Jean-Marc Jancovici

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2025

Trente et un Etats ont ratifié l’accord sur la conservation et l’utilisation durable de la diversité biologique marine dans les eaux internationales. Il en faudrait 60 pour qu’il entre en vigueur, un des objectifs qu’Emmanuel Macron souhaite atteindre pendant la Conférence des Nations unies sur l’océan, du 9 au 13 juin, à Nice.
Un "cadre d’action pour garantir que la science reste au coeur des efforts visant à assurer un avenir durable aux océans et à l’humanité". C’est la principale doléance de la communauté scientifique, réunie à Nice à l’occasion de la Conférence des Nations unies sur l’océan.
La destruction de la couverture forestière a augmenté de 9,1 % entre août 2024 et mai 2025 par rapport à la même période l’année précédente.
La France veut accélérer la protection de ses océans en restreignant certaines pratiques de pêche avant l’échéance européenne de 2030.
Canicules marines, espèces en danger, pollution de l’eau… Une cinquantaine de chefs d’Etat vont tenter à partir de lundi d’élaborer un «plan d’actions» non contraignant juridiquement pour répondre aux différentes menaces qui pèsent sur le Grand Bleu.
Les ONG à l’origine du recours ont salué les conclusions de la rapporteure publique lors de l’audience en appel et espèrent désormais une décision positive des juges début juillet.
La communauté scientifique réunie au One Ocean Science Congress, en amont de la Conférence des Nations unies sur l’océan, a publié une liste de dix recommandations adressées aux chefs d’Etat et ministres attendus dans les Alpes-Maritimes du 9 au 13 juin.
Alors que la troisième conférence des Nations unies sur l’océan aura lieu à Nice du 9 au 13 juin, la secrétaire exécutive de la Commission baleinière internationale, Martha Rojas Urrego, alerte sur les «nouvelles menaces» causant une forte mortalité chez de nombreuses populations de cétacés.
A new point in history has been reached, entomologists say, as climate-led species’ collapse moves up the food chain even in supposedly protected regions free of pesticides
A une semaine du sommet de l’ONU sur les océans, la ministre de la Transition écologique a écrit à ses homologues pour les inviter à faire pression sur deux compagnies d’extraction minière, The Metals Company et Allseas, qui veulent s’allier avec les Etats-Unis de Donald Trump.
Fruit rouge emblématique en Bourgogne, le cassis a vu ses rendements chuter ces dernières décennies à cause de la disparition des insectes qui le pollinisent. Mais, depuis quelques années, des paysan⸱nes volontaires tentent d’enrayer ce déclin avec l’aide d’universitaires. Nous sommes allés à leur rencontre.
Bokum, membre d'une des dernières tribus de chasseurs-cueilleurs d'Indonésie, presque totalement isolée du monde moderne, se désespère: sa forêt vierge, stupéfiante de beauté sur une île des Moluques, est riche en nickel. Et abrite depuis six ans la plus grande mine de ce métal au monde, exploitée par des groupes chinois et français.Au milieu d'une nature à couper le souffle, les machines abattent et creusent, et la mine s'étend pour répondre à la demande phénoménale de nickel, principalement pour fabriquer de l'acier inoxydable, et indispensable à la plupart des batteries des véhicules électriques. Pas moins de 17% du nickel mondial vient de cette seule mine, selon son site en 2023. L'Indonésie en est de très loin le premier producteur.
Nommé « Saguaro », il implique la construction d’un gazoduc de 800 kilomètres du Texas jusqu’à la mer de Cortès, où le ballet des navires, comme les risques de pollution, pourrait nuire aux baleines et à la biodiversité.
