par la sécheresse (52 %) pour le quatrième mois consécutif, selon l'analyse par l'AFP des données de l'Observatoire européen de la sécheresse.
Dans les différentes «sierras» du pays, des collectifs d’irrigateurs, éleveurs ou agriculteurs, utilisent d’anciens canaux creusés dans la terre pour retenir l’eau de pluie et lutter contre les effets du réchauffement climatique.
Dans moins de six ans, une tragédie sans précédent pourrait frapper l’une des capitales les plus peuplées d’Asie. Kaboul, qui abrite plus de 5 millions d’habitants, s’apprête à vivre un cauchemar hydrique historique : devenir la première capitale moderne au monde à voir ses réserves d’eau complètement taries. Cette catastrophe annoncée révèle l’ampleur d’une crise mondiale qui menace désormais des milliards d’êtres humains.