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2025
Une partie du destin du Venezuela est entre les mains de Donald Trump qui doit prendre une décision sur les licences pétrolières accordées aux multinationales, cruciales pour l'économie du pays sud-américain, pas encore remise d'une grave crise. Les licences, qui permettent aux groupes pétroliers internationaux d'opérer au Venezuela malgré l'embargo et les sanctions américaines, sont au centre des négociations, et des spéculations, entre Caracas et l'administration Trump, qui semble divisée sur le sujet. Cela concerne principalement l'américain Chevron mais aussi le français Maurel & Prom, l'espagnol Repsol ou l'italien ENI.
Au moins sept pétroliers faisaient la queue pour remplir leurs cuves dans le terminal du lac de Maracaibo (nord-ouest du Venezuela), quinze jours avant la fin effective des "licences" qui donnent le droit aux multinationales d'exploiter le pétrole vénézuélien malgré l'embargo et les sanctions américaines, ont constaté vendredi des journalistes de l'AFP. Les bateaux attendaient pour accoster les quais du géant pétrolier public vénézuélien Petroleos de Venezuela (PDVSA), à Maracaibo, berceau de la production pétrolière vénézuélienne.
Depuis l’année dernière, le Venezuela est frappé par une sécheresse redoutable, en grande partie en raison d’un phénomène El Niño plus intense que prévu. La situation dans le pays est difficile, également amplifiée par le déclin des réserves d’eau de l’imposant barrage de Guri, sur la rivière Caroni en raison de l’exploitation des mines de fer. L’objectif du gouvernement Maduro est d’économiser l’eau du barrage servant d’ordinaire à produire pas moins de 75% de l’électricité du pays.
L'armée vénézuélienne s'est déclarée dimanche en "état d'alerte", après que Caracas a dénoncé un complot présumé qui prévoirait une attaque contre le groupe pétrolier américain ExxonMobil au Guyana pour l'attribuer au gouvernement de Nicolas Maduro. Le différend concernant l'Essequibo, territoire de 160.000 km³ qui couvre les deux tiers de la superficie du Guyana, mais revendiqué par le Venezuela, a été ravivé lorsque ExxonMobil a découvert d'immenses réserves de pétrole en 2015.
Caracas a annoncé dimanche soir que les États-Unis ont révoqué les licences "des entreprises transnationales de pétrole et gaz" qui avaient obtenu le droit d'opérer dans le pays malgré les sanctions et l'embargo pétrolier destinés à évincer le président Nicolas Maduro du pouvoir. Loin d'être une surprise, cette mesure de Donald Trump confirme que le nouveau président américain cherche à asphyxier économiquement le Venezuela et faire tomber M. Maduro.
Le président vénézuélien, Nicolas Maduro, a traité « d’imbécile », jeudi, le secrétaire d’Etat américain, Marco Rubio, après les mises en garde de ce dernier au sujet de l’Essequibo, territoire riche en pétrole que Caracas réclame au Guyana.
Rubio au Guyana pour offrir la protection américaine à ce pays riche en pétrole, voisin du Venezuela
- Connaissance des Énergies
Le secrétaire d'État américain Marco Rubio est arrivé jeudi au Guyana pour proposer de placer ce petit pays aux importantes réserves pétrolières sous la protection américaine en matière de sécurité alors que le Venezuela voisin revendique une partie de son territoire.
Le secrétaire d'État américain Marco Rubio, en visite jeudi au Guyana pour l'assurer de sa protection, a averti le Venezuela voisin que toute attaque de ce petit pays pétrolier se "terminerait mal".
Bien décidé à étrangler économiquement Caracas, Donald Trump a annoncé lundi que les pays achetant du gaz ou du pétrole vénézuélien seraient frappés à partir du 2 avril de droits de douane de 25% sur toutes leurs marchandises entrant aux États-Unis.Le président américain, qui multiplie les expulsions de migrants venus de ce pays, a justifié la mise en place de ces droits de douane en écrivant sur son réseau Truth Social que Caracas était "très hostile" aux États-Unis.
Pékin a dénoncé mardi les "interférences" de Washington dans les "affaires internes du Venezuela" après l'imposition par Donald Trump de droits de douane supplémentaires aux pays importateurs de gaz ou de pétrole vénézuélien. Cette taxe punitive de 25%, annoncée lundi par le président américain, doit entrer en vigueur le 2 avril prochain, au même moment que d'autres droits de douane infligés tous azimuts aux partenaires commerciaux des États-Unis. La Chine est le plus grand importateur de pétrole vénézuélien, suivie de pays tels que l'Inde, l'Espagne mais aussi les États-Unis.