L’« or bleu » est un support d’investissement pour de plus en plus de fonds, qui sélectionnent des entreprises contribuant à sauvegarder les écosystèmes marins, à diminuer la pollution des eaux, par exemple. Du 9 au 13 juin, la troisième édition de la Conférence des Nations unies sur l’océan se déroulera à Nice. Experts et représentants des pays de cette institution listeront les actions à mettre en œuvre pour tendre vers l’objectif 14 de développement durable des Nations unies, à savoir « la conservation et l’utilisation durable de l’eau, des mers et des ressources marines ». La surface du globe est recouverte à 70 % d’eau et les mers produisent 50 % de l’oxygène de la Terre. De la bonne santé de l’océan, malmené par le dérèglement climatique et la pollution, dépend la vie humaine et animale.
Il y a quelques années, des chercheurs étasuniens communiquaient déjà leur inquiétude concernant une invasion de fourmis dans le pays. Or, l’espèce dont il est ici question n’est autre que la fourmi aiguille asiatique. Aujourd’hui, son expansion géographique n’est plus le seul élément préoccupant car désormais, cet insecte représente un véritable danger pour les populations humaines.
Depuis trois ans, pêcheurs et municipalités insulaires morbihannaises réclament l’interdiction du chalutage et du dragage à un mille nautique des côtes des îles jumelles pour installer une écloserie. Une initiative contestée dans cette zone convoitée.
Le plus grand iceberg du monde, A-23A, se fracture en milliers de morceaux au large de la Géorgie du Sud, selon de récents relevés satellites.
La biodiversité est en mauvais état et est sévèrement menacée, ça, ce n’est pas une fake news. Une biodiversité en bon état, c’est la garantie d’une planète vivable et de territoires habitables pour les humains. Ça n’est pas une fake news. Ce qui n’est pas une fake news non plus, c’est que remettre en question les vérités scientifiques constitue une mise en danger de la démocratie. La vie en société et le contrat social ne peuvent tenir sans l’accord d’une «vérité partagée», une reconnaissance de ce qu’est la réalité.
Cette semaine, Actuelles est consacrée aux femmes qui s'engagent pour la défense de la nature. Nous irons à la rencontre de la biologiste marine Fiorella Herrera. Elle a fondé l'association "We can be heroes" pour former les communautés à la protection de la nature et "Salva tu selva" pour protéger 25 000 hectares de forêt primaire en Amazonie péruvienne. Elle raconte ce combat dans un documentaire, "El otro rio".
L'équivalent de 18 terrains de football par minute : la destruction des forêts vierges tropicales a atteint l'an dernier un niveau record depuis au moins vingt ans, en raison des incendies alimentés par le changement climatique et d'une situation qui se dégrade de nouveau au Brésil.
Selon l’Observatoire mondial des forêts, 6,7 millions d’hectares ont disparu en un an dans ces écosystèmes cruciaux pour le climat et la biodiversité. Un niveau jamais atteint depuis deux décennies.
Au total, 6,7 millions d’hectares de forêt primaire ont été détruits l’an dernier, en partie dû aux incendies, eux-mêmes alimentés par le réchauffement climatique.
L’équivalent de 18 terrains de football par minute : la destruction des forêts vierges tropicales a atteint l’an dernier un niveau record depuis au moins vingt ans, en raison des incendies alimentés par le changement climatique et d’une situation qui se dégrade de nouveau au Brésil.
Incontrôlable et destructeur, le raton laveur envahit la Wallonie. Introduit d’Amérique, ce prédateur prolifère à une vitesse alarmante : 100.000 individus dénombrés, des ravages en cascade dans les campagnes et les villes. Silos éventrés, poulaillers décimés, intrusions dans les maisons : les dégâts se chiffrent en milliers d’euros.
Face aux tensions qui pèsent sur l’approvisionnement en métaux critiques, la France et l’Union européenne songent à relancer l’industrie minière. Mais reste à savoir si ce renouveau minier est compatible avec la protection de la nature. Un projet de recherche entend fournir au législateur les outils pour répondre à cette question.
In this episode, I’m joined by ecologist Thomas Crowther to discuss the critical importance of biodiversity as an intricate web of life that supports all other living beings, not just through the sheer number of species, but because of the complexity of interactions within ecosystems. Thomas highlights the power of data in empowering individuals to make informed choices that positively impact nature, and the critical need to address inequality in order to foster ecological recovery.
Avez-vous déjà pensé à ce qui se passerait si toute la vie dans l’océan disparaissait ? Une étude récente explore ce scénario extrême pour comprendre comment la biologie océanique façonne le climat passé, présent et futur. L’océan joue un rôle crucial dans la régulation du climat terrestre. Il constitue un immense réservoir de carbone qui absorbe environ 25 % des émissions humaines, contribuant ainsi à maintenir un niveau relativement bas de CO₂ dans l’atmosphère. Mais que se passerait-il si toute la vie marine – du plus petit plancton à la plus grande baleine – disparaissait ? Une étude récente se penche sur ce scénario extrême afin de révéler le rôle essentiel que joue la biologie océanique dans l’atténuation du changement climatique.
Les gigantesques feux de forêt qui ont ravagé l’Australie à la fin 2019 ont eu des répercussions jusqu’à l’autre bout de l’océan Austral, à des milliers de kilomètres plus à l’est. C’est la conclusion d’une étude inédite dirigée par l’université américaine Duke et publiée le 15 septembre dans la revue Nature.
Les nuages de fumée et de cendres des incendies sauvages qui ont ravagé l’Australie en 2019 et 2020 ont déclenché des efflorescences algales dans l’océan Austral à des milliers de kilomètres à l’est selon une nouvelle étude dirigée par l’Université de Duke et réalisée par une équipe internationale de scientifiques dont Nicolas Cassar, chercheur associé au Laboratoire des sciences de l’environnement marin (LEMAR) à l’IUEM.
Fin 2022, une expédition scientifique à Saya de Malha, dans l'océan Indien, dresse un constat alarmant : les requins de cette zone sont en train de disparaître. En cause, dénoncent les chercheurs, des bateaux de pêches asiatiques venus puiser dans les ressources de cette immense réserve de biodiversité, mais aussi capturer illégalement ces prédateurs, convoités pour leurs ailerons.
La consommation d’espaces naturels en 2023 fut la plus faible enregistrée depuis 2009. Mais entre 2011 et 2023, plus de 297 000 hectares ont été consommés, l’équivalent de la surface de l’île de La Réunion.
Qu’y a-t-il de si fascinant chez les cétacés ? À quels sacrifices doit-on se préparer pour les protéger ? Le fondateur de Sea Shepherd, Paul Watson, et la présidente de la branche française de l’ONG, Lamya Essemlali, livrent leur vision du militantisme.
Les calamités volent en escadrille. Nous avions déjà la hausse des températures, l’acidification des océans, la pollution de l’air, l’intensification des catastrophes météorologiques, la multiplication des feux de forêt et l’érosion de la biodiversité, mais il manquait l’assaisonnement indispensable pour lier entre elles toutes les saveurs du chaos : la menace d’un nouveau conflit planétaire.
La dégradation accélérée de la biodiversité constitue l'une des crises majeures de notre époque. Face à cette érosion du vivant, le droit a progressivement développé des mécanismes de responsabilité permettant d'identifier les acteurs responsables et d'imposer des obligations de réparation. Cette construction juridique s'inscrit dans un contexte d'urgence écologique où…
Plus de 9 000 Britanniques ont participé à une expérience inédite, qui a conclu mercredi à une baisse du nombre d’insectes de plus de 60% entre 2021 et 2024. Quand les citoyens sont appelés à se joindre au travail des chercheurs : c’est ce qu’on appelle la science participative. Au Royaume-Uni, des milliers de personnes sont appelées depuis quelques années à mesurer la diminution des populations d’insectes. Les derniers résultats de cette étude, baptisée Bugs Matters (« les insectes sont importants »), ont été publiés mercredi et sont alarmants.
L'effondrement de la biodiversité nous menace ! Maladies, inondations, alimentation : la Nature nous rend de précieux services sans que l’on s’en rende toujours compte. D’où cette question : comment l’effondrement du vivant nous menace-t-il au quotidien ? Pour y répondre, nous recevons Philippe Grandcolas, entomologiste, directeur de recherche au CNRS, directeur adjoint scientifique de l’Institut Ecologie et Environnement du CNRS, fondateur de l'Institut de systématique, évolution, biodiversité au Museum d'Histoire naturelle, et auteur de “la biodiversité, fake or not” (Tana Éditions).
En Australie, une espèce de mammifère disparaît tous les cinq ans. Pourtant, la nature a été absente de la campagne pour les élections du 3 mai, après un mandat marqué par les promesses non tenues du gouvernement travailliste.
Les trois quarts des espèces aviennes d’Amérique du Nord connaissent une baisse significative de leur population, notamment dans les zones où elles sont les plus présentes, selon une étude publiée jeudi 1er mai dans la revue «Science».
Une vaste enquête participative publiée mercredi met en évidence une disparition alarmante de 63% des petites bêtes volantes en Grande-Bretagne entre 2021 et 2024. Depuis plusieurs années, les publications scientifiques se succèdent pour mettre en garde sur la chute en cours des populations d’insectes. Vert fait le point.
Des milliers de Britanniques ont enregistré avec régularité les impacts d’insectes sur les plaques minéralogiques de leurs voitures. Résultat : une disparition vertigineuse de 63 % de ces bestioles volantes entre 2021 et 2024.
L’écologue Philippe Grandcolas revient sur l’effondrement des populations d’insectes enregistré en Europe. Des « chiffres terrifiants » qui se traduisent, entre autres effets, par une chute de la productivité agricole.
Le président américain a signé un décret pour augmenter l’extraction de minerais au-delà des juridictions américaines, ce qui remet en question les compétences de l’Autorité internationale des fonds marins.
Le président américain voit dans les fonds marins une opportunité de devancer son adversaire chinois ainsi qu’une mine d’or financière. Un coup de force juridique aux conséquences extrêmement graves pour la biodiversité marine.
L’association Les Amis de la Terre International alerte sur l’interdépendance des crises du climat et de la biodiversité, dans un rapport publié mardi. Elle pointe plusieurs «fausses solutions» qui aggravent l’effondrement du vivant au motif de la décarbonation de nos activités.
Le nouvel épisode mondial de blanchissement des coraux, en cours depuis janvier 2023, a touché 84 % des récifs coralliens du monde, selon l'Agence américaine d'observation océanique et atmosphérique. Il s'agit de l'épisode "le plus massif jamais enregistré" – et le deuxième en moins de dix ans.
Semblable à des «tempêtes de neige silencieuses», ces épisodes massifs en cours depuis deux ans mettent en péril les écosystèmes marins et l’accès à l’alimentation de millions de personnes dans le monde, alertent plusieurs scientifiques ce mercredi 23 mars.
Un nouveau rapport d'une ONG brésilienne montre que plus de 500 000 hectares d’écosystèmes naturels ont été détruits au Brésil entre 2018 et 2023, en lien avec la viande vendue par le géant français de la grande distribution. Un chiffre qui pourrait peser lourd dans une procédure judiciaire en cours à Paris.
Plusieurs études montrent que la crise climatique accélère la destruction des espèces. Un rapport publié ce mardi appelle à gérer de front les deux effondrements.
En l’espace de quelques jours, l’administration Trump a proposé d’assouplir la définition du "mal" fait aux espèces en voie d’extinction pour octroyer plus facilement des permis de forage et a réautorisé la pêche commerciale dans un sanctuaire marin de l’océan Pacifique. Deux mesures perçues par les scientifiques et les associations environnementales comme une "attaque contre le patrimoine".
Des résultats glaçants. De la Seine au Rhône, en passant par la Tamise ou le Tibre, les fleuves sont noyés sous une marée de microplastiques. Ce constat est le fruit de quatorze études menées par une vaste coalition scientifique. Novethic vous propose cette semaine un "pas de côté" sur l’actualité.
Créé par George W. Bush et étendu par Barack Obama, le sanctuaire abrite des récifs coralliens vierges et des espèces en danger.
Alors que l’extraction de ressources y était jusqu’ici interdite depuis 25 ans, le président américain a signé un décret jeudi 17 avril pour permettre à nouveau la pêche commerciale dans un écosystème au milieu du Pacifique, qui est l’un des plus vulnérables au monde.
La quantité ou la taille des maquereaux, sardines et harengs diminuent ces dernières années dans les mers d’Europe, constatent les chercheurs. En cause, les effets du réchauffement climatique combinés à la surpêche, qui viennent durablement affaiblir ces poissons très plébiscités par les consommateurs.
L’intelligence artificielle propose des analyses de textes performantes. ObsAnt l’interroge sur base de sélections préalables et vous propose les résultats
L’administration Trump a proposé mercredi 16 avril d’assouplir la définition du «mal» fait aux espèces en danger en excluant la protection de leur habitat, une mesure aussitôt contestée par les organisations écologistes.- […] Que signifie l’interdiction de «faire du mal» aux plantes ou animaux menacés d’extinction ? L’administration Trump poursuit sa vaste opération de détricotage des acquis en matière de protection de l’environnement, en suggérant désormais d’assouplir la définition du «mal» fait aux espèces en danger. Le ministère de l’Intérieur, chargé aux États-Unis de l’environnement, a ainsi proposé mercredi 16 avril d’exclure la protection de l’habitat des plantes ou animaux menacés, provoquant une nouvelle fois la colère des organisations écologistes.
Alors que la science n’a sans doute jamais été aussi nécessaire pour éclairer nos choix collectifs, à l’âge du bouleversement climatique et de l’érosion de la biodiversité, sommes-nous face à un nouvel obscurantisme ? Pour analyser ce déni de la parole scientifique, Socialter a interrogé deux chercheurs, le climatologue Christophe Cassou, co-auteur en 2021 du 6e rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec), engagé dans l’opposition à l’A69, et l’écologue Philippe Grandcolas, spécialiste de la biologie de l’évolution, fin connaisseur des travaux de l’IPBES (plateforme intergouvernementale sur la biodiversité et les services écosystémiques) et des COP sur la biodiversité.
Le seul baleinier actif d’Islande, Hvalur, ne chassera pas la baleine cet été, pour la deuxième année consécutive, en raison des turbulences économiques mondiales, selon la presse locale. L’Islande, la Norvège et le Japon sont les seuls pays qui autorisent encore la chasse commerciale à la baleine, largement condamnée par les associations de défense des animaux.
La fin du chalutage, la méthode de pêche la plus destructrice de l’Histoire, ne se fera pas dans la douceur. Et l’accélération galopante du changement climatique et de l’effondrement des espèces sauvages n’y changera rien. C’est la conclusion de 15 jours d’une campagne de dénigrement puissante orchestrée contre BLOOM par les défenseurs du chalutage, notamment bretons, en amont du sommet SOS Océan qui se tenait le 31 mars à Paris.
Selon Greenpeace et des chercheurs du CNRS qui publient un rapport ce mercredi 9 avril, atteindre 10 % d’aires marines réellement protégées en France métropolitaine ne devrait pas constituer un coût insurmontable pour la pêche. Au contraire, les professionnels pourraient en bénéficier à long terme.
Dans un rapport publié ce mercredi, l’Institut pour l’environnement et la sécurité humaine de l’Université des Nations unies (UNU-EHS) – un groupe de réflexion académique de l’ONU basé au Japon –, identifie cinq leviers de changement pour un «monde plus sûr». Questionner notre rapport aux déchets, se reconnecter avec la nature… ces mesures clés sont censées répondre aux multiples défis de l’humanité, tels que l’aggravation des inégalités, le changement climatique, la perte de biodiversité ou encore la pollution.
Le tribunal a ordonné l’« exécution provisoire » de la mesure « pour éviter la réitération de l’infraction », a précisé le président de la chambre correctionnelle.
Dans cette vidéo, Philippe Grandcolas, expert en biodiversité, nous plonge au cœur des enjeux écologiques actuels, en mettant en lumière l'importance vitale de la biodiversité et l'impact de son déclin. Bien que ce sujet soit souvent relégué au second plan face aux crises climatiques, la biodiversité est cruciale pour la stabilité de nos écosystèmes et la survie de nombreuses espèces, y compris la nôtre. Entre catastrophe écologique et solutions fondées sur la nature, nous explorons des pistes d'espoir, d'action, et de réconciliation avec le vivant.
Planter un milliard d'arbres en dix ans : l'objectif du gouvernement pour "sauver" nos forêts est critiqué depuis plusieurs années par les ONG environnementales. Cette fois, c'est le directeur par intérim du Secrétariat général à la planification écologique, placé sous l'autorité de Matignon, qui pointe les dérives de politiques publiques favorisant les plantations après coupes rases.
Deux jours avant la journée mondiale de la santé, une grande marche contre les pesticides était organisée samedi dans la capitale, à l’appel d’une centaine d’associations. Victimes, scientifiques, artistes, médecins… toutes et tous ont uni leurs forces pour défendre un «printemps bruyant». Vert y était.
Le tribunal de Montpellier a infligé des amendes et des peines de prison avec sursis aux exploitants pour la mort d’espèces protégées. Une première au niveau pénal contre des exploitants d’éoliennes. Le tribunal de Montpellier a ordonné, lundi 7 avril, la suspension pour quatre mois, avec exécution provisoire, de l’activité du parc éolien d’Aumelas (Hérault), jugeant les dix sociétés qui l’exploitent, dont EDF Renouvelables, responsables de la mort de 160 individus d’espèces protégées, dont de rares faucons crécerellettes.
Ce lundi, le tribunal de Montpellier a ordonné l’arrêt pendant quatre mois du parc éolien d’Aumelas (Hérault), afin de protéger de ses pales un petit rapace menacé. Le gestionnaire du lieu, EDF Renouvelables, a été condamné à de fortes amendes.
Cornelia a ramassé ce spécimen non loin de la centrale nucléaire de Gundremmingen, dans le sud de l’Allemagne. Comme la plupart des insectes qu’elle peint, il est déformé. Même pour moi, cette difformité apparaît nettement au microscope. Mais imagine un instant, me dit-elle, l’effet que doit faire une telle altération quand on ne fait qu’un demi-centimètre de long !
Dans cet épisode, Arnaud reçoit Laurent Testot, journaliste, historien et vulgarisateur scientifique reconnu pour ses travaux sur l’histoire globale et les grands changements environnementaux. Auteur de plusieurs ouvrages, dont « Cataclysme » et « Omokanis », il nous livre une réflexion fascinante sur l’impact humain sur la Terre. Avec Laurent, nous explorons l'impact de l'humanité sur la Terre, de la domestication des chiens aux mutations écologiques du Sahara, en décryptant les grands défis de l'Anthropocène : l'accélération de la crise climatique, la sixième extinction de masse et l'influence des politiques mondiales. C'est une réflexion urgente pour repenser notre rapport à la nature, à l'agriculture et aux écosystèmes.
Deuxième puissance maritime mondiale, la France doit agir avec résolution pour protéger ces précieux puits de carbone aquatiques et leur biosphère grièvement menacés par le dérèglement climatique.L’année 2024 a été la plus chaude jamais enregistrée, la première à dépasser le seuil de 1,5 °C de réchauffement. L’objectif établi dans l’accord de Paris est en train de nous échapper, mais nous poursuivons notre course vers l’abîme. Ceci constitue donc un dernier appel avant l’effondrement.
Depuis l’accident survenu au large du Royaume-Uni le 10 mars, des microbilles de plastique s’échouent dans la baie du Wash, une zone sensible qui héberge de nombreux oiseaux marins menacés.
Afin de lutter contre la mise en péril des océans, les scientifiques recommandent d’interdire la pêche industrielle sur 30 % des surfaces maritimes planétaires, et non pas de définir la protection marine au « cas par cas », rappelle, dans une tribune au « Monde », et à quelques jours du sommet SOS Océan qui se tiendra à Paris les 30 et 31 mars, un collectif de personnalités politiques réuni par la militante écologiste Claire Nouvian.
Alors que la France organise à Paris le sommet SOS Océan, dimanche et lundi, pour annoncer des mesures en faveur de sa protection, les associations de défense de l’environnement dénoncent le manque d’ambition du gouvernement. Elles réclament l’interdiction totale de la pêche au chalut dans les aires marines protégées.
L’Union internationale pour la conservation de la nature a actualisé, ce jeudi 27 mars, sa liste rouge des espèces menacées, en y incluant les champignons, «héros méconnus de la vie sur Terre».
Une réserve biologique vient d’être inaugurée autour des lacs d'Hostens, en Gironde, là où l’incendie de Landiras avait fait d’importants dégâts en 2022. Scientifiques et forestiers s’apprêtent à réaliser un inventaire des espèces pour évaluer la résilience du massif. Mais certain·es appellent à aller encore plus loin.
Une solution, en phase de test depuis janvier et qui actuellement marche, a été déployée afin de faire cohabiter les castors,
Les chefs de 22 peuples autochtones des cinq continents ont lancé dimanche depuis le Chili un appel à l’action pour protéger la planète, au terme d’un pèlerinage de 46 jours sur le globe. "La Terre crie très fort, mais personne ne l’écoute. La jungle crie ; elle n’est pas respectée par les humains. Protégeons la vie, sauvons la vie ici sur la planète", a déclaré le chef du peuple brésilien Noke Koi, Yama Nomanawa, 37 ans, lors d’une cérémonie à Graneros (centre) au Chili. Il a appelé à mettre fin à la "destruction de la Terre", ...
La juriste Marine Calmet et l’océanographe François Sarano appellent à reconnaître des droits de l’océan pour ainsi réfléchir à une cohabitation avec le monde marin, qui subit les activités humaines, sans défense possible.Notre société extractiviste ne mesure l’océan qu’avec ses œillères utilitaristes : tonnes de poissons, barils de pétrole, minerais, voies navigables, et même poubelle-loin-des-regards. Nous empoisonnons l’océan sans nous soucier de ses habitants que nous massacrons sans égards, comme s’ils n’étaient que matière anonyme et remplaçable.
Vivre dans un nuage de moucherons. Voilà le calvaire des habitants d’Orbetello, en Italie, depuis plusieurs semaines. [...] Température élevée, eau stagnante et diminution des prédateurs naturels.[...] Une température élevée, la diminution des prédateurs naturels et une eau stagnante sont autant de facteurs expliquant la prolifération des moucherons.
Puits de carbone, havres de biodiversité… Les forêts nous sont vitales, mais font face à de nombreuses pressions, notamment climatiques. En ce 21 mars, Journée internationale des forêts, découvrez comment les chercheurs veillent et innovent pour les protéger.
Le ministre de l’intérieur américain a notamment annoncé le rétablissement d’un programme permettant d’exploiter le pétrole et le gaz dans l’ensemble de l’Arctic National Wildlife Refuge, une aire protégée qui s’étend sur plus de 630 000 hectares.