Jean-Pascal Van Ypersele

OA - Liste

2025

Cette société de l'abondance est une illusion qui corrompt notre humanité

2024

Le philosophe Kohei Saito relit les carnets de Marx au prisme du réchauffement climatique et de ses conséquences économiques et sociales.
Une récente synthèse sur la décroissance permet de dessiner les principales critiques que ce courant d'idées et de recherche adresse au système capitaliste.

2023

Surconsommation, creusement des inégalités, effondrement du vivant, réchauffement climatique… Face aux maux de nos sociétés contemporaines, des philosophes ont tenté de penser l’autolimitation joyeuse. Introduction à une notion-clé.

2022

Le système agricole et alimentaire qui nous nourrit a atteint ses limites. D’un côté, les défaillances en termes de santé publique, de conditions de travail et d’impacts environnementaux pèsent lourdement sur la société, de l’autre, le modèle agro-industriel affiche de sérieuses vulnérabilités face aux bouleversements écologiques et aux tensions économiques et politiques croissantes. Sans changement de trajectoire, notre sécurité alimentaire est menacée.
Qu’il s’agisse de préparer les systèmes sociaux aux conséquences du changement climatique ou d’en limiter l’impact, une compétition politique s’organise autour de la capacité à intégrer la Terre dans la construction du politique. Est-ce vraiment « la fin de l'abondance » ?
Bertrand Louart, menuisier-ébéniste à la coopérative Longo maï, pose de façon simple et pédagogique, le dilemme de la critique sociale actuelle : comment critiquer un système dont nous sommes matériellement hyper-dépendants ? En effet, l’histoire du capitalisme industriel est, depuis l’époque des enclosures, celle de la destruction de l’autonomie collective et individuelle. Pour sortir de cette impasse, il défend, contre tous les admirateurs de l’abondance industrielle, la réappropriation des arts et des métiers : reprendre en mains nos conditions d’existence, à la fois pour mieux vivre et saper la mégamachine.
Le ciel et la mer au large de la côte sri-lankaise sont sans nuage, mais l'aggravation de la crise économique retient les bateaux de pêche au port de Negombo, sans essence pour sortir en mer. Les fonds marins généreux regorgent des crevettes et maquereaux qui composent traditionnellement les currys, la base de la nourriture quotidienne au Sri Lanka. Mais avec la crise, il n'y a plus assez d'essence pour aller pêcher. Un phénomène qui se répercute directement sur les besoins alimentaires du pays.
Du consensus scientifique à l'action publique