Le gouvernement du Venezuela a annoncé dimanche une réduction des horaires de travail de la fonction publique à cause d'une situation d'"urgence climatique" qui a réduit drastiquement la production d'hydroélectricité. La mesure devant débuter le lundi 24 mars, reflète celles appliquées en 2016 et 2018 après une réduction du débit du barrage hydroélectrique de Guri, qui génère 80% de l'énergie du pays, en raison de la sécheresse.
Le président vénézuélien Nicolas Maduro a affirmé mardi que son pays était ouvert à tout investissement étranger dans ses réserves de pétrole, après la révocation par les États-Unis de la licence du pétrolier Chevron.« C'est portes ouvertes, tapis rouge et embrassades affectueuses »La décision américaine de mettre fin à la licence de Chevron, qui doit liquider ses opérations dans le pays avant le 3 avril, avait été présentée par le président américain Donald Trump comme une réponse au résultat, jugé illégitime, de l'élection présidentielle de juillet dernier.
Le président vénézuélien Nicolas Maduro a déclaré mercredi que son gouvernement continuerait à "produire" après la révocation par les États-Unis de la licence d'exploitation du groupe américain Chevron dans le pays. Le président américain Donald Trump a annoncé que Chevron devra mettre fin à ses activités d'ici au 3 avril, en raison notamment d'un désaccord avec Caracas concernant l'immigration.
Le président vénézuélien Nicolas Maduro a averti mercredi le Guyana et le groupe pétrolier américain ExxonMobil qu'il prendrait "toutes les mesures nécessaires" pour mettre fin à leur "action illégale" dans l'Essequibo, région riche en pétrole disputée par les deux pays sud-américains. Nicolas Maduro a une nouvelle fois accusé le Guyana de se livrer à une "activité illégale consistant à utiliser une eau territoriale en cours de délimitation internationale pour des activités d'exploitation pétrolière".
La zone maritime au large de la région de l'Essequibo, riche en pétrole et au coeur d'un différend territorial ancien entre le Guyana et le Venezuela, a été le théâtre samedi d'un regain de tensions, les deux pays s'accusant mutuellement d'activités illégales. Le président du Guyana Irfaan Ali a dénoncé l'incursion dans la matinée d'un navire militaire vénézuélien dans les eaux de son pays, après quoi Caracas a insisté sur le caractère de son point de vue "illégal" de l'exploitation de pétrole par le Guyana.
L'armée vénézuélienne a nié ce dimanche l'entrée samedi d'un navire militaire dans les eaux du Guyana, petit État du Nord de l'Amérique du sud, affirmant que son bateau effectuait un simple tour de garde dans les "eaux maritimes de la façade atlantique vénézuélienne".
2024
Le ministre de la communication, Freddy Nanez, évoque un « sabotage contre le système électrique national qui a affecté presque tout le territoire ». Ces dernières années, le pays a déjà connu des pannes de courant importantes, que le gouvernement contesté impute presque toujours à ses opposants.
Feux de circulation éteints, commerces ouverts, mais dans la pénombre, et désinformation... Une coupure généralisée d'électricité frappe vendredi le Venezuela, ravivant les souvenirs du black-out de cinq jours qui avait traumatisé ce pays en 2019.Comme à l'époque, le pouvoir attribue cette coupure à un sabotage. Elle survient un mois après la réélection du président Nicolas Maduro, accusé de fraude par une opposition qui revendique la victoire à l'élection du 28 juillet.
Une pollution pétrolière affecte depuis plusieurs jours la pêche et le tourisme sur la côte nord-ouest du Venezuela, dont les plages sont touchées par des nappes de pétrole, selon les habitants et les écologistes. À Puerto Cabello (État de Carabobo, nord-ouest), près de la raffinerie El Palito, l'une des plus importantes de l'ancienne puissance pétrolière, de grandes tâches sombres salissent le sable et les rochers, ont constaté des journalistes de l'AFP.
Une fuite de pétrole, dont l’origine n’est pas clairement déterminée, ravage la côte dans le nord-ouest du pays depuis mi-août